Santé, Climat, CO2 : « QUOI QU’IL NOUS EN COÛTERA ? »

par Emmanuel Simon, citoyen lucide, sur un paquebot UE qui tangue
22 juillet 2022

Ainsi le décident, pleines d’incertitudes mais avec force d’autorité l’UE, l’OMS, l’ONU-PNUE… tandis que des contestations pourtant pertinentes sont très fréquemment étouffées ! Si ces ‘injonctions’ sont émises par des institutions bourrées d’illogismes et d’inconséquences, comment y faire entendre des avis fondés sur une ‘science rigoureuse’ ? (selon Francis Bacon ). 

Doit-on vivre constamment sous ce règne de l’arbitraire et une ‘démagogie d’idéologues’ ? Ainsi, devoir suivre des courants psychiques qui nient certaines réalités et effacent notre si fragile démocratie… jusqu’à aboutir à une déraison mondialisée ? Que ces gens se ressaisissent, il en est grand temps ! 

Développements : 
1/ Le règne des impostures dirigées et médiatisées 
2/ Où les autorités européennes mènent-elles 500 millions de citoyens ?
3/ Le temps des égarements et d’utopies coûteuses doit changer !
4/ Conclusions partielles :
Vers un retour à l’équilibre des pensées et des actions dirigeantes ?
5/ Notes
Illustrations : Fig. 1 à 5

1/ Le règne des impostures dirigées et médiatisées 

1.1. Vivrons-nous une période de répit ? Voire ! Car -en douce- des Bill Gates, Rockefeller & Consorts influencent nos gouvernements d’Occident, et certains lobbies/agences d’experts s’activent aussi… aux fins de programmer la prochaine piqûre « Bills to pay ». En arrière-plan, des ‘Fondations défiscalisées’ ont investi leurs $ et € par milliards notamment dans le juteux business des vaccins mondialisés. Dont vaccin de la variole (‘poxvirus’, à ADN), ce dernier thème dont on affole les foules par sa variété dite ‘du singe’. Soudaineté suspecte à la manoeuvre… on décèle des cas partout et en nombre dit très élevé ! Toujours avides de publier, nombre de médias s’emparent du thème… tandis que quelques-uns restent bien plus circonspects! (ici). Pas mal de virologues y gardent aussi leur aplomb : ils éclairent le grand public. Mais réagissant dans la foulée des médias (et de l’OMS…), les autorités UE « s’approvisionnent vite en des volumes vaccinaux » ! Prévenance et panique s’y confondent facilement. Cela aidera-t-il à conclure chez les premiers nommés de bonnes ‘affair€$ pendant€$’ ?

Observons aussi l’atmosphère au sein du « Forum Economique Mondial » organisé par le ‘vertueux businessman’ Klaus Schawb (Mr Great Reset) et les canaux propagandistes d’un Georges Soros (*) en faveur de sa ‘Société ouverte, universaliste’. Achèveront-ils là-bas de pré-formater le mental de nos dirigeants (et de hauts fonctionnaires) issus de divers milieux ? Tous ces ‘leaders’, présumés éclairés et certes puissants, jouent d’une annuelle dévotion aux ‘Lumières‘ de Saint Davos ! (Cfr. les nombreuses analyses et commentaires critiques sur le livre ‘The Great Reset’)…

(*) Citation de Soros-le-moraliste : « L’important n’est pas d’avoir raison ou tort, mais de savoir combien d’argent on gagne quand on a raison et combien on en perd lorsque l’on a tort. »  (15 avril 2022).

Davos, un lieu de véritable « gouvernance économique » ? Il y a là de tendres ‘couvertures thématiques‘! :  Mais au-delà du rideau de la com, parmi les milieux participants, il s’agit plutôt d’un creuset organique pour ‘échanger’ leurs vues ou volontés de modeler un futur planétaire (et par induction, d’agir sur nos vies). Davos, ce carrefour mondialiste où se diffusent des pouvoirs flous, un lieu propice à faire désigner le/des ‘ennemis’ à la mise en place de leur hypothétique vision d’un « bien-être universel ».
Quelle hauteur morale il semble régner là ! 
Mais leurs ennemis, ils espèrent d’abord les neutraliser par le biais subtil d’une subordination politique à l’échelle du globe. Puis d’engager des dépenses faramineuses ‘suggérées là’ face aux assemblées d’augures… qui iront à l’avantage ultérieur -à peine dissimulé- de grands profils financiaro-politiques… (Fig. 1).

Fig. 1 : (tableau extrait de) The Great Reset uitgelegd! (NL = expliqué) 27 May, 2022 [[according to : LiberBits Ltd – C81188 MT – St. Julians, Malta ]]

1.2. A sa propre façon, « l’UE CLIMATIQUE » s’est orientée vers un objectif incommensurable : son « Fit for 55 ». Soit une forme d’élucubration politicienne, en des cercles clos, visant à l’éradication d’un taux CO2 ‘jugé excédentaire’ : décarbonons, décarbonons à travers tout ! En identifiez-vous la réalité des besoins concrets sur le terrain ?
Il s’agit d’abord d’un ‘package de directives’ assorties d’immenses dépenses publiques à y engager (voir chiffres sous 3.2.). Au point que le résultat des débats parlementaires « paquet climat » tenus à Strasbourg début juin 2022 en fut très houleux, avec un rejet/report des décisions à prendre ! 

Aujourd’hui, ce leitmotiv UE plutôt vague « Fit for 55 » recouvre aussi bien des champs certes déficients de la santé publique, que ceux des allégations climatiques ambiantes (dont l’homme et le CO2  en seraient -bien sûr- les pires causalités) ! Mais des causalités surtout démontrées par des voies biaisées (comparez le Summary for Policymakers et des chapitres entiers du GIEC ?). Causalités vite reprises en un décalque sur nos médias ordinaires.

Toutes ces dispositions engagées nient la rigueur d’une pratique empirique qui serait moins contestable. Devinons qu’en filigrane une élite (laquelle?) veut « repositionner des principes de la science »… Une redéfinition envers laquelle la communauté scientifique reste heureusement très divisée ! Si toute avancée scientifique serait notamment fondée sur une question d’argent (dixit Mr Soros : It all relates back to money), qu’impliquerait ensuite ce « QUOI QU’IL NOUS EN COÛTERA ? ».

2/ Où les autorités européennes mènent-elles 500 millions de citoyens ?

L’Occident politique du 21e siècle s’engage curieusement vers une ‘déconstruction systématique’ de la pensée rationnelle, au profit d’un émotionnel aveuglé qui nous est présenté sous le prétexte d’urgence et/ou d’innovations, fréquemment appuyé sur des « résultats de modélisations du futur ». Pas seulement en matière de la santé publique mondiale ! Car « on » assimile p.ex. fort vite des oscillations météorologiques extrêmes (d’une portée régionale) ET un tendanciel climatique à court terme (prétendu mondialisé) ! Á deux phénomènes d’une analyse factorielle très différente, doit-on confondre les réactions physiques et des lois comportementales ? Ceci fait erronément entrer nos jeunes encore immatures et leurs parents dans la « civilisation d’empreinte CO2 » (sic) ! 

2.1.  Remarquons p.ex. le foisonnement d’articles qualifiés ‘environnementalistes’ annonçant « une disparition massive des espèces vivantes » sur ciel-terre-mers à cause du changement climatique… Articles doublés de constats assez brumeux, mais toujours ramenés à une causalité humaine, ceux-ci esquivent la contre-argumentation scientifique prônée par tout esprit sceptique/critique. Trouve-t-on en ces articles-là des fondements d’une précision sans failles, confirmée sur les phénomènes invoqués plus avant ? Doutons-en parfois ! Ceci devrait nous rappeler la théatralisation du vieil album Tintin et la comète du professeur Calys… 

Réfléchissons de manière structurée, en nous limitant ici aux « facettes CLIMAT et CO2».

2.2. L’Union Européenne « décarbonée en 2050 » : QUI peut se targuer ici de maîtriser la physique du climat terrestre et celle de notre système solaire ? Est-ce vraiment une vision pragmatique au sein d’un monde ouvert à tous les courants/vents contraires ? Quelles seront des conséquences prévisibles de ces mesures prises, politiques – sociales et autres, face au laïus « les méfaits du carbone et d’un taux CO2 plus élevé qu’hier » ??

Nos politiciens UE – leurs zélateurs parlementaires – des idéologues de tout poil – et même pas mal ‘d’experts-chercheurs’ jargonnent via leurs médias en rejetant tout débat neutre, de fond, à 360° d’angle de réflexion ! Débats où est absent un esprit de rigueur, or que leur objet est vital pour la vie concrète de milliards de gens au-dehors des « hémicycles politiques », ces cénacles d’acteurs où tout et son contraire peuvent s’affronter à n’en pas finir…

2.3.  Quels ‘manquements‘ devraient logiquement affronter nos chers descendants, ces ‘générations Z et les suivantes’ à l’échéance 2050 ? La propagande des extrêmes intellectuelles diffusée à tous niveaux de la société n’aidera pas à leur créer un futur apaisé. La jeune marionnette Greta et ceux qui (de l’arrière-plan) la font protester s’en sont-ils interrogés autrement qu’en vociférant des slogans simplistes et en ‘calculant à-la-Soros’ ? Dans quel but vraisemblable ?

Essayons donc de préfigurer ce « nov-paysage », selon les injonctions UE déjà émises en 2022  (en exagérant à peine ici leurs tenants et aboutissants potentiels) : notamment ceux résultant des schémas sous la Fig. 2 ?

Fig. 2 :  Monde de l’énergie (‘transformation visuelle’ par la société mc2i ) & Wikipédia, illustrant l’engouement pour la « nov-energy H2  »

* L’Europe vertueuse 2050 se sera volontairement privée d’approvisionnements carbonés, en gaz et pétrole. Totalement ? D’où résulterait un déficit régional de production de nos matières plastiques qui en dépendent, puis de nombreux dérivés essentiels (y compris certaines substances médicamenteuses). Basta sur les découvertes positives de deux siècles alors révolus ???
            * L’Europe sans une production propre de p.ex. ses ‘isolants’ électriques et de ceux requis pour l’isolation thermique. Que faire des bâtiments énergivores aux ‘PEB de E à G’ si désastreux que des autorités bruxelloises veulent rénover endéans les 5 ans à venir (avant 2030) ? Esbroufe…
            * L’Europe rejetant divers matériaux composites de carbone, tels de précieux graphènes, d’extraordinaires colles et peintures, sinon d’autres produits physico-chimiques bannis sous l’effet d’interdits croissants de la longue liste UE-REACH ? Voit-on ainsi de la toxicité potentielle partout, chers ‘chercheurs’ & parlementaires verdoyants… et ceux qui vous ‘conseillent’ (avec tromperies dissimulées) ?
            * L’Europe, aussi privée de ses industries d’engrais ! (où nos sources actuelles sont du gaz naturel CH4 / du soufre / des phosphates / du chlore / l’hydrogène / la potasse…)(ici).

            * L’Europe ‘débarrassée’ de nos agriculteurs traditionnels et d’éleveurs… Ces courageux travailleurs, vite considérés tels de gros pollueurs… (‘idéologiquement’, par nos bobos ‘fermages-sur-toitures-des-villes’) ? Sera-ce une solution -budgétaire- à la coûteuse ‘PAC’ des subsidiations européennes ? Rengaine connue = « ici on mange trop, là-bas pas assez »… D’où une nov-agriculture par laquelle nos (indispensables) ‘paysans’ feront place à des financiaro-industriels, ces gros producteurs de « protéines certifiées végan-viandeuses » (aux produits couverts par des brevets ®) ?
Que penser du triste avenir réservé à nos marins pêcheurs, accusés de ‘surpêcher’ parce que des « modèles mathématiques… » prétendent tout déterminer quant à l’évolution quantitative d’espèces marines… partout travers immenses mers (et leur superficie des 3/4 du globe terrestre) ? 
            * L’Europe sans pesticides ? Tout l’avenir alimentaire UE serait-il ainsi traité au ‘jus d’orties’ et de substances assimilées (sans oublier ces 98% de pesticides naturels qualifiés toxiques et insectophages) ?  
            * L’Europe probablement astreinte alors à importer des compléments alimentaires (dont des insectes bio?), achetés à l’Est, en Asie, en Afrique (ceci faisant suite aux désillusions productives que nous révèle déjà une agriculture européenne trop facilement estampillée ‘BIO‘, avec ses limites et ses nombreux défauts/abus) ? Lisons-en un bon exposé ? 
            * L’Europe aux restaurants dont la carte ‘mal-bouffe-écartée’ se serait alignée depuis 2030 sur l’exemple des méga-chaînes telles ces ‘Burg Koning’ ‘MacDoll’ et autres méga-logos, chaînes offrant leurs plats résolument végans assortis de hautes saveurs huileuses/grasses alternatives ? 

            * L’Europe verte, fière (?) d’avoir imposé son très dogmatique ‘Haro sur un MIX énergétique d’équilibre stratégique‘, au profit de « transitions légiférées puis subsidiées-à-tout-va », ces options centrées sur de polluantes EnRI prétendues ‘vertes’, aux composants technologiques massivement importés d’Asie ? Soit de coûteuses illusions ayant fait place aux sources actuelles de la fission nucléaire (hors les SMRs, s’ils sont finalement autorisés), et à la fusion nucléaire …pas disponible avant 2080-2100. Haro donc sur les sources carbonées « gaz – charbon – bois – etc. ». Heureux qu’il subsistera des sources régionales, telles l’hydroélectricité (mais où cela et dans quelles proportions de l’offre énergétique ?)… 

Tiens, où en serait le ‘climat terrestre réel‘ à cette époque 2050 et les besoins réels à couvrir dans le monde ?

            * L’Europe de nouvelles problématiques critiques ! Car après une désindustrialisation manufacturière massive (dont la mort programmée de l’automobile thermique engendrera son lot de chômeurs avec ‘l’objectif 2035‘), il restera le vaste défi de l’approvisionnement énergétique intense et continu, exigé pour nos industries stratégiques (aciers, ciments, matériaux divers, transport ferroviaire et routier lourd, etc.). Ah ! il y aura bien sûr toutes ces ‘innovations’ qui vont produire des substituts par procédés de recyclage en boucles… Vont-ils vraiment s’opérer sans aucun critère d’une perte de rendement et/ou de qualité ? Selon quelle liste concrète et une définition de bilans chiffrés réalistes doit-on ‘européaniser’ ici ? D’où proviendront -géographiquement- les autres filières d’approvisionnement, pour espérer combler nos manques quantitatifs ?

            * L’Europe d’une société « hydrogénée H2 » selon la Fig. 2 ? Mais rappelons qu’elle subira alors un manque profond du précieux méthane CH4 pour effectuer son vapocraquage ! N’espérons pas plus d’un H2 obtenu par électrolyse de la seule eau H2O (ce procédé absolument peu rentable), d’autant quand cette eau viendrait tellement à manquer sur la terre, comme l’affirment des ONG activistes, … à cause de ce même réchauffement satanique. 
Une situation par laquelle l’UE aura probablement raté sa victoire institutionnelle de vouloir ‘contrôler le climat mondial‘ par de cruels manques énergétiques ?  Ce ‘tout-va-au-H2 ‘ est promu par les Grünen d’Allemagne, dans l’ère obtuse menée naguère par Mme Merckel. Puis en une ‘tache d’huile’ mentale ? Lire entre autres le N° promotionnel du magazine français Challenges avec ses promos « Transitions énergies » L12344 de mai-juillet 2022. Nos sociétés gazières espèrent toutes en accroître leur volumineux business ! 
Bien d’autres dilemmes perspectifs réservés à notre génération Z+

2.4. Quoi d’autre comme privations et manques, oubliés ici ? Oh ! que oui, il y a un enjeu VITAL et aveuglément laissé pour comptes : soit la disparition progressive (dans l’UE) de divers SAVOIR-FAIRE, KNOW-HOW fondamental et ce qui va avec … c-à-d aussi les motivations au travail et les formations, à tous les niveaux d’enseignements concernés !!! (Fig. 3).

Fig. 3 : Conditions d’acquisition et de maintien de compétences et du savoir-faire (know-how), parmi tous les secteurs d’activités humaines et les organisations du travail, autant parmi les fonctions dites intellectuelles que celles qualifiées ‘cols bleus’… et leur management 

Nous connaissons quasi partout en Occident une érosion (scolaire PISA et professionnelle) du ‘transferts de savoir/compétences‘, en dépit d’enjeux connus et d’autres développements novateurs parallèles. Idem pour le niveau d’éducation (la formation générale) des gens. Or qu’une économie nationale ET à plus forte raison même européenne, ça ne fonctionne pas uniquement grâce aux start-ups et spin-offs (c-à-d de jeunes structures à risques élevés). Nos politiciens et les médias les encouragent à raison… mais le trio-gagnant économie – emplois – environnement ne passera pas sur le seul slogan « Small is beautiful » avec nos 5.000.000+ de PME/TPME au travers de l’UE ! Gardons les pieds sur terre. Imaginons d’affronter des concurrents géants de l’étranger : « The organizational size matters » !

La différence entre la stupidité et le génie est que le génie a ses limites. (Einstein). 

 2.5. Osons formuler enfin une hypothèse heureuse en faveur de la remédiation aux affres actuelles de la R&D climatologique ? Car probablement que, d’ici 2050, l’imposture des prédictions et les arcanes officielles GIEC-IPCCauront fait leur temps… à la suite de nombreuses démonstrations par l’absurde appliquées sur leurs « études et projets factices » ! Divers organes (ceux satellites de l’ONU, le PNUE, l’OMM et de nombreuses ONG subsidiées qui s’en nourrissent) se feront aussi recadrer sous une forte houle attendue des « nouveaux entrants asiatiques ». En effet, depuis la COP21 de Paris 2015 et l’emballement consécutif au sein de l’UE 2021-27, les grands pays émergents concurrents d’UE se développent en propre avec plus de lucidité que nos institutions bureaucratiques sclérosées. Ceux-là, BRICS, s’étant dotés d’ambitieuses visions du monde post 2030-2050, avec des initiatives axées sur un pragmatisme qui assure leur efficacité décisionnelle…
Osons regarder autour de nous-mêmes !!!

3/ Le temps des égarements et d’utopies coûteuses doit changer !  

Observons que la gabegie humaine connaît des ‘variants climatiques’. Ainsi le recours à la « manne publique céleste » s’amorça par l’imposture cinématographique d’Al Gore 2006, lancée à Cannes-Croisette. Un coup de millénarisme qui valut au politicien Gore un ‘Nobel 2007’ pour repentance de péchés humains (?) engendrant à son gré du « réchauffement-dérèglement climatique ». L’assujettissement de l’opinion publique …à cette thèse jamais démontrée scientifiquement… était ainsi lancé. Ceci aidant le sénateur US Gore à créer ses juteux investissements $$$$$$$$ via des « bourses du CO2» à Chicago et ailleurs, soit une sorte de gabelle ayant acquis force de normes internationales, à charge financière de tous les industriels laborieux (par ricochets, à charge de la population occidentale). Jackpot au profit réel de qui ?

A force de ressasser le leitmotiv « causalités humaines », des pseudo-scientifiques contestés ont imposé leurs ‘certitudes douteuses‘ parmi tous nos milieux décideurs terrestres, publics et privés. Chaque congrès de leurs GIEC, COPxx, puis de l’OCDE à Paris et autres organes apparentés en attestent, la COP21 de Paris 2015 démontre ses effets insidieux. Selon eux aucune place n’est laissée au doute : tout remède ‘urgent’ coloré en ‘vert’ et prescrit par de soi-disant doctes gens devrait être souverain pour enfin illuminer notre futur terrestre. Institutionnalisée, l’esbroufe y devient « une valeur nouvelle » ! Serait-elle sans conséquences différées ? A suivre la valse des résolutions UE prises pour « tenter de décarboner son espace intérieur », on se demande si notre ‘vieille Europe’ n’est pas retombée dans un bouillon mental d’alchimie moyenâgeuse !  ! Il suffit d’observer l’actuel chaos international !

3.1. Jusqu’où ira-t-on ainsi ? Car le Climat planétaire n’a qu’à bien se tenir ! p.ex. des gourous US et du GIEC, cette gent prétentieuse [1], se targuent de vouloir dompter ce climat ingouvernable.  Beaucoup d’autres chercheurs s’expriment avec angoisse : Weather Modification And The U.S. Military (Massachusetts School of Law at Andover) [2] 

3.2. Vastes problèmes collatéraux ? Toutes les promesses d’un avenir plus vert engendrent un endettement public accru sans limites (mais d’une hauteur d’engagements chiffrés jamais vraiment estimés ex ante), sur l’hypothèse fausse de taux d’intérêts BCE bas, or qu’ils explosent déjà. Ce fait est corroboré par l’alerte de 20 économistes belges (journal L’ECHO du 14 juillet 2022, p. 15).


Une estimation émise par la sérieuse Banque Mondiale (WB) aurait chiffré les coûts d’une décarbonisation 2020-2050 à $ 89.000 milliards de dollars ! Des chiffres affolants, à comparer avec la hauteur approximative du PIB mondial 2022 ! Celui UE28 (PIB 2020) se montant à +- 13.500 milliards € ! Tandis qu’un budget annuel UE (en 2022) est de 1.074 milliards € !! Sommes-nous devenus des citoyens UE (et dirigeants) lobotomisés [3], n’ayant aucun soucis du surlendemain ?

Entendons-nous : le gaspillage n’est pas une vertu, c’est un non-sens ordinaire. Idem pour celui mené au niveau collectif UE. Mais pour y parer, une solution -idéologisée et médiatisée- s’appuie sur des slogans faciles : « une nécessaire sobriété-frugalité, la circularité et la durabilité ». Des concepts certes utiles, bien qu’empruntés aux croyances religieuses et à la ‘vie éternelle’… Va-t-on pouvoir y multiplier les petits pains d’euros et des matières à recycler sans fin ?
 
Souvenons-nous peut-être de Monsieur de Lavoisier ? (Loi de la conservation de la matière, en chimie) : « Rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ! ». En pratique il subsiste là un hic concret : les rendements décroissants et des taux de pertes non récupérables, en chaque étape du processus de recyclage. Si tout serait dorénavant durable, il nous reste à y ajouter un peu de discernement mental…

3.3. Notons qu’il ne fallut pas attendre des discours opportunistes pour vivre dans « l’économie circulaire »… Dans tout ceci, chimie et physique conjointes, les éléments de Mendeleïev … furent et resteront vitaux, dont le carbone et sa molécule CO2 ! Le meilleur exemple nous est offert par la nature et le vivant. Tels ces feuillages d’arbres et les plantes qui nous ont instruit de la complexité du « cycle du carbone » (Fig. 4). Nature : l’énergie solaire (lumière) – la chlorophylle – la décomposition du vivant – le recyclage – et des inerties diverses. L’astronomie y aide aussi : d’elle nous vivons au fil des cycles et des saisons. Oui, temps et inertie font ici leur oeuvre ! Remarquons qu’en une des conséquences de la COP15, le CEA français s’est lui-même piégé intellectuellement dans le spectre du « réchauffement climatique » ? 

Fig. 4 : CEA France  – cycle du carbone –  

4/ Conclusions partielles : « QUOI QU’IL NOUS EN COÛTERA ? »

Vers un retour à l’équilibre des pensées et des actions dirigeantes ?

4.1.  
Parmi ses travaux de recherche (psychologie cognitive, l’I.A., etc…), feu le nobélisé Herbert Simon (USA 1916-2001) soutenait que : [[ toutes les décisions sont prises avec une rationalité limitée. Car l’esprit humain, dans le monde réel, a une capacité très faible pour formuler et pour résoudre des problèmes complexes, par rapport à la taille des problèmes dont la solution est nécessaire… , ici]].
 
Peut-on penser que les thèses brillantes de H. Simon se démontrent à répétition chez nos « milieux dirigeants de la bureaucratie européenne UE » ? Eux tous sont tentés d’amalgamer des idéologies radicales, des croyances éparses et les dures réalités terrestres, puis ILS finissent par s’y égarer ! L’observation concrète de leurs « orientations stratégiques et climatiques » adoptées en ce début 21e siècle par l’UE parait nous mener vers un cul-de-sac problématique pour ces chères « générations futures d’Europe »… l’AIE vient de le leur rappeler en ces temps énergétiques 2022 profondément contrariés !!!


4.2.  Lorsqu’on voudra se rappeler qu’en termes de social et d’économie « coûter » affecte le moral, le pouvoir d’achat et la capacité de ‘nos moins nantis et des classes moyennes’ pour subvenir à leurs besoins de la vie quotidienne et de bien d’autres activités humaines… tâchons plutôt de réduire les causes de ces coûts d’origine dogmatiques, si peu utiles ! Le théoricien activiste Thomas Piketty ne tient pas la solution à ses propres problèmes littéraires ! 
Émettons le voeu d’un ressaisissement au travers de l’UE et partout chez les dits ‘grands’ de cette planète ! Or, QUI parmi eux (c-à-d leurs réseaux) oseraient inverser la trajectoire divergente actuelle : cherchons bien ? Tandis qu’ici la science véritable apparait bien fragile

4.3.  En termes macro-économiques et monétaires, « coûter » s’associe aux mots-clés de l’endettement public et privé, tous deux assortis de la valeur de la monnaie et aux taux de changes à travers nos activités internationales (hors la zone euro). Ceci démontré par une étroite interdépendance économique entre tous les États du monde… Peut-être la lucidité éclairera-t-elle autrement nos décideurs des FMI, WB, et banques centrales, en ce compris ici la BCE de Stuttgart (tous devenus des organes hautement politisés, certainement non-indépendants) ? 

Ainsi, la situation inquiétante d’évolution de l’euro face au dollar et à d’autres monnaies mondiales semble déjà être un indicateur tangible : face aux autres puissances l’Europe est en net recul p.r. à d’autres « blocs mondiaux » ! Qu’en font nos élites ? 

4.4.  Le Green Deal UE ? Pour le bien concret de qui serait-ce finalement et avec quelles conséquences éducatives, culturelles et forcément économiques ? Devra-t-on se résoudre à vivre en une quasi autarcie [4], quand l’air et l’eau et les ressources-clés de la vie (dont le CO2) bougent par nature sans frontières, dispersés internationalement ?  


Évidemment, grâce aux promesses d’une économie circulaire certains penseurs en chambre se réjouiront… à tourner en rond. Un avenir « fait de privations, de retour à la sobriété » offrira-t-il la panacée aux maux dont l’écologisme (et l’écologie politique) veulent imprégner notre monde occidental ? Non ! C’est ce à quoi s’emploie pourtant le « Forum Economique Mondial » de Mr Schawb, qui sous ses slogans « changements de paradigme capitaliste » se révèle agir tel un adepte de la décroissance (sélective) ! [5] [6]

4.5.  Vers une nouvelle liste de psychoses collectives ? 
 Telles que se prennent desdites « orientations et décisions stratégies 2030-2050 », en cette décennie 202x et par tous les niveaux de pouvoirs publics d’UE, ça nous porte à croire à une ‘hystérisation sociétale’ de ceux-là que nous portons malgré tout au pouvoir. Par ces événements idéologiques et ceux de politiciens aveuglés, nos encyclopédistes pourront bientôt ajouter la « psychose de la molécule CO2 CLIMAXTIQUE occidentale » ! Concluons, sans cynisme…


4.6.  EPILOGUE : pour paraphraser le défunt Jean-François Revel : « L’idéologie, c’est ce qui pense à votre place ». Or nous vivons tous l’ère de faux-semblants, dont ceux de la problématique énergétique et l’esbroufe du climat dépendant du taux CO2 anthropique …sont deux exemples les plus flagrants… parmi bien d’autres !  

Autre citation (anonyme) : « Idéologies et Inconséquences égalent une Faillite Future ! » 
Combien de temps faudra-t-il aux institutions de l’UE pour tomber dans cette faille, puis tenter de s’en défausser, avec hypocrisie ???

5/ NOTES 

[1] Les formations parfois inattendues des experts du GIEC
L’effectif du GIEC en mai 2022 est de 98 personnes.

Sur les 33  Experts du GIEC ayant une position directement significative ou influente pour les aspects scientifiques et la rédaction du rapport de synthèse à l’attention des décideurs (celui auquel la presse et les médias se limitent généralement),

  6  experts seulement ont une formation en météorologie ou climat 
         (4 de Chine, 1 d’Indonésie, 1 du Maroc)

2  experts  ont une formation en océanographie, 
  3  experts ont une formation en physique

A noter que :
 – 9 experts sur 33 ont une formation inconnue, non communiquée
 – sur 14 membres du Staff du Groupe scientifique : 9 sont français et 4 sont chinois
Ainsi la science du GIEC semble dominée par les français mais l’expertise climatique est surtout chinoise

(ici)

[2]  Weather Modification And The U.S. Military
Massachusetts School of Law at Andover :  [[  Le Dr Ilya Sandra Perlingieri, écrivain spécialiste de l’environnement, ancien professeur d’université.]]
Vidéo originale (English) Jan 15th 2010 (ici)  
Reprise avec sous-titrage français May 30th, 2022  (5’23 »), ici :

[3]  La lobotomie 

Erreur ou progrès ? Marc Jeannerod est membre de l’Académie des sciences et professeur émérite de physiologie à l’Université Claude Bernard de Lyon : [[ La lobotomie, opération consistant à retirer une partie des lobes frontaux, a connu un immense succès dans les années 1950, avant d’être bannie des hôpitaux, car elle anéantissait la personnalité des patients. Son héritage subsiste : la neurochirurgie soigne aujourd’hui de graves troubles psychiques par des interventions ciblées sur le cerveau. À quelque chose malheur est bon…]], ici.

[4]  Autarcie  

État d’un pays qui se suffit à lui-même ; économie fermée. Vivre en autarcie.
      
(Le Robert, 1987). 


[5]  La “croissance durable : ressources naturelles”

 C’est le deuxième poste du budget UE et représente 37% des crédits d’engagement dans le budget 2020 (soit près de 58 milliards d’euros). Cela inclut l’agriculture, le développement rural, la pêche. Le poste “L’Europe dans le monde” pèse près de 9 milliards d’euros. 31 mars 2021, ici.


Qui parmi les citoyens peut correctement évaluer le chiffre du budget européen ? (1.074.000.000.000 d’euros 2021…). Puis, en mesures pluriannuelles : 300 milliards disséminés par-ci, et 1.000 autres milliards par là. La manne décisionnelle est un sacré leurre. Observant les données statistiques actualisées au 17 mai 2022, il y a de quoi s’interroger sur les trajectoires UE de la décennie 202x, ici.


[6] Que reproche-t-on à la croissance économique ?  

Une enquête intéressante fut récemment publiée par Mme MP Meyer (Fig. 5)

 
Fig. 5 : Que reproche-t-on à la croissance économique ?  

Ce sondage nous révèle clairement la disposition MENTALE d’une population fragmentée et en désarroi ! D’une part la conviction pessimiste quant à l’avenir sans se plier aux idéologies de la « décroissance » (chez nous, car ça croît allègrement ailleurs), tandis que la même population renâcle à se priver de revenus , etc.!