Emmanuel Simon, observateur à ‘ 360° ‘d’un monde en profond chaos
9/08/2024
Acceptons que ce « principe de précaution… générique ou celui climatique » déjà débattu en long dans la partie (1/2) a des racines éminemment politiques. Selon ses fondements, l’application de ce ‘principe’ devrait mieux s’appuyer sur des bases chiffrées : anthropologique, scientifique et technique, soit des éléments justifiés, sans les a priori et des aveuglements juridiques tant constatés.
Un principe appuyé alors sur le savoir et plus de rationalité, flanqués de la lucidité et d’éthique qui incombent au véritable « Politique » dont chacun peut jauger la raréfaction en nos pays. Cela afin de ne pas s’égarer vers du pire et des drames futurs… Est-ce trop demander aux ‘élites’ ?
Politique et rationalité ? Henri Poincaré, mathématicien, physicien théoricien et philosophe des sciences français (1854 – 1912) l’avait énoncé de la façon suivante : « La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes; parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d’exister ». Face à l’actualité réelle, avouons que le monde en est loin !
L’observation actuelle de multiples organes actifs en « météorologie – climatologie – environnement », tels qu’encadrés par l’ONU-GIEC et par l’UE, démontre qu’ILS s’éloignent tout à fait du vœu d’Henri Poincaré !
Lors du premier exposé de cette étude, nous avons abordé les points ci-dessous jusqu’au chapitre 5/ inclus. Nous couvrirons ici les facettes touchant le droit, le juridique, et bien d’autres réalités liées… jusqu’à en émettre quelques conclusions.
Dans cette partie 2/2 :
6/ Le « Principe de précaution » et l’exercice des droits
7/ Conclusions partielles
Notes : (pour les deux parties de l’article
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6/ Le « Principe de précaution » et l’exercice des droits
Les débats lancés à la suite de Rio’92 n’échappèrent pas aux regards des chercheurs du droit [2bis] [7 – 7bis – 7ter] et à certains élus. [9]
En France 1995, sous influence de Rio’92, de dissensions internes entre plusieurs courants Verts français, et par un calcul électoral tout mitterrandien, ledit ‘principe’ fut législativement inséré dans leur Constitution !
6.1. Droits-libertés, droits-créances, droits dits « de troisième génération »… tous sont forcément affectés d’imperfections. Mais s’y sont surajoutés récemment (à la suite de situations scandaleuses, et autant sous la pression de militants animalistes et/ou naturalistes assez tourmentés) un droit ‘constitutionnel‘ des animaux, voire celui d’un ‘droit des arbres’ « en tant qu’êtres vivants ». [8]
Début 2024, une animaliste « Déclaration de New York », soutenue par des ‘cercles de chercheurs’ invoque aussi l’existence d’une possible conscience – vie intérieure – émotions… chez certaines espèces animales. Leurs thèses restent toutefois à démontrer. « Présomption n’est pas démonstration » ai-je appris un jour par mes bons professeurs…
Reprise en main par du politique, sera-ce une étape-prétexte avant l’éventuelle « criminalisation » de nos élevages, des pêcheries, d’abattoirs sécurisés et de la chasse ?
Bientôt, d’autres revendications environnementalistes (farfelues ou non) suivront encore le même processus, le tout dans un épais brouillard quant aux responsabilités institutionnelles de ceux qui les soutiendront. Forceront-ils le reste du monde à devoir les appliquer ?
6.2. Du fait de la « mondialisation du ‘principe de précaution’ et les jeux de la COP21 Paris 2015, l’UE outrepasse régulièrement notre « principe fondamental de la SUBSIDIARITÉ des États membres » ! Ce concept-clé de la gouvernance publique est pourtant bien inscrit dans les Traités de l’Union européenne, tels que signés au 20e siècle (…législation communautaire, Art. 3 B du Traité de Maastricht). Le CONSEIL n’en serait-il plus l’autorité en charge ???
Manifestement, la « gouvernance UE » est distordue par l’irrationalité, et pire par des laxismes et des soumissions en chaîne ! La « complexité systémique du monde » nous a déjà rappelé les réflexions d’Edgard Morin sur le sujet (partie 1/2, chap. 5/). De quelle source institutionnelle plus éclairée faut-il attendre le rétablissement d’un équilibre décisionnel, corrigeant des processus qui dérivent de leurs fondements ? Nos populations d’UE27 y contribuent-elles vraiment, sinon celles de quel niveau ‘supra’, dès que l’ONU n’apporte visiblement pas de solution probante ?
6.3. Un vrai dilemme posé ? Si l’on impose tant de règles de droit et procédures coercitives à respecter par nos citoyens, par nos entreprises productives et dans les multiples strates de pouvoirs publics relevant des options adoptées par l’UE et l’ONU… pourquoi ne s’en pratiquent-t-il pas à l’égal (ou si peu) aux niveaux de l’international… envers tous ces « organismes exogènes » qui prétendent nous tracer la voie unique à suivre pour ajuster notre devenir sociétal et vivre ? Alors que ces derniers organes n’obéissent eux-mêmes nullement à la rigueur et l’éthique qui doivent prévaloir quand il s’agit p.ex. d’autoriser des avancées dans toute science exacte et mêmes celles d’adaptations du « droit » !
6.4. Environnementalisme ? Où et dans quoi observe-t-on l’appui gouvernemental sur des chiffres réels, certifiés (hors ceux ‘comparatifs alignés’ produits par Eurostat ou l’ONU… voire selon des sources invérifiables d’ONGs) ? Aussi l’appui sur des chiffres de probabilités proportionnées à des risques bien identifiables, menant à des éléments décisionnels plus fiables ? Ceci plutôt que d’édicter et de vivre avec un fatras d’interdits et de règles parfois absurdes, attachés à de lointaines présomptions, comme il se voit parmi tant de nos projets sociétaux d’ampleur et leurs solutions si alambiquées ? Que valent les travaux de nombreuses « Commissions » et les rapports d’experts ?
6.5. Revenant aux matières énergétiques : le très sérieux Institut Fraunhofer (DE) fournit une illustration très fouillée de chiffres d’exploitation du MIX énergétique international. Voir ses graphiques actualisés ! [10] Est-ce assez édifiant pour en décider plus rationnellement de notre avenir européen ? Qui nierait encore le profil troublant de ces réalités ?
6.6. Suivons l’exemple analytique d’un chercheur logicien, selon la Fig. 7 : « comment s’élaborerait le sens des risques… pour un futur climatique régional », voire sur d’autres thèmes-clés de société ? Ceci peut se contraster avec les faits et des textes idéologisés !’ [11]
Fig. 7 : Pidgeon et al., 2003 Social-Amplification-of-Risk-Perth
6.7. Observons une autre situation tant questionnée, documentée et heurtante : celle de la santé publique mondiale (et un pari sur la peur pris par l’OMS onusien, précepte suivi aveuglément par la plupart de nos gouvernants UE et US-Dr Fauci). Des statisticiens intègres et des juristes ont eu le courage de confronter leurs statistiques avec celles « officielles publiées ». Or que leurs données de base sont publiquement accessibles et réinterprétées là avec rigueur. Mais pas en suivant le choix dogmatique selon une doxa « One World, One Health » si chers à Bill Gates et au WEF ! Curieusement, une recherche 2024 sur google et youtube semble en avoir ‘oublié’ les auteurs UE/US apparus dans l’actualité antérieure…
Virent depuis lors des initiatives qui dénoncent les conséquences parfois irréversibles des « covid19, desdits vaccins à ARNm, et de leurs effets secondaires dévastateurs ». Trop de drames humains et ceux économiques en ont découlé. Ils restent étrangement soumis au mutisme officiel (l’omerta des ‘coupables présumés’ ?). Un large parapluie institutionnel s’est-il ouvert là afin d’essayer d’y échapper ? À la justice d’en investiguer les éléments, sans défaillances ou d’habituels biais politisés ! Tandis que des craintes subsistent sur l’aboutissement des enquêtes ouvertes ! [12] [12bis]
6.8. L’impartialité n’est guère présente en notre monde. Ça ne date pas d’hier. Mais les sphères d’influence diffusent massivement des thèses à connotations idéologiques, au point où le quidam en perd ses quelques repères. Thèses, dont celles vertement répandues d’un maléfique « dérèglement climatique », attribuable bien sûr à l’humain, sans questionnements par les pouvoirs en place…
Réussiront-ils alors à en corriger des ’causes naturelles’ par l’imposition d’une effarante taxation carbone (sur les émanations de CO2 dites anthropiques) ?
La presse belge de juin 2024 semble annoncer que les revenus publics nationaux pourraient se monter à 3,5 milliards € par an… ce qui est lourd mais invérifiable ! Tandis que « décarboner » nécessiterait entre zéro et 700 milliards €… investissements de plus (L’ECHO belge 26/06 p.3)…
Advienne que pourra pour toutes nos entreprises européennes qui en subissent les coûts et contraintes ? Gloire au roué politicien Al Gore et ses juteuses « bourses $$$ du carbone »…
6.9. La manière de « gouverner le devenir du monde » par les procédés de la peur ne s’applique donc plus aux seuls systèmes dictatoriaux, mais aussi bien (d’une manière légalement feutrée) chez nos démocraties perverties d’Occident ! Celles-ci souffrent d’une forme de dérive officialisée (par prises de mesures liberticides, souvent décriées, voire anticonstitutionnelles). N’est-ce pas autant contestable que l’horrible pratique de ces dictatures honnies, accusées pour les coercitions physiques et morales inhumaines qu’elles font subir à leurs populations ?
6.10. En matière de liberté d’expression et celle – présumée – des médias, outre la censure 2023 imposée par les Radio-France et France TV à l’encontre des thèses contradictoires soutenues par les cercles climato-réalistes… On découvre qu’en mi-2024, c’est le ministère de la culture française (CPPAP) qui retire l’agrément de médias « service de presse en ligne » au journal France-Soir, pour trop de liberté prise en matière de Santé (cfr suivi des débats à propos des prescriptions liées aux traitements covid19) !
Si ceci ne constitue pas une atteinte de plus à des libertés fondamentales et constitutionnelles, nous devons nous interroger sur ce qu’est devenu le droit en la France actuelle !
7/ Conclusions partielles :
7.1. Par ce fort long exposé de faits publics observables – qui complètent de propres expériences personnelles – il ne s’agit pas de nier la nécessité d’une « prévention rigoureuse des risques », en divers domaines clés de la vie (sciences du vivant, démographie, sociologie, économie, géo-politique) et dans leurs dimensions technologiques associées ! Une chose VITALE reste d’objectiver ces dossiers, de les proportionner en ampleur, de les assortir de probabilités plausibles, chiffrées (c-à-d les risques et incidences estimés au cas de leur survenance potentielle), hors tant de dérives spéculatives ! Ensuite, d’agir selon des logiques maîtrisables…
Les milieux d’assureurs opèrent nécessairement de cette façon, sur de grands nombres. Plus difficile et spéculatif reste la capacité d’évaluer les cas de phénomènes mal connus et ceux de constructions nouvelles, mais la pratique en est développée parmi pas mal d’entreprises technologiques (Risk Assessment Methodologies).
7.2. Hors les croyances sectaires (ou celles collatérales visant à conclure du business en milliards $$$ €€€), l’histoire démontre qu’il n’y a jamais eu de bien-être sociétal effectif sans compter d’abord avec la prospérité économique générale. Celle-ci en reste un des moteurs… moteurs alimentés par : les diverses énergies, autant que par la création de compétences factuelles, doublées d’un état d’esprit constructif, plus un mental populaire sainement rassuré ! Ensuite de justes mesures sociales. A l’opposé, la « sobriété prescrite » – telle que prônent de puissants activistes verts assez médiatisés – constitue un pis-aller trompeur. Sans prôner ici de gaspiller idiotement et de financer des ‘travaux inutiles’ bien identifiables au travers de nos réalités européennes !
Parmi les acteurs les plus rigides (gens de pouvoir, pseudo-scientifiques, ‘organes activistes’) qui optent pour des décisions radicales et coercitives en matière de plans climatiques, notre analyse fine dévoilerait chez eux l’exercice de l’hubris, ce sentiment d’un orgueil ravageur, de la démesure et souvent d’intérêts personnels ! Chacun en connaît des personnages actuels…
Plus que d’autres, l’instance UE s’est aujourd’hui établie comme le nombril de la « bien-pensance », qu’il s’agisse de plusieurs thématiques de notre société ET celle de la climatologie ! Parfaitement cornaquée par l’ONU, l’UE agit là en tête du peloton de toutes les institutions rigidifiées.
Son corollaire budgétaire en est qu’actuellement le continent UE ne sait doper sa pseudo-croissance qu’à coups d’endettements publics et privés accrus… avec des effets pesants sur notre moyen-long terme c-à-d dans les législatures à suivre ! Plusieurs des 27 États-membres sont confrontés aux mêmes glissements préjudiciables…
7.3. Face à des enjeux mondiaux bien identifiés, on doit noter que des gouvernants « États BRICS » (personnages aussi intelligents, plus pragmatiques que nos leaders occidentaux ?) se sont définis des principes concrets d’évaluation et de gestion de leurs enjeux et des risques liés ! En ayant p.ex. évalué plus scientifiquement que la variation du taux CO2 ne constitue pas « un risque significatif parmi des GES », à l’opposé de ceux avérés p.ex. sous les effet des masses nuageuses (et leurs avalanches torrentielles ! Des effets que l’on ne sait PAS modéliser (sauf aux dires des disciples de l’astronome Philippulus du Tintin de notre enfance)…
Sur leurs enjeux et défis à relever, ces ‘élites’ BRICS font preuve d’une anticipation qui relève du bon sens. Gens ayant recours à des technologies qu’ILS maîtrisent autant que nous… plus leurs MIX énergétiques assez élaborés… ILS ont adopté des priorités à l’exploitation de ressources naturelles-clés, autant que d’autres mesures connexes… De la sorte, dans les décennies à venir ILS pourraient nous dominer à maints égards ! Faut-il pour la cause les désigner telles des ‘dictatures’ ??
World leaders annoncés à l’horizon 2050 : Chine – USA – Inde – Indonésie ? Le macro-économiste français Patrick Artus n’adhère pas à ce classement, mais chacun peut se tromper ! Projetons-nous vers 2100 : la démographie, cette gageure-clé sera-t-elle enfin surmontée par l’ONU ?
D’évidence, quel triste déclassement potentiel pour notre continent UE, déjà affaibli par ses errements successifs ! Cessons donc : a) d’accepter tels quels des interdits législatifs estampillés ‘soft power’ et b) de regarder notre futur par le bout d’une lorgnette idéologique déformante !
7.4. Les patrons d’Europe et nos ‘forces du travail’ (emplois) appellent à une ré-industrialisation structurée plutôt que de prêcher à l’excès les seuls axes édictés verts. Il s’agit ici d’un enjeu stratégique contre notre dépendance excessive sur l’étranger lointain. Tempérons un peu l’explosion des ‘secteurs de services’ (à quoi, à qui ?). Oublions le concept éculé d’une ‘société occidentale post-industrielle et de loisirs’ post-68tarde. Les résultats d’élections UE du 9 juin 2024 sembleraient leur donner raison !
Ces interlocuteurs seront-ils vraiment entendus par nos bureaucraties distordues et des gouvernants 2024-203X, ces acteurs publics qui trop souvent ne mettent les pieds sur le terrain du concret que pour se laisser photographier, attroupés internationalement à grands frais ?
Laisser libre cours à l’imagination créatrice est vital, sans devoir uniquement compter sur l’engouement actuel vers une « I.A. libératoire » !
7.5. Pour tous les êtres dotés d’une faculté de pensée ouverte, il est peu contestable que les divers rayonnements solaires constituent de puissants facteurs naturels observables, mais indomptables quant à leurs effets sur le climat terrestre. Facteurs indispensables à la vie terrestre, ils sont aussi générateurs de certains gros problèmes régionaux aléatoires et d’instabilités météos terrestres… Ceci à l’opposé du froid extrême qui peut tuer et appauvrir l’humanité, de même que l’obscurité prolongée serait néfaste à notre équilibre psychologique et social d’humains.
En conséquence, nous devrions admettre que toutes les ÉNERGIES et des RESSOURCES dûment maîtrisées et d’abord surtout rentables font parties intégrantes d’une vie normale. Elles resteront les outils essentiels du progrès et l’évolution de nos espèces animées.
7.6. Pourquoi, et selon quelle logique rationnelle, faudrait-il supprimer celles des sources énergétiques et ressources matérielles qu’excluent mentalement des minorités d’activistes radicaux, ces cercles (Just For Oil & Co…) aveuglés par leur ignorance obtuse de la science exacte et de nos réalisations éprouvées ? Tous ces cercles qui imposent cruellement leurs seules vues aux majorités que sont nos populations du reste du monde : la démagogie totalitaire est ici clairement à l’oeuvre jusque dans certains parlements… La loi de Pareto (80-20) est ici amplifiée à du 90-10…
7.7. En ce contexte chaotique, le monde intellectuel – académique et des praticiens d’industries ainsi que nos électeurs les plus lucides – doivent pleinement exercer leur rôle, à côté de OU en substitution à des armadas d’apparatchiks rigides et d’élus/fonctionnaires « supranationaux éthérés ». Ces trop vite dits ‘hauts personnages’ qui ont souvent une perception biaisée ou arrogante des réalités du laboratoire et de celles concrètes d’une vie humaine qu’ils survolent par leurs discours creux ! Resterons-nous autorisés à y déployer nos aptitudes individuelles et la liberté d’agir avec lucidité, avec créativité ? En un simple rappel historique, la Fig. 8 …
Fig. 8: Newton et la pomme (Biogr. de 1752 – Stukeley) : observation et lucidité
A cet égard, douze patrons d’organismes publics français, du CNRS à la Conférence des présidents d’universités en passant par l’ANR, le Cirad ou l’Inserm, ont signé une tribune pour montrer leur solidarité avec l’Inra (révélée ici par le journal l’Opinion.fr). « Une injustice faite à un seul est une menace faite à tous » : c’est par cette citation de Montesquieu que commence le texte qu’ils ont travaillé tous le week-end. Ces chercheurs disent leurs inquiétudes face à un climat de défiance croissante envers le progrès et la science.
7.8. Alors, « Gagner notre Ciel » ? Certes oui, mais en s’abstenant de vouloir décarboner l’air de son bienfaisant CO2, ce gaz si nécessaire à la vie et à la nature… Décarboner sert surtout les intérêts taxateurs de milieux publics et de cercles avides d’argent improductif ou à usages spéculatifs !
Des ‘estimations premières’ de l’administration fédérale (belge) situent les besoins d’investissements nécessaires pour « décarboner » à une fourchette allant de zéro à 700 milliards d’€… selon la trajectoire choisie (L’ECHO 26/06 p.3) ! La fusée à carburant décarboné a donc intérêt à ne pas rater sa trajectoire. Transposons à l’échelle UE27 = vingt fois plus à dépenser. Du rêve éveillé ?
Or que de gros risques sociétaux se situent clairement ailleurs (ceux-ci dans la situation géo-politique). Ils sont d’ores et déjà bien identifiés, à cause de leurs incidences critiques, mondiales, bien avant d’atteindre 2030-2050 !
7.9. Transparence et pluralité ? Il est symptomatique de noter qu’en matière de « climatologie » les postures officielles(p.ex. celles de la présidence IPCC / un ‘Panel étatique‘ faussement traduit en ‘GIEC’), mais aussi tous les « cercles desdits chercheurs » qui lui restent subordonnés… refusent de manière servile tout débat ou dialogue avec les meilleurs scientifiques étiquettés ‘réalistes’, tels les 2.000 signataires identifiés par la Fondation CLINTEL depuis 2019 !
7.10. En les dernières minutes opportunistes de l’UE 27 (à la suite des élections 9 juin 2024 où s’est affirmée une perte d’engouement public à l’égard des « verts radicalisés ») : le Conseil UE vient de voter « dans l’urgence » (à 20 États contre 7) un « contrat de restauration de la nature ! », rien que ça et textes certainement vagues dans leurs conséquences législatives ! Un contrat vert voté à cette majorité des 2/3, grâce à une ministre verte autrichienne (jouant la duplicité contre la position adoptée par son propre gouvernement)… Déviance ou corruption ? Une disposition sur laquelle la Cour de justice UE entérinera, sans option laissée à une contestation légale !
Démagogie contre démocratie : une preuve de plus, s’il en faut, de toutes ces manipulations funestes à l’égard de tout ce qui s’opposerait à la DOXA mondialiste inscrite sur les « trois axes climatique, naturaliste et anti-CO2 ». Sacré jeu de dupe, par des « activistes du dernier jour » !
Imagine-t-on ce que sera la foultitude de « projets financiers sponsorisés UE 2024-2032 » qui en découleraient et leurs coûts faramineux, des coûts à assumer par qui ? La suite aux budgets et déficits structurels prochains ! Erasme le disait déjà :
« Dans le royaume des aveugles le borgne est roi. »
Toutes ces mesures UE occultent bien des risques graves situés ailleurs. Parmi d’autres, prioritaires et plus critiques du XXIe siècle, rappelons deux pauvretés sociales, mondiales et obsédantes :
1) celle économique, alimentaire et de santé publique
PLUS
2) celle éducative… à tenter de résorber plus « durablement » que ne le fait l’ONU bureaucratique et ses myriades de prestataires rétribués… Sans oublier l’état chaotique du monde et de ses guerres claniques, larvées mais atrocement sanglantes !
Alors, appliquer le « principe de précaution » et la « gestion des risques » ? Bien sûr ! Mais avec un meilleur discernement où l’éthique reste souvent absente ! Ce qui exige davantage de transparence en lieu et place d’opacités institutionnelles…
Songeons encore un instant à la citation célèbre d’Henri Poincaré, reprise en introduction d’article… Soit d’importantes raisons pour cesser de « jouer sur la peur publique » et se cantonner dans le fantasme du YAKA idéologique !
NB : écrit en mai 2024 pour édition à l’été, actualisé en juin, ce récapitulatif des manoeuvres tordues et politiciennes issues de la croyance irrationnelle n’a pas été composé par de l’IA générative. :o)
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NOTES : (pour les deux parties de l’article)
[1] Anthropologie culturelle: étude des croyances et des institutions d’un groupe, conçues comme fondement des structures sociales, et envisagées dans leur rapports avec la personnalité.
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/anthropologie/3893
[2] La naissance de l’écologie politique en France. Une nébuleuse au coeur des années 68
Alexis Vrignon – Presses universitaires de Rennes. ISBN 978-2-7535-5207-4 (2017)
Qu’est-ce que la « political ecology » ? Tor A. Benjaminsen, Hanne Svarstad
Dans Natures Sciences Sociétés 2009/1 (Vol. 17), pages 3 à 11
https://www.cairn.info/revue-natures-sciences-societes-2009-1-page-3.htm
[2 bis] Wikipedia : Rio’92, Maurice Strong en était le secrétaire général. Environ 2.400 représentants d’organisations non gouvernementales (ONG) étaient présents, tandis que plus de 17.000 personnes assistaient au « Forum des ONG » qui se tenait parallèlement au sommet « Planète terre »… Constatons simplement aujourd’hui leurs répétitions au travers des COPxx, ces volumineuses processions annuelles, si chères aux mêmes acteurs et à leurs propagandistes du superficiel revendicatif ?
[3] Le principe de précaution et ses critiques
(Catherine LARRERE – Université de Bordeaux III/ INRA
Innovations, Cahiers d’économie de l’innovation n°18, 2003-2
[[ dans Conclusions : Sortir du catastrophisme, ce n’est donc pas seulement prendre au sérieux la politique, c’est aussi inaugurer une autre pensée de la nature, qui soit une pensée du complexe. En présenter, ne serait-ce que les premiers linéaments, excède les limites de cet article. ]]
https://www.cairn.info/revue-innovations-2003-2-page-9.htm
Le réchauffement climatique, vérité ou intox ? | Café Picouly | Archive INA (2010)
Dans cette présentation ‘Polémic-mac’, en un cadre insolite, l’animateur oppose les vues de Vincent COURTILLOT, géophysicien-directeur de l’Institut de physique du Globe, avec le glacio-climatologue ‘GIEC’ Jean JOUZEL. Débat de 17’30 » repris pour diffusion d’un document illustré. (112.000+ vues en juin 2024). https://www.youtube.com/watch?v=bC9Xdczv66E
Se déplaçant dans le temps, sur le même thème : Réchauffement climatique : mythe et réalité (1ère partie) – Politique & Eco n°247 – sur TVL (TV Liberté, un site non subsidié, honni par les médias conformistes ‘à la DOXA climatique GIEC-IPCC’… et à la thèse de JOUZEL. Cette interview (de 2020) y développe les observations impertinentes d’un ingénieur centralien (Jean-François AUZOLLE). CO2, la nature et les maths…Durée 49′, 157.000 vues et 2.648 commentaires ! Plutôt édifiant ou dérangeant ? https://www.youtube.com/watch?v=q3fzvZHtDFY
Sa suite (Politique & Eco n° 248 – TVL) sur le 2e youtube : https://www.youtube.com/watch?v=JKsa5xv_ru0
« Pensée et systèmes complexes »? Ne voici t-il pas de quoi inviter certains idéologues et nos dirigeants aveuglés à consulter une partie des ouvrages d’Edgard Morin (et chap. 5/ ) ?
Se rappellera-t-on ici des « interprétation-application erronées » du principe de précaution, dans le contexte du covid19 : ces désastreux confinements et « l’obligation de piquer les masses avec lesdits ‘vaccins’ à ARN messager »? Où et quand prit-on là une « précaution ex ante », tandis que s’ensuivirent les « désastres, humains et financiers » aujourd’hui constatés ex post ? Les justices US et UE en sont sollicitées par des actions judiciaires déjà lancées. Iront-elles jusqu’au bout des enquêtes… sans se faire politiquement réduire au silence ?
[4] RÈGLEMENT (UE) 2023/857 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL du 19 avril 2023 modifiant le règlement (UE) 2018/842 relatif aux réductions annuelles contraignantes des émissions de gaz à effet de serre par les États membres de 2021 à 2030 contribuant à l’action pour le climat afin de respecter les engagements pris dans le cadre de l’accord de Paris et le règlement (UE) 2018/1999 (Texte présentant de l’intérêt pour l’EEE) 14 p.
http://eur-lex-europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32023R0857
[5] “Propagande verte” : des parents s’offusquent de la visite d’Elke Van den Brandt dans une école. https://www.7sur7.be/belgique/propagande-verte-des-parents-soffusquent-de-la-visite-delke-van-den-brandt-dans-une-ecole~acfb7d98/?referrer=https%3A%2F%2Fwww.google.com%2F
[6] https://www.ege.fr/infoguerre/2018/07/long-greenpeace-impliquee-guerre-economique
[6 bis] https://www.challenges.fr/economie/a-quoi-sert-vraiment-l-argent-que-vous-donnez-a-wwf-france_582688
[7] https://www.vie-publique.fr/fiches/23866-quels-sont-les-differents-types-de-droits-des-citoyens
[7 bis] Yvon Pesqueux. Le “ principe ” de précaution et autres “ principes ”. Master. France. 2020. Open Science
https://shs.hal.science/halshs-02898966
[7 ter] Nicolas de Sadeleer Le statut juridique du principe de précaution
[[ Le principe de précaution s’immisce dans le champ juridique au fur et à mesure que des législateurs le proclament, que des juridictions l’invoquent et que d’importantes analyses doctrinales lui sont consacrées. Ce succès ne doit pas pour autant masquer le fait que, en raison de la diversité des définitions qui lui ont été données dans différentes sphères juridiques, ses contours demeurent difficiles à tracer. (……) ]]
https://www.cairn.info/le-principe-de-precaution–9782130566298-page-73.htm
[8] Les arbres ont-ils des droits ?
[[ Faut-il étendre certains droits aux arbres, aux végétaux et aux écosystèmes ? Pourront-ils plaider devant un juge ? L’idée fait son chemin et certains en viennent même à considérer la plante comme une personne juridique…]] https://www.philomag.com/articles/les-arbres-ont-ils-des-droits
Où on peut même lire référence au « langage des plantes »…
https://www.arbre-patrimoine.fr/declaration-des-droits-de-arbre/
[9] Service de recherche du Parlement européen (12/2015)
Auteur: Didier Bourguignon – Service pour les députésLe principe de précaution – Définitions, applications et gouvernance
EPRS IDA(2015)573876_FR (26 p.)
[10] Énergies renouvelables : il n’y a pas foisonnement par Michel Negynas
https://www.contrepoints.org/2024/05/10/474232-energies-renouvelables-il-ny-a-pas-foisonnement
[[ Un argument fréquemment présenté par les producteurs d’énergies intermittentes, c’est qu’il y a toujours du vent ou du soleil quelque part en Europe. Le site de l’Institut Fraunhofer « Energy charts » présente en temps réel la production de tous les pays d’Europe, et le cumul pour l’Europe et l’Angleterre. (par semaine, mois ou année). Tout un chacun peut donc vérifier ce qu’il en est. Un rapide examen de l’année 2023 permet d’identifier des périodes (assez nombreuses, et parfois de plusieurs semaines en été) où le dit « foisonnement » est particulièrement faible, même sur toute l’Europe. La puissance installée totale était de 217 GW pour l’éolien, et de 202 GW pour le solaire, soit 420 GW en tout. ]]
Production publique nette d’électricité dans tous les pays disponibles 2023
https://www.energy-charts.info/charts/power/chart.htm?l=fr&c=ALL&interval=year&year=2023
[11] Lors d’une 47e ‘Journée de la Terre’, la ministre fédérale Ecolo-belge « en charge du climat et du Green Deal » officialise la création d’un « Climate & Environment Risk Assessment Center dit Cerac ». Créé en 2023 sur recommandations du IPCC/GIEC, mais officialisé juste à quelques semaines d’échéances électorales UE…
Ceci rappelant qu’en juillet 2021 et en hiver 2024, ce pays et d’autres subirent des « phénomènes météos » (explication connue, mais d’occurrence exceptionnelle), avec leurs lots d’inondations dommageables. Dont le causalité principale réside souvent et d’abord en un urbanisme local historiquement abscons… L’allusion y fut à nouveau attribuée à des « dérèglements climatiques »… sans que l’on enquête sur quelles en sont les véritables causes… et pas plus les mécanismes de fond (autres que ceux invoqués à la convenance du IPPC/GIEC)… car en vérité, leurs dits scientifiques ne savent pas anticiper ce qui provoque ces extrêmes tant alarmistes !https://www.cerac.be/en
[12] Contrats Pfizer : un lobbyiste belge poursuit Ursula von der Leyen en justice (EURATIV France, avril 2023)… et les suites de l’affaire avec tentatives européennes d’entraver la procédure?
https://www.euractiv.fr/section/institutions/news/contrats-pfizer-un-lobbyiste-belge-poursuit-ursula-von-der-leyen-en-justice/
Pfizergate : que risque vraiment Ursula von der Leyen avec l’enquête du Parquet européen
? (Atlantico 3 avril 2024)
[12bis] Californie : « le vaccin Covid n’est pas un VACCIN…s’il ne protège pas de la transmission«
» debriefing avec l’avocat George Wentz…