Incendies de forêts

QUAND L’HOMME RECONNAÎTRA-T-IL SES INCURIES ET ERREURS DE GESTION ?

par Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de Recherche émérite du CNRS

Les incendies qui ravagent le Var sont-ils liés au «réchauffement climatique » ? Robert Vautard, climato-météorologue au CNRS (LSCE ) explique dans une interview qu’il n’est pas facile de faire le lien entre le changement climatique et feux de forêts.

Selon les modèles utilisés par R. Vautard, les régions méditerranéennes vont être soumises à des hivers et des étés plus secs, des températures plus élevées, un facteur énorme. Par conséquent, les sols et la végétation vont s’assécher et des risques d’incendie seront accrus. Le vent est aussi un facteur important pour la propagation du feu, rendant la maîtrise de son extension plus aléatoire.

Les vues catastrophistes du GIEC

Les attentes de la société sont nombreuses face au changement climatique. Un certain nombre de décideurs de l’industrie et du secteur public envisagent les changements climatiques pour établir leurs plans de gestion des risques.

Selon le chapitre XII du sixième rapport du GIEC, il n’y a pas de région dans le monde où le risque de feu diminue. Dans plusieurs régions dans le monde, le GIEC (AR6) prévoit un accroissement des risques. En France, selon les modélisations, le risque d’incendies augmenterait, surtout en zone Méditerranéenne. Les modélisations affirment également que la récurrence des vagues de chaleur va augmenter dans cette même région, avec à la fois une augmentation certaine de l’intensité et des fréquences des vagues de chaleur, et des sécheresses. 

Le point de vue de R. Vautard

A travers plusieurs programmes développés par ce chercheur, les résultats basés sur l’analyse des feux récents résulteraient d’une fréquence probablement plus élevée des vagues de chaleur et des fortes précipitations par rapport à un climat « sans influence des GES ». On ne pourrait donc pas directement lier spécifiquement les incendies au changement climatique. Ce chercheur ne pense pas qu’il y ait eu de scénarios météorologiques bien définis pour justifier l’extension des feux exceptionnels cette année. D’ailleurs ces vagues de chaleur très fortes commencent à apparaître en dehors de la saison estivale habituelle. En 2019, par exemple, les températures étaient inhabituelles pour le début du mois de juin et en septembre. La saison estivale semble donc déborder sur les mois adjacents, comme en ce début septembre 2021.

Les faits

C’est ce qui se passe cet été, avec un retard thermique à l’allumage de l’été et vraisemblablement un été indien, comme observé depuis plusieurs années.

Aujourd’hui, les tendances annuelles sur les feux eux-mêmes ne sont pas très claires parce qu’il y a aussi de nombreuses régions où le risque de feux est susceptible d’augmenter avec le « changement climatique » mais où il n’y a plus de végétation à brûler… ! Ce sont des régions qui ont été défrichées, surtout à des fins de productions économiquement rentables, mais c’est bien  avec un  défrichement qui perturbe le cycle hydrologique régional, et surtout modifie selon nous l’albédo et l’hydrophobie (inondations par ruissellement hortonien ; Van Vliet-Lanoë, 2020) des surfaces brûlées!!

Quid du réchauffement climatique ?

Actuellement, alors que les médias et les membres du GIEC agitent l’épouvantail d’un réchauffement climatique, c’est l’inverse qui se produit, suite à la très forte baisse d’intensité des cycles d’activité solaire observée depuis 2010 (synthèse in Van Vliet, 2020), mais complètement occultée par les médias (Figure 1). 

Figure 1: Variation de l’activité solaire depuis 1961 comparé à l’évolution la température moyenne terrestre. Le Global Warming est la résultante des cycles exceptionnels 20 et 21. Le cycle 25  est modélisé ( pas sur la courbe) comme probablement un peu plus bas que le cycle 24. La température de janvier 2021 témoigne du refroidissement abrupte de cette année.

L’été froid et tempétueux de 2021 sur l’Europe de l’Ouest en est une conséquence. Pire, le Gulf Stream se ralentit rapidement depuis la fin de l’Optimum médiéval (Figure 3 ; Caesare et al., 2021) , avec une nette accélération  depuis le début du Petit Age glaciaire, bien avant le développement industriel incriminé par le GIEC (Osman et al. 2019). 

 Figure 2 : Observation du ralentissement du Gulf Stream depuis le petit Age glaciaire (Caesar et al. 2021) par la production biologique de ses masses d’eaux. Ceci n’est pas la résultante d’un modèle mais bien des données solides fournies pas des carottes marines. 

Le changement est effectif depuis 2010, après un bref réchauffement (le « Global Warming ») et ce ralentissement de la circulation océanique s’accentue cette année avec les neiges du Brésil ou en Tasmanie, une accentuation notable des Courants Est-Groenlandais et du Labrador, qui repoussent actuellement le Gulf Stream vers l’Afrique du Nord.

Que nous apprend le passé ?

Toute période climatique de réchauffement est associée au niveau mondial à un niveau marin élevé, des précipitations élevées et une production végétale importante, celle qui a nourrit les brontosaures malgré une PCO2 de 1000 ppm !! C’est ce que nous raconte les archives géologiques. Par contre, un refroidissement climatique est associé – à une baisse des précipitations, – à une ré-extension des glaciers de montagne et de la banquise, – à une limitation de la couverture végétale, – à une aridité et in fine – à une augmentation de la force et de la fréquence des vents (instabilité atmosphérique). La fréquence élevée des tempêtes au Petit Age Glaciaire a permis l’enfouissement de villages sous les dunes côtières en Europe de l’Ouest (Van Vliet-Lanoë et al., 2014 et 2016), l’aridification marquée du Taklamakan (Ann et al, 2006) et le très grand développement d’incendies de forêt en Ungava après l’Optimum médiéval (Canada ; Filion et al., 1991). Au début de l’Holocène, des feux de forêts ont aussi ravagé pendant les refroidissements du Préboreal ( 10,3 , et 9.3 ka BP, évènements de Bond ; Le Doyen, 2012 ) les forêts alpines nouvellement installées. Les données géologiques témoignent également de l’augmentation de la fréquence des feux de forêt en période de début glaciaire et plus particulièrement en péninsule ibérique. (115-113 ka BP ; van Vliet-Lanoe,1976 ; Chao Blanco et al., 2003), 

Le changement climatique a bon dos

L’analyse statistique de l’irrégularité dans les séries chronologiques est une composante intrinsèque du phénomène des incendies de forêt (Mangiavillano-2008). La distribution pluriannuelle des événements est certes toujours plus ou moins cyclique à court terme. Néanmoins sur de longues séries, les périodicités sont des artefacts ; ce ne sont pas des caractéristiques du processus, mais plutôt le fruit conjoint du processus, de la longueur temporelle de l’échantillon et du jugement de l’économiste ou de l’hydrologue » (Mandelbrot, 1997) (Figure 3.)

Les affirmations selon laquelle l’augmentation de la fréquence va croître avec le « réchauffement climatique » est un pur fantasme des modélisateurs au service du GIEC :  le passé géologique enregistré aux sein des différentes archives nous montre que les feux sont comme les tempêtes, les crues brutales ou les vagues de chaleur associés à des périodes d’instabilité météorologiques, lesquelles sont contrôlées pro parte par la qualité de l’insolation à haute latitude. Le renforcement du vortex polaire est le plus probablement le résultat d’une variabilité climatique générée de manière interne (Seviour, 2017). Avoir des conditions très chaudes, sèches et ventées ne sont qu’un facteur d’accentuation locales et d’entretien des feux, comme c’est le cas du Foehn (van Vliet et van Vliet-Lanoë, 2021), non de déclenchement. Au Canada comme en Sibérie, ces feux peuvent apparaître en plein hiver.

A) Données brutes de fréquence des feux dans le Sud de la France de 1973 à 2006

B) analyse statistique de ces mêmes selon l’exposant de Hurtz

Figure 3 : Evolution au cours du temps des feux dans le Sud de la France de 1973 à 2006. A) Données brutes B)analyse statistique selon l’exposant de Hurtz (Mangiavillano, 2008). Les séries du Midi de la France n’enregistrent d manière démonstrative ni le réchauffement climatique de la fin du 20Ième siècle, ni les vagues de chaleur comme celle 2003.

Dans les dernières décennies, une baisse du nombre de feux est observée, notamment dans le sud de la France (Mangiavillano, 2008), grâce à la surveillance efficace de ces évènements et à la bonne gestion des forêts, avec reprises des pratiques anciennes (écobuage, libre pâture). En contexte raisonnable, la tendance est plutôt à la baisse sauf si des Ecologistes comme en Australie, interdisent le débroussaillage pour préserver la biodiversité… au détriment de la vie humaine.

Le principal facteur de déclenchement est actuellement le facteur humain par ses négligences ou ses intérêts économiques voir politiques. Les incendies de forêt ou de broussailles ne sont pas une conséquence d’un réchauffement climatique d’origine anthropique mais bien la résultante d’un refroidissement naturel et annoncé du climat, de son instabilité météorologique ( chaud-froid) et surtout des erreurs de gestion humaines et de politiques aberrantes, accentuées indirectement par l’activité alarmiste des médias

Références

An, C., Feng, Z., Barton, L., 2006. Dry or humid? Mid-Holocene humidity changes in arid and semi-arid China. Quaternary Science Reviews 25, 351–361.

Caesar, L., McCarthy, G.D., Thornalley, D.J.R. et al. 2021. Current Atlantic Meridional Overturning Circulation weakest in last millennium. Nat. Geosci. 14, 118–120 (February 2021). https://doi.org/10.1038/s41561-021-00699-z

Chao Blanco,R.C, Costa-Casais M., Martínez Cortizas A., Pérez Alberti A. and A. S. Trenhaile 2003 Evolution and inheritance of a rock coast: western Galicia, northwestern Spain, Earth Surface Processes and Landforms28, 757-775.

Filion L.,  Saint-Laurent D.,  Desponts  M., Payette S. 1991 The late Holocene record of aeolian and fire activity in northern Québec, Canada . The Holocene (3)  doi.org/10.1177/095968369100100302

Le Doyen E. 2012 : 15 000 ans d’évolution des écosystèmes sous contrôle climatique et anthropique entre Jura et Bas Dauphiné : végétation, feu et érosion des sols https://hal.archives-ouvertes.fr/tel-01723175/

Mandelbrot  B. 1997. Fractals and Scaling in  Finance Ed. Springer, New York. 456 p.

Mangavillano, A. 2018. https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00346345/file/these-Mangiavillano-2008.pdf

Seviour W.J.M 2017, Weakening and shift of the Arctic stratospheric polar vortex: Internal variability or forced response? https://doi.org/10.1002/2017GL073071

van Vliet-Lanoë, B., 2020, Au feu la planète ? | Mythes, Mancies & Mathématiques (wordpress.com)

van Vliet-Lanoe B., Goslin J. , Hénaff A., Hallégouët B., Delacourt C., Le Cornec E. , Meurisse-Fort M.. The Holocene formation and evolution of coastal dune ridges, Brittany (France).  2016  CR Géosciences.348, 462-470.

van Vliet-Lanoë B. , Penaud A., Henaff A. , Delacourt C., Fernane A., Goslin J., Hallégouët B., Le Cornec E. 2014  Middle to late Holocene storminess in Brittany (NW France). Part II: The Chronology of Events and Climate Forcing. The Holocene 24: 434-453.

van Vliet-Lanoë B. 1976 : Corrélations entre la présence de charbon de bois au sommet de paléosols et les dégradations climatiques. Pédologie, notes, (1), 97.

van Vliet, J., 2020, Le 20ème siècle a été anormalement chaud mais le 21ème siècle revient à la normale (1/2) | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be)

van Vliet J & Van Vliet-Lanoë B., 2021 Températures extrêmes et Foehn: Demonter Le Mythe Des « Dômes De Chaleur »  Science, climat et énergie (science-climat-energie.be)

8 réflexions sur « Incendies de forêts »

  1. Texte très clair et juste sauf sur un passage qui m’a fait sursauté : « alors que les médias et les membres du GIEC agitent l’épouvantail d’un réchauffement climatique, c’est l’inverse qui se produit ». Quand on regarde la figure 1, alors que le cycle 24 du Soleil est très faible… la température moyenne globale augmente !! Comment peut-on dire qu’on est dans un refroidissement ?? Le réchauffement entre début 2015 à fin 2020 être divisé en deux pics : le 1er entre 2015 et 2018 et le second entre 2018 et 2021. J’imagine que vous allez dire qu’ils sont dû à El Nino (https://psl.noaa.gov/enso/mei/), mais ça ne me semble pas suffisant pour expliquer le 1er pic et surtout le 2nd… Comment pouvez-vous expliquer une telle augmentation de la température alors qu’on devrait bien au contraire être actuellement dans un refroidissement dû à la baisse de l’activité solaire ?

    1. La température globale n’ a pas de signification réelle pour le climat : elle varie selon les régions , parfois en opposition. C’est le cas actuellement: les pôles sont extrêmement froids (-66°C à Concordia (Antarctique) et -27 °C au Groenland central (fin été).
      https://www.climate4you.com/images/EQUATOR%20202107%20vs%20last%2010yr%201200km%20AIRSv7.gif
      https://www.climate4you.com/images/ARCTIC%20Temp%20202107%20versus%20last%2010yr%201200km%20AIRSv7.gif

      D’autre part 2021 est depuis la fin du printemps apparemment en cours de bascule climatique associée à une ralentissement notoire de la circulation thermohaline/AMOC. On vient peut être (hypothèse) de passer un seuil de bascule amorcé dès 1780-1810 (Min.Dalton). Celle qui est calculée par Gistemp est basée sur un certain nombres de stations sciemment choisies qui négligent assez systématique les anomalies selon leur modèle ( voir leur site , plus bas).
      Je vous recommande Climate4you ou Woodfortrees qui sont nettement plus honnêtes
      https://www.woodfortrees.org/
      http://www.climate4you.com/GlobalTemperatures.htm#Quality%20class%203:%20NCDC%20and%20GISS%20surface%20records%20of%20recent%20global%20air%20temperature%20change

      Les différences entre les données satellites (UAH) et le modèle américain NDC (NASA) présente une pente plus forte et une atténuation du refroidissement récent : 0.2°C contre 0.4°C sur UAH, avec « gonflement » de l’épisode2016-2018.
      Le pire c’est Gistemp, le site grand public de la NASA qui sert de référence aux médias : le début 2021 est non mentionné et la courbe en vert est la plus haute de toutes.
      https://www.giss.nasa.gov/research/news/20210114/temp-2020_comparison-plot-1.jpg,

      Le stockage thermique dans l’océan continue suite aux années 2016-2018 (vent solaire exceptionnel et Niño réactionnel) mais devrait diminuer cette année https://oceans.pmel.noaa.gov/sites/default/files/atoms/files/OHCA_curve_2020.pdf

      de paire avec l’humidité atmosphérique (réchauffement = évaporation)
      https://psl.noaa.gov/cgi-bin/data/timeseries/timeseries.pl?ntype=1&var=Specific+Humidity+%28up+to+300mb+only%29&level=300&lat1=-90&lat2=90&lon1=180&lon2=180&iseas=1&mon1=0&mon2=0&iarea=0&typeout=2&SubSub=Create+Timeseries

      et le relèvement du niveau marin. https://www.aviso.altimetry.fr/fileadmin/images/data/Products/indic/msl/MSL_Serie_MERGED_Global_AVISO_GIA_Adjust_SerieReference.png

      L’extension de la banquise arctique est en train de rejoindre ce mois-ci pratiquement l’extension médiane 2003-2013 (http://nsidc.org/arcticseaicenews/charctic-interactive-sea-ice-graph/ ou http://ocean.dmi.dk/arctic/icethickness/thk.uk.php )

  2. Enfin un article sérieux qui tranche avec les élucubrations du GIEC !
    Dommage que ce soit une ancienne chercheuse du CNRS qui ose (« encore ») aller à l’encontre de la pensée unique du GIEC, médias, universités, politiques …. à l’heure actuelle !

    J’ai effectué des études de paléo-environnements (avec datations C14 et U/Th) dans les grottes du Mont Hoyo (NE de la RDC), jusqu’à 150KA BP, situées actuellement en zone de forêt équatoriale.

  3. Le propre d’experts ‘accrédités GIEC’ semble être l’art du « clonage des pensées ». Ces gens-là excellent à masquer leurs multiples ‘inconnus du futur’ sous un verbiage touffus, par un habile « échantillonnage » de faits et chiffres étayant leurs thèses et un recours massif à des modèles (à qui on peut faire tout dire ou parfois son contraire).

    Jadis un Jean de La Fontaine écrivit son « Lâcher la proie pour l’ombre », soit une expression bien appropriée au contexte desdites projections climatiques d’aujourd’hui !

    L’incidence en reste très négative sur les ‘marionnettes humaines’ qu’ils tentent de manipuler, autant sur une gent politique (notablement influençable). Pire encore parmi la sphère médiatique qui amplifie et distord les faits en formatant l’OP (opinion publique) ! Quasi tous sont là des proies potentielles de ces acteurs inconséquents!

    Sauf qu’il se trouve parfois des études démontrant l’absurdité du discours public. Ainsi grâce à quelques articles INCENDIES (pris hors la rédaction SCE) :

    1) « L’incendie de forêt » Par Valabre, le 13 décembre 2016
    http://www.prevention-incendie-foret.com/dangers-incendie/incendie-de-foret
    Sommaire
    1. La forêt, le feu et l’habitat…
    2. Pourquoi les végétaux s’enflamment aussi vite ?
    3. Dangers de l’incendie, le risque zéro n’existe pas !
    4. Facteurs et causes de l’incendie
    5. Comment le feu peut-il toucher votre habitation ?
    6. Drames des incendies
    Extraits : [[ Les causes humaines … L’imprudence est responsable de 5 feux sur 10. Les travaux agricoles et forestiers, les jeux d’enfants et les travaux domestiques sont, avec les mégots et les barbecues, les premières causes d’éclosions. Vient ensuite la malveillance qui représente 39% des incendies. Les accidents (transformateurs électriques, voiture en feu…) se rencontrent aussi.]]
    (un graphique clair y est inclus, à méditer ?)
    [[ Les départs de feu  sont presque toujours localisés à moins de 100m d’une habitation ou d’une route et la plupart du temps à cause d’une action d’origine humaine (imprudence, accident, malveillance).]]
    [[ Des parties incandescentes sont portées bien au-delà des fronts de feu. Les plus grandes distances enregistrées dépassent les 6 kms. » … ]]

    2) Faut-il plutôt s’appuyer sur la FAO pour être crédible ?
    (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture…)
    « Origine des incendies » ( lire attentivement sous leur chapitre 3)
    http://www.fao.org/3/Y2747f/Y2747f02.pdf

    3) Voire encore sur Le blog de l’OMPE ?
    (Organisation Mondiale pour la Protection de l’Environnement…)
    « Des causes de plus en plus liées aux activités humaines »
    https://www.ompe.org/causes-et-consequences-des-incendies-de-foret/

  4. Bonjour,

    Je suis prêt à suivre votre conclusion.
    Il faudrait cependant mieux expliquer la figure 1 dans laquelle on voit une concordance entre les pics d’activité solaire et SST. Mais cela n’est vrai que jusqu’au cycle 21. Après il y décalage et il y a plus de pics de SST que de pics d’activité solaire.
    Heureusement, il y a les figures 3 assez difficiles à lire.
    Je ne comprend pas non plus le langage sibyllin de R. Vautard.
    Il est évident qu’il n’y a pas de relation indicatrice de la TMG sur le vrai climat car vous montrez encore une fois l’absurdité de faire des moyennes de t° entre des sites tellement différents l’un de l’autre et qui varient parfois en sens opposés. Il n’empêche pas que SST augmente toujours et qu’un simple mois de janvier ne veut pas dire que la baisse est amorcée.

    1. réponse à @Dulieu

      Il est inapproprié de dire que la température mondiale continue à augmenter. Cela n’a aucune signification.

      L’effet de serre CO2 est inoffensif (0.004%), par rapport à celui de la vapeur d’eau (4 à 7 %) le 1er GES. Cette dernière est directement fonction de l’insolation max dans la zone intertropicale. L’océan austral (intertropical sud) a stocké énormément d’énergie (cela se ralentit) et évapore toujours beaucoup (avec un mousson exceptionnelle et des inondations généralisées), donnant des températures élevées pour les stations intertropicales (couvercle de la couverture nuageuse) , donc « exagérant » en fn du nombre de stations intertropicales utilisées pour l’établissement des courbes. Il y a encore peu d’années la grande majorité des stations à terre étaient situées dans l’hémisphère N et qlq nations de HS. https://journals.openedition.org/rge/4093 ce n’est plus le cas. Par contre pour l’Océan et qlq grands fleuves , la couverture des balises Argos est excellente, particulièrement dense sur la zone indonésienne et le bassin amazonien. Beaucoup de stations intertropicales sont dans des zones littorales fortement urbanisées , ce qui constitue un biais exagératif.

      L’inertie du système océanique est très grande (volant thermique planétaire). Donc il existe un décalage entre ce qui se passe à l’équateur, et ce qui se passe en même temps aux pôles avec une insolation affaiblie ( activité solaire réduite cycles 23, 24, 25 plus la baisse simultanée de précession, d’obliquité et eccentricité, avec un retard de 3.5 ka entre HS et HN).

      L’Ouest de l’Europe a greloté sous un été froid et pluvieux sous régime cyclonique d’hiver jusquà la mi Août ( rôle de la précession sur le décalage des saisons), alors que le sud de l’Europe était visité régulièrement par des vagues d’air saharien, comme depuis une dizaine d’années . Le refroidissement, c ’est surtout une somme d’indices, comme les modifications en cours de la circulation thermohaline avec rabattement du Gulf Stream sur l’Espagne et sur tout l’Afrique du Nord, avec un équivalent dans les autres océans ( voir Earthforthenull), l’abaissement en altitude du jet polaire, le retard des étés.. Même si ce n’est pas encore clairement détectable via la pseudo température moyenne terrestre ( pas de temps des mesures), nous sommes actuellement et pour au moins 30 ans dans une phase de dégradation rapide du climat tamponnée par l’inertie de l’océan.

  5. Merci pour votre message. Il permet de contester totalement la valeur prédictive des pseudo-températures globales. Les cycles solaires, les décalages entre équateur et pôles, et la baisse de la précession, de l’obliquité et de l’excentricité (tout cela!), rendent les explications très difficiles à énoncer.
    Il semble que votre langage soit unique et il faudrait que des efforts soient faits pour obliger à prendre en compte l’ensemble de ces évolutions dans les discussions sur la théorie simpliste du seul CO2 anthropique comme cause du « réchauffement » ou du « dérèglement » climatique.

Répondre à Brigitte Van Vliet-Lanoë Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *