Composition de l’atmosphère

Par Paul Berth [1]. 17 mars 2018.

Si on considère de l’air sec, l’atmosphère terrestre est composée de trois gaz principaux : le diazote N2 (78,08% en volume), l’oxygène O2 (20.95%) et l’argon Ar (0.93%). Les autres gaz sont tellement rares qu’on ne les voit pas sur la figure ci-dessous. Le dioxyde de carbone (CO2) ne représente que 0.04% du total (408 ppm en mars 2018). Viennent ensuite le néon (Ne) avec 0.0018%, l’hélium (He) avec 0.00052% et le méthane (CH4) ne représentant que 0.00018%.

L’atmosphère comporte aussi de la vapeur d’eau (H2O) mais les quantités sont ici très variables : de 0.001% à 5%.

[1] Prof. Dr. Paul Berth est professeur d’université, dans le domaine de la biologie.

5 réflexions sur « Composition de l’atmosphère »

  1. Bonjour,

    L’humanité se chicane sur le CO2 et les autres GES et leurs présupposés rôle dans le climat de notre planète et ici, le prof. Dr. Paul Berth ne considère même pas la présence du CO2 et des autres GES dans l’atmosphère ou les climats terrestres. Même si fort peu nombreux, on ne peut quand même pas nier l’importance du CO2 dans notre atmosphère! … et dans le clivage actuel eu égard au réchauffement de la planète, aux changements climatiques et aux « bouleversements » climatiques! Utilisez le nom que vous souhaitez.

    Je suis un éco-réaliste-pragmatique, et les limites de ce texte ne m’aide pas du tout dans la défense des anti-GIEC…

    Comment expliquez-vous une telle publication, alors que notre devoir de scientifique est de chercher la réalité, la vérité scientifique?

    J’apprécierais une explication… Je vous remercie beaucoup.

    Denis Gaumond
    Montréal

    1. En effet : « on ne peut quand même pas nier l’importance du CO2 dans notre atmosphère! ».

      C’est ce gaz qui ne représente que 0,04% de la composition de notre atmosphère qui est la matière première dont les plantes ont besoin pour construire les molécules organiques dont elles sont constituées. C’est l’une des sources principales de la vie avec l’eau et la lumière.

  2. La teneur de CO2 est mentionnée dans le texte mais n’apparaît pas dans le diagramme ‘camembert’ eu égard à sa très faible concentration par rapport aux autres constituants. Le rôle du CO2 a été maintes fois analysé et discuté dans SCE et nous pouvons vous renvoyer, par exemple, à http://www.science-climat-energie.be/2019/02/14/le-rechauffement-climatique-dorigine-anthropique/
    pour une analyse détaillée. Il n’est – et n’a jamais été- question d’occulter quelque ‘vérité’ scientifique qui soit. Où en serait d’ailleurs l’intérêt ?

  3. MGJNF:

    Les données concernant la composition de l’atmosphère et la concentration du CO2 sont très mal connues des citoyens

    Or :
    Le CO2 est présent à l’état de traces ( 0,04% ) ; Mais si l’on précise les valeurs en ppm , il y a effectivement une augmentation de 25 à 30 % en un siècle ce qui peut effectivement inquiéter l’opinion alors qu’il ne s’agit seulement que de l’addition d’une molécule pour 10 000 ! ( ~ 100 ppm )

    La part du CO2 émis annuellement par l’utilisation et la combustions des énergies fossiles ( ou CO2 anthropique ) ne représente qu’un à 2% du total du CO2 atmosphérique

    Par ailleurs, la France ne participe que pour 1% dans les émissions de CO2 anthropique

    Cela ne remet pas en cause la réalité du réchauffement climatique mais relativise tout de même sérieusement la responsabilité de l’homme dans cette évolution

    D’autre part il semble bien qu’entreprendre des actions très couteuses vers la neutralité carbone en agissant sur d’aussi faibles concentrations de CO2 méritent d’être réévaluées

    Je suis un fervent partisan d’une large diffusion de ces données si elle s’avèrent pertinentes

    1. D’après les géologues, les réchauffements climatiques (cycliques dans la longue histoire de notre planète) ont toujours précédé l’augmentation de la teneur en CO2 dans l’atmosphère.
      Et non l’inverse.

      Formulé autrement : ce n’est pas l’augmentation de ce gaz à effet de serre qui provoque l’augmentation de température mais au contraire l’augmentation de la température (cf. cycles de Milankovic) qui provoque l’émission naturelle d’un surplus de CO2.

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