SCE-info : Mieux vaut s’informer! (2/2)

Votre Excellence,

Vous avez annoncé un Sommet Ambition Climat en septembre 2023. Pour ce Sommet, vous faites le plaidoyer habituel pour un effort supplémentaire de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES). Plus précisément, vous dites : « Il n’y aura pas de place pour les rétrogrades, les « green-washers », les blâmeurs, etc. » Ce sont de grands mots, mais savez-vous que :

De plus en plus de personnes dans le monde se demandent comment il se peut que l’ONU propose encore des mesures de grande envergure qui échouent totalement à arrêter le réchauffement climatique, mais qui auront plutôt un impact négatif extraordinaire sur la prospérité et le bien-être du monde.

De plus en plus de personnes ne croient plus en une « crise climatique existentielle ». Ils se rendent compte que votre récit mortifère est basé sur des modèles informatiques qui surchauffent. Pourquoi continuez-vous à parler d’un « enfer climatique à venir » ? L’un de vos hauts fonctionnaires déclare même que « nous possédons la science, et nous pensons que le monde devrait le savoir, ainsi que les plateformes (de médias sociaux) ».

Pourquoi l’ONU ignore-t-elle des faits concrets qui mettent clairement en évidence de graves lacunes scientifiques dans les rapports d’évaluation du GIEC ? Pourquoi le GIEC refuse-t-il tout débat ouvert sur ces failles ? L’ONU ne se rend-elle pas compte que des organisations critiques telles que CLINTEL incarnent désormais une connaissance scientifique plus objective que celle qui existe au sein du GIEC ?

De plus en plus de gens protestent bruyamment contre la propagation de la superstition selon laquelle la science du climat est pleinement comprise (« La science est dite »). Cette superstition a malheureusement conduit à une législation sur des mesures d’ingénierie sociale totalement inutiles avec des objectifs de zéro CO2 net (atténuation).

Pourquoi l’ONU ne veut-elle pas montrer au monde que les mesures d’atténuation qu’elle propose sont scientifiquement absurdes, techniquement irréalisables, économiquement inabordables et socialement inacceptables ?

Et pourquoi l’ONU ne veut-elle pas non plus que le monde sache que le CO2 est un élément essentiel à la vie sur terre ? Plus de CO2 est indispensable pour rendre la terre plus verte. En regardant tous les faits, plus de CO2 apportera beaucoup plus d’avantages que de mal !

De plus en plus de personnes se demandent également pourquoi une transition extrêmement coûteuse vers les énergies renouvelables intermittentes est poursuivie sans se rendre compte que la transition entraîne des problèmes économiques majeurs.

Pourquoi l’ONU ne reconnaît-elle pas qu’un approvisionnement énergétique fiable avec des panneaux solaires et des éoliennes est techniquement impossible et économiquement inabordable sans la disponibilité d’un stockage d’énergie électrique à faible coût et à grande échelle ?

Et pourquoi alors l’ONU ne reconnaît-elle pas que la production massive d’énergie solaire et éolienne créera une grave pénurie de matériaux tels que le cuivre, le cobalt et le néodyme ?

Votre Excellence,

Le développement économique ne peut se faire sans un approvisionnement énergétique abordable et fiable. Dans les décennies à venir, nous devons utiliser pleinement les combustibles fossiles indigènes abordables pour la production d’électricité, avec un plan ambitieux pour un réseau de centrales nucléaires modernes. Veuillez noter qu’avec beaucoup d’énergie abordable, l’approvisionnement mondial en eau potable peut également être garanti.

Ensuite, l’ONU doit déployer tous ses efforts pour appliquer les technologies d’adaptation, notamment pour se protéger contre les conditions météorologiques extrêmes (« minimisation des risques ») et pour cultiver des cultures sur mesure (« agriculture de précision »).

Lors de votre prochain sommet sur l’ambition climatique, ne continuez pas à plaider pour une société « net-zero ». Les résultats de cette politique montrent clairement qu’elle détruira nos économies ; des milliards de personnes vont souffrir. Au lieu de cela, utilisez votre prochain sommet pour organiser un débat ouvert entre les experts mondiaux qui sont en faveur et qui sont contre la poursuite de votre politique du « net zéro ». Clintel se fera un plaisir de coopérer avec vous pour faire avancer ce débat.

Au plaisir de vous entendre,

Guus Berkhout, Président de Clintel