par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles
L’unique aspect positif du communisme était sa vision optimiste.
Moyennant un nombre suffisant de têtes coupées il prétendait réaliser une utopie où la félicité générale régnerait sur terre. Évidemment les mesures radicales utilisées pour y arriver étaient soigneusement dissimulées et, pour le monde extérieur, il se targuait d’être un parangon de liberté et de tolérance.
Tout à son opposé, l’idéologie dominante actuelle, l’écologisme, nous promet une dystopie terrifiante à laquelle peu échapperont.
Mais ici pas de dissimulation. Les moyens qu’elle entend utiliser sont largement décrits. Personne ne pourra prétendre être surpris du résultat.
Un de ces sinistres projets dont on parle peu est celui des « villes de 15 minutes »[1].
Il s’agit d’une division de la cité en quartiers où tous les services, nécessaires à une vie sociale normale, seraient dispensés dans un rayon nécessitant un trajet maximal de 15 minutes[2], à pied ou à vélo.
Le principal promoteur du projet est le « C40 Cities Climate Leadership Group »[3], fondé en 2005 et dont voici la page d’accueil internet :

D’emblée, aucun doute ne subsiste, l’unique justification[4] proclamée du projet est bien la lutte contre l’hypothétique[5]« crise climatique ».
Le groupe se présente ainsi :
« C40 est un réseau mondial de maires des principales villes du monde, unis dans l’action pour faire face à la crise climatique… [et qui] s’engagent à utiliser une approche inclusive, scientifique et collaborative pour réduire de moitié leur juste part d’émissions d’ici 2030, aider le monde à limiter le réchauffement climatique à 1.5 °C et construire des communautés saines, équitables et résilientes… C40 s’engage à être une organisation équitable, diversifiée et inclusive »[6].
Et cela grâce au « développement axé sur les transports en commun (TOD), un type d’aménagement urbain qui regroupe les emplois, les logements et les équipements autour des nœuds de transport public. Les villes devraient aligner leurs stratégies d’aménagement du territoire, de planification et de transport et établir une vision à long terme pour le TOD. Cette vision pourrait se recouper avec une stratégie de « ville en 15 minutes » qui vise à fournir des équipements au niveau du quartier ».
Cette stratégie consistant à « modifier les réglementations en matière d’aménagement du territoire et de développement afin de permettre, d’encourager ou d’exiger un développement plus dense, à usage mixte et favorable à la marche et au vélo… Éviter le zonage unifamilial et l’étalement urbain, et éliminer les exigences minimales en matière de stationnement », promouvoir « la réaffectation de l’espace routier et de l’espace de stationnement » afin de « favoriser le transfert modal de l’utilisation des véhicules personnels vers les transports publics »[7].
Tout cela permettra d’atteindre, à terme, les objectifs suivants :
- plus d’habitations individuelles – « Éviter le zonage unifamilial »
- habitations collectives en hauteur ou, mieux, souterraines – « Éviter l’étalement urbain »
- plus de résidence en dehors des villes – « Exiger un développement plus dense »
- plus de véhicules individuels – « Éliminer les exigences minimales en matière de stationnement »
- l’humain devra s’adapter aux transports publics et non l’inverse – « Autour des nœuds de transport public »
- le libre choix des écoles, hôpitaux, théâtres, médecins, restaurants, parcs, magasins… se réduira aux – « Équipements au niveau du quartier = « ville en 15 minutes » »[8]
Et, pour les éternels insatisfaits qui resteraient insensibles à tant de bonheur, il faudra :
« Fixer des normes strictes en matière d’émissions des véhicules dans la zone et faire payer[9] l’entrée aux véhicules qui ne les respectent pas, ou leur interdire l’entrée[10], afin que les voitures et les poids lourds deviennent moins nombreux et plus propres ».
Car « l’introduction des zones à faibles émissions (LEZ) est souvent un défi politique, et les villes qui cherchent à les mettre en œuvre sont susceptibles de rencontrer de l’opposition ».
Ah bon ? On se demande bien pourquoi.
Deux villes illustrent cela :
- Londres, où la politique urbaine de l’actuel maire – coprésident du C40 – rencontre une opposition active de la population qui détruit systématiquement, par centaines, les caméras[11] chargées de relever les plaques d’immatriculation des véhicules, rendant ainsi impossibles les mesures de contrôle et l’application des amendes et des pass.
- Et Bruxelles où, malgré l’apathie générale du public, les élus ayant instauré ces mesures, craignant un retour de flammes aux élections, demandent eux-mêmes un moratoire[12]. Soulignons néanmoins le panache des édiles bruxellois qui, incapables d’assurer la sécurité et la propreté de la ville[13], croient non seulement pouvoir changer le climat de la planète, mais ambitionnent de le faire mieux qu’ailleurs en prônant une « ville à 10 minutes »[14]!
En résumé, ce que le projet des « villes des 15 minutes » nous propose c’est une vie d’abeille, dans une ruche, mais sans le miel !
Et le rapport ci-dessous, coécrit par C40 et publié en juin 2019, en donne un aperçu glaçant :
« The Future of Urban Consumption in a 1.5°C World – C40 cities »[15]
« Ce rapport examine dans quelle mesure les émissions liées à la consommation des villes doivent être réduites pour éviter un effondrement du climat et se concentre sur six secteurs – alimentation, construction, habillement, véhicules, aviation et électronique – dans lesquels les dirigeants, les entreprises et le public peuvent prendre des mesures pour modifier les habitudes de consommation et réduire ainsi de manière significative les émissions de gaz à effet de serre ».
Et voici les habitudes à modifier :
- pour la nourriture, réduction drastique/suppression de la consommation de viande et de lait :

Avantageusement remplacés par une bouillie d’insectes divers et du lait de larves dont, par ailleurs, on promeut la consommation[16].
Cet aspect du projet est lié à des programmes européens tels que le « Farm to Fork »[17] ou le « Nature Restoration Law »[18] qui est un élément clé du « European Green Deal ».
- pour l’habillement, au grand soulagement de la gente féminine, la corvée du choix lors de l’achat disparaît pour ainsi dire :

- pour le transport, remarquons la frilosité et le manque d’ambition de l’« objectif ambitieux » ! Pour un véhicule privé inexistant, un temps de vie d’un million d’années semblerait un minimum :

On est curieux de savoir sur quels critères seraient sélectionnés les bienheureux 19% autorisés à posséder un véhicule privé. Hélas, on ne nous le dit pas.
Mais cela sera, on le voit déjà, l’argent[19], comme il sied à une société « équitable et inclusive ». Seuls ceux ayant des moyens financiers suffisants pourront acquérir des véhicules adaptés aux normes, ou payer les amendes et les pass.
Cela permettra de « réduire les inégalités sociales » – les pauvres, en évitant toutes ces dépenses liées à la voiture, le seront moins – et « d’améliorer la qualité de vie des résidents » – la marche forcée ne pouvant leur être que bénéfique.
Quant à la « diversité », on l’obtiendra aussi, puisque les uns auront des voitures… les autres la joie de marcher pour sauver la planète, ce qui semble bien diversifié.
- enfin, les disputes relatives aux destinations des vacances vont devenir chose rare[20], un acquis positif pour la paix des ménages :

Comme on le constate, rien d’intrusif ni d’exagéré dans tout cela, ce que notre inénarrable télévision nationale résume ainsi : « La ville du quart d’heure, un concept qui provoque un engouement planétaire… en plaçant la notion de proximité heureuse au cœur des préoccupations »[21]. En somme nous serions tous, à notre insu, enchantés par ce futur dystopique.
Car ce qui frappe d’abord, c’est qu’il s’agit d’un projet purement technocratique, qui n’a fait l’objet d’aucune consultation populaire et dont peu connaissent l’existence. Un quarteron de politiciens, entouré de bureaucrates non élus, a décidé de transformer radicalement la vie en société.
Sous prétexte de réduire les émissions de CO2 ils veulent reléguer la majorité de la population, celle dont les capacités financières sont limitées, dans une ville découpée en bantoustans ; l’entasser dans des habitations urbaines collectives ; la nourrir d’ersatz ; standardiser son habillement ; restreindre ses déplacements.
Et ce projet orwellien a déjà trouvé des participants enthousiastes – les maires d’une centaine de villes parmi les plus peuplées – ainsi que les financements nécessaires aux premières phases de test[22] auprès de quelques milliardaires.
Mais une transformation aussi radicale de nos sociétés ne pourrait s’accomplir sans susciter une opposition de grande ampleur. Il est évident que, dans des circonstances normales, de tels bouleversements ne seraient pas acceptés par la vaste majorité de la population. Le prix à payer est trop exorbitant et tout être censé, et sûr de son avenir, le rejetterait avec horreur.
Dès lors, pour susciter une motivation forte, il fallait absolument écarter la raison, miser sur les sentiments et faire douter de l’avenir. Et, pour y arriver, quelle meilleur moyen que la peur d’un futur apocalyptique.
C’est là que le réchauffement climatique anthropique entre en jeu.
Pour en prendre la mesure, constatons que dans le court rapport de 68 pages, dont nous venons de présenter quelques extraits, le mot « climat » apparaît 156 fois !
Sans le prétexte climatique tout l’édifice s’effondre.
Il était donc nécessaire d’instiller la peur dans l’esprit du public, afin qu’il ne soit pas regardant quant aux moyens proposés pour lutter, prétendument, contre le réchauffement climatique anthropique.
Car c’est à cause de cette présumée action de l’homme, motif invoqué incessamment, que l’on justifie la lutte contre la « crise climatique ».
Mais, les prévisions alarmistes tardant à se réaliser, et de peur que le public ne se lasse, on le terrorise, jour après jour, par d’incessantes études prévoyant des catastrophes sans fin[23].
Et cela fonctionne. Selon un sondage[24] publié par The Lancet, une vaste majorité des répondants, des jeunes de 16 à 25 ans, jugent le futur effrayant :
« Les personnes interrogées étaient préoccupées par le changement climatique (59 % très ou extrêmement inquiets, 84 % au moins modérément inquiets). Plus de 50 % se sentaient tristes, anxieux, en colère, désarmés, impuissants et coupables. Plus de 45% ont déclaré que leurs sentiments à propos du changement climatique avaient un impact négatif sur leur vie quotidienne et leur fonctionnement, et beaucoup ont signalé un nombre élevé de pensées négatives sur le changement climatique ».
On façonne ainsi une génération terrifiée, donc plus malléable, prête à accepter toute mesure, loi, taxe, restriction des libertés, limitation des déplacements, décrétée par les « autorités » afin de la sauver de la catastrophe finale. Tout cela sous couvert de lutte contre la « crise climatique » car sans cette psychose, créé et entretenue, toutes ces mesures seraient impossibles à faire appliquer.
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Nous avons ainsi, avec le projet des « villes de 15 minutes », un exemple concret d’utilisation du climat comme prétexte pour justifier une prise de contrôle de la société par des groupes d’intérêt désireux d’imposer leur vision de l’avenir, vision très différente de celle de la vaste majorité de la population.
Quant à ce qui les motive… argent et pouvoir vraisemblablement [25]. Les immenses flux financiers, qu’un changement aussi radical des sociétés humaines nécessite, donneraient un pouvoir démesuré aux hommes chargés de le mettre en œuvre. Ils leur assureraient, ainsi qu’à leur descendance, seuls bénéficiaires de toutes ces mesures dystopiques, une ère de prospérité matérielle pour des décennies.
Et puis, il y a le sentiment d’hybris qu’un tel programme enclenche chez ses promoteurs. Changer, de fond en comble, la société humaine à l’échelle planétaire, la modeler selon ses propres intérêts, voilà un entreprise que seuls des demi-dieux pourraient accomplir.
Dissoudre la diversité des nations dans un collectif global et uniforme rappelle, sous de nombreux aspects, la tentative de la tour de Babel. Là-bas, comme ici, le prétexte invoqué est de modifier l’ordonnance du ciel – soutenir le firmament pour empêcher un nouveau déluge, changer le climat pour éviter l’« ébullition mondiale » [26] – même thème, mêmes éléments…
Et même solution – regrouper toute l’humanité dans la ville. Non pour lui rendre la vie plus facile en améliorant son environnement, mais pour l’asservir et l’utiliser comme instrument de prise de pouvoir. On retrouve le même mépris de l’individu, là-bas transformé en outil[27] pour construire la tour, ici sacrifié au nom du climat [28].
Mais, les mêmes erreurs engendrant les mêmes conséquences, parions que l’actuel projet, à l’instar de l’ancien, soit voué à l’échec [29], car ni les bâtisseurs de la tour, ni leurs modernes émules, n’ont l’envergure de leurs ambitions et, de toute façon, « Dieu se plaît à abaisser tout ce qui s’élève trop haut »[30].
REFERENCES
[1]« The creative destruction of cities », comme le résume dans un lapsus révélateur un article du WEF (World Economic Forum) :https://www.weforum.org/agenda/2022/03/15-minute-city-stickiness/
[2]La bureaucratie, au meilleur d’elle-même, vient de réinventer le village, mais en ville… un village urbain en quelque sorte. Mais, comme on le verra plus bas, loin de promouvoir les vrais villages, le projet vise à les faire disparaître pour « éviter l’étalement urbain… et le zonage unifamilial » !
[3]https://www.c40.org/fr/. Parmi les bailleurs de fonds de C40 on retrouve la trace de Soros (via The Open Society Foundations) ce qui n’est jamais un bon signe.
[4]Mais aussi, selon Carlos Moreno, le créateur du concept, de « réduire les inégalités sociales et d’améliorer la qualité de vie des résidents » : https://forumviesmobiles.org/controverses/15541/la-ville-du-quart-dheure-voie-suivre-ou-mirage-ideologique
[5]https://www.science-climat-energie.be/2024/04/26/desastres-naturels-2023-a-louest-rien-de-nouveau/
[6]https://www.c40.org/about-c40/
[7]https://www.c40knowledgehub.org/s/article/Six-impactful-actions-cities-can-take-to-reduce-transport-emissions?language=en_US
[8]S’il n’y a pas d’interdiction formelle de sortir d’une zone, le fait de ne pouvoir y entrer, avec son véhicule, sans subir de lourdes conséquences financières implique, ipso facto, pour ceux qui n’en ont pas les moyens, une limitation des sorties de celles où ils se trouvent.
[9]En 2025, le pass d’une journée dans la LEZ de Bruxelles coûtera 35 euros par jour, un maximum de 24 pass pourra être acheté par an et par véhicule : https://www.lez.brussels/mytax/fr/day-pass-info
[10]« Selon Touring, [en 2025,] cette nouvelle phase d’exclusion de véhicules en fonction de leurs émissions de polluants concerne 850.000 véhicules (700.000 voitures particulières et 150.000 camionnettes), dont 32.000 voitures diesel bruxelloises » : https://bx1.be/categories/mobilite/touring-demande-un-moratoire-sur-linterdiction-des-vehicules-euro-5-a-bruxelles/.
[11]https://www.dailymail.co.uk/news/article-12404209/Moment-anti-ULEZ-Blade-Runner-brazenly-sabotages-camera-using-tree-lopper-underground-activists-wage-campaign-bring-Sadiq-Khans-low-emission-monitors.html ou https://www.theguardian.com/uk-news/2023/aug/16/fixing-vandalised-ltn-infrastructure-costs-london-councils-more-than-850000
[12]https://bx1.be/categories/news/zone-de-basse-emission-le-ps-demande-un-report-de-deux-ans-de-la-prochaine-phase/.
[13]https://www.lalibre.be/debats/opinions/2024/05/25/lettre-ouverte-bientot-je-fuirai-bruxelles-cette-capitale-qui-ne-me-laissera-pas-grand-chose-dautre-quun-gout-amer-3O45XX55AFFIXCYMR3RCP6OAGU/
[14]https://smartcity.bruxelles.be/projets/ville-10-minutes
[15]https://www.arup.com/perspectives/publications/research/section/the-future-of-urban-consumption-in-a-1-5c-world, le rapport « a été co-créé et co-délivré par C40, Arup et l’Université de Leeds ». Arup est un bureau d’études et de conseil en ingénierie spécialisé dans la construction. Il compte 18500 collaborateurs dans 140 pays.
[16]https://ec.europa.eu/newsroom/sante/items/712990/fr#:~:text=Les%20insectes%20sont%20tr%C3%A8s%20abondants,r%C3%A9gimes%20alimentaires%20sains%20et%20durables : « Les insectes sont très abondants dans le monde. Ils sont très riches en protéines et en nutriments et représentent moins de 1% de l’empreinte carbone du bétail. Ils sont donc une alternative alimentaire idéale pour faciliter la transition vers des régimes alimentaires sains et durables. Ils contribuent de manière positive non seulement à notre santé, mais aussi à celle de notre environnement et donc de notre avenir ». Encore le climat.
[17]https://food.ec.europa.eu/horizontal-topics/farm-fork-strategy_en : « Nous devons repenser nos systèmes alimentaires, qui représentent aujourd’hui près d’un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre, consomment de grandes quantités de ressources naturelles, entraînent une perte de biodiversité et des effets négatifs sur la santé (en raison de la sous-nutrition et de la sur-nutrition) et ne permettent pas à tous les acteurs, en particulier aux producteurs primaires, de bénéficier de rendements économiques et de moyens de subsistance équitables ». Toujours le climat.
[18]Qui devait, entre autres, conduire à classer 20 % des terres de l’Union européenne dans la catégorie des zones protégées, ce qui aurait probablement entraîné la fermeture de milliers d’exploitations agricoles. Son adoption a été suspendue temporairement, en mars 2024, sous la pression des associations d’agriculteurs.
[19]« Il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre où cela nous mène. Les riches et les puissants pourront « compenser » leur « empreinte carbone », ce qui leur permettra de continuer à vivre dans le luxe, tandis que les masses appauvries seront confinées dans des « villes de 15 minutes », où elles se nourriront d’insectes et de « viande » produite en laboratoire » : https://x.com/wideawake_media/status/1799777656268812605
[20]En Europe, car l’Inde, désireuse de devenir une plaque tournante du transport aérien mondial, compte se doter de 1700 avions supplémentaires d’ici 2025 : https://timesofindia.indiatimes.com/business/india-business/indian-carriers-to-order-1700-planes-in-next-two-plus-years-capa-india/articleshow/97739737.cms
[21]https://www.rtbf.be/article/la-ville-du-quart-d-heure-un-concept-qui-provoque-un-engouement-planetaire-en-pleine-pandemie-10645408
[22]Le C40 a annoncé qu’il s’était associé à la NREP pour piloter le concept de « ville de 15 minutes » dans « au moins cinq villes non nommées » : https://nrep.com/news/c40-and-nrep-to-collaborate-on-15-minute-city-pilots/.
La NREP est une société danoise d’investissement urbain qui gère 19 milliards de dollars d’actifs et a l’appui, entre autres, de la Novo Nordisk Foundation, contrôlée par la famille de Warren Buffett et disposant de 107 milliards de dollars en 2022 : https://www.perenews.com/denmarks-novo-holdings-becomes-first-platform-investor-in-nrep/, de la fondation Clinton et du groupe Bloomberg.
[23]Le site Belgotopia (https://belgotopia.com/) se spécialise dans la collecte de ces absurdités, rédigées au conditionnel et que la réalité dément, année après année.
[24]« Climate anxiety in children and young people and their beliefs about government responses to climate change : a global survey » : https://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=3918955
[25]Leur train de vie en témoigne amplement. Propriétés en bord de mer, flottes de voitures de luxe et avions privés, investissements à long terme, tout cela montre qu’ils ne croient pas du tout à une fin de monde proche.
[26https://www.science-climat-energie.be/2023/11/10/un-bureaucrate-de-lonu-detruire-la-science-pour-nous-sauver-de-lebullition-mondiale/
[27]« Si un homme tombait et mourait, ils n’y faisaient pas attention ; mais si une brique tombait, ils s’asseyaient, pleuraient et disaient : « Malheur à nous ! Quand une autre viendra-t-elle à sa place ? » » PDRE XXIV, 6.
[28]« « Cela va être sacrément difficile à faire », a déclaré [Frans Timmermans, alors vice-président de la commission européenne en charge du Pacte vert pour l’Europe,] au Parlement européen en 2020. « Nous demanderons des sacrifices à tout le monde »: https://www.politico.eu/article/does-the-architect-of-europes-green-deal-truly-understand-what-hes-unleashed/
L’union européenne prétend sauver le climat au nom des générations futures, en détruisant celles d’aujourd’hui.
[29]Et les premières fissures commencent déjà à apparaître avec l’abandon de la LEZ en Wallonie : https://www.sudinfo.be/id828237/article/2024-04-24/labolition-des-zones-de-basse-emission-actee-en-commission-du-parlement-wallon !
[30]Hérodote, Histoires VII, 10.
C’est quoi ce délire ???
Ca fait un moment que c’est dans les tuyaux, mais on sera heureux à n’en pas douter. C’est super le confinement!
Et la voiture, c’est mal.
Partant de ce postulat, vous avez donc le champ libre pour tout imposer, y compris les mesures les plus absurdes.
https://www.immorama.ch/articles/la-ville-15-minutes/
https://www.letemps.ch/suisse/suisse-alemanique/zurich-future-ville-15-minutes
https://focus.swiss/societe/developpement-durable/ville-en-15-minutes/
https://www.blick.ch/fr/news/suisse/quart-dheure-vaudois-2-0-a-lausanne-ce-conseiller-communal-plr-veut-des-mini-quartiers-o-tout-est-accessible-en-15-minutes-id19255535.html
J’adore : « Je ne suis jamais favorable à forcer quoi que ce soit. Mais on a pleins de moyens d’incitation pour encourager à ouvrir plus de filiales », on ne force pas, on incite, chouette nuance totalitariste!
https://www.contrepoints.org/2022/09/13/438582-inciter-ou-imposer-la-derive-du-principe-de-precaution
» Selon un sondage[24] publié par The Lancet, une vaste majorité des répondants, des jeunes de 16 à 25 ans, jugent le futur effrayant : »
Pas besoin d’une étude.
Ces pauvres gosses sont biberonnés à la peur dès leur plus jeune âge. Le climat, le COVID, la guerre en Ukraine.
En plus, ils n’ont aucune culture, ne savent que réciter des slogans, et ne savent plus réfléchir. Ils sont ultra conditionnés.
A l’école, c’est le matraquage systématique d’une hypothétique crise climatique, qui existe, que ce soit en géographie ou même pendant les cours de philo (!).
Ma fille a d’ailleurs fait un exposé sur les « climato-sceptiques », ça en a quand même fait s’interroger 2-3 dans la classe, c’est toujours ça de gagné.
Je vous écris du Québec. Cela pose plusieurs problèmes insolubles selon moi. La première étant qu’il faudra raser et reconstruire une large proportion du territoire des villes, à un « coût » en CO2 probablement exorbitant. À cause du vieillissement des populations, nous commençons à manquer de travailleurs dans beaucoup de secteurs incluant la construction. Comment reconstruire une bonne partie du bâti en quelques années?
Chez moi, sans compter les déménagements d’une place à l’autre, une personne qui poursuit jusqu’à l’Université devra fréquenter au moins 4 écoles différentes. (J’en ai fréquenté 7 et je ne suis pas seul.) Peut-on se permettre une université avec tous les cursus à tous les 10 km?
Le climat canadien étant ce qu’il est, le nombre de cyclistes hivernaux demeure marginal. C’est facile à comprendre: faire du vélo sous le point de congélation, avec des routes souvent glissantes et enneigées demeure un apostolat. En plus, la vitesse de tous les moyens de locomotion diminue. (Je sais, cela ne touche pas l’Europe, mais ce concept semble trouver un fort écho chez moi, notamment à Montréal.)
Même s’il est possible de créer un point de services de base, ce n’est pas tout le monde qui travaille dans ces secteurs. En plus, cela élimine toute concurrence, et ce n’est pas souhaitable. (Sans compter qu’il faut approvisionner ces commerces, que cela prend des travailleurs et qu’il serait impossible de produire tout ce dont nous avons besoin même de base dans chaque quartier.)
Les médecins c’est la même chose. Si les médecins généralistes peuvent être répartis par quartier, regrouper les spécialistes par région maximise le nombre de personnes qu’ils peuvent voir dans une année. (C’est comme cela que nous procédons au Québec.)
On pourrait aussi parler des couples, dont le lieu de travail des deux membres doit être à courte distance pour rester dans la limite. (Quel pourcentage des couples ont un travail à moins de 10 km de distance l’un de l’autre?) Trouver un conjoint rajouterait une contrainte non négligeable de distance aux activités.
Hors travail, nos activités sont assez diverses, et je me demande si offrir même la douzaine d’activités les plus populaires dans la population satisfera beaucoup de gens. Exemple perso, je pratique les arts martiaux, comme une faible proportion de la population et mon dojo est à 10 km de chez moi, soit 20 minutes en auto . S’il est effectivement possible de me rendre en autobus, en vélo ou à pied, le temps de transport deviendrait prohibitif.
Ce concept ne tient pas du tout compte de la complexité de la vie des gens.
Il est bien évident que, dans les circonstances actuelles et avec 7 milliards d’individus pas forcément enthousiastes , un tel concept est inapplicable.
Les promoteurs de ce projet le savent bien.
Par contre, en réduisant activement la population à 500 millions d’habitants, grâce aux vaccins à ARNm dopés de graphène généreusement offerts par Bill et Melinda Gates, par la famine généralisée provoquée par le Great Deal, l’empoisonnement méthodique de l’air , de l’eau et de la nourriture par de systématiques chemtrails, quelques événements climatiques bien chaotiques créés par des armes à énergie dirigée, par la stérilisation choisie de la vague trans, quelques meurtres de masses soigneusement prémédités et organisés selon un calendrier rigoureux …Et si tout ceci était encore insuffisant, en s’aidant d’une apocalypse nucléaire causée bien sûr par le méchant Poutine, alors nos bienfaiteurs pourraient coffrer les survivants reconnaissants dans ces merveilleux camps de concentration à ciel ouvert (ou pas).
Bienvenue dans le Nouveau Monde !…