Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

par Dr. Jean N., Professeur en Faculté des Sciences

En octobre 2017 un article signé Carl Brehmer[1] et traitant de la théorie de l’effet de serre radiatif était publié sur le site web de l’association anglaise Principia Scientific International[2]. Dans cet article, l’auteur utilisait des données fournies par les stations météorologiques SURFRAD et démontrait que la théorie de l’effet de serre ne pouvait pas expliquer les observations. Si l’auteur a raison, il s’agit encore d’un sérieux problème pour la théorie. Dans le présent article nous allons suivre les pas de Carl Brehmer mais nous allons faire nos propres calculs en employant une autre méthodologie. Arriverons-nous aux mêmes conclusions?

1. Introduction

Il est presque inutile de le rappeler : la théorie de l’effet de serre radiatif, selon la définition donnée par le GIEC (AR5), prédit une hausse des températures de la basse atmosphère lorsque la concentration en CO2 augmente. Désormais, tout le monde sait cela et c’est pour cette raison que l’on vous force à abandonner votre voiture et que les étudiants de 2019 descendent dans la rue pour manifester. Selon cette théorie, la température augmenterait car le CO2 atmosphérique retiendrait beaucoup plus les infra-rouges émis par la Terre, ce qui ralentirait le refroidissement de l’atmosphère et produirait donc un réchauffement. Le GIEC évoque aussi un phénomène qu’il appelle « backradiation » : les infra-rouges venant du ciel nous réchaufferaient beaucoup plus lorsque le taux de CO2 dans l’atmosphère est élevé. Comme Carl Brehmer, nous allons utiliser les données SURFRAD pour vérifier tout ceci.

 2. Présentation des stations SURFRAD

Les données qui vont être utilisées dans cet article sont en accès libre sur le site de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration). Il est très facile de se les procurer. Parmi ces données nous trouvons des données provenant du réseau SURFRAD. Il s’agit de stations météorologiques localisées aux Etats-Unis. Ces stations ont été établies en 1993 (Figure 1) et sont particulières car elles mesurent en continu divers paramètres radiatifs (ce qui n’est pas le cas des stations météo classiques). Par exemple, les stations SURFRAD mesurent en continu les infra-rouges émis par la Terre (upwelling IR), les infra-rouges venant du ciel (downwelling IR), les UV-B, la lumière solaire diffuse, la lumière solaire totale, etc. Ces mesures sont accompagnées de divers paramètres météorologiques plus classiques tels que température moyenne de la basse atmosphère, vitesse du vent, humidité relative, etc. Les stations météo SURFRAD sont donc très bien équipées et possèdent divers instruments pour mesurer les radiations tels que des pyrhéliomètres, des pyrgeomètres et des pyranomètres. Pour une brève présentation de ces stations SURFRAD cliquez ici. Quant aux données pour le CO2, un autre site de la NOAA nous les donne, voyez par exemple ici pour la célèbre station de Mauna Loa à Hawaii.

Figure 1. Les stations SURFRAD de la NOAA aux Etats-Unis.

3. Les données SURFRAD de Goodwin Creek

Mais revenons à la théorie de l’effet de serre radiatif et confrontons-la aux observations. Toute théorie scientifique doit être confrontée aux observations! C’est la base de la science. Voyons ce que nous disent les données des stations SURFRAD. Choisissons par exemple la station météo de Goodwin Creek, MS (Figure 1) et prenons deux années espacées de 15 ans: l’année 2000 et l’année 2015. Pour ces deux années, consultons les valeurs moyennes de température, de CO2 et de radiations infra-rouges venant du ciel (downwelling IR). C’est en effet ces trois paramètres qui sont directement concernés par la théorie de l’effet de serre radiatif (Table 1).

2000 2015
Température moyenne (°C) 16,72 ± 8,73 16,71 ± 8,09
Downwelling IR (W/m2) 347,04 ± 45,87 355,25 ± 43,88
Taux moyen de CO2 (ppm) 369,55 ± 0,61 400,83 ± 0,91

Table 1. Température moyenne et infra-rouges venant du ciel (downwelling IR) pour la station météo de Goodwin Creek aux USA. Le taux moyen de CO2 atmosphérique est celui de Mauna Loa. Données issues du réseau SURFRAD  (température et IR) et de la GMD (CO2) de la NOAA. Les moyennes sont accompagnées de leur écart-type (n=12). Les taux de CO2 pour 2000 sont significativement différents de ceux de 2015.

En consultant la Table 1 nous voyons que le taux de CO2 à Mauna Loa a augmenté de manière très significative entre 2000 et 2015 : de 369 ppm nous sommes passés à 400 ppm, soit une augmentation de 31 ppm (les données de la NOAA obtenues à Mauna Loa sont valables pour tout l’hémisphère nord). La théorie de l’effet de serre radiatif prévoit donc un réchauffement de la basse atmosphère. Cependant, la théorie est en contradiction avec les observations! En effet, non seulement la température moyenne de Goodwin Creek n’a pas augmenté en 15 ans (de 16,72°C en 2000 on est passé à 16,71°C en 2015) mais la quantité d’infra-rouges venant du ciel est également restée stable : de 347 ± 47 W/m2 on est passé à 355 ± 43 W/m2. Ces deux dernières valeurs ne sont pas significativement différentes comme l’indiquent les écart-types de ces mesures. Comment expliquer ceci? La théorie de l’effet de serre radiatif ne fonctionnerait donc pas à Goodwin Creek?

Une alternative serait que le taux de CO2 donné dans la Table 1 ne corresponde pas à celui de Goodwin Creek. En effet, ce sont des valeurs obtenues à Hawaii, à la station Mauna Loa. Cependant, il existe une autre station de mesure du CO2 beaucoup plus proche de Goodwin Creek : la station de Niwot Ridge, dans le Colorado. Les données CO2 de cette station sont en accès libre ici. Et lorsque l’on consulte ces données on constate que les taux moyens de CO2 atmosphérique pour 2000 et 2015 à Niwot Ridge sont très proches de ceux de la Table 1. Il ne s’agirait donc pas d’un biais de mesure pour le CO2. Non, la théorie radiative de l’effet de serre ne fonctionne vraiment pas à Goodwin Creek!

 3. Les données SURFRAD de Desert Rock comparées à celles de Goodwin Creek

Vous voulez d’autres exemples? En voici un autre. Prenons maintenant deux stations SURFRAD localisées plus ou moins à la même latitude : la station de Desert Rock, NV et la station de Goodwin Creek, MS (Figure 1). Ces stations reçoivent donc le même ensoleillement annuel. Consultons les données de 2017 (Table 2). Au cours de cette année le taux de CO2 était le même pour ces deux stations, soit 406,55 ppm (données NOAA pour Mauna Loa). Mais il n’en va pas de même pour les autres gaz à effet de serre, et surtout pour le principal, l’eau.

Desert Rock Goodwin Creek
Température moyenne (°C) 19,37 ± 8,52 17,42 ± 6,47
Downwelling IR (w/m2) 317,06 ± 45,59 353,83 ± 37,80
Humidité relative moyenne (%) 4,07 ± 1,67 9,95 ± 4,05

Table 2. Température moyenne, infra-rouges issus du ciel (downwelling IR) et humidité relative moyenne pour les stations SURFRAD de Desert Rock et de Goodwin Creek au cours de l’année 2017. Les moyennes sont accompagnées de leur écart-type (n=12).

En effet, l’analyse de la Table 2 nous montre que l’humidité relative est plus de deux fois plus élevée à Goodwin Creek qu’à Desert Rock (4,07% vs 9,95%). Il y a donc beaucoup plus d’eau atmosphérique à Goodwin Creek qu’à Desert Rock. Mais comme l’eau est un puissant gaz à effet de serre selon le GIEC, la théorie de l’effet de serre radiatif prévoit donc qu’il doit faire plus chaud à Goodwin Creek par rapport à Desert Rock. Et bien il n’en est rien : la température moyenne annuelle de Goodwin Creek est plus basse (17,42°C) que celle de Desert Rock (19,37°C). Les personnes attentives qui consultent les écarts-types des moyennes diraient même que ces deux sites présentent des températures moyennes annuelles qui ne diffèrent pas significativement. Et pourtant, il y a significativement plus d’eau, un puissant gaz à effet de serre, à Goodwin Creek par rapport à Desert Rock. Encore une fois, la théorie de l’effet de serre est contredite par les observations.

4. Quelques faits supplémentaires

Si vous croyez encore à la théorie de l’effet de serre après avoir lu les lignes qui précèdent vous pourriez peut-être vous dire que, comme pour toutes les autres théories scientifiques, la théorie de l’effet de serre radiatif reste valable dans la majorité des cas et souffrirait simplement de quelques exceptions. Cependant, la théorie de l’effet de serre radiatif comporte tellement d’exceptions que l’on en vient à se demander si elle fonctionne vraiment. Par exemple, l‘article précédent publié sur SCE vous donne d’autres cas ou la théorie ne fonctionne pas. Il s’agit de vastes zones de millions de km2 situées en plein centre de tous les continents, aussi bien en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique.

Comme nous vous le répétons sur www.science-climat-energie.be depuis longtemps, la théorie de l’effet de serre est également basée sur des concepts théoriques boiteux : transferts de chaleur uniquement radiatifs, phénomène de backradiation, gaz considérés comme des corps noirs, etc. Les problèmes théoriques concernent notamment la loi de Stefan-Boltzmann (voir ici) et la réémission d’infra-rouges par le CO2 (voir ici).

Pour finir, notons qu’en 2018 plusieurs physiciens et chimistes ont clairement remis en cause la théorie de l’effet de serre dans des publications relues par les pairs. Quelques-unes de ces publications sont listées ci-dessous. Ces publications n’ont pas été réfutées et nous pouvons parier que le GIEC ne les mentionnera pas.

– Allmendinger T (2018) The Thermal Radiation of the Atmosphere and Its Role in the So-Called Greenhouse Effect. Atmospheric and Climate Sciences, 2018, 8, 212-234.

– Fleming RJ (2018) An updated review about carbon dioxide and climate change. Environmental Earth Sciences, March 2018, 77:262.

– Davis WJ et al (2018) The Antarctic Centennial Oscillation: A Natural Paleoclimate Cycle in the Southern Hemisphere That Influences Global Temperature. Climate 2018, 6(1), 3.

– Holmes RI (2018) Thermal Enhancement on Planetary Bodies and the  Relevance of the Molar Mass Version of the Ideal Gas Law to the Null Hypothesis of Climate Change. Earth Sciences 2018; 7(3): 107-123

– Antero Ollila, (2019) « Challenging the scientific basis of the Paris climate agreement », International Journal of Climate Change Strategies and Management, Vol. 11 Issue: 1, pp.18-34.

– Smirnov BM (2018) Collision and radiative processes in emission of atmospheric carbon dioxide. Journal of Physics D: Applied Physics, Volume 51, Number 21.

5. Conclusions

  • Tout comme Carl Brehmer, dans son article publié dans PSI, nous avons bel et bien identifié des incohérences entre des observations de terrain et la théorie de l’effet de serre radiatif.
  • La théorie de l’effet de serre radiatif n’est donc pas universelle : elle ne fonctionne pas partout sur la planète. Ce sont les observations de la NOAA qui nous le démontrent. Les autres lois de la physique fonctionnent pourtant partout sur la planète : les corps chutent en suivant les lois de la gravitation universelle aussi bien en Australie qu’en Asie, les lois de la thermodynamique sont partout respectées, en électricité la loi d’ohm est valable en Europe et en Amérique, quant au néodarwinisme il est d’application pour toutes les populations animales de la planète. Il n’y a donc que la théorie de l’effet de serre qui n’est pas universelle… La méthode scientifique demande qu’une théorie qui ne rend pas compte de toutes les observations soit invalidée. Qu’attend-on pour passer à autre chose?

Références

[1] Carl Brehmer (2017) SURFRAD Data Falsifies the “Greenhouse Effect” Hypothesis. Publié sur le site web de la Principia Scientific International à l’adresse suivante : https://principia-scientific.org/surfrad-data-falsifies-the-greenhouse-effect-hypothesis/

[2] L’organisation anglaise Principia Scientific International est une Community Interest Company (CIC), ce qui peut être traduit par une « compagnie  à  intérêt communautaire ». Les  CIC ont  été établies au Royaume-Uni en 2005 et fonctionnent comme les sociétés traditionnelles. Cependant, les CIC sont constituées pour toute fin qui a des retombées sur la collectivité : la poursuite d’un objectif social est alliée à des activités commerciales. La CIC fonctionne avant tout pour le bénéfice de la collectivité plutôt que pour celui de leurs membres. Le but principal de la société PSI, clairement énoncé sur son site web, est de promouvoir une meilleure science épurée de toute influence politique.

22 réflexions sur « Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie! »

  1. Savez vous qui est Principia Scientific ?

    https://mediabiasfactcheck.com/principia-scientific-international/

    D’autre part nier l’existence de l’effet de serre, c’est nier les capacités radiatives des GES et notamment celles du CO2. Dans ce cas il faut m’expliquer (avec la physique idoine) comment sont thermalisés N2 etO2 qui sont transparents à la fois au visible et à l’infrarouge terrestre, il faudra également m’expliquer le cas de Vénus…

    1. Robert, permettez-moi d’abord de vous dire que vous devez apprendre à juger les faits, sans tenir compte des titres de la personne qui vous les rapporte, que cela soit un scientifique ou non, un climatologue ou non, une association scientifique ou non. Peu importe donc qui est Principia Scientific. Le fait est qu’un article publié sur ce site prétend que la théorie de l’effet de serre ne fonctionne pas. J’ai donc voulu vérifier par moi-même, avec les données de base provenant de la NOAA. En refaisant les calculs, j’arrive à la même conclusion. Je suis donc d’accord avec l’auteur : la théorie de l’effet de serre ne fonctionne pas sur le terrain.

      Concernant cette théorie (l’effet de serre), je serais d’ailleurs ravi que vous me donniez votre définition sinon nous tournons en rond. Il est évident que le CO2 peut absorber des rayons infrarouges (à 4.2 et 15 microns) et en ré-émettre dans certaines conditions. Mais est-il capable d’en ré-émettre dans une atmosphère ou il reçoit sans arrêt des collisions (5 milliards par seconde)? Bien évidemment non, car il transmet son énergie aux molécules environnantes (N2 et O2) qui sont comme vous le dites « thermalisées ». Le processus est très bien décrit dans un ancien article : Barrett 1995, Spectrochimica Acta 51A(3) 415–417 et également sur ce site (ici). Il ne reste plus qu’a savoir quelle variation de température tout cela produit, mais ça c’est beaucoup moins évident. Vous devez également savoir que le rayonnement infra-rouge de 15 microns émis par la Terre est absorbé entièrement dans les quelques premiers mètres (10 m), comme on peut le calculer avec la loi de Beer-Lambert. La théorie de l’effet de serre telle que décrite par le GIEC ne tient donc pas la route.

      Pour Vénus, sachez que l’on peut expliquer la température de son atmosphère sans faire appel à la théorie de l’effet de serre. C’est ce que démontre par exemple l’équipe de Sorokhtin (Sorokhtin et al. 2007 : Energy Sources, Part A, 29:1–19, 2007), avec sa fameuse théorie adiabatique de l’effet de serre. C’est ce que démontre également Nikolov et Zeller dans un article de 2017 publié dans Environment Pollution and Climate Change.

  2. Bonjour,

    Jean N..? Pas de nom ? => Pas une source valable, magré que j’aurais aimé vous lire..
    Faculté de science. mais de quelle science, quelle Univesité ?

    1. Bonjour,

      Je suis un jeune professeur d’une université européenne. Le libre arbitre ayant été rangé aux oubliettes dans le monde scientifique actuel, je ne peux, comme pour beaucoup d’autres scientifiques (y compris étudiants, chercheurs, doctorants) m’expliquer publiquement sur ce domaine complexe. C’est bien entendu très regrettable.

      Cependant, comme déjà dit dans un autre commentaire, l’anonymat des auteurs d’articles ne doit pas être un problème et vous devez apprendre à juger les faits, sans tenir compte des titres de la personne qui vous les rapporte, que cela soit un scientifique ou non, un climatologue ou non, une association scientifique ou non. Lisez l’article et faites ensuite fonctionner vos méninges en partant des données brutes données dans l’article. Vous arriverez à vos propres conclusions et vous en ferez ce que vous voudrez.

  3. Mon cher Robert,

    On enseigne aussi dans toutes les universités du monde que quand une théorie ne colle pas aux données de terrain il faut la changer. Expliquez-moi pourquoi la théorie ne marche pas dans de nombreux cas? Actuellement par exemple : la température moyenne globale est en chute libre depuis le dernier El Nino (les séries thermométriques le montrent), et la concentration en CO2 de l’atmosphère augmente… La théorie de la gravitation fonctionne pourtant à chaque instant.

    Pour mon domaine de compétences vous ne manquez pas de culot! En effet, je vous retourne la question, quel est VOTRE domaine de compétences? Ce genre d’argument est minable : plutôt que de s’attarder sur les données on s’attarde sur les personnes… En fait, vous ne savez pas répondre à mes questions, voila pourquoi vous vous attaquez aux personnes.

    Finalement, vous avez pris un exemple de choix : tout comme les orthopédistes qui pourraient opérer du coeur mais qui feraient probablement de graves erreurs, je n’écoute pas les climatologues qui sont des généralistes et qui ne connaissent que peu de choses aux lois physiques. Pour cela je fais confiance aux physiciens. La preuve : les climatologues utilisent le rayonnement du corps noir pour décrire l’atmosphère composée de gaz…

    1. Jean N

      J’aurais dû commencer par là, le critère de pertinence de votre article est = à zéro. Prendre à titre d’exemple deux années distinctes sur une seule et unique station pour démonter l’existence de l’effet de serre c’est du grand n’importe quoi. Il n’y a aucune physique dans votre prétendue démonstration. Savez vous au moins comment sont thermalisés N2 et O2 ?

      «  » » » la température moyenne globale est en chute libre depuis le dernier El Nino » » » »

      Et alors la variabilité interne ça ne vous parle pas ? ENSO c’est une question de distribution de l’énergie rien de plus ça n’entre pas en compte dans un réchauffement ou un refroidissement. C’est pour éliminer les biais dus à la variabilité interne que la période de 30 ans a été choisie.

      Pour ce qui est de mon domaine de compétences, le cours que j’ai mis en lien aurait dû vous mettre sur la voie.

      «  » » » »je n’écoute pas les climatologues qui sont des généralistes et qui ne connaissent que peu de choses aux lois physiques. » » » »

      Vous plaisantez j’espère … je serai curieux de savoir de que pensent Lindzen ou Spencer de cette assertion qui bien que climatosceptiques ne remettent en aucun cas l’existence de l’effet de serre.

      «  » » »La preuve : les climatologues utilisent le rayonnement du corps noir pour décrire l’atmosphère composée de gaz… » » » »

      Vous venez de me fournir la preuve irréfutable de votre abyssale incompréhension du sujet.

      Vous n’avez aucune légitimité en ce domaine, ce malgré vos dénégations mais peut-on demander à un climatosceptique d’être de bonne foi et intellectuellement honnête ? J’en doute fort.

      1. Robert,

        Votre commentaire aurait du aller à la poubelle, car vous êtes irrespectueux (lisez la politique de commentaires). Mais je suis beau joueur et je vous publie quand même.

        • Comme vous le dites, l’effet de serre ne se voit que sur une longue période, 30 ans, et non pas sur 1 an avec une ou deux stations, mais avec des moyennes de milliers de stations météo. Voilà une théorie scientifique bien particulière qui ne fonctionne pas de manière instantanée, et surtout pas au niveau local. Non, il faut des moyennes de plusieurs stations, car il y a trop de variabilité. Sinon, on ne voit rien… Vous vivez à un endroit de la planète et le taux de CO2 de l’atmosphère n’arrête pas de croître, mais rien ne se passe, parfois pendant de nombreuses années. Il y a pourtant chaque jour des rayons arrivant du soleil, et des infra-rouges émis par le sol. Mais non, il faut attendre 30 ans pour voir quelque-chose… Tout simplement parce que la théorie ne fonctionne pas. Voir ici et ici.

        • Ce n’est pas parce que Linzen et Spencer ne remettent pas en cause l’existence de l’effet de serre, que celui-ci existe. En tous cas, concernant les dias de votre présentation, sachez que la loi de Stefan-Boltzmann ne peut pas être appliquée à l’atmosphère, car il ne s’agit pas d’un corps noir… Voir ici et aussi ici.

  4. Je ne vois pas en quoi je fus irrespectueux. Vous n’êtes pas légitime sur le sujet il n’y a absolument rien d’irrespectueux à dire la vérité.
    la preuve avec cette phrase : »sachez que la loi de Stefan-Boltzmann ne peut pas être appliquée à l’atmosphère,  »

    http://planet-terre.ens-lyon.fr/article/bilan-radiatif-terre1.xml

    Je vous ai posé une question, j’aimerais que vous y répondiez : Comment sont thermalisés N2 et O2 à la fois transparents au visible et à l’IR terrestre.

    j’ai déja remarqué que bon nombre de mes commentaires n’avaient pas été « publiés »;
    si la censure est le seul moyen que vous ayez trouvé pour faire taire vos interlocuteurs, vous montrez par là que vous n’êtes en aucun cas motivés par la recherche de la vérité scientifique mais par une idéologie discutable.

    Il faudra que je parle de vous à Jean-Pascal van Y.

    1. • Laissons le soin aux lecteurs de juger de votre irrespect, puisque tous vos commentaires sont disponibles.

      • Vous êtes la personne qui a le plus de commentaires sur ce site (22 approuvés jusqu’à aujourd’hui). Vous n’êtes absolument pas censuré. Vous avez probablement un ou deux commentaires jugés irrespectueux par l’auteur de l’article, ou sans aucune argumentation, et donc ces commentaires n’ont probablement pas été publiés. Nous rappelons aux lecteurs que les commentaires injurieux, diffamatoires, agressifs, hors de propos, non argumentés ou incompréhensibles ne sont pas publiés.

      • Pour quelle raison ne serais-je pas légitime? Il faut avoir été formaté par vos cours pour l’être? Il faut pouvoir réciter le rapport du GIEC par coeur? Vous pouvez nous envoyer tous les cours de climatologie que vous voulez cela ne changera pas mon opinion sur la loi de Stefan-Boltzman.

      • La réponse à votre question sur la thermalisation du N2 et O2 : je vous ai envoyé une référence, consultez-la.

      Pour finir, je pense que les lecteurs de ce site ont bien compris que vous êtes en total désaccord avec moi, mais également avec les autres auteurs de ce site. Nous avons chacun avancé des arguments, et donné des publications. Laissons maintenant le soin aux lecteurs de juger par eux-mêmes. Je vous propose donc d’en rester là pour cet article. Vos commentaires seront toujours les bienvenus pour les articles suivants.

      Pour finir, vous pouvez aller tout raconter à Jean-Pascal à la récré, je m’en fous, moi j’irai le dire à la maîtresse!

  5. Juste un dernier mot si vous le permettez,

    A propos de ce lien : https://www.omicsonline.org/open-access/the-refutation-of-the-climate-greenhouse-theory-and-a-proposal-for-ahopeful-alternative.pdf

    voici ce qu’en pense un spécialiste de la question :

    https://andthentheresphysics.wordpress.com/2017/05/17/seems-omics-international-will-publish-anything/

    Citer Pierre Marie Robitaille ne plaide pas en votre faveur loin de là , le lecteur jugera comme vous le dites si bien

    https://www.quora.com/Does-the-recent-claimed-proof-by-Pierre-Marie-Robitaille-of-the-invalidity-of-Kirchhoffs-law-of-thermal-radiation-have-any-implications-for-physics

    https://rationalwiki.org/wiki/Pierre-Marie_Robitaille

    https://briankoberlein.com/2014/12/30/tilting-windmills/

    ps N2 et O2 sont thermalisés par les collisions avec les molécules de GES excitées par l’absorption de photons IR provenant de la surface terrestre , c’est immensément raccourci mais c’est ça l’effet de serre…

    1. Bien entendu je vous permets un dernier mot, comme dit précédemment ‘je suis beau joueur’.

      Mais comme également répondu précédemment nous ne partageons pas les mêmes points de vue, laissons donc aux lecteurs le soin de juger et d’exercer leur libre arbitre en consultant toutes les références que nous avons données. Discuter sans cesse devient stérile pour tous.

      Ce n’est ni la première fois, ni la dernière fois qu’en Science des opinions peuvent diverger!

    2. Robert,
      J’ai appris sur ce même site comment l’énergie de vibration des molécules de CO2 se transformait par choc en énergie cinétique des molécules de N2 ou O2.
      Je sais donc très bien comment fonctionne cette première étape de « l’effet de serre ». Pas besoin d’aller consulter les sites que vous promouvez.
      En revanche, je constate que Richard Lindzen lui-même démontre que les évolutions de températures globales dans différentes couches de l’atmosphère limitent l’influence du CO2 à une fraction du réchauffement total.
      https://courses.seas.harvard.edu/climate/eli/Courses/global-change-debates/Sources/Mid-tropospheric-warming/more/old/Lindzen-2007-Taking-Greenhouse-warming-seriously.pdf
      J’ai suivi plusieurs débats sur le sujet et j’ai entendu:
      1° M. Van Ypersele soutenir que si la chaleur due à l’effet de serre ne faisait pas augmenter la température comme prévu, c’est qu’elle était descendue au fond des océans.
      2° M. Jouzel soutenir que la figure 2.24 du rapport WG1 AR5 du GIEC ne montrait pas de stagnation des températures de la basse stratosphère.
      C’est ainsi que le bon élève que j’étais a mis le pied dans le doute et l’apostasie. Mais je ne doute pas qu’avec votre érudition en la matière, vous allez m’expliquer l’origine des ces malentendus.
      PS: n’hésitez pas à me dénoncer auprès du professeur louvaniste susmentionné.

  6. Désireux de quitter les arguments d’une rhétorique en forme d’insinuations et/ou de sophismes « R », il me tombe sous attention un article récent qui suggère de plonger en des époques préindustrielles, en y observant la récurrence de phénomènes NATURELS … Ici, en notant des observations et des constats dressés dès les 17e et 18e siècles.
    Ainsi, d’y (re)découvrir ce que pensèrent l’astronome Halley et d’autres britanniques, entre les territoires du Canada et d’Écosse de ces temps dits de sciences premières !
    Puis d’en appeler à des observations et hypothèses toujours bien actuelles ?
    …………………………………………………………………………………………………………………..
    ++++++ Auroral Evidence of Upcoming Mini or Little Ice Age? ++++++
    Guest Blogger / 2 days ago March 9, 2019
    Guest Opinion; Dr. Tim Ball (109 thoughts)

    A recent article in the British newspaper The Express titled, “Northern Lights in the UK: Can you watch Aurora Borealis from UK? Where can you see it?” raises interesting questions and comparisons with historical events. It also appears to reinforce the climate forecasts for the next few decades.
    Source: Daily Express

    Sir Edmund Halley (1656 – 1742) was one of the great astronomers in history. He proved his science in the best way possible by making an accurate prediction. He predicted the return of a comet that they then named after him. I became familiar with his work while working on the climate record of the Hudson’s Bay Company (HBC) at Churchill, Manitoba.

    The record was given a great scientific boost when in 1768/9 two astronomers, William Wales and Joseph Dymond arrived in Churchill to measure the Transit of Venus. Halley first identified this event and devised a procedure to gather data to determine the distance of the Earth from the Sun. This distance was critical to accurately testing Newton’s theory of gravity. A Transit occurred in 1761, but lack of knowledge and a useable technique resulted in failure. The 1769 Transit was critical because another Transit would not occur for 105 years.

    Sir Neville Maskelyne, President of the Royal Society, sent the astronomers. They brought a range of instruments made specifically for them by the Society to carry out a range of scientific measures including thermometers and barometers. They left them at Churchill where the HBC employees continued to maintain some of the earliest instrumental records in North America.

    In an interesting irony, Halley’s life spanned the coldest portion of the Little Ice Age with the nadir in 1680. ( cont’d ):

    https://wattsupwiththat.com/2019/03/09/auroral-evidence-of-upcoming-mini-or-little-ice-age/

  7. Bonjour,
    Je lis avec intérêt tous les commentaires et je constate une fois de plus combien il est difficile de rester dans un échange d’arguments rationnels sur ce sujet.
    Je voudrais contribuer au débat avec ceci.
    1) il n’est pas contestable qu’il y a de nombreuses régions du monde où l’on observe une augmentation du taux de CO2 dans la basse atmosphère et pas d’augmentation des températures . Plusieurs régions ont été citées. L’ Antarctique me paraît un cas emblématique en l’absence de toute modification de l’occupation du sol. En se référant simplement aux données des 2 stations américaines sur la période 1970-2018. il y augmentation du taux de CO2 de l’ordre de 25% ( de 315 à 400ppm) et une stabilité de la température moyenne annuelle. Ceci est confirmé sur d’autre période par les mesures des stations russes, chinoises, anglaises quant aux températures. A moins d’expliquer cela, par des effets compensatoires dus à l’évolution du climat régional -ce que je n’ai pas lu- il y a un sérieux problème pour la théorie de l’effet de serre induit par l’augmentation du taux de CO2. Avez-vous un éclairage à apporter sur des effets climatiques régionaux ( à l‘ échelle du continent Antarctique) qui peuvent expliquer ce phénomène?
    2) Sur l’absence d’effet radiatif en cascade . L’argument relatif à la dissipation de l’energie des photons (IR ou non) absorbés par les molécules comme le CO2 par chocs inélastiques plutôt que par re-emission IR me paraît raisonnable. Mais, plus de CO2 signifie plus de chocs, donc plus d’agitation thermique, donc une augmentation de la température, celle-ci étant une grandeur endogène. A moins de démontrer que ce surplus d’agitation thermique = énergie thermique ( par le surplus de chocs inélastiques dans le gaz ou le taux de CO2 ) en dehors de la basse atmosphère, et où ( et là il doit y avoir une augmentation de l’énergie), cela ne démontre pas l’absence de lien entre taux de CO2 et énergie thermique stockée ( en moyenne) dans la basse atmosphère.
    3) Évidemment, tous les arguments d’autorité sont sans valeur. Néanmoins, il est troublant de constater qu’un grand nombre de scientifiques soutiennent l’analyse et les conclusions du GIEC. Ce ne sont pas tous des idiots , non?

    1. Pour répondre à votre premier point, nous pourrions en effet rechercher un phénomène compensatoire pour expliquer l’absence de réchauffement dans ces vastes régions ou la température moyenne est resté stable. Y aurait-il par exemple des courants ascendants plus intenses pour éliminer la chaleur? Ceci semble peu probable… Le plus simple est à mon avis que la théorie de l’effet de serre radiatif ne fonctionne pas. Pour votre deuxième point, l’énergie thermique ne peut pas être stockée (voyez l’article de G. Geuskens qui vous propose un calcul à ce sujet). Quant à votre troisième point il s’explique par le fait que la climatologie est une discipline scientifique « englobante » qui implique de solides connaissances des sciences de base que sont notamment la physique, la chimie, la biologie, la géologie. Personne n’est omniscient et certains climatologues peuvent donc s’être trompés en toute bonne foi sans être des idiots. N’oublions cependant pas les crédits énormes qui sont attribués aux climatologues politiquement corrects qui ne sont pas idiots au point de les négliger.

  8. Par ailleurs, concernant l’objectIon portant sur l’absorptIon totale des IR renvoyés par le sol sur 10 mètres, les arguments développés dans cet article: https://www.hprevot.fr/plus-subtil.pdf, me paraissent y répondre. Mais ces arguments ne prennent en effet pas du tout en compte votre démonstration quant à la prééminence de la dissipation par chocs inélastiques au sein de l’atmosphere.

    1. Divers arguments plus subtils les uns que les autres ont été proposés pour valider l’hypothèse de l’effet de serre radiatif. Ils peuvent être considérés comme des hypothèses « ad hoc » selon la terminologie de Popper c’est-à-dire des hypothèses complémentaires successives pour soutenir l’hypothèse de base en introduisant de nouveaux éléments à réfuter. Mais, comme vous l’écrivez, ces arguments ne prennent pas en compte la prééminence de la dissipation par chocs inélastiques de l’énergie absorbée par le CO2.

  9. D’autres arguments et contre-arguments sont débattus plus haut. Permettez-moi d’y contribuer:
    – l’argument relatif au faible taux absolu de CO2 (400 ppm) dans l’atmosphere ( ne pouvant dès lors expliquer l’effet considérable sur le climat) me paraît très faible. Il y a bien d’autres exemples où de faibles concentrations conduisent à des effets majeurs;
    – le débat autour “augmentation température globale/ augmentation taux de CO2 est juste une corrélation statistique “ est plus intéressant. Je pense que tout le monde pourra accepter qu’en effet une corrélation entre deux grandeur physique ne démontre rien. Mais en même temps, c’est un indice scientifique à prendre en considération, s’il y a un mécanisme physique qui établit un lien de cause à effet possible.
    Généralement en science, ce débat est tranché par l’expérience: pour avoir du sens, une hypothèse cause/effet doit pouvoir être testée ( confirmée/ réfutée) . Quels sont les conclusions expérimentales disponibles quant à la pertinence du lien causal entre “ taux de CO2 dans l’atmosphère “ et “ température “?
    – un autre argument (relevé dans une des références partagées par Robert) est “ il n’ y a pas d’autre explication “. Ceci est aussi un argument extrêmement faible. il n’est évidemment pas nécessaire de présenter une théorie alternative pour démontrer valablement les faiblesses d’une théorie scientifique existante. C’est un argument politique valable (vous ne voulez pas faire cela, mais que voulez vous faire) pas scientifique.

    1. Merci pour vos remarques auxquelles j’ajouterai quelques précisions:
      1° Que de petites causes puissent avoir de grands effets est une possibilité généralement admise, par exemple :

      – une étincelle dans une atmosphère saturée en vapeur inflammable
      – un peu de cyanure dans une tasse de thé

      Mais une explication est alors plus nécessaire que dans d’autres cas et l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne peut justifier le rôle que certains attribuent au CO2.

      2° Il n’y a aucune corrélation globale entre température et teneur en CO2 pour la période s’étendant du début de l’ère industrielle et nos jours. Malgré une augmentation régulière de la teneur en CO2 la température est passée par des hauts et des bas comme le montre la figure 2 de la référence http://www.science-climat-energie.be/2018/04/10/forcage-radiatif-sensibilite-climatique-et-retroactions-positives/ Une corrélation limitée entre augmentation de température et teneur en CO2 dans l’atmosphère apparaît tout au plus pour la période de 1980 à 2000 environ. De plus, comme vous l’écrivez, corrélation ne veux pas dire causalité.

      3° Il est simpliste de rechercher une cause unique aux variations d’un système aussi complexe que le climat. Divers documents passent en revue de multiples causes possibles notamment les rapports « State of the climate 2018 » rédigé par Ole Humlum et « The sun’s role in climate change » rédigé par Henrik Svensmark, tous deux téléchargeables sur le site http://www.thegwpf.org.

  10. Bonjour, Je me permets qlq remarques sur cet article très intéressant. Concernant la vapeur d’eau, les valeurs fournies sont des humidités relatives moyennes. Or, l’humidité relative mesure le rapport entre le contenu en vapeur d’eau de l’air et la capacité maximale qu’il peut en contenir, cette dernière étant elle-même une fonction de la température. Dès lors, il me paraît qlq peu aventureux de comparer des effets de serre sur base des humidités relatives, puisque cet effet devrait être proportionnel à la quantité de molécules par unité de volume d’air. Concernant les stations considérées, elles sont plus ou moins à la même latitude, mais pas à la même altitude, Desert Rock se trouve à plus de 1000 mètres, alors que Goodwin Creek est à 98 mètres. Il faut donc prendre en compte le gradient adiabatique afin de comparer correctement led températures. Concernant la comparaison des 2 stations en 2017, il est supposé que la concentration en CO2 était la même (égale à celle de Mauna Loa). Or ce taux peut-être sujet à d’importantes fluctuations locales. Concernant les hypothèses remises en cause, je n’ai jamais lu nulle part que les températures locales et/ou leurs moyennes temporelles étaient UNIQUEMENT déterminées par la concentration en gaz à effet de serre. Pourriez-vous m’indiquer où une telle hypothèse est défendue  ?

  11. En réponse à Stéphane GERARD.

    Je vous remercie pour vos commentaires.

    – Vous avez raison pour l’humidité relative et pour l’altitude. Il faudrait corriger les valeurs et voir si le raisonnement tient toujours pour la comparaison Desert Rock et Goodwin Creek. Et si cela ne tient plus, il faudrait alors voir avec deux autres stations plus ou moins à la même latitude et altitude (Sioux Fall et Penn State?).

    – Pour la concentration en CO2 : oui, il peut y avoir d’importantes variations locales par rapport à Mauna Loa, mais pas à Goodwin Creek et ceci est confirmé par la station proche de Niwot Ridge. Le raisonnement semble donc toujours tenir pour Goodwin Creek lorsque l’on compare 2000 et 2015. Bien évidemment, on ne connait pas les autres paramètres (aérosols, quantité de nuages moyen, etc…).

    – Ceux qui pensent que les températures locales et/ou leurs moyennes temporelles sont UNIQUEMENT déterminées par la concentration en gaz à effet de serre sont les médias et les écologistes, ainsi que les étudiants qui défilent… Bien évidemment, le GIEC considère d’autres facteurs, mais des facteurs qui viennent seulement amplifier ou diminuer l’effet du CO2 qui est placé au centre de tout le mécanisme. Est-ce la réalité? C’est en tout cas la réalité des modèles informatiques… qui ont parfois du mal à reconstituer les séries de température comme celles de l’Holocène (voir Liu et al. 2018, Scientific Reports 8:4434) ou encore celles de la période 1998–2012 lorsqu’un ralentissement des températures a été observé (Santer et al. 2017, Nature Geoscience 10:478-485).

    In fine : cet article démontre qu’en raisonnant au niveau local on peut avoir bien des surprises et que considérer uniquement le CO2 ou la réponse globale est une erreur. Certaines populations n’observent quasi pas de réchauffement, en dépit de l’augmentation du CO2, et ce sur de très vastes régions. Par exemple le «warming hole» aux États-Unis (à l’est des USA) qui a connu une baisse importante des températures à partir de la fin des années 50. L’absence de réchauffement est difficile à expliquer et plusieurs causes sont possibles… Voir Partridge et al. 2018. Geophys Res Letters 45(4):2055-2063.

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