Nouvel article ‘Opinions’ Réflexions sur l’accord de juillet du gouvernement Arizona

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers 

Dans son accord de l’été 2025, le gouvernement Arizona s’engage à élaborer « une politique énergétique sensée, en explorant toutes les sources d’énergie possibles pour un mix électrique plus sûr, plus respectueux du climat et plus abordable ». En outre, il s’engage à assurer ses responsabilités et à prendre des mesures pour renforcer et protéger la prospérité de tous les citoyens. 

Cette politique est-elle bien sensée et intègre-t-elle « toutes les sources d’énergie possibles » ? 

On constate que, dans le domaine énergétique, ce sont principalement les projets liés aux énergies renouvelables intermittentes qui bénéficient d’une attention privilégiée et de financements prioritaires de l’État.  

Cette approche est-elle bien raisonnable  au regard des difficultés considérables auxquelles  l’Allemagne, l’Espagne et les Pays-Bas ont été et sont confrontés dans la gestion de leurs réseaux électriques en raison de la décision de leurs gouvernements d’accélérer le développement du tout renouvelable intermittent et de fermer les centrales nucléaires en ce qui concerne les deux premiers États précités ? 

Il en résulte une limitation, voire  une suspension de durée plus ou moins longue de leur accès pouvant aller jusqu’au  blackout, conséquences hautement préjudiciables  aux activités économiques, dont l’industrie, ainsi qu’à la vie domestique journalière.  

Quand l’idéologie ignore la raison, voire le simple bon sens, qu’importe le bien-être des populations ! 

En outre, en procédant de la sorte,  toutes les sources possibles d’énergie possibles ne sont pas prises en compte, voire sont bannies malgré leur caractère incontournable, et  le prix de l’électricité ne sera pas plus abordable. 

Il n’est pas trop tard pour amender ces dérives malencontreuses : Errare humanum est, perseverare autem  diabolicum. 

Le  gouvernement Arizona  serait bien inspiré  de promouvoir une politique et des recherches sans a priori sur des mix énergétiques mieux à même  d’assurer un approvisionnement électrique continu, stable, bon marché, abondant et polluant le moins possible, aux différents secteurs de  l’activité économique  et aux ménages. Il en va de la compétitivité de ceux-là et du bien-être de ces derniers qui importent plus qu’un objectif zéro carbone au niveau belge qui de toute façon aurait une incidence négligeable au niveau mondial. 

Pareille approche  devrait  être facile à appréhender par une coalition gouvernementale qui a prouvé sa capacité à prendre des mesures rationnelles, en dépit de farouches oppositions, pour améliorer les perspectives économiques de l’État  belge et assainir ses finances publiques  

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