L’information ‘scientifique’ des citoyens: QUI la distord ?

par Emmanuel Simon, quelque part dans une UE qui tend à chavirer,
23 juillet 2021

Effets pervers >> L’irrationalité de décisions publiques UE !

Est-ce ici un intitulé tellement défiant, ou l’exposé exact d’obscures réalités ? Observons les faits accessibles à tout un chacun. Il apparaît vite que l’emballement idéologique et la subordination aux idéologies pourrait atteindre un point de non-retour tragique parmi nos 30 à 40% des foules et de leurs dirigeants ‘élus’, sinon de leurs bureaucrates. Ce pis aller mène vers une situation européenne assortie d’énormes gaspillages (de ressources financières publiques) ; elle altère nos capacités de rebond perspectif et nos esprits !
Face à de redoutables compétiteurs, dits ‘partenaires’, d’Est en Ouest, l’UE et ses États Membres vont-ils enfin se ressaisir autrement qu’en leurs réunions et discours sur les ‘valeurs UE’ ?

PLAN :
1/ OUI, des distorsions ! Car c’est un processus en boucle systémique
2/ Un monde sous influence, phénomène de tache d’huile sur un lac étal
3/ Que penser de tous ces actes ‘nature-climat-énergies’ qui nous assaillent ?
4/ Conclusions partielles

5/ NOTES


1/ OUI, des distorsions ! Car c’est un processus en boucle systémique

Bien connues des praticiens en sciences humaines et celles religieuses, la peur et la culpabilisation sont deux sentiments propices à établir ‘un nouveau pouvoir‘. L’histoire est truffée de cas vécus. L’incertitude ambiante, perceptible notamment avec les phénomènes météo ET ceux du ‘changement climatique’, constitue un terrain fertile pour assujettir des gens crédules. Analysons-en les mécanismes sous-jacents, car le processus en boucle est devenu « systémique » en ce XXIe siècle :

1 * Mus par l’absence de rigueur, voire par des intérêts indirects, certains ‘scientifiques’ émettent des hypothèses – thèses – conjectures. Ils échafaudent des théories, pas toujours formellement vérifiées mais d’apparence sensationnelle. Telle fut exploitée l’hypothèse d’un taux CO2 anthropique néfaste pour le climat, faussement jugé inquiétant pour la planète. Un mécanisme mental s’amorce ainsi…

2 * Par le biais de la ‘communication‘, la plupart des médias ‘commerciaux’ jouant d’affinité propagent vers leurs publics-cibles. Quelques journalistes y désinforment-ils, par défaut d’esprit critique ou l’espoir personnel d’un scoop ? Quelques apparatchiks le font même sciemment ! Un « dérèglement climatique » est inscrit partout pour mieux frapper l’imagination (de qui?). L’humain brouille les lois des divinités et la mythologie !

Fig. 1 : Publicité d’origine non déterminée, sur site Consult-Eco (FR) dits « créateurs d’économies »


3 * Une psychose collective s’installe progressivement parmi les populations et y exerce ses ravages. Elle prend un caractère obsessionnel chez des personnes ignorantes ou fragiles ; souvent immatures ou rebelles, le jeune public cède vite à cette hystérie.

4 * L’effet ‘social’ rejaillit sur un monde politique alors mis sous pression (soit maints groupes d’élus, assez peu compétents vis-à-vis de ces phénomènes physico-chimiques si flous et complexes). Certains élus sont visiblement idéologisés; ils s’en cachent à peine. Tous obéissent (in)directement à la déferlante d’une vague verte.

5 * Moulées sous un processus d’État de droit, de nouvelles législations et règles alambiquées UE 27 sont édictées puis transposées parmi tous les aspects de la vie sociale, culturelle et économique, de haut en bas, selon un lasagne institutionnel. Des organes « supra » sont à la manoeuvre afin d’en mondialiser l’application : tels règnent là l’ONU, son bras militant GIEC, plus de grands financiers (nullement désintéressés par les opportunités de faire de l’argent) [9] , plus une myriade d’ONG subsidiées par les mêmes organes !

6 * Les entreprises productives (qualifiées ‘marchandes’) se trouvent pressurisées sous l’effet de « normes très politisées ». Aisément soupçonnées de multiples méfaits, tant environnementaux que sociaux, des entreprises sont accusées ou décrédibilisées aux yeux du grand public (ce qui ne les met évidemment pas à l’abri d’errements, ces derniers répréhensibles). Leurs dirigeants se moulent sans guère de choix aux voeux et ‘diktats’ politiques conçus en haut. Toute aberration stratégique doit désormais être transformée en un verbiage alternatif « l’opportunité d’affaires » (sic). Conformément à la pensée dominante, tout produit / services et ses termes publicitaires associés y sont inévitablement remaniés : c’est ‘naturel, vert & bio‘. S’ajoute un terme descendu des cieux : ‘CO2 Neutral‘ !
 
7 * Au plan socio-économique une problématique s’enfle : flous et insécurité, des chocs et tensions, des coûts et dettes surajoutés, voire une démotivation des ‘forces du travail’ [1]. Au pire, le taux de chômage va s’accroître dans un futur proche. Un leitmotiv (plutôt un slogan palliatif) est contrôlé par des organes para-publics ad hoc : leur motto de ‘créations d’emplois’ fleurit chez les médias et il détermine des orientations politiques… parfois improductives ! Haro alors sur la notion d’efficacité, de rendement et de justes équilibres ?

Curieusement, la plupart des acteurs « non-marchands » et bien des activistes ‘non institutionnels’ jouissent ici d’une sorte d’aura protecteur. Ceci les mettant moralement à l’abri de soupçons ou de critiques aux yeux du grand public et des mêmes élus… conscients ! Subtile hypocrisie…

8 * Au passage, des budgets accentués (parfois démesurés ?) seront octroyés à des organes et de nouveaux ‘chercheurs’. Il faut en effet rassurer les foules, approfondir ces thèses d’un caractère anxiogène émises sous notre 1*. Curieusement, si des effets négatifs induits existent bien dans la société, ils n’y sont étudiés que fort discrètement. Forcément, il n’y a guère de vérifications ex-post officielles pour dénoncer ces travers sociétaux ! L’effet mainstream est désormais incrusté et difficile à rectifier…

9 * La boucle se trouve ainsi bouclée. Le processus devient profondément systémique. Vrai ou faux, sont-ce des bavardages que tout ceci ? Ma question vitale est : QUI régule le fonctionnement de cette boucle et ses effets positifs ou négatifs ? Motus et bouche cousue ! Un Goliath mythique est à la manoeuvre. Mais la coercition qu’il exerce aura toujours de beaux jours devant elle. [2] 
C’est exactement ce que nous démontrent tant de faits et chiffres exposés au travers de canaux scientifiques, et sur ce site belge S-C-E. Les soupçonnera t-on de non-conformisme face aux courants d’idées mainstream ??

2/ Un monde sous influence, phénomène de tache d’huile sur un lac étal

Fig. 2 : « Manipuler, influencer », une imagerie empruntée à :
http://www.btoblog.com/6-astuces-pour-influencer-les-autres/

2.1. L’alarmisme est notamment propagé via Agences de presse (relayées par quasi tous nos médias). 
Voyons le par l’extrait suivant, Opinion publiée par une française n’ayant pas sa langue en poche : [[Sous le titre « L’humanité à l’aube de retombées climatiques cataclysmiques » dont vous apprécierez l’alarmisme racoleur, l’AFP(Agence Française de Presse) s’est fait l’écho -en deux pages- d’un projet de document de 137 pages écrit en 2020 dans le cadre du sixième rapport du GIEC ONUsien (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), lequel rapport, toujours en cours d’écriture et de révisions, en comportera plus de 4.000 pages et ne sera publié complètement et officiellement qu’en février 2022. On peut parler de morceaux choisis…]] 
Extraits plus complets à lire ici … 

Outre d’inévitables distorsions ‘politico-scientifiques’ rapportées dans ce futur pensum, ne penserait-on pas là que les ‘rédacteurs GIEC’ seront payés à la page éditée ? Mais surtout, que vont encore en conclure nos susdites Autorités UE, déjà empressées en matière de règles à émettre – d’actions mondiales à mener –  et d’investissements/dettes à engager toujours davantage ?


Relayé par le journal belge LLB 30/06, le fameux ‘communiqué AFP ‘ suscite une autre Opinion : « Le GIEC est-il devenu fou ? », par le Pr. UCL Th Bréchet -économiste- qui tempère heureusement les propos de collapsologues publiés par d’autres gazettes (Nouvel Obs, Le Figaro, Le Monde…, etc.). L’Opinion professorale semble néanmoins accréditer comme telles les thèses édictées par le GIEC depuis 1988… à propos du rôle et effets du CO2 et autres GES… Or, ces thèses ‘modélisées’ sont-elles immunisées de taches scientifiques pour la compréhension des phénomènes climatiques ?? 

2.2. L’empreinte carbone, ce nouveau Livre des croyants Verts
Le numérique est d’évidence partout en ce XXIe siècle. Mais nombre d’ONG ou d’organes militants, aux motivations affirmées ou assez diffuses, s’élèvent contre nos technologies digitales et leur importante consommation énergétique globalisée (devenue – disent-ils – supérieure à celle du trafic aérien). Étonnant alors d’observer ces activistes qui usent sans scrupules des mêmes technologies pour étendre leur prosélytisme. Ivan Illich [3] et des ‘penseurs’ auxiliaires leur seraient tels des guides suprêmes. 
En marge de l’UE à Bruxelles, une GeSI (Globale-Sustainability Initiative) [4] s’active, à laquelle tous les milieux faisant business d’une vie fondée sur l’électricité ont trouvé ‘forcément intelligent’ d’adhérer. No way around it : comme je les comprends ! On y couple un ‘Shift-Project’ (think tank FR) et ses divers experts qui -entre autres- militent en faveur de ‘comportements de sobriété pour les temps à venir‘. Confondent-ils là d’éventuels gaspillages de moyens de vie et l’utilité d’un besoin sociétal contemporain (avec des facettes certes critiquables) ? Fort réalistement, ce Shift-Project admet l’impérieuse nécessité de maintenir l’énergie nucléaire en fonction (à l’inverse d’idéologues, ils ont chiffré les enjeux)!

2.3. Haro sur toutes les énergies et sur leur consommation
Nous avons affaire ici à des milieux hostiles à quasi tout (antitout). Leurs adeptes roulent en faveur d’une frugalité dans la vie, une frugalité dont ils ne savent définir les contours que par des interdits coercitifs, par des blocages violents. La partialité de vues est leur truc. Ils s’appuient sur des chiffres choisis, ne voulant/pouvant couvrir toutes les dimensions sensibles et les avantages/inconvénients dont leurs thèses sont génératrices, thèses rigides.

Bien sûr les EnR venteux et solaires y tiennent un monopole. Notez qu’ici ne figure nulle trace de l’empreinte carbone EnR de bout en bout, sur un cycle de vie forcément limité de ces coûteux investissements jugés si prodigieux (hors des statistiques réelles). On fait l’impasse sur l’intensité de pollution nécessaire à leur construction, puisque ‘externalisée’ vers des pays lointains (Chine laborieuse & Co), ce qui nous en rend esclaves ! Pourquoi faudrait-il taire là les nombreuses études qui en démontrent des aberrations technologiques et politiques ?  
L’iniquité veut que ces gens jouissent de puissants « relais politiques » leur assurant de gros « subsides publics renouvelables », comme en attestent les orientations du XXIe, plus celles prises par l’UE sur l’horizon 2021-27, sous l’influence des élus verts nichés au sein du P.E. (parlement) et de la particratie-miroir chez les 27 Etats-membres UE !

Dilemme analogue sur le thème-clé de la mobilité. Tout devra dorénavant être « doux » (bicyclettes et trottinettes), sans nécessairement respecter un code de la route imposé à tout autre usager ? Après les taux chiffrés d’accidents trottinettes à Copenhague, là où leurs médecins urgentistes s’alarmèrent, notre ‘Samu belge’ soutiendrait-il des règles analogues à appliquer ici ? Paradoxalement, cette mobilité douce décroît encore davantage le taux de remplissage de nos transports en commun, ces organes publics intensément subsidiés et/ou lourdement endettés, qui peinent toujours à se remplir d’une façon équilibrée…

Autant vaudrait pour les sectaires qui nous imposèrent un ‘charroi tout électrifié‘ avant l’an de grâce 2035 (soit un objectif fixé subjectivement, sans mesures probatoires ni chiffres réalistes accolés à leurs décisions). Bien sûr, le dessein se complétera – croit-on – par des mérites du ‘vecteur hydrogène‘ (trains – charroi lourd – et utilitaires compris) ? Options qui entraînent nombre d’interrogations technologiques et économiques… [5]  L’absence de vues sur les bilans énergétiques, le rendement global et la sécurité sont ici effarants. Ces concepts s’étendront-ils jusqu’à chez Airbus, dès 2035 ? Oui, mais il y a des hic et désaccords ! [6]
Alternative ‘verte’ suggérée (sans bilan thermique ?) : l’ammoniac liquide...   

2.4. Le leitmotiv d’une reforestation et les puits de captation CO2

Tout être formé à la nature et la physico-chimie connaît le cycle du carbone (du CO2) et ses bienfaits essentiels pour la vie. L’auteur étant né et vivant proche de la forêt en a gardé une sympathique sensibilité. Rappelons aussi que le CO2 à capter se déplace massivement, au gré des vents…

La lettre mensuelle allemande [[ Fritz Vahrenholts monatliche Sonnenkolumne]] commente (et critique, le 6.7.2021 ) les prises de positions d’organes politisés et juridiques« alignés », où reviennent notamment le CO2 anthropique et les échanges atmosphère/océans, dont à lire ici.

La presse « porte-voix environnementaliste » ne cesse de nous alarmer sur la ‘déforestation’. Il y en a certes un pourcentage, car des besoins humains s’en approprient une fraction afin de cultiver, de produire et/ou d’habiter. La démographie y oblige ! Contradictoirement, pour de verdoyants oracles, il suffirait de « planter des arbres pour sauver le planète ». Cette proposition tient-elle la route, sans des dérapages ou illusions ? Commençons par évaluer des ordres de grandeurs (et accepter la disparité recensée des MESURES prises par geo-sat). 

A
) Raw data for forest area, deforestation, afforestation and expansion is sourced from the UN FAO Forest Resources Assessment ( % des variations sur les +-  30 dernières années) : 

World      = 4.240  million ha (1990) – 4% sur 30 ans

EU-27      =    182,0 million ha (2017)  +22% !

Belgium   =        0,689 million ha (2017) + 3% 
(voir ici)

Etendues forestières par pays ? (en millions d’ha), 
Le Top 10 égale 2.685 mio d’ha !  Dont : 1. Russia = 815 (20%) // 2. Brazil = 497 (12%) // 3. Canada = 347 (8,5%) // 4. USA = 310 // 5. China = 220 // 6. Australia = 134 // 7. Democratic Republic Congo = 126 // 8. Indonesia = 92 // 9. Peru = 72 // 10. India = 72  // Rest of the world  = 1.555 millions d’ha ?
Tandis que European Union = 158 mio d’ha (182 ?? )
et Belgique = 689,300 ha (2017) soit 0,0001625 % du monde ! (voir ici);


B) Distingue t-on là une problématique gênante ? Géographiquement, où cela se passe-t-il ? Se rappeler svp les dilemmes d’Afrique ? Certains activistes d’un BigBusiness Vert militent en faveur des projets de reforestation massive. Ils prônent de planter 10^9 (un milliard) ou 3.10^9 (plan récent UE) d’arbres pour compenser les catastrophes annoncées par les « modèles à scénarios GIEC », de façon à tenir une promesse (sic) qui limiterait la barre à +1,5°C en 2100. Superficie à replanter alors : une étendue équivalente à celle des USA, disent des forestiers qui savent ! Ceci assorti d’une haute improbabilité de mise en oeuvre, car les volumes se lient à des besoins d’une irrigation durable, d’une disponibilité de zones propices, etc. Un article LLB daté 23/06 le soulignait honnêtement. Alors, voir un Premier Ministre belge planter ‘son arbre’, haut de 4 à 5 m (préalablement déplanté ailleurs), ça fait grincer quelques dents de spécialistes. Bien sûr, c’était un acte médiatique, scrupuleux, à titre de symbole. 

Reste-t-il à relancer les projets d’années ’60s promettant de rendre verts nos déserts (certains le furent dans une haute antiquité… et des nappes aquifères souterraines y resteraient assez étendues). Fortes de leur abondante énergie pétrolière, les monarchies du M-O s’emploient pour stabiliser des contrées arides et venteuses (avec dessalement massif d’eau de mer… grâce au pétrole ou au nucléaire!). Amplifions encore (avec une pluie espérée, tombant parfois du ciel, exactement là où il le faudrait)?

C) Notez qu’il y a aussi la volonté de « planter 4.000 km de haies en Wallonie belge » ! Un slogan électoraliste « Yes we plant » est lancé par une politicienne verte de ce gouvernement régional. Il va sans dire que les budgets et moult subventions vont donc pleuvoir (critères ?, pour qui ?, voir ici) :  . Vive donc les nouveaux verts bocages et l’agriculture wallonne re-confinée dès 2024 ? En rappelant au passage que la Belgique ne représente que 0,0001625 % des forêts mondiales ! L’esbroufe et plus sont là à l’oeuvre, vraiment partout… pour des  sympathisants fragiles ? 

2.5. Climat et la biodiversité, l’inévitable marotte des ‘naturalistes’
Biodiversité ? Réfléchira-t-on peut-être ici sur la métaphore du ‘verre à moitié vide ou celui à moitié plein’ ? On se doit d’abord de relire quelques longs articles scrupuleux [7]. 
Où place t-on la capacité d’adaptation des espèces vivantes à un environnement naturellement changeant ? Notez que je ne sous-estime pas le temps requis pour cette adaptation des espèces. L’histoire du globe et le darwinisme nous les ont enseigné ! 

Certes des espèces disparaîtront : comment procède-t-on à leur recensement rigoureux en pleine nature, et avec quels instruments/organes d’une qualité irréfutable ? Cependant, d’autres espèces, fort nombreuses, se restent à révéler au monde ! Je suggère à nouveau de lire ce que l’inconnu des espèces terrestres nous réserve comme surprises : [[ Environ 8,7 millions d’espèces peupleraient la Terre. La grande majorité d’entre elles n’ont pas encore été décrites, ni même découvertes.]] dont en une vulgarisation bienvenue;


La BBC se trouve accusée de partialité dans nombre d’émissions touchant à la « nature ». Des journaux UK n’hésitent pas à en pointer les dires distordus. Entre autres l’Editorialiste Toby Young.  From magazine issue : 11 May 2019 This extinction warning just doesn’t add up  (voir ici).

Des journaleux attitrés ont usé de la dernière assemblée G7 pour relater un rapport ad hoc sur (je cite) « l’empreinte destructrice des activités humaines sur l’environnement ». Mea maxima culpa doit-on scander aujourd’hui, à l’échelle de nos 7,5 milliards d’êtres humains vivant d’un mode de vie jugé pernicieux ! Enfin, pas tous les êtres humains, il faut rester sélectif, c’est ce que clamaient déjà les altermondialistes à Rio 1992, accouplés aux 10.000 environnementalistes de l’extrême assemblés là-bas. On prétendait là que pauvreté ne rime pas avec pollution, car seuls les ‘nantis’ sont capables du pire (sinon que de pauvres miséreux vivant à côté des canaux et rivières à Bangkok ou ailleurs dans le monde peuvent nous témoigner du contraire…, voir ici).  

La solution doit s’imposer grâce à notre « monitoring vert du climat » hurlent des voix stridentes pour en décréter la teneur devant des micros, mais les résultats concrets tardent à venir. 

En toute lucidité, comptons plutôt sur le soleil, s’il voulait chauffer un peu moins notre globe lors de son cycle de moindre activité, amorcé en 2020 ?
(April 6, 2021)
Mais les paris restent ouverts, voir ici et ici

L’espérance de vie moyenne s’accroît ! Serait-ce dû aux efforts de l’humain ou la simple résultante de « nature & croyances » qui régissent leur oeuvre ? A l’extrême, il nous reste le malthusianisme (celui imposé par Mao… dont les effets différés alarment aujourd’hui le régime chinois). Un dogme que cet ‘instrument démographique’ ? Dans quels continents faut-il le mettre en place au mieux, hors l’UE, et comment ?? 
Tout autant en vaut-il pour le dogme de la décroissance économique (pour quand, où, et sur qui ?), avec des effets jamais clairement quantifiés par ses preux propagandistes ! 

2.6. Quand météo et climat se rencontrent, spéculativement…

J’éprouve une haute considération pour nos scientifiques de l’IRM belge, autant pour des modèles s’ils sont assez fiables. Mais on lit parfois des adhésions conceptuelles curieuses. Ainsi : [[Pour Uccle, les résultats montrent que nous pouvons effectivement nous attendre à plus de sécheresses avant la fin de ce siècle, suivant le scénario climatique RCP 8.5… (*) ]]
(*) Veuillez en lire le sens ici : 

Or, si le GIEC n’est jamais avare de « projections à scénarios essentiellement modélisés » (mais dont les résultats mesurés ex-post ne corroborent guère les projections…) l’IRM se hasarde peut-être là avec un RCP 8.5. à nous projeter -spéculativement- jusqu’en 2300 (l’an 2300 !, ce n’est pas un coquille de lecture) ! Amis de l’IRM, sachons raison garder ; n’y va-t-il pas de notre crédibilité commune ? 

3/ Que penser de tous ces actes ‘nature-climat-énergies’ qui nous assaillent ?


3.1.  
Après la COP21 de Paris 2015 voulant orienter l’avenir du reste du monde, le Conseil d’Etat français (une institution juridique, mais politisée) vient de ‘décider’ que le pays n’en fait pas assez ou assez vite… pour protéger une commune qui s’estime menacée (?) par la montée du niveau de la mer. Si l’interrogation soucie certain(e)s élu(e)s et responsables locaux, on comprend moins l’obnubilation [8] institutionnelle régnant parmi une foultitude d’organismes para & supra-publics (dont la « vision UE » qui nous est la plus directement perceptible, voir ici). Une fois encore, appliquer un mental procédurier sur l’inconnu, en usant d’un « acte de droit », obéit à des fondements hautement subjectifs, obtus. Où faudra t-il s’arrêter dans l’hystérie collective qui envahit profondément les dirigeants dans l’UE (et la quête de subsides publics accrus qui y sont systématiquement accolés ?). Ceci pour complaire des élucubrations de la pseudoscience, de fake news et des manipulations sournoises de quelques-uns… 

3.2.  Nous pouvons plus utilement rappeler ici les articles SCE de Madame Yvonne Battiau-Queney, Professeur émérite de l’Université de Lille, CNRS- UMR 8187- Laboratoire d’Océanologie et Géosciences (voir ici) ;  

3.3.  Consultons le récent Rapport CLINTEL – NL (30 p., 20 avril 2021) :
Une fébrilité climatique injustifiée // Undue Climate Haste
About the necessity, feasibility and affordability of EU climate policy 
[[ Pourquoi l’Union Européenne a-t-elle invité la jeune militante suédoise Greta Thunberg à prendre la parole à Bruxelles et non l’économiste William Nordhaus spécialiste du climat et lauréat du prix Nobel d’économie 2018 ? L’essai intitulé Undue Climate Haste publié par la fondation CLINTEL  répond à cette question.]] 

Ce rapport CLINTEL contient nombre de faits chiffrés. L’un d’entre eux, repris en leur Fig. 8 ci-dessousillustre l’intensité de gaspillages de ressources UE liées à des ambitions ‘contrôle climatique’ démesurées, mais dont les effets à long terme seront marginaux… en dépit d’un battage publicitaire (hype) purement politique ! [[ In support of his book False Alarm, Lomborg also published a scientific article in which he focuses on the costs of meeting the voluntary pledges made by countries to the Paris Climate Agreement.]] 

4/ Conclusions partielles

D’aucuns vont-ils peut-être conclure que cet article relève d’une ‘théorie du complot‘ chère à Karl Popper ? Qu’ils se ravisent, accuser autrui avant d’avoir cherché à en expliciter les réflexions avec rigueur serait un acte d’anti-science ! La liberté de penser et de débattre doit rester notre droit fondamental. Comment faut-il donc nommer ces milieux qui s’y opposent avec force de coercition idéologique ou par des mensonges médiatisés ?

Bien sûr que le futur nous reste largement inconnu. Actuellement tout discours public relatif au futur doit comporter des mots-clés magiques, à savoir: ‘CO2 Neutral’, ‘les enjeux climatiques’, ‘écosystème’, ‘la durabilité’, ‘le circuit court’, etc., etc… Des accents sont en partie justifiables, mais beaucoup relèvent de la flagornerie ! Est-ce là une justification pour confier notre futur aux spéculations d’idéologues, de politiciens assujettis et de leurs obligés, gens finalement peu scrupuleux ?

Sommes-nous – UE 27 – sujets à une focalisation politique excessive sur des considérations dites « sociales » ou ravagés par un profond manque de discernement quant à notre « échelle des valeurs », décrétées européennes donc présumées universalistes ? 

En un tel contexte, s’appuyer sur des constats du réel mesuré et sur les progrès potentiels d’une science rigoureuse relève d’un véritable parcours d’obstacle. 


Nous ne vivons pas à l’abri de « fake news climatiques », surtout celles visant le long terme. Car une part non négligeable des avancées scientifiques subsidiées semble parfois livrée à des   Witches Prospects (traduisez : Perspectives de sorcières). Tout ceci alors qu’il se publie et se lit au travers de la ‘littérature sérieuse’ un si grand nombre d’articles, d’idées, de controverses et même de conjectures ! Tous finissent-ils ensuite par ressembler à du bruit sans une assise confirmée, à un brouillard devant lesquels nos « responsables » restent aveuglés ou confondus par les vagues de désinformation ambiante ?  

Enseignements et le futur. Tous nos responsables s’inquiètent à juste titre des constats posés lors d’enquêtes périodiques PISA. D’autres constats récents, obtenus par enquête au sein de la coupole ARES (Communauté française de BE) prouvent que l’attrait des jeunes pour les filières science / technologies / ingénieurie / mathématiques se limiterait à environ 15% de nos étudiants ! Même si des indices d’un intérêt renouvelé frémissent à la hausse pour les concours d’entrée, ces filières restent trop peu fréquentées en chiffres nets. Dilemme ! Dans ce même temps, la presse nous relate que les épreuves de « psy » (UCL, 2021) démontrent un énorme taux de ratés en première session (voir ici)…
Avant de mettre en cause cette prestigieuse institution, interrogeons-nous sur le choix d’orientation adopté par ces fort nombreux ‘candidats’ ? 

Peut-on pronostiquer qu’outre divers facteurs de motivation chez chacun des acteurs, l’idéologie rampante finit par tuer de vraies vocations, au profit d’un militantisme médiatisé ‘à la Greta’ et de ses douteux comparses, belges, UE ou mondialisés ? Ce serait un défi désolant pour le futur de nos enseignements, le secondaire et celui du supérieur ! 
Tous ces chiffres doivent-ils se décrypter et se comparer avec ceux que réalisent les students de pays lointains ?

Enfin, si nous nous ramenons à l’intitulé de cette Opinion, le grand public risque bien de ne pouvoir facilement accéder à un niveau de savoir tel qu’en aspirerait l’exercice d’une démocratie consciente !  

 

5/ NOTES

[1]  Magazine Le Point (FR) n° 2548 du 17 juin 2021 :
« Ces français qui n’ont plus envie de travailler » … 
(Que-fait-on ensuite ? (repositionnement, chômeur longue durée, marginal subsidié à vie, rentier, ermite ?) 

[2]  [[ La coercition est l’action de contraindre quelqu’un, pour le forcer à agir ou à s’en abstenir. Elle existe notamment par contrainte physique ou psychologique. En droit pénal, on parle d’un délit de contrainte. ]] https://fr.wikipedia.org/wiki/Coercition 

[3]  Le concept qui a fait la notoriété d’Ivan Illich est celui de « contre-productivité ». Qu’entendait-il donc théoriquement par là ? La notion est-elle vraiment descriptive d’un réel vivable ? Comment ne pas en abuser ? Denis Clerc, août/sept 2010 
https://esprit.presse.fr/article/denis-clerc/ivan-illich-un-penseur-contre-productif-35751


[4]  Driving the global transformation agenda 
    
  « To A Smarter, More Sustainable World With Digital Solutions At Its Core » https://gesi.org/


[5] Hydrogen strategy to nowhere

  By Samuel Furfari – 30.07.2020 
[[…The European Commission is convinced that “from 2025 to 2030, hydrogen needs to become an intrinsic part of our integrated energy system, with at least 40 GW of renewable hydrogen electrolysers and the production of up to 10 million tonnes of renewable hydrogen in the EU”. For 2030 hydrogen produced with renewable energy should be deployed across all the EU. In doing so, it follows the example of Germany, which launched its hydrogen strategy a month earlier.Cont’d…]]


[6]  
L’avion à hydrogène est une chimère !  (4 Mar 2021) https://www.revolution-energetique.com/lavion-a-hydrogene-est-une-chimere/


[7] Hearing on the Biodiversity Report

Posted on May 22, 2019 by Judith Curry | 189 Comments 
[[ The House Natural Resources Committee Subcommittee on Water, Oceans and Wildlife is holding a Hearing today on Responding to the Global Assessment Report of the Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services.]]https://judithcurry.com/2019/05/22/hearing-on-the-un-biodiversity-report/


[8]
 [[  En physiologiepsychologie et médecinel’obnubilation est un obscurcissement de l’état de conscience, une baisse de la vigilance, liée à une atteinte du système nerveux central
En sciences sociales, l’obnubilation est la focalisation d’un être humain, dans un contexte donné, sur un seul aspect d’un tout plus vaste, sur une seule portion d’une problématique ou d’une thématique plus ample, sur une seule partie d’une réalité plus large…. ]]  https://fr.wikipedia.org/wiki/Obnubilation


[9] 
 [[ La « Grande réinitialisation » est accusée d’être une théorie infondée alors que c’est un programme politique tiré d’un ouvrage « Covid-19 : The Great reset » de Klaus Schwab, le fondateur du Forum de Davos, qu’Eric Verhaege décrivait comme un « syndicat des élites financiarisées ».]]
[[ « Entretien essentiel ». Marc Gabriel Draghi , Juriste spécialisé dans l’histoire du droit, il avait publié son premier ouvrage « Le règne des marchands du temple » où il décrivait l’impact de la finance sur notre société. Il publie cette fois « Le Grand reset en marche » dans lequel il développe son analyse de cette vision.]]

4 réflexions sur « L’information ‘scientifique’ des citoyens: QUI la distord ? »

  1. Devant les risques systémiques et les coûts économiques et en vies humaines on peut comprendre l’intérêt des médias pour le changement climatique et ses conséquences: je serais journaliste je m’intéresserais au sujet.
    S’agit-il d’un biais pour autant? Est-ce qu’on parle trop des inondations exceptionnelles de cet en Belgique?
    Même si l’est sains douter, la these du réchauffement anthropique est un consensus scientifique.

    1. Vous devez faire attention au concept de « consensus scientifique ». Car ce sont les média qui disent qu’il y a consensus (la fameuse publication faisant référence au chiffre de 97% de scientifiques est biaisée).

      Quelques remarques importantes :

      1) Consensus scientifique ne veut pas dire « vérité certaine ». La science a ses limites et ne permet pas encore d’expliquer tous les phénomènes naturels. L’histoire des sciences regorge d’exemples. Concernant le climat, le fonctionnement du soleil est un bel exemple, peu de choses sont connues (pour preuve, quasi rien là-dessus dans le dernier rapport du GIEC).

      2) Consensus ne veut pas dire dogme. Les dogmes en science ne peuvent pas exister. Sinon il ne s’agit plus de science mais de religion. Le soi-disant consensus scientifique concernant l’origine du réchauffement climatique évolue sans cesse en fonction des découvertes. Encore une fois ce sont les journalistes qui disent qu’il y a consensus.

      3) Chaque scientifique a droit au chapitre, qu’il soit chimiste, climatologue, ingénieur, etc. La science n’est pas réservée à un petit nombre de personnes qui s’auto-proclament grands prêtres de la climatologie et qui annoncent qu’il y a consensus. C’est oublier la nature pluridisciplinaire de la science climatique!

  2. Vivant dans notre époque des fake news et du doute à l’encontre des modes de vie, les médias (volontiers prosélytes ?) diffusèrent le 29 juillet écoulé que
    « LE JOUR DU DÉPASSEMENT » était atteint.
    Parlaient-ils là d’un besoin de « dépassement de soi » ? Nullement !
    Serait-ce un savant prédicat du personnage Philippulus (cfr. L’Etoile mystérieuse , Tintin) : « « C’est le châtiment ! Faites pénitence !… La fin des temps est venue! » »

    Non, tout autre, il s’agit d’un concept-type, années ’70s, cher aux activistes d’un écologisme radical, auteurs d’un blâme émis annuellement à l’encontre de la surconsommation présumée des ressources naturelles par nous tous, de « sinistres terrestres inconscients »…
    Ce sombre prédicat « Jour du Dépassement / Earth Overshoot Day » est émis par l’ONG de ‘bienfaisance’ Global Footprint Network … C’est leur date à partir de laquelle l’empreinte écologique dépasse la biocapacité de la planète … et la relie plus ou moins directement au « climat » !
    Là encore la boucle se boucle… nous instruit savamment le WWF. Fichtre, l’ONG dispose d’une ‘base de trois millions de données statistiques issue de 200 pays’. Mais sur quels facteurs et mises à jour constante des éléments d’évolution des ressources naturelles et de la consommation humaine… concoctent-ils le chiffre magique d’une date et que vaut réellement cette angoissante indication ?
    Là, aucune source Internet ne semble capable de nous le documenter clairement !

    Tous ces dires me rappellent utilement un autre article S-C-E, publié 14 déc.2018 par le Prof. Dr. Paul Berth :

    https://www.science-climat-energie.be/2018/12/14/la-biomasse-globale-de-larges-incertitudes-egalement-sur-le-cycle-du-carbone/

    « La biomasse globale : de larges incertitudes, également sur le cycle du carbone! »
    Biomasse totale vivante de la biosphère : estimation de 550 gigatonnes !

    L’analyse menée par le Prof. Berth y conduit à d’intéressante conclusions… à relire ?
    Et à autant d’incertitudes quant aux chiffres…que nos activistes de « Earth Overshoot Day » ne doivent probablement pas avoir intégré avec une rigoureuse finesse dans leurs savantes prédictions !!!

    Au-delà, si on pense chiffres et masses de notre globe terrestre :
    Historiquement, d’éminents savants se sont questionnés sur la masse de notre globe.
    Leurs méthodes (mathématiques) conduisant à des chiffres parfois étonnants. Mais, en dépit des siècles écoulés entre tous ces calculs, on reste surpris de la relative exactitude de toutes leurs estimations !
    Ainsi [1] ou [2] ou [3], sinon à d’autres sources …

    D’où mes questions auxiliaires :
    *** Quelle est la capacité du globe à livrer des ressources ?
    ** Quelles sont donc les sources d’un gaspillage de ces ressources ?
    * Quel est le lien entre vivre et survivre ?

    Le temps des vacances est propice pour observer les dires du grand bêtisier de certains milieux…
    ///////////////////////////////////////////////////////////////////////

    [1] Surface, volume et poids du globe terrestre, et excentricité et rayon moyen
    Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 2 (publié en 1843), p. 406-407
    http://www.numdam.org/item?id=NAM_1843_1_2__406_0
    [[ Le myriamètre cube pèse donc (5480 plus 12 zéros) kilog. et le globe terrestre 593354672 plus seize zéros, formant un nombre de kilogrammes exprimé par 25 chiffres.]]

    [2] Le 6 février 2014 (soit environ 170 ans plus tard), Le Parisien publie :
    [[ La masse de la terre est d’environ 6 000 000 000 000 000 000 000 000 kg, soit 6 mille quadrillions de kilogrammes. Un résultat obtenu à partir de la rotation de ses satellites. Désormais, une équipe de scientifiques de l’université d’Arlington, aux Etats-Unis, a estimé que la Terre serait plus lourde que prévu, de quelque 300 à 480 millions de milliards de tonnes tout de même. D’après les conclusions du chercheur Ben Harris, ce surpoids serait dû à la présence de matière noire entourant le globe terrestre.]]
    https://www.leparisien.fr/archives/combien-pese-la-terre-06-02-2014-3563547.php
    voire encore …

    [3] Encore sur Wikipedia…
    [[ La masse de la Terre est déterminée aujourd’hui en divisant la constante géocentrique GM par la constante de gravitation G. Sa valeur est estimée à 5,972 2 × 1024 kg. La précision de cette valeur est limitée par celle de G, le produit GM pouvant être déduit des mesures de géodésie spatiale avec une précision bien supérieure.]]
    [[ La masse de la Terre comprend celle de son atmosphère qui est estimée à 5,148 0 × 1018 kg avec une variation annuelle, due à la vapeur d’eau, de 1,2 à 1,5 × 1015 kg en fonction de l’utilisation des données sur la pression de surface et la vapeur d’eau. La masse moyenne de la vapeur d’eau est estimée à 1,27 × 1016 kg et celle de l’air sec à environ 5,135 2 × 1018 kg6. L’atmosphère ne représentant donc qu’un millionième de la masse de notre planète, elle est bien inférieure à l’incertitude sur la masse totale de la planète et sa prise en compte ou non n’a donc aucune incidence sur les calculs. ]]
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Masse_de_la_Terre

  3. ** L’effervescence climatologique, un phénomène à dates ‘cycliquement planifiées’ **

    En toutes saisons, les esprits s’échauffent à la perspective (divinatoire) d’une prochaine catastrophe. Les quatre éléments des chinois ou des grecs y sont invoqués. Le sensationnel fait vendre, il constitue aussi un excellent barbiturique contre toute lecture critique des observations réelles !
    Ainsi, en une préparation mentale de l’activisme COP26 à Glasgow (Nov. 21)… une vague d’HYSTÉRIE BIEN ORGANISEE submerge à nouveau un monde scientifico – politico – médiatisé (et elle secoue nombre de citoyens, des humains vulnérables aux dires ‘non démontrés’ des titres anxiogènes) !

    Processus systémique, écrivais-je ? D’où la question culturelle : à quel « compositeur d’oeuvres » avons-nous affaire ? Examinons des extraits de rubrique « planète » d’une gazette belge LaLibre et de bien d’autres médias :

    Acte 1 : Prologue en forme de propagande ? Dès juin 2021, sur « une fuite via l’AFP » quelques médias français annoncent la sortie prochaine d’un rapport GIEC (prévu initialement pour 2022, mais à date désormais avancée)…

    Acte 2 : Dès le stade des répétitions générales de l’oeuvre, un metteur en scène belge y va de ses consignes. Enfourchant son moteur « GT », en tant qu’Invité du samedi, cet académique (naguère postulant au rôle de président du GIEC) déclare : [[ « On n’a pas du tout besoin d’atteindre dix degrés de plus pour se retrouver avec de vastes territoires inhabitables »… Deux semaines de travail intensif, c’est le temps qu’il aura fallu aux « scientifiques et aux représentants des gouvernements de 195 pays » pour s’accorder sur le “Résumé à l’intention des décideurs” du premier des trois volets qui alimenteront le sixième rapport… ]]

    En date du 9/08, sur le respectable site IRM belge le même scénariste n’hésite guère à affirmer : [[ « Ce nouveau rapport du Giec décrit avec un niveau de détail et de CERTITUDE encore plus grand que les précédents le diagnostic des « médecins de la planète ». ]] Reconnait-on là un langage de subtil gourou ?

    Acte 3 : Le grand marionnettiste, S.G. de l’ONU (la maison mère du GIEC) entonne de son clairon : [[ Le rapport du Groupe de travail 1 du Giec publié lundi « est une alerte rouge pour l’humanité », a réagi le secrétaire général ]]

    Acte 4 : en un parfait mimétisme, Zakia Khattabi, ministre fédérale du Climat (tiens, du parti Ecologiste belge) chante la rengaine : [[ « Plus de temps à perdre, l’inaction est coûteuse »… « Il est encore possible de changer le cours des choses si la volonté politique est là, mais nous n’avons vraiment plus de temps à perdre », a affirmé lundi la ministre après la publication du dernier rapport majeur sur le climat du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (Giec).]]
    Notez que notre presse flamande belge n’est pas en reste !
    Ainsi sur VRT News : [[ « Code rood voor de mensheid » en « niet handelen zou misdadig zijn »: reacties op het VN-klimaatrapport … Het alarmerende VN-klimaatrapport weekt heel wat reacties los. Van VN-baas Antonio Guterres over Boris Johnson tot federaal klimaatminister Zakia Khattabi (Ecolo), Vlaams minister Zuhal Demir (N-VA) en EU-vicepresident Frans Timmermans: een overzicht. « Niets doen zou misdadig zijn. » De Klimaatcoalitie vraagt intussen een « Green New Deal » van de Belgische beleidsmakers.  ( Michaël Torfs )…]]

    Et en UK, le (jadis?) sérieux The Economist y va de son grain de sel : [[ “They say human influence is completely unequivocal in causing climate change”—the IPCC’s damning report ]]

    Tandis qu’en Finale de « l’interprétation de l’oeuvre », mais à destination des foules de nos jeunes angoissés ou simplement contestataires, néanmoins en quête d’une culture: Greta Thunberg réagit au rapport du GIEC : [[ « C’est à nous d’être courageux » ! Le nouveau rapport du GIEC sur l’évolution du climat, publié lundi, ne comporte « pas de réelles surprises ». « Il confirme ce que nous savons déjà de milliers d’études et de rapports précédents, que nous sommes dans une situation d’urgence. C’est un résumé solide (mais prudent) de la meilleure science actuellement disponible », a souligné l’activiste suédoise sur les réseaux sociaux. ]]. Viserait-elle un Nobel 2022 ?

    Devant ce tintamarre médiatique, peut-être est-il opportun de revenir ici sur un article La Tribune (FR) du 26 Mars 2020 :

    == Les idéologues de l’hystérie climatique vus à l’ombre du Coronavirus ==
    [[ OPINION. Il semble morbide et cynique, alors que des milliers de personnes meurent du Coronavirus, d’insister en ce moment sur l’impérieuse nécessité d’agir contre le changement climatique. Pourtant, des idéologues, qui sont aussi et surtout ceux de la remise en cause de l’économie de marché, osent le faire. Ils ne ratent aucune occasion d’essayer de faire croire que le changement climatique cause ou exacerbe cette crise. Il est nécessaire de les dénoncer pour préparer l’avenir. ]]
    Par Samuel Furfari, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles et Président de la Société Européenne des Ingénieurs et Industriels.
    https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/les-ideologues-de-l-hysterie-climatique-vus-a-l-ombre-du-coronavirus-843425.html

    En guise d’épilogue ? Le stade de « paranoïa à rationalité morbide » s’est incrusté dans toute la société, au départ de gens misant sur l’ignorance d’autrui. Tout ce qui nous arrive se lierait ainsi à un dérèglement climatique apocalyptique… dont le consommateur humain est sûrement responsable. Haro sur le CO2 , les GES, les particules fines (y compris les sables du sahara?), et le développement…
    Ce « tout » profitant à certains milieux financiers, au détriment du plus grand nombre !

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