Acceptons que ce « principe de précaution… générique ou celui climatique » déjà débattu en long dans la partie (1/2) a des racines éminemment politiques. Selon ses fondements, l’application de ce ‘principe’ devrait mieux s’appuyer sur des bases chiffrées : anthropologique, scientifique et technique, soit des éléments justifiés, sans les a priori et des aveuglements juridiques tant constatés.
Un principe appuyé alors sur le savoir et plus de rationalité, flanqués de la lucidité et d’éthique qui incombent au véritable « Politique » dont chacun peut jauger la raréfaction en nos pays. Cela afin de ne pas s’égarer vers du pire et des drames futurs… Est-ce trop demander aux ‘élites’ ?Politique et rationalité ? Henri Poincaré, mathématicien, physicien théoricien et philosophe des sciences français (1854 – 1912) l’avait énoncé de la façon suivante : « La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes; parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d’exister ». Face à l’actualité réelle, avouons que le monde en est loin !