Gouverner le monde par la peur et l’avidité, quel funeste dessein ! Cas du « Principe de précaution » et ses dérives abusives (1/2) 

Emmanuel Simon, observateur ‘ à 360° ‘d’un monde en profond chaos
26/07/2024


La peur est non seulement ‘mauvaise conseillère’, mais de surcroît elle constitue une arme redoutable au profit de certains « influenceurs peu scrupuleux ». 

Constatons que le monde de la communication en est affecté. L’observation vaut sur l’entièreté du globe. Santé publique, CLIMAT, science, géopolitique : aucun domaine ne leur échappe ! 

À côté de ‘réseaux sociaux’ et Internet parfois douteux, des maîtres de la ‘comm’ savent diffuser des « infox » (rumeurs mensongères) avec buts d’intoxication mentale et de manipulations des masses !
La confiance dans beaucoup de ‘médias mainstream’ s’en trouve fort dégradée (il suffit de lire les sondages). Fasse que « l’intelligence collective » protège de vastes pans de la science pour ne pas tomber dans les mêmes travers (ou sache les en extraire) ! 

La peur et l’avidité ? L’anthropologie culturelle [1] , la psychologie et l’histoire nous instruisent de leurs utilisations, sur un nombre d’exemples peu contestables. En étudier ici les facettes déformantes sera long mais révélateur ! Parcourons-en donc :

1) Au Quattrocento (XVe siècle) de Machiavel : « Celui qui contrôle la Peur des gens devient le maître de leurs âmes »… Cruel exemple encore applicable au cas ‘pandémie covid19’ !

2) Tout autant (XXIe siècle) la fabrication de la peur transparaît en chacun des discours et textes de milieux « Climato-réchauffistes ». C’est un processus clairement décrit dans l’ouvrage 2015 de Patrick Moore : « Confessions d’un repenti de Greenpeace : pour une écologie scientifique et non politique »  (Ed. française : L’Artilleur 2020, ISBN-13 : 978-2810009138 )
Sur ce témoignage factuel du repenti P. Moore, nos chers médias ‘autoproclamés fact-checkers‘ (dont l’AFP, Le Monde & leurs nombreux Consorts) hurlent à l’imposture « ce sont des fake news ! ». 

Autre exemple français récent d’auto-censure publique : chez les diverses chaînes de RadioFrance et FranceTV …des ‘instructions’ furent données par leurs propres DGs… envers toute allusion aux thèses contradictoires soutenues par les cercles climato-réalistes. (cfr Enquête Institut Thomas More, de février 2024). 

3) Wikipedia reste cependant assez objective sur ce sujet : 
[[ La Politique de la peur est une expression qui désigne la politique d’un gouvernement qui utilise la peur collective de la population pour faire adopter des mesures réduisant les libertés individuelles.]]
En percevons-nous quelques cas très actuels ?


DÉVELOPPEMENT DE L’ÉTUDE :

1/ Premier constat : l’écologie POLITIQUE (partie 1/2)
2/ Quelques RAPPELS… puis :

3/ Évolutions et interprétations conséquentes
4/ Actualisation et esquisses d’un futur troublé
5/ Rationalité quantitative, industrielle et sociale
    (partie 2/2, suivra prochainement, dont) :
6/ Le « Principe de précaution » et l’exercice des droits
7/ Conclusions partielles
NOTES 
…………………………………………

1/ Premier constat : depuis plusieurs décennies l’écologie POLITIQUE [2] fait un usage immodéré de la peur et de l’insécurité sociétale. Ça s’illustre notamment avec l’usage récurrent dudit « Principe de précaution… climatique » dont nous pouvons analyser les signes de ses dérives abusives, sous plusieurs déclinaisons : ‘dérèglement’, ‘réchauffement’, ‘cataclysmes’, ‘fléaux’, ‘crises’, etc. !

Analysons donc en lieu et place des communicateurs aveuglés, notamment sur leurs vues « météo-climatologie », d’un profil décrit comme calamiteux. Où reste leur logique ? Explique-t-elle correctement les vraies causalités phénoménologiques ? Tout ce qui va suivre pointe vers des ruses et pratiques en usage chez ces organes si peu objectifs !

2/ Quelques RAPPELS (après d’autres aspects déjà commentés) :
[[… Le principe de précaution est une disposition définie et entérinée lors du Sommet « planète terre » de Rio en 1992. Elle déclare qu’en l’absence, à un moment donné, de « certitudes », due à un manque de connaissances techniques, scientifiques ou économiques, il convient malgré tout de prendre des mesures de « gestion des risques » afin de prévenir des dommages potentiels graves sur l’environnement et la santé…]] [2 bis] [3]

Ce faisant, les ‘acteurs’ de la cause Rio’92 se sont octroyés un POUVOIR DISCRETIONNAIRE (*), pouvoir d’une étendue quasi sans limites ! D’une intention louable, la référence au « principe » est devenue insidieuse et politicienne. Maintes « in-certitudes à terme » y sont vite exprimées, or que leurs faits descriptifs et risques réels restent brumeux. 
Tous les domaines de la connaissance relevant des « quatre éléments d’Antiquité » : la terre, l’eau, l’air, le feu (et -sic- la T° ‘moyenne’ terrestre), leurs appartiennent-ils désormais en une exclusivité intellectuelle soi-disant éclairée, prétendue incontestable ? C’est agir là en occultant des probabilités chiffrées de leur apparition et celles de leurs impacts… estimés avec si peu de rigueur scientifique, et sur un horizon de temps hasardeux !

(*) Abusant de ce pouvoir ‘absolu’ qui n’est guère fondé, des courants variés – officiels et autres – ont joué la tactique du « globalisme » ! (Fig. 1) Ensuite, ils rejettent maintes démonstrations 
scientifiques pertinentes au profit d’une subordination à leur « juridisme à caractère politicien ! »

Fig. 1 : SEMPÉ (R.I.P. 2022) – Allégorie du POUVOIR dogmatique

Maîtresses à penser pour n‘importe qui (et du royaume des cieux terrestres ?), les diverses sphères ONUsiennes (dont le IPCC/GIEC, l’OMM-météo, aussi l’OMS-santé, plus des branches qualifiées droits-de-l’hommisme, etc.), se sont surimposées à d’autres institutions, dont celles de l’UE (Commission, Parlement, Conseil, et États membres). Toutes sont des structures très politisées, opérant sous influences de pressions lobbyistes, d’actions de force menées par des centaines d’ONG… (pensons aux réseaux et leurs financements octroyés par G. Soros & Co ) ! Même le « Conseil de l’Europe » à Strasbourg et certains de leurs 100 juges y adhèrent alors, en quasi servitude. Ces actions sont épaulées par certains médias complètement inféodés à la cause (et aux subsides/revenus à en obtenir…). 

Un dogme fut ainsi esquissé à Rio’92, au travers de structures dirigeantes patronnées par des « leaders » non-élus d’une façon démocratique. Or ces « élites » ne sont curieusement jamais responsabilisées quant aux conséquences de leurs décisions et leurs actes relevant d’amalgames idéologisés. Où, dans ce magma démagogique, peut-on encore identifier la « voix des peuples » ?  


3/ Évolutions et interprétations conséquentes

3.1.  Constatons au long de ces 32 années écoulées (Rio’92 – 2024) un phénomène d’amplification rhétorique autour de l’interprétation dudit « principe de précaution… climatique » ! Une manoeuvre politique aussi utilisée lors de la COP21 (cfr L’accord de Paris du 12-12-2015) s’exploite abusivement au travers de toutes les actions internationales qui s’ensuivirent et d’autres qui nous attendent encore ! Jusqu’à avoir imprégné leur leitmotivs dans « l’inconscient collectif mondial » … autant que de l’avoir bétonné dans des législations internationales (avec des ‘ratifications nationales’ qui leur sont directement subjuguées). Tout ceci développant des réactions de frustration dans le monde. (Fig. 2 et son résumé)…

Fig. 2 : Résumé [[ Nul ne sait si la crise environnementale détruira l’humanité, mais elle est bel et bien en train de la rendre folle : climatoscepticisme, collapsologie, survivalisme, éco-anxiété, activisme vert potache, géo-ingénierie d’apprentis sorciers, messianisme décroissantiste… on ne compte plus les symptômes de la panique écologique…]]  Documents, témoignages : Paru le 18/10/2023  ISBN : 9782080432858 .

3.2.  Le « principe » s’apparente aujourd’hui à une nouvelle croyance. Analogue aux religions, cette croyance-ci est dévolue à la déesse Nature (Gaïa chez les grecs) et à ses flexions. On y observe des rites, célébrations et des interdits, soit un terreau mental qui induit parmi des populations réceptives un sentiment de « culpabilisation individuelle » !

Quand la presse n’a de cesse d’invoquer l’angoisse et des perturbations aux relations humaines – particulièrement chez nos jeunes – peut-on en dégager une quelconque sérénité d’esprit ? Car les « théologiens de la climatologie » sont des meneurs dogmatiques et interdépendants, suivis par leurs adeptes apeurés (autrement vus : des individus vite hantés par diverses  phobies et/ou des obsessions, sinon la crédulité ?). Tandis que d’autres milieux de pouvoir lorgnent plutôt vers des objectifs monétaires lucratifs à peine déguisés. Ils s’appuient sur de puissants marionnettistes financiers internationaux…

3.3.  En découlent des rengaines connues : « des risques inquiétants, des pollutions associées à chaque activité humaine » (c-à-d un des fondements doctrinaux du GIEC). Jusqu’à exiger de l’humanité un tas de renoncements absurdes (p.ex. le renom à l’énergie nucléaire, à des matériaux vitaux, à des projets stratégiques, à nos modes de vie). L’interdit pèse notamment dans le sol d’Europe sur la mise en exploitation future de ressources minérales pourtant bien utiles et abondantes…

Selon ces milieux obsédés, on visera aussi à réoxygéner les océans (?), à contenir la dilatation thermique de ces masses océaniques (…). Aussi à corriger le climat (par des boucliers météo), par une géo-ingénierie atmosphérique éventuellement hasardeuse (cfr « Disruptive Technologies »).
Ainsi voit-on mener des expériences (à visées militaires et autres), ces HAARP-US mais aussi leurs analogues russes et chinois (!), avec tests déjà éprouvés d’interférences sur l’ionosphère. Avec un recours à certaines nanoparticules -chemtrails US ou autres- pour « troubler » la météo sur un vaste plan régional (cfr l’exemple récent des pluies intenses dévalant sur Dubaï et ailleurs) !
La physique et l’alchimie modernes sont ici à l’oeuvre.

Suivant d’autre censeurs et croyants, il faut agir avec sobriété en tout comportement, en pratiquant p.ex. l’alimentation bio-végétaliste, l’agriculture sans bétail (par substituts de protéines ex-labos)… d’où un « Adieu veau vache cochon couvée » comme ironisait le magnifique La Fontaine ?).
N’oublions pas la mise en place systématique d’une mobilité qualifiée verte, avec une réduction drastique des énergies en usage et des axes de circulation disponibles. Le tout se trouve couvert monétairement par l’émission de Fonds financiers estampillés « durables » (ISR / ESG, selon les règles UE-SFDR, faisceaux de règles coercitives à l’égard d’entreprises-cibles et d’investisseurs). Ceci s’ajoute à une enflure de Fonds de dettes (les ‘obligations’, analogues à des puits sans fond), etc. 

3.4.  Le « travail législatif perpétuel » s’assortit d’une proclamation officielle de NORMES publiques de plus en plus contraignantes. [4]  Jusqu’à imposer le ruineux fantasme très occidental d’une « décarbonisation » du monde futur (c-à-d y supprimer toute utilisation des énergies fossiles, plus d’innombrables matériaux/produits vitaux qui en dérivent ?). On rêve là à atteindre « une mythique neutralité carbone en 2050 » !

Le leitmotiv comporte ses dérivées : c-à-d une inéluctable « décroissance dite progressiste au sein de l’UE » ! 
Le bouc émissaire de tous ces croyants égarés reste le bon vieil ingrédient de la photosynthèse végétale, c-à-d le CO2 (et ses ‘ppm à la hausse’, trop vite attribués à la seule origine anthropique).
Le colossal fonds de pension norvégien négocierait même du CO2 européen pour l’injecter en guise de « puits de carbone » dans ses champs de production pétrolière… 
Y a pas de sots profits: « more CO2  in, more Oil&Gas out) ! 
S’étonnera-t-on de la quête d’industriels intéressés… pour en obtenir des soutiens financiers d’États (d’UE?) afin de tenter d’alléger les coûts faramineux d’investissements qui s’y adossent, car un ‘Return on Investments de bout en bout’ est loin d’être prouvés ?

3.5. A contrario, voir la Fig. 3 où se passent d’autres réalités mondiales, loin d’une UE vertueuse mais si peu réceptive aux faits tangibles de l’à-côté ! 

Fig. 3 : Market Insight – September 2021 – Sources: BP, IEA, GaveKal, ICAP (voir ici).

Reste-t-il encore une place en ce contexte ‘régulé par l’UE’, autre que les ‘Programmes-cadres’, pour raisonner scientifiquement, pour y stimuler une R&D intellectuellement libérée, puis d’en effectuer des découvertes exploitables, autrement que par ces orientations-là, idéologiques et subsidiées ? Bref de pouvoir progresser, comme le font si résolument d’autres États (nos concurrents hors UE) et des grands entrepreneurs, ailleurs dans le monde… ceux-ci allant a contrario du forcing stérile tel qu’édicté sous une institution UE bureaucratique et radicalement verdie ?

3.6.  L’interprétation du ‘principe’ reste difficile et controversée. [3]
A chacun, allant du scientifique éminent et intègre, au dirigeant éclairé, jusqu’à l’ignorant ou le naïf et aux individus retors… de déterminer sa propre application dudit principe, pour autant qu’elle reste toujours conforme au dogme ONUsien ? Aristote avait déjà exprimé la chose :
« L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. »
En sommes-nous là aujourd’hui ? Irréversiblement ?

3.7.  Après que nombre d’ajouts furent faits sur la portée et la substance du ‘principe de précaution… climatique‘, observons que plusieurs minorités activistes osent intenter des procès aux États ! Procès au motif de ne pas avoir accompli les prescrits du dogme assez vite, assez fort !
Lire notamment à cet égard Michel de Rougemont (le cas suisse, acté par 16 voix contre 1 !). Notons que des cas similaires se trouvent ouverts en France et ailleurs. Affaires (aux USA, Canada et en UE) dont les jugements sont laissés à des magistrats certes supposés intègres et éthiques, gens formés aux droits, mais forcément flanqués d’experts « de la cause climatique »… Soit des personnes loin d’être toujours impartiales, car cette climatologie-là reste une science immature et parfaitement spéculative

Face à des jurisprudences douteuses, peut-on espérer que des garde-fous juridiques rééquilibreront plus correctement la situation ? (voir le chap. 6/ prochain)…

4/ Actualisations et esquisses d’un futur troublé

4.1.  Dans notre époque où se succèdent tant de « cycles électoraux et enjeux de pouvoirs à conquérir », on voit refleurir au travers de toute l’UE nombre de déclarations ou d’appels invoquant la thématique environnementale et des laïus ‘Notre Terre en perdition’. Appels conçus pour créer une émotion collective irraisonnée…

Appels émis où ça ? Il suffit de scruter les pages « Planète » de nos gazettes et/ou Internet, autant que le petit écran qui hypnotise l’esprit critique des foules. L’imagerie et des slogans simplistes y constituent de puissants relais afin d’en propager un message d’influence vers des collectivités fragiles et celles dénuées de tout sens critique !

D’autres ‘canaux d’influence’ usent plutôt de manifestations spectaculaires en rues, parfois illégales (p.ex. les agissements répétés d’Extinction Rebellion, de Just-Stop-Oil UK), plus les écarts récurrents d’une Greta Thundberg et ses jeunes adeptes, dans un total irrespect intellectuel d’autrui. 

4.2.  Qu’en serait-il alors de nos surcoûts publics et privés à engager pour l’avenir ? Et d’audits de ‘solutions adoptées’… sans les avoir préalablement testées ? Et de bilans à estimer méthodiquement (ex ante) quant à leurs apports réels en termes de « bien être sociétal ajouté + d’avancées socio-économiques qui devraient en découler » ?
Las, trop peu de chiffres vraiment neutres et probants nous sont diffusés sur ces aspects-clés ! L’esbroufe y reste trop souvent aux commandes. Pourquoi en oublier de quantifier la probabilité des événements à en pronostiquer ? Cela pourrait nous éviter de « tirer des plans sur la comète » ! D’où peut-être la Fig. 4, en lieu et place à tant de ces « modèles climatiques douteux» dont  les chers affidés du IPCC-GIEC usent à outrance… en omettant d’effectuer des contrôles ex post ?

Fig. 4 : [[ La probabilité empirique est un type de probabilité basé sur les données réelles des observations et des expériences, plutôt que sur des calculs théoriques ou mathématiques. Dont chacun se souvient ici de leur usage chimérique en matière de prédictions climatologiques…]]  

4.3.  Aucun domaine de nos vies n’échappe désormais aux activistes du catastrophisme, promoteurs d’un dogme radical vert. Perçoit-on qu’ils appuient ainsi à tort et à travers les intérêts opaques de grands marionnettistes actifs en arrière-plan? QUI cela peut-il être : des ‘élites universalistes‘ (lire sous 4.4.) plus de grands financiers tenants du cosmopolitisme, de l’indifférenciation culturelle, ces puissants acteurs en quête de contrats lucratifs, ainsi que de certains despotes obnubilés par la seule motivation d’acquérir davantage de pouvoirs et accroître leur enrichissement peut-être indus !

4.4.  Au niveau d’un continent ou celui mondial, l’arbitraire se propage par de puissants groupes de pression semi-fermés : cfr Greenpeace [6], le WWF et “la biodiversité en péril”. [6 bis]. Ajoutons-y le “Great Reset sociétal de Klaus Schwab” et sa messe annuelle WEF/FEM à Davos (un GROS business familial… lancé en 1971). Un cénacle politique flanqué de ses “Young Global Leaders”. Soit des personnages présélectionnés (à l’ego surdimensionné ?) en vue d’édifier le seul dessein mondialiste auquel aspirent WEF en y faisant adhérer les foules, etc…

4.5.  Du fait de la « mondialisation du ‘principe de précaution’ et les jeux de la COP21 Paris 2015, l’UE outrepasse régulièrement notre « principe fondamental de la SUBSIDIARITÉ des États membres » ! Ce concept-clé de la gouvernance publique est pourtant bien inscrit dans les Traités de l’Union européenne, tels que signés au 20e siècle. Serait-il vraiment devenu obsolète au 21e ?

Question vitale : tant de leaders sous influence sont-ils les justes déterminants d’un futur UE vivable ?  

5/ Rationalité quantitative, industrielle et sociale

Viser la quête idéaliste/utopique d’un ‘paradis terrestre européanisé’ doit-elle nier les réalités et réduire la « complexité systémique » du monde à l’état de simples slogans et une production de fake news ? L’exemple suivant …pris sur un contexte scientifique… (Fig. 5) en est une belle métaphore… à étendre vers la géopolitique et « la dynamique des organisations » ! 

Fig. 5 :  How Manageable are Complex Systems ?
NWO –
Netherlands Organization for Scientific Research  (Paper, 44 p. Sept. 2014)

5.1.  Historiquement, l’UE a alloué plus de 1.000 milliards d’euros sur 20 ans pour promouvoir les EnRI (l’intermittence productive des éoliennes et photovoltaïques)… Des capitaux massifs y furent dispersés sous forme d’endettements publics et de subsides octroyés à des ‘projets UE’. Or aucun bilan ex post précis n’est dûment établi quant aux ‘retours réels obtenus’ sur ces gigantesques moyens publics et privés engagés. Et pour cause, ils restent souvent équivoques ! Le libre cours est ainsi laissé à des gaspillages publics répétés et à des budgets en culs-de-sac… Tandis que beaucoup d’industriels de l’UE durent changer leurs stratégies au profit de diktat légaux ou technologiques (dont ceux de solutions ‘batteries compensatoires’, etc.). Just « Trial and Error » ?

A l’été 2024, on constate alors d’énormes déséquilibres offre-demande d’électricité, forçant les géants nordiques de l’EnRI à réduire leurs plans d’invests … Et comme s’en exprime la Belgian Offshore Platform à devoir compter sur un soutien public (subsides/dettes) pour les rentabiliser ?!
 
Pour la législature UE 2024-2027 la Commission a réengagé son étouffant « haro sur le CO2 ; décarbonons plus vite !». Ce seront ainsi 1.000 autres milliards d’euros publics (= des dettes) alloués sur l’éventail des projets qualifiés « Green Deal – Pacte Vert » (sous la présidence von der Leyen – Timmermans l’Environnementaliste). Soit de coûteux engagements dispersés tous azimuts, sur des visions (?) spéculatives et par nos gouvernants vivant sous l’influence incessante d’opportunistes verts, autant que sous la perplexité d’une opinion publique « préalablement apeurée ». Que faut-il rationnellement en penser ?

5.2.  S’y sont notamment ajoutées les « directives UE » en faveur : 
a) de l’isolation thermique des constructions d’Europe (cfr. leurs règles normatives des certifications « PEB » et leurs « labels »), une frénésie qui règne alentours des échéances 2030 à faire respecter ! Espoir : mettre sous un cocon isolant des dizaines de millions de bâtiments européens qualifiés énergivores (et des certificateurs si bien drillés, remplissant leurs formulaires et attribuant des ‘cotes d’examens’) ? Tout ceci à la veille d’un « réchauffement climatique » promis par les mêmes sbires (ça ne devrait-il pas atténuer alors les effets thermiques dissipatifs tant redoutés) ?
b) de directives imposant « tout à la mobilité qualifiée ‘verte’ » pour des véhicules / trains / avions / bateaux « mus au tout électrique et/ou à carburant ‘hydrogène vert’ » (supposé être d’un considérable volume, sous-produit des productions EnRI excédentaires jamais quantifiées) ? 

Ces orientations désignées « stratégiques » sont assorties d’un rejet législatif envers nos énergies thermiques dûment éprouvées et des matières/énergies fossiles… pourtant utilisées à plus de 80% partout ailleurs dans le monde… avec (ailleurs) la perspective d’énorme expansion volumétrique, celle-ci quantifiable à moyen-long termes. De telles perspectives doivent-elles rester extérieures à une UE repliée sur elle-même ? Où se situe la mesure de leurs conséquences socio-économiques réelles, notamment en termes d’emplois nets qualifiés, de nos compétences pointues et bilan sur nos exportations productives ‘égarées’, sinon via un « taux de décroissance UE » à créer ? 

Déjà de gros dysfonctionnements et craquements s’y révèlent (le choc des réalités). Car trop de ces « projets politisés » n’ont initialement guère tenu compte de nos contraintes physiques et sociales, d’autant plus en leur ayant fixé des échéances temporelles irréalistes ! Car, oui, dans ce monde-UE là tout se joue en des ‘négociations du donnant-donnant‘, entre des acteurs aux intérêts disparates, conflictoires. 
Revoilà formulées les échéances spéculatives : 2030-2050-2100…
Rêveries d’un Occident ‘en voie de débranchements’ !

5.3.  Que penser concrètement de la hasardeuse « Transition énergétique » imposée par l’UE et courue par l’Occident vert, ces ‘plans de leaders’ convertis aux influences d’acteurs déjà mentionnés sous mon § 4.5. ?  Si l’on suit aveuglément l’engouement politique ordonné par ces « milieux intéressés » (d’inspiration verte et financières), on pourrait se contenter de lire p.ex. une ‘propaganda’ de conseils.
– N’en déplaise au « Groupe des verts du P.E. », plusieurs experts indépendants nuancent toutefois cette appellation politicienne, dont p.ex. J-B. Fressoz historien des sciences, des techniques et de l’environnement français (Fig. 6).

Fig. 6 : Un raisonnement analytique de la « transition énergétique ». Sans transition : Une nouvelle histoire de l’énergie, Seuil, «Écocène», 2024, 407 pages, ISBN 9782021538.

– Accomplir cette « Transition énergétique » : c’est aussi l’interrogation dont débattent avec « plein sens et raison » d’autres interlocuteurs dans une video 35′ du site OpenboxTV.fr d’Alain Juillet, un sage, cultivé et lucide s’il doit en être ! À noter ici que l’Ir Dr Philippe Charlez utilise les termes GES, CO2 et ‘réchauffement climatique’ selon les tenants habituels, mais il se les corrige par nombre de chiffres assez édifiants.



En un propos de synthèse temporaire (partie 1/2) :
Au travers de toutes les orientations hasardeuses énumérées jusqu’ici, nos gouvernants – présumés éclairés – imaginent-ils à peine que la monnaie unique Euro pourrait en subir de nouveaux chocs structurels, et connaître progressivement un éclatement, ce phénomène dévastateur au plan socio-économique pour tout le continent UE ? Ce que nie évidemment la doxa financière officielle BCE ancrée à Stuttgart et ses affidés !
 
« User de la peur et de l’avidité » constituent des procédés de gouvernance odieux. Les utiliser abusivement pour forcer l’usage du « principe de précaution – générique ou climatique » entraîne de coûteuses dérives qui déforcent toute l’étendue UE et bien au-delà !

Vive donc l’adaptation humaine à de nouveaux environnements naturels et ceux réfléchis, mais pas en réponse à une vision qui relève d’un imaginaire idéologique !

NB : écrit en mai 2024 pour édition à l’été, ce récapitulatif des manoeuvres tordues et politiciennes issues d’une croyance irrationnelle n’a pas été composé par de l’IA générative.  :o) 
……………………………………………………

NOTES : (pour les deux parties de l’article) !

[1]  Anthropologie culturelle: étude des croyances et des institutions d’un groupe, conçues comme fondement des structures sociales, et envisagées dans leur rapports avec la personnalité.
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/anthropologie/3893

[2]  La naissance de l’écologie politique en France. Une nébuleuse au coeur des années 68
Alexis Vrignon – Presses universitaires de Rennes.  ISBN 978-2-7535-5207-4 (2017)
Qu’est-ce que la « political ecology » ? Tor A. BenjaminsenHanne Svarstad
Dans Natures Sciences Sociétés 2009/1 (Vol. 17), pages 3 à 11 
https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2009-1-page-3.htm

[2 bis]  Wikipedia : Rio’92Maurice Strong en était le secrétaire général. Environ 2.400 représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) étaient présents, tandis que plus de 17.000 personnes assistaient au « Forum des ONG » qui se tenait parallèlement au sommet « Planète terre »… Constatons simplement aujourd’hui leurs répétitions au travers des COPxx, ces volumineuses processions annuelles, si chères aux mêmes acteurs et à leurs propagandistes du superficiel revendicatif ?

[3] Le principe de précaution et ses critiques 
(Catherine LARRERE – Université de Bordeaux III/ INRA
Innovations, Cahiers d’économie de l’innovation  n°18, 2003-2 
[[ dans Conclusions : Sortir du catastrophisme, ce n’est donc pas seulement prendre au sérieux la politique, c’est aussi inaugurer une autre pensée de la nature, qui soit une pensée du complexe. En présenter, ne serait-ce que les premiers linéaments, excède les limites de cet article. ]]
https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-2-page-9.htm

Le réchauffement climatique, vérité ou intox ? | Café Picouly | Archive INA (2010)
Dans cette présentation ‘Polémic-mac’, en un cadre insolite, l’animateur oppose les vues de Vincent COURTILLOT, géophysicien-directeur de l’Institut de physique du Globe,  avec le glacio-climatologue ‘GIEC’ Jean JOUZEL. Débat de 17’30 » repris pour diffusion d’un document illustré. (112.000+ vues en juin 2024).  https://www.youtube.com/watch?v=bC9Xdczv66E

Se déplaçant dans le temps, sur le même thème : Réchauffement climatique : mythe et réalité (1ère partie) – Politique & Eco n°247 – sur TVL (TV Liberté, un site non subsidié, honni par les médias conformistes ‘à la DOXA climatique GIEC-IPCC’… et à la thèse de JOUZEL. Cette interview (de 2020) y développe les observations impertinentes d’un ingénieur centralien (Jean-François AUZOLLE). CO2, la nature et les maths…Durée 49′, 157.000 vues et 2.648 commentaires ! Plutôt édifiant ou dérangeant ?  https://www.youtube.com/watch?v=q3fzvZHtDFY
Sa suite (Politique & Eco n° 248 – TVL) sur le 2e youtube : https://www.youtube.com/watch?v=JKsa5xv_ru0

« Pensée et systèmes complexes »? Ne voici t-il pas de quoi inviter certains idéologues et nos dirigeants aveuglés à consulter une partie des ouvrages d’Edgard Morin (et chap. 5/ ) ? 

Se rappellera-t-on ici des « interprétation-application erronées » du principe de précautiondans le contexte du covid19 : ces désastreux confinements et « l’obligation de piquer les masses avec lesdits ‘vaccins’ à ARN messager »? Où et quand prit-on là une « précaution ex ante », tandis que s’ensuivirent les « désastres, humains et financiers » aujourd’hui constatés ex post ? Les justices US et UE en sont sollicitées par des actions judiciaires déjà lancées. Iront-elles jusqu’au bout des enquêtes… sans se faire politiquement réduire au silence ?

[4]  RÈGLEMENT (UE) 2023/857 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 19 avril 2023 modifiant le règlement (UE) 2018/842 relatif aux réductions annuelles contraignantes des émissions de gaz à effet de serre par les États membres de 2021 à 2030 contribuant à l’action pour le climat afin de respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris et le règlement (UE) 2018/1999 (Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE)  14 p.
http://eur-lex-europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0857


[5]  “Propagande verte” : des parents s’offusquent de la visite d’Elke Van den Brandt dans une école.  https://www.7sur7.be/belgique/propagande-verte-des-parents-soffusquent-de-la-visite-delke-van-den-brandt-dans-une-ecole~acfb7d98/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F


[6]  https://www.ege.fr/infoguerre/2018/07/long-greenpeace-impliquee-guerre-economique

[6 bis]  https://www.challenges.fr/economie/a-quoi-sert-vraiment-l-argent-que-vous-donnez-a-wwf-france_582688