Les véhicules électriques ne changeront rien à l’évolution de la température globale

par Prof. Dr. Paul Berth, Faculté des Sciences, Université Européenne

Les lecteurs assidus de SCE savent que, contrairement au GIEC, nous réfutons tout lien entre le taux de CO2 atmosphérique et la « température globale » (voir par exemple ici et ici). Si vous pensez comme nous il devient alors évident que l’utilisation massive des véhicules électriques ne changera rien aux climats terrestres.

Mais admettons que vous ne soyez pas convaincu et que vous acceptiez les conclusions du GIEC. Comme lui vous pensez donc que chaque fois que 1000 Gt de CO2 sont émis dans l’atmosphère la température de la basse troposphère augmentera de 0,45°C (comme écrit au point D.1.1 du Résumé pour Décideurs dans le dernier rapport du GIEC, l’AR6, à la page 28). En prenant les chiffres du GIEC nous pouvons alors faire un petit calcul qui montre que, si l’on considère les émissions de CO2 de toutes les voitures thermiques utilisées dans le monde, et roulant au moins 100 000 km, l’augmentation de la température sera tellement faible qu’elle ne sera même pas mesurable! Ce petit calcul vaut le détour et a également été fait par le physicien François Gervais dans son dernier livre « Le déraisonnement climatique« .

Voici le calcul, étape par étape :

• Selon le GIEC, lorsque 1000 Gt de CO2 sont émis dans l’atmosphère (1012 t de CO2) la température augmente de 0,45°C.

• Si l’on considère qu’une voiture thermique roulant 1 km émet 100 g de CO2, et que 44% de ce CO2 restent indéfiniment dans l’atmosphère (comme le pense le GIEC), nous avons donc 44 g (soit 0,000044 tonnes) de CO2 qui restent dans l’atmosphère lorsque la voiture parcourt 1 km.

• Puisque 0,000044 tonnes de CO2 ont été émis par la voiture, la température terrestre a donc augmenté de 2.10–17 degrés Celsius (0,000044 t * 0,45°C / 1012 t).

• Si la voiture thermique parcourt 100 000 km comme le font beaucoup de véhicules, la température terrestre augmentera de 2.10–12 °C (105 * 2.10–17).

• Si nous considérons l’ensemble des voitures de la planète, soit 1,4 milliards de voitures, nous pouvons alors calculer que leur utilisation sur 100 000 km fera augmenter la température de 0,0028°C, c’est-à-dire environ 2 millièmes de degrés! (1,4.109 * 2.10–12).

Pensez-vous que 2 millièmes de degrés en plus puisse affecter la biosphère terrestre ? Ces deux millièmes de degrés ne sont même pas mesurables, les meilleurs thermomètres n’ayant qu’une précision d’un centième de degré!

Quant à la Belgique, avec ses 6 millions de voitures, autant dire qu’elle ne fait pas le poids et ne pourra pas faire grimper le thermomètre bien haut… Nous vous laissons faire le calcul.

Par contre, la suppression de tous les véhicules thermiques dans le monde avec leur remplacement par des véhicules électriques aura des répercussions écologiques et économiques énormes. En effet, avez-vous calculé combien de tonnes de lithium et de métaux (particulièrement le cuivre) sont nécessaires pour fabriquer les batteries de tous les véhicules électriques? Avez-vous calculé le nombre de tonnes de CO2 émises pour la fabrication de ces voitures électriques? Avez-vous envisagé l’origine de ces métaux et les conséquences géopolitiques? Avez-vous envisagé l’efficacité de ces véhicules pour vous transporter sur de longues distances, particulièrement en hiver, avec de longs temps de recharge pourvu qu’une borne soit disponible? Avez-vous calculé la quantité énorme d’énergie nécessaire pour recharger tous les véhicules? Avez-vous pensé au fait que cette énergie de recharge proviendra essentiellement du nucléaire et des combustibles fossiles car l’énergie dite renouvelable ne pourra pas suivre? Et une fois utilisées avez-vous une solution pour recycler tous les métaux des batteries électriques? Tout cela pour 2 millièmes de degrés?

Bref, comme le dit François Gervais, bienvenue en Absurdie!

24 réflexions sur « Les véhicules électriques ne changeront rien à l’évolution de la température globale »

  1. Vous prêchez un convaincu.
    D’ailleurs, je n’ai pas de voiture électrique et je n’ai pas l’intention d’en avoir une.
    Ou alors il faudrait 2 voitures par foyer (au moins), l’électrique pour faire de la ville, et la thermique pour aller en voyage (ah mais oui, voyager, c’est mal ça fait du CO2, enfin, c’est mal, juste pour les gueux comme nous entendons-nous bien).
    Autant vous dire qu’à l’heure actuelle ou tout est fait pour pénaliser la voiture en supprimant les places de parc, que cette vision n’est pas au goût du jour.

  2. Bonjour,

    Votre calcul est évidemment faux dès la deuxième ligne. Quand la science dit que 1000 gigatonnes de CO2 émises causent un réchauffement moyen global d’environ 0.45°C, les scientifiques compétents parlent bien des *émissions*, pas de la quantité qui reste dans l’atmosphère à long terme (environ la moitié). Donc il ne faut pas multiplier par 0.44.

    Bien sûr, Gervais n’a jamais compris ça, mais qui s’en étonne ? Le reste de son calcul que vous avez repris ici sans réfléchir est à l’avenant. Poubelle.

    1. Bonjour. C’est votre commentaire qui peut être mis à la poubelle! Démonstration : admettons que vous ayez raison et ne multiplions pas par 0,44. Qu’obtient-t-on? Une augmentation de température de 6 millièmes de degrés au lieu de 2 millièmes de degrés… Au secours nous grillons… Merci de réfléchir plus loin que le bout de votre nez la prochaine fois!

      1. Quand c’est faux, c’est faux. La prise en compte erronnée de ce facteur témoigne surtout d’une incompréhension profonde de la physique de l’atmosphère de la part de l’auteur.

        D’ailleurs le calcul ne prend pas en compte la dimension temps : A raison de 20000 km par an par véhicule, il calcule implicitement l’effet sur 5 ans seulement.

        Je n’ai pas vérifié le reste du calcul, mais en une minute j’ai vu deux erreurs graves qui montrent clairement l’incompétence grave de Gervais (que l’auteur, biologiste, a copié sans réfléchir).

        Donc je persiste : poubelle.

        1. Le calcul est un exemple pour une voiture ne faisant que 100 000 km, soit environ 5 ans. Si vous voulez le faire sur 100 ans, allez-y, montrez-nous votre calcul. Mais si vous obtenez 2 millièmes de degrés en plus tous les 5 ans il faudra plusieurs centaines d’années pour arriver peut-être à quelque-chose de mesurable… Cela en vaut-il la peine compte tenu des innombrables désavantages de la voiture électrique (lise en fin d’article)? D’autant plus que tout ceci serait dans l’hypothèse d’un effet du CO2, que nous réfutons bien entendu sur SCE. L’auteur, biologiste, semble avoir réfléchi à toutes ces questions.

      2. Au lieu de persister à vous ridiculiser,vous devriez tout simplement refaire le calcul avec vos elements afin que les lecteurs puissent se faire une idee.
        On ne fait pas de la science en balayant d’un revers de la main ce qui deplait ,mais en demontrant clairement son point de vue..

        1. Je ne suis pas certain de la personne qui se ridiculise ici… Si en 5 ans la température augmente de 0,0028°C (chiffres de l’article), il faudra attendre 178,5 ans pour obtenir quelque-chose de mesurable, c’est à dire +0.1°C, à condition qu’aucune molécule de CO2 émise par les 1,4 milliards de voitures ne soit retirée de l’atmosphère… Et à chaque fois, toutes les voitures doivent faire 100.000 km… Mais le problème se complique encore : le nombre de voitures thermiques augmentera-t-il en 178 ans? Et les voitures thermiques dans 100 ans n’auront-elles pas un meilleur rendement? Ne pas oublier non plus le CO2 émit par la construction des voitures électriques… et le recyclage des batteries qui n’est quasi jamais pris en compte.

          1. ma reponse ne vous etait pas destinée car votre exposé est tres clair,contrairement à celui de Anton

    2. @Anton 21/01 18h59 : ce n’est pas la première fois où, lecteur, je vous perçois critiquant sur SCE des auteurs ou commentateurs ‘réfléchis’.
      Ainsi vous voit-on jeter ici l’opprobre sur le Pr. François Gervais (physicien, émérite, spécialiste de thermodynamique) !
      Sorry, cher Anonyme, vous sentez-vous mieux en dévot de son contradicteur Bréon ou de certains « climatologistes » vaporeux ?
      Raisonnons SVP différemment !

      1) Empreintes d’intérêts politiciens (et économiques !) à peine inavoués, les activités floutées du GIEC ONUsien sont parvenues à quasi ringardiser toute rigueur scientifique. Ces activités-là se déploient sous de multiples formes, notamment celles illustrées à la COP28 en date…

      2) Le monde entier doit-il en subir toutes les affres ? Car d’absurdes orientations socio-économiques sont exigées de 8.000.000.000 d’êtres, sous le couvert de choix dits « stratégiques et mondialisés » (aussi amplifiés via le WEF-FEM).
      Ces choix imposés… le sont par le truchement de ‘modèles’ habilement façonnés, hors tout démenti opposable s’appuyant sur des observations factuelles et contradictoires ! Avec, comme châtiment annoncé, « la fin de l’espèce homo sapiens » vers 2100 à la suite d’une foultitude de cataclysmes, évidemment attribuables à notre seule vie d’humain « ce nuisible, producteur inconscient d’un CO2 tueur » ?

      3) Ne percevez-vous vous pas là, cher Anton, une forme actualisée de l’antique Apocalypse religieuse ? Car ce GIEC-là impose ses vues et prescriptions au monde au travers d’une formidable épreuve de ‘persécution mentale’.
      Et la seule antidote applicable serait – selon eux – de prêter allégeance à LEUR « conformité des pensées » ?
      La rédemption nous serait alors offerte par une entière soumission à Mère Nature (ou peut-être aux intérêts financiers sous-jacents, bien masqués…) !

      Réfléchissons-y à deux fois ? Car il semble bien que les actuelles dystopies scientistes ne laissent plus aucun droit à imaginer et à remettre en cause les vrais manipulateurs de ce monde fou !

  3. «  » » » » »Mais admettons que vous ne soyez pas convaincu et que vous acceptiez les conclusions du GIEC. » » » » » »
    J’en connais un et on le retrouve un peu partout sur tous les blogs climato sceptiques ; en fait il y en a d’autres ; mais ce sont des sosies créés avec l’intelligence artificielle

  4. Bon, allez, je vous aide.

    Les émissions annuelles des voitures individuelles étaient 3.2 millions de tonnes de CO₂ en 2019 (source : https://www.statista.com/statistics/1107970/carbon-dioxide-emissions-passenger-transport/)

    On peut comparer ça aux 33 GtCO₂ émises la même année [voir https://www.iea.org/articles/global-co2-emissions-in-2019%5D. Ca fait presque 10% des émissions totales de CO₂.

    On peut aussi le comparer aux 50 GtCO₂eq (équivalent CO₂, pour ceux qui ne savent pas) en 2019 [voir https://www.wri.org/data/world-greenhouse-gas-emissions-2019%5D, donc 6% des émissions totales de GES.

    Bref :

    3,2 MtCO2/an * 0,45°C/1000 GtCO₂ = 0,00144°C/an, ou 0,0144°C/décennie. Je prends des °C/décennie parce que c’est l’unité habituelle dans laquelle on donne la vitesse du réchauffement (Spencer le fait aussi dans cette unité).

    Ca correspond bien à ce qu’on peut attendre de quelque chose qui ne fait que 6% des émissions totales de GES, sachant que le réchauffement actuel est de l’ordre de 0,18°C/décennie, avec un réchauffement total dû aux GES environ 50% plus élevé (de l’ordre de 0,27°C/décennie) parce que les aérosols compensent à peu près un tiers du réchauffement causé par les GES.

    Notons que le transport routier (prenant donc en compte les camions etc.) cause 12,6% des émissions de GES en CO₂eq, donc deux fois plus que les voitures individuelles seules (on arrive donc à un réchauffement d’environ 0,03°C/décennie par les véhicules thermiques).

    Voilà. C’est facile, sauf quand on s’appelle François Gervais.

    1. Merci pour votre raisonnement. Il s’agit en effet d’un autre possibilité de calcul. Si le chiffre de 3.2 Gt de CO2 en un an est correct, on arrive effectivement à une augmentation de 0,0144°C en 10 ans. Pour avoir quelque-chose de mesurable, par exemple +0.1°C, il faudrait alors attendre 69 ans (attention, dans votre première phrase vous écrivez « millions de tonnes », c’est en fait « milliards de tonnes »).

      Cependant, on considère avec votre calcul que tout le CO2 émis par les voitures reste dans l’atmosphère indéfiniment! Si vous admettez qu’au moins la moitié du CO2 est pompé rapidement dans les puits (océans + végétation), il faudra beaucoup plus de temps pour arriver à une augmentation de +0.1°C, et on en revient au calcul de François Gervais… Si vous me dites que le CO2 émis par les voitures ne rentre pas dans les puits il faudra alors m’expliquer ce qui cause l’acidification des océans et le verdissement de la planète!

      1. Non, le fait que seulement environ 50% du CO₂ émis s’accumulent dans un premier temps dans l’atmosphère (dans le cas où les émissions continuent, ce qui est le cas pour l’instant) est déjà pris en compte dans l’estimation de la TCR. Donc ce n’est pas à prendre en compte ici.

        Il serait vraiment utile que vous lisiez pour une fois un rapport du GIEC, ou – encore mieux mais plus difficile – la littérature scientifique originale, pour au moins essayer de comprendre la science. Ce n’est pas la lecture des âneries de Gervais qui va vous aider à comprendre quoi que ce soit au fonctionnement du système climatique.

        1. Le GIEC écrit en page 28 de l’AR6 : « Each 1000 GtCO2 of cumulative CO2 emissions is assessed to likely cause a 0.27°C to 0.63°C increase in global surface temperature with a best estimate of 0.45°C. » Donc, effectivement, le GIEC considère qu’il s’agit de ce qui reste dans l’atmosphère après absorption par les puits de carbone (puisqu’il écrit « cumulative »).

          Merci aussi de définir TCR pour les lecteurs (voulez-vous dire « transient climate response »?).

          Cependant, la référence que vous avez donné (3.2 Gt de CO2 en un an) concerne des émissions de carbone des véhicules particuliers, et on ne sait pas combien de ces émissions de CO2 seront absorbées dans les puits! Si 50% sont absorbés, on en revient à F. Gervais!

          Merci pour les futurs échanges d’adopter un ton plus neutre.

          1. Mais non ! Encore une fois, les gens du GIEC savent très bien qu’environ 50% des émissions d’une année sont absorbées (et pour le futur, ça dépend du scénario : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/summary-for-policymakers/figure-spm-7/), mais le texte (et la littérature sous-jacente) est on-ne-peut-plus-clair : c’est le cumul des *émissions* qui compte, et la figure le montre très clairement (Figure TS.18 de l’AR6 WGI : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/figures/technical-summary/figure-ts-18/). La pente correspond à ce qu’on appelle la TCRE (Transient Climate Response to Emissions), et elle est bien 0.45°C/1000 GtCO2.

            S’il vous plaît s’il vous plaît s’il vous plaît, lisez le rapport au lieu de répéter toujours les mêmes erreurs de Gervais qui n’a jamais rien compris au climat.

          2. Oui, mais ce ne sont pas « les gens du GIEC » qui ont produit la courbe que vous avez donné : 3.2 milliards de tonnes d’émission de CO₂ en 2019 pour les voitures des particuliers (source : https://www.statista.com/statistics/1107970/carbon-dioxide-emissions-passenger-transport/).

            Lorsque l’on fait le calcul avec ce chiffre de 3.2 milliards de tonnes de CO₂ émis en 2019, si tout ce CO2 reste dans l’atmosphère, on arrive à une augmentation de 0,0144°C en 10 ans (chiffre que vous avez calculé et avec lequel je suis d’accord). Pour avoir quelque-chose de mesurable, par exemple +0.1°C, il faudrait alors attendre 69 ans.

            Si la moitié reste dans l’atmosphère, il faut alors attendre plus longtemps pour avoir une augmentation de +0.1°C.

            S’il vous plaît s’il vous plaît s’il vous plaît, essayez de comprendre ce simple raisonnement au lieu de répéter toujours la même chose!

            Si vous ne comprenez toujours pas ce point de vue, il vaut mieux que l’on arrête ici, les lecteurs doivent maintenant se faire leur propre avis! Merci d’avoir donné le vôtre!

    2. 3,2 millions de tonnes comparés à 33 milliards de tonnes ça ne fait pas 10% d’apres moi..
      mais peut etre est ce une erreur de ma part

  5. Il est attristant de voir encore ces sempiternelles discussions sur les « émissions de CO2 » alors que ledit CO2 n’est pour rien dans l’évolution climatique. La teneur atmosphérique en CO2 ne fait que suivre la température terrestre et non la précéder. Il faut changer de paradigme et s’affranchir des ces absurdités que sont : « la transition écologique, la réduction des émissions, l’empreinte carbone, la décarbonation des filières, les taxes carbone, les véhicules électriques », etc, etc Les mondialistes savent que l’arme climatique leur échappe (dernier discours de Mme Van Der Leyen) et ils se tournent vers la « désinformation » (en bon français, la censure de ce qui ne rentre pas dans la doxa de la gouvernance mondiale). Il est temps, messieurs, de changer de terrain de jeu.

    1. Oui, très attristant… car en fait, comme vous le dites, le CO2 n’est probablement pour rien dans l’évolution climatique. C’est d’ailleurs le premier paragraphe du texte de l’article.

  6. Je ne rentrerai pas dans ces calculs de CO2 qui ne servent à rien. Je proposerai plutôt une piste de réflexion qui relève de l’électrotechnique, qui est mon domaine de compétence.

    Supposons que de vaillants ingénieurs mettent enfin au point des accumulateurs vraiment performants qui autorisent une autonomie réelle de 1000 km et qui se rechargent en moins de 10mn… Pour consommer l’énergie contenue dans ses accus, la voiture va rouler plusieurs heures, disons une quinzaine. En revanche, pour « télécharger » une telle quantité d’énergie en quelques minutes, l’appel de puissance instantanée sur le réseau électrique sera très élevé. Multiplié par le nombre de véhicules en circulation, ça va être compliqué.
    Deux solutions sont alors possibles:
    -Limiter le nombre de véhicules autorisés à se recharger simultanément, ce qui provoquera des files d’attente interminables.
    -Ou bien construire massivement des centrales électriques, nucléaires ou pas.

    Raisonner uniquement sur la production annuelle d’électricité est insuffisant, il faut également prendre en compte la puissance maxi instantanée dont on a besoin.

    Les ingénieurs du passé n’étaient pas des idiots, ils avaient probablement bien compris le problème, et c’est sans doute pour cela que le choix du moteur thermique a été fait.

    Un dernier détail, l’électricité est obtenue par conversion d’énergie primaire, avec un rendement limité par les lois de la thermodynamique, pour ensuite être convertie en énergie mécanique. Les moteurs thermiques convertissent de l’énergie primaire directement en énergie mécanique avec à peu près le même rendement.

    Si quelqu’un peut me rappeler quelle est la part des énergies dites fossiles, actuellement, dans la production mondiale d’électricité….

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