ENJEUX SOCIÉTAUX affectés par la PROPAGANDE CLIMATIQUE


Sont-ils déjà flanqués d’une INQUISITION « institutionnalisée » ?  [1] 

par Emmanuel Simon, citoyen lucide, sur un paquebot UE qui tangue

1/ Un bref recadrage
2/ Développement
3/ Origines de l’activisme en faveur du « fact-checking »
4/ Deux observations pertinentes sur l’actualité climatique
EXEMPLE A: d’une base scientifique incontestable : CLINTEL « World Climate Declaration »
EXEMPLE B : tout à l’opposé, mais sans guère d’étonnement : GRETA The Climate Book –
Penguin2022
5/ Épilogue et Débat ouvert
6Notes 

1/  Un bref recadrage

Deux scientifiques belges reconnus sur ce site S-C-E ont récemment subi les outrages médiatiques d’une journaliste AFP-Be ‘licenciée en sinologie’. Son article sentencieux, dit de ‘fact-checking’, est assorti d’une critique insidieuse, or que l’article des deux auteurs est rigoureux ! (voir ici).

Une telle pratique – répandue chez certains affidés ‘climatologistes’ – veut museler tout contradicteur travers de leur seule « pensée unique ». Ça relève d’un comportement sordide : tenter de censurer, en jetant le discrédit ! Est-ce vraiment tolérable, alors que la liberté de pensée et d’expression reste une aspiration fondamentale pour créer l’équilibre parmi nos diverses populations et chez nos « générations futures »… comme aiment tant à le clamer des ‘élites’ politiques dans l’UE ? Posons-nous ces questions existentielles, puis à chacun de se prononcer !

2/  Développement

Aucun jour ne se passe sans qu’une perspective effrayante nous soit décrite via les « bons médias ». D’une baguette pseudo-scientifique, le grand maestro ONU et son soliste GIEC, interprètent là leur  partition « Lugubre avenir, par la grâce de nos Modèles ». Il suffit d’observer une parfaite synchronisation du calendrier de leurs festivals à 195 États-interprètes et de ce foisonnement d’articles terrifiants… Tous nous annoncent des cataclysmes à répétition, d’une occurrence quasi immédiate, sinon décalés à plus long terme ! Ceci éloigne clairement l’ONU de 1946 et sa défunte génitrice SDN d’une mission leur confiée pour espérer apaiser (un peu) notre futur mondial…

Influencer l’opinion publique a toujours constitué un « instrument efficace de pouvoir ». Qu’il s’agisse ici d’ancrer mentalement des visées politiciennes et/ou idéologiques, ça s’assortit toujours de  campagnes de « propagande ». QUI ignore encore l’histoire de notre monde, abondante en de tristes et vils exemples ?

L’exercice de ce pouvoir se couple habilement avec de la coercition, flanquée p.ex. d’une censure d’expression, ou de procédés pire encore ! Rappelons-nous l’Inquisition religieuse du XIIIe siècle, cette forme de ‘justice’ plus que moralement répréhensible… qui le resta avec douleurs jusqu’à assez tard ! Coercition ? Elle se vit encore aujourd’hui, en divers domaines et par des organes dont certains se prétendent même « de compétences et de savoirs »  [2] 

Ne sont-ce pas là des pratiques singulières, en une époque où tout veut statuer en faveur des « droits de l’homme » ?

3/ Origines de l’activisme en faveur du « fact-checking » 

D’un usage intense -mais discret- à des fins militaires, le « renseignement » se pratique aussi largement en politique et en économie (‘Intelligence’, chez les anglo-saxons). Étendons-le assurément aux milieux médiatiques subsidiés, car ils y ont recours pour scruter l’actualité, puis diffuser leurs « news interprétatives ». D’autant qu’en nos décennies du XXIe, des faits s’entrechoquent-complexes et flous- (fake news) et où toute chose prête à répandre des ‘soupçons de’ ! D’où la raison ou le prétexte d’user vite de « fact checking – vérification des faits ». [3]  Lorsqu’on vit avec des processus « peer-reviews », serait-ce donc sivulnérable parmi nos arcanes scientifiques, académiques et celles de la R&D UE « en consortium » ???

Si le recours à ces méthodes de recoupement d’information est fort souhaitable (p.ex. un vrai journalisme d’investigation), chacun constate aujourd’hui leur distorsion quasi systémique  au travers des canaux médiatiques. Ah ! nos chères TV et presses écrites, visant chacune d’influer sur le mental du grand public ?Désormais ces canaux traditionnels – aux mains de quelques puissants pouvoirs occultes – affrontent la concurrence (ou agissent ‘en partenariat’) avec des réseaux sociaux… devenus des instruments socio-culturels d’une influence omniprésente (les Google + Twitter + Facebook + Youtube + moult trucs audio-visuels). A la fois pour un mieux-penser et un pire.. (Fig. 1)

Fig. 1  Les sites, outils et applications de fact-checking en ligne

Par leur rôle d’intermédiaires « informatifs », les uns et les autres de ces acteurs propagent leurs « news façonnées et ciblées » vers le grand public, vers des professionnels, et de surcroît vers nos dirigeants mondiaux, souvent d’ailleurs en un mode « vice-versa », en forme de retour d’ascenseur… Soit une diffusion de faits… dont la véracité ou l’exactitude finale mérite de les raisonner avec circonspection. 
Cette diffusion ciblée vise souvent à fixer une doxa thématique, celle-ci assortie s’il le faut de mesures de censure quant au contenu diffusé !  Par leurs ‘filtrages’, nos médias sèment ainsi la confusion, le doute et l’anxiété, jusqu’à pouvoir exercer un contrôle des mentalités (le ‘mindset’ des anglo-saxons)… chez les foules largement ignorantes. Pourquoi ne leur reproche-t-on que si mollement, or qu’il s’observe là-dedans une propagande digne de sources malveillantes ?

4/  Deux observations pertinentes sur l’actualité climatique

Comment peut-on contrebalancer positivement les égarements constatés ? Ben… grâce à l’action de contradicteurs sérieux, compétents et informés ! Jusqu’où faut-il agir pour rétablir la vraisemblance d’information, sans se faire barrer sous un prétexte de fact-checking ? Les deux exemples ci-dessous nous démontrent le « deux poids – deux mesures » pratiqué en la ‘climatologie contradictoire’ :

EXEMPLE  A: d’une base scientifique incontestable : 

La « World Climate Declaration » de la Fondation CLINTEL, est portée par 1.000 (MILLE) signataires, des figures scientifiques s’exprimant du monde entier [4]  (ici). Gens qui arguent : 
[[ There is no climate emergency ! Climate science should be less political, while climate policies should be more scientific. Scientists should openly address uncertainties and exaggerations in their predictions of global warming, while politicians should dispassionately count the real costs as well as the imagined benefits of their policy measures]]. Document .pdf 36 pages du 29 janvier 2022. 

EXEMPLE  B : tout à l’opposé, mais sans guère d’étonnement :

« Greta Thunberg assembles 100 climate experts and political activists for her new book » 
via sa nouvelle « Maison d’édition » ( supportée $$$ par Penguin Books et on ne sait pas qui…) 
Laura Harding – Thursday 31 March 2022 (ici). 
Greta said: “This is the biggest story in the world, and it must be spoken as far and wide as our voices can carry, and much further still…. 

[[ The Climate Book will feature renowned scientists such as Johan Rockstrom, Michael Mann, Katherine Hayhoe, Friedrike Otto, Stefan Rahmstorf, Saleemul Huq and Carlos Nobre, as well as Thomas PikettyTedros Adhanom Ghebreyesus,  Naomi Klein, and Amitav Ghosh.

They will address melting ice shelves, indigenous sovereignty, fast fashion and the future of food, as well as the wider sustainability crisis..]]

Contradictions ? En se référant à Michael Mann (le fumeux HadCRUT, sa joint venture avec le UK Met Office…), à l’OMS d’un ex-homme politique éthiopien (…), plus la journalo-altermondialiste canadienne Naomi Klein, sinon à l’économiste des ‘inégalités sociales’ Thomas Piketty, le répertoire des « célébrités climatiques à Greta » ne crédibilise guère l’idéologie que sous-tend depuis toujours la puérile…!
Il est flagrant de trouver là un « modèle de fact-checking » aligné sur des experts ‘engagés dans leurs inébranlables convictions’. En imposera-t-on ensuite les dires sous une forme d’Inquisition publique à laquelle il serait recommandé de bien vouloir s’aligner? 

 5/ Épilogue et Débat ouvert

Que penser de l’entrelacement d’une jeune science climatique et d’écologisme ?

« Contre le catastrophisme de l’écologisme, il faut une écologie rationnelle » 
Bertrand Alliot 
(Interview European Scientist, 3/3/2022, ici)


Est-il enfin concevable qu’il puisse se publier des études scientifiques fiables et percutantes, sans les voir « barrées par la censure médiatique » pour cause de non ralliement conforme à la doxa politicienne ? Il en va pourtant de l’avenir du monde et celui de « nos générations futures » comme se plaisent à dire arbitrairement et hypocritement certaines élites dans l’UE !

Scoop final ? aux USA, les news du 25 avril 2022 diffusent que TWITTER sera bientôt acheté par le richissime Elon Musk… dans la volonté de « libérer le discours »… auquel le fortuné créateur Jack Dorsey joua à le faire censurer par ses « équipes de fact-checkers » ! Sera-ce tellement dur à appliquer ? Espérons-en beaucoup !

6/  NOTES  

[1] Inquisition and science: where do we stand now?

Henrique Leitão  Annals of ScienceVolume 77, 2020 – Issue 1 (ici)

[1 bis] Science, vérité et croyances (en médecine)… 
[[ Résumé : Cet article se propose de discuter certains aspects de la relation entre la science, la vérité et les croyances, en se concentrant principalement sur l’activité scientifique des sciences biologiques et médicales, et sur la façon dont elle se rapporte aux notions de vérité et de croyance. La relation avec les religions ne sera donc pas abordée. La science utilise des méthodes spécifiques pour acquérir le savoir, et les philosophes ont analysé comment cette connaissance scientifique était acquise, en tentant d’en préciser les démarches et d’établir quelques règles générales. Certains théoriciens radicaux ont ainsi contesté la valeur de la méthode scientifique, malgré le succès indiscutable de la science. Si elle est rationnelle, la science n’est cependant pas exempte de croyance, ce qui peut avoir un impact positif ou négatif sur l’acquisition des connaissances scientifiques et sur l’idée de la nature humaine.]]  ici.

[1 ter] … Pour reprendre des termes chers à Karl Popper, la science avance donc de conjectures en réfutations…  (ici)

[2]  Pour aller plus loin sur la ‘notion de compétences’ (6 pages)
Le savoir est défini habituellement comme un ensemble de connaissances ou d’aptitudes reproductibles, acquises par l’étude ou l’expérience (ici).
Savoir et connaissance s’opposent au domaine de la croyance.  

[3] La vérification des faits [[…est une technique consistant d’une part à vérifier la véracité des faits et l’exactitude des chiffres présentés dans les médias par des personnes publiques, notamment des personnalités politiques et des experts, et, d’autre part, à évaluer le niveau d’objectivité des médias eux-mêmes dans leur traitement de l’information. Cette notion est apparue aux États-Unis dans les années 1990 sous l’appellation de fact-checking (terme utilisé également dans les pays francophones)…]] (ici). 

[4]  The « World Climate Declaration » undersigned are: 
       (1.000 SCIENTISTS AND PROFESSIONALS)

Remarquons ici qu’un nombre appréciable de ces scientifiques ont eu le courage de braver la censure d’expression répandue dans leur pays … dont la France (de la COP21 2015) et UK (de la COP26 2021) … Tandis que l’influence massive de certains « organes intérieurs » semble avoir freiné chez d’autres (ex. : par exemple l’Allemagne, Autriche, …)