The world, decarbonized by 2050 or Not ? – That’s the question !

Emmanuel SIMON, quelque part dans une UE qui tend à chavirer
25 décembre 2020

Il est plus difficile de désagréger un préjugé qu’un atome. 
Albert Einstein

1/ Avant-propos
2/ Aux racines des orientations ‘environnementalistes’
3/ Les mass-médias, instruments d’une désinformation… au service de la pseudo-science
(et d’intérêts financiers?)
4/ Le climat et le taux CO2 doivent-ils à eux seuls accaparer notre futur ?
5/ Quels domaines d’investissements productifs pour l’UE 2030-2050 ?
6/ Une tentative de conclusion

1/ Avant-propos


Paraphraser Shakespeare dans le titre ne veut être une offense. Le penseur [1] exprimait là un doute absolu, le drame portant sur l’existence humaine. Des siècles plus tard, si on observe l’état mental de notre monde ravagé par nombre d’idées-slogans idéologisés, s’interroger librement fait sens. D’autant si on admet une part significative d’aléatoire – donc d’incertitude – sur des pronostics à long terme et les manières d’agir. Les dires prophétisés à 30 – 50 – 100 années relèvent d’une part d’esbroufe savamment calculée ou d’heureux hasards. S’appuierait-on là sur des « tendances lourdes », or qu’il s’y oppose naturellement des ruptures et des inattendus ? Le fait me frappa encore en relisant …40 ans après son édition en 1967… l’ouvrage L’an 2000 du ‘futurologue’ Herman Kahn (Hudson Institute) ! [2].

Les spéculations relatives à l’évolution climatique et aux énergies mondiales restent chargées de controverse : « réchauffement / changement / dérèglement / variation climatique » et de conséquences tout aussi hasardeuses. Prétend-t-on vraiment maîtriser l’évolution par les mix énergétiques, par des choix subjectifs et des normes coercitives envers nos modes de vie ? Ceci sans que les phénomènes planétaires et leurs variables sous-jacentes soient explicitement démontrés au-delà de ‘supputations modélisées’ (selon des causalités et mécanismes encore assez flous et/ou non rigoureusement chiffrés). 

Au travers de schémas mentaux façonnés parmi l’opinion publique, autant que chez des élites influençables, on tend à « se faire gouverner » par de ‘doctes’ prédicats, en dépit d’autres réalités qui restent elles occultées ! [3]  En garnissant nos sapins de Noël 2020, nous pouvons ainsi lire que – subordonnés aux volontés d’activistes Verts et de diktats onusiens (PNUE… Programme des Nations Unies pour l’Environnement) – nos « 27 UE » viennent de s’accorder pour réduire d’ici 2030 des émissions GES (?) d’au moins 55% p.r. au niveau de 1990… sous peine d’affronter une hausse de T° mondiale de + 3,2 °C en 2100. Rien que ça, nos petits enfants en évalueront l’exactitude ou l’erreur ! 


2/ Aux racines des orientations ‘environnementalistes’

Le simple bon sens nous suggère d’anticiper sur des dangers (risques) liés à une folle exubérance civilisationnelle. Soit ! Mais qu’en est-il des choix et de la manière imposés par l’UE 27 ?

Nos parents se souviennent du SMOG de Londres en décembre 1952 (causalité avérée : un ingrédient H2S gazeux et ravageur, avec 12.000 décès parmi leurs populations vulnérables, en quelques jours). C’était la conséquence claire d’un chauffage urbain encore rudimentaire au charbon. Plus récemment : le SMOG existe aussi en Chine urbaine (ses mégalopoles) et du SMOG apparut  même localement en Suisse…

L’épisode tragique de la marée centennale 1953 (Mer du Nord, front Atlantique) avait aussi marqué les esprits et les chaumières. 

Remontant avant nos années ’50-70s, il y eut déjà une vague d’environnementalisme. Elle déferla ensuite sous : « un courant politique d’idées qui visent à préserver la nature de l’action humaine ». Là s’établit notamment une prééminence arbitraire du règne animal et celui végétal… sur l’espèce humaine, celle-ci jugée destructrice ! L’aspect de préservation des ressources naturelles s’y associa assez étroitement. Soit divers courants dogmatiques se propageant en parallèle, chacun diffusant son propre spectre d’angoisses. Haro ainsi sur les industries extractives et toutes celles manufacturières et/ou de distribution qui les prolongent. Une éradication chimérique de toutes les pollutions, le monde serait enfin ‘clean’ !  

L’activisme se développa aux USA – Canada – Norvège et en Suisse. Là fleurirent des ONG en réseaux telles des Greenpeace, WWF et au sein d’autres milieux (dont parfois ceux académiques), avant d’atteindre leur version radicalisée : l’écologisme [4], c-à-d celle qui domine les pensées en Occident ! Plus récemment et voisins, les Deutsch grüner jouèrent la carte de l’activiste : « German Watch » et son ‘climate change performance index’. [4bis]  En Belgique un collectif asbl ‘Coalition climat’ s’agite lui auprès des institutions UE. Tous ces réseaux visent à mettre au pas nos dirigeants publics élus, par voies de directives et normes subjectives. De manière souterraine et fort médiatisée, l’écologisme sacralise ainsi la nature et rejette maints (ou tous) aspects du progrès technico-scientifique. Au profit de qui/quoi opèrent-ils ? Motus, là le dessein devient flou ! Nous avons affaire à une forme d’hydre politique auquel n’échapperait aucun aspect de la vie sur terre. A cet égard, Patrick Moore (canadien, ex-cofondateur de Greenpeace) a pris clairement ses distances avec la radicalité ambiante. Son livre récent [5] devrait éclairer nos esprits, plus ouverts au rationnel et à la controverse. Dilemme nous  est posé : en quelles proportions et échelle de temps réussirait-on à infléchir des ‘croyances préformatées‘ parmi les populations du monde, sujettes à l’angoisse existentielle ?
 
Aux USA’70s  fut décrété un Clean Air Act (époque Carter). L’air, l’eau, les modes de vie et des technologies… tout y passa en textes, en propagande. L’activisme fit l’objet d’un lobbying intense. Alors réactualisée, la vieille théorie des GES d’Arrehnius fit florès (les gaz à effets de serre). Théorie qui ajouta une couche d’anxiété, parfois opportuniste. Haro donc sur les HFC –  O3 –  CH4 –   SO2 – NO2 – particules fines – et tout au sommet le spectre du CO2 (le % ajouté en ‘ppm’ par celui qualifié d’origine anthropique). Une diabolisation orchestrée grâce à  une version cinématographique d’Al Gore 2007 (et de son enjeu électoral 2008). Tout fut médiatisé en un « package politique » entremêlé avec l’action du GIEC. Fichtre, ils en obtinrent ainsi un Nobel ! La mèche CO2 (et le RCA) étaient bien allumés… 

Pour sa part, l’UE ’80-90s joua en un parfait mimétisme des mouvements nés çà et là. Pour s’en convaincre, il suffit d’observer l’intense jeu politique et de lobbying croisés qui se déploient auprès du P.E. (parlement européen) et parmi divers milieux de la Commission. Depuis la COP21 de Paris et ses pays quémandeurs (2015), leurs thèses sont amplifiées et réitérées par nos médias et certains réseaux sociaux aveuglés, chacun à l’affût de sensationnel et de mesures coercitives. Ils s’y adosse d’incessantes manifestations de foules en délire, aux ébats savamment organisés et imagés (cfr. la ‘Gretatinisation’ mondiale à laquelle l’UE, l’ONU, l’OCDE et même le Vatican se montrent autant réceptifs qu’un enfant inexpérimenté) ! Ces mouvements se doublent de nombre d’articles au parfum de science –  quasi tous suggérant le risque d’une fin du monde pour les générations à venir (et la nôtre). 

A ce stade de la réflexion, répètera-t-on que l‘UE ne pèse que pour près de 12% de l’énergie primaire mondiale (1.700 Mtep /14.000 Mtep, chiffres AIE 1917) ? [7] Or si l’enjeu 2050 devrait vraiment être tel, c’est sur 88 % complémentaires qu’il s’agirait d’agir l’atmosphère n’ayant pas de frontières ! Chez QUI en premier lieu : sera-ce selon les déclarations d’une Chine qui s’y attaquerait pour l’horizon 2060 ? Le flambeau ONUsien s’éclaire toujours des ‘engagements COP21’ et vient d’ailleurs d’en remettre une couche.  Nos voisins français affrontent actuellement le ‘dessein vert’ d’interdire tout aspect utilisant du ‘fracking profond’. Les voeux d’activistes EELV sont ici comblés ! Car à Strasbourg, on-dit-que l’exploitation géothermique régionale serait à l’origine de secousses sismiques (en un pompage-réinjection d’eau chaude à 5 km de profondeur) ? Voici de quoi troubler des experts en exploitation minière et géologique !

Au plan politique (français…) l’idée folle d’inscrire la défense du climat dans la Constitution démontre le taux de folie qui taraude tous les gouvernements d’UE ! Espérons un sursaut de conscience du peuple qui devrait répondre par ‘référendum’… en suite aux travaux d’une Convention Citoyenne pour le Climat, démarche absolument biaisée !  

Heureusement, maintes voix non conformistes s’élèvent afin de corriger la vague des modèles mentaux distordus. Ce site SCE publie énormément et sur des bases rigoureuses, dont celle [6]. Doit-on souligner que ces voix passent sous les fourches caudines des médias mainstream ? 

3/ Les mass-médias, instruments d’une désinformation… 
    au service de la pseudo-science (et d’intérêts financiers?)

La raison principale d’être des médias est d’informer, en qualité, avec une neutralité mesurée. Est-ce un voeu pieux ?  Les comités de rédaction n’échappent pas aux influences financières et/ou idéologiques. Chaque média dispose de « journalistes » attitrés, acteurs d’une attention aiguë sur les thèmes et les groupes d’influence qu’ils couvrent sous couvert du ‘secret des sources’. Je ne parle donc pas ici de nos instruments de mesures sciences & techniques (eux-mêmes vulnérables sur un plan d’étalonnage ou de méthodes), mais bien de distorsions d’informations et de slogans propagés à grande échelle dans l’opinion publique ! Tout se joue sur ce facteur d’échelle et au long du temps.

Observons la chaîne des agences de presse en amont, des mass-médias et des publicitaires vers l’aval. Ils sont depuis longtemps subsidiés par les pouvoirs d’Etats et/ou par des intérêts financiers, dépendant notamment de recettes publicitaires (donc sous influence…). Tous sont de surcroît soumis aujourd’hui à une rude concurrence : d’abord entre eux (le surnombre des titres et chaînes), puis par l’émergence de ‘nouveaux entrants’, c-à-d d’innombrables sites Internet et les réseaux sociaux qui véhiculent des idées, relatent des faits et suscitent des démonstrations contradictoires… certains diffusent parfois des fake news, intentionnelles ou par erreur ! Difficile donc cette vie professionnelle des médias, eux qui naguère encore « faisaient la pluie et le beau temps » en matière de forgeage d’opinion publique… 

Le beau style leur reste, les titrages et contenu tendent plus vite vers le scoop-raccourci, virent peut-être au sensationnel, incluant une part de ‘peopolisation’, sans guère de contrôle sur la fiabilité des sources. Les techniques de désinformations’y utilisent parfois subtilement (nos historiens et sociologues en tiennent pas mal d’exemples). A côté des exigences d’une science rigoureuse se répand alors la tendance à publier de l’info bâclée. Les grands magazines n’en sont pas immunisés (se rappeler quelques cas récent en période covid-19 ou d’autres sujets). Sur le thème « Climat » : Google répertorie p.ex. 74.500.000 résultats tandis que la pensée « climatosceptique » c-à-d non-conformiste doit se contenter de 168.000 résultats (pensée et auteurs ‘muselés’ au travers de divers filtres) ! En faut-il plus d’exemples ? Chacun sait en identifier. Par contre le grand public reste lui une cible souvent malléable (il suffit de consulter les sondages d’opinions).

Un exemple récent de désinformation par l’organe public belge de radio-TV est dénoncé ci-dessous par l’agence fédérale de contrôle nucléaire :  L’AFCN déplore les déclarations incorrectes et incomplètes de la RTBF dans une émission sur les déchets radioactifs… 

4/ Le climat et le taux CO2 doivent-ils à eux seuls accaparer notre futur ?

Les grands influenceurs d’une « gouvernance mondiale » agissent sans guère de retenue. Ainsi entend-t-on  l’ONU (S.G. Antonio Guterres ; déc.2020) appeler le monde à « déclarer l’état d’urgence climatique ». « Nous ne sommes toujours pas sur la bonne voie ». Ah, aux yeux du monde les slogans de la COP21 seraient donc inefficaces ou inconsistants à mettre en oeuvre ? Qu’à cela ne tienne, tous les chefs d’États sont rappelés à l’ordre en un « sommet de l’ambition » (Conseil européen et tutti quanti inclus, en mode visioconférence relayés par des colonnes de nos gazettes).

Armée de ses « Green Deal » et «  instruments de dette », l’UE s’emploie à éparpiller des sommes faramineuses en rêvant de venir à bout de phénomènes planétaires … naturels.. Ses allocations reçoivent là l’appellation d’investissements et de financement de ‘projets novateurs’. Seront-ils assortis d’évaluations ex-ante et procédures d’audit à la mesure des sommes/dettes mises en jeu ?   

Parcourant les sciences sociales, on décèle une vague de thèses fort médiatisées qui attribue une altération psychologique de la santé mentale à la seule « pollution ». Ceci en plus des confinements covid-19.  Étudie-t-on avec autant d’acuité quels sont les effets d’une « communication orientée, d’effets de mode » ? [8] 

Vous aurez compris la désapprobation que plusieurs penseurs partagent à cet égard. J’avais développé ce thème il y a un an sous le titre : Energies du monde et perspectives d’un MIX 2050 Ce raisonnement n’a pas perdu de son actualité ! Nos transports publics, nos chauffages, nos usines vont-ils fonctionner demain sous les fluctuations de seuls moulins à vent et ensoleillements ? Relisons sous [3] : Les gouvernements sont-ils aptes à assurer la transition énergétique ? 

Les incessantes tergiversations idéologiques liées au développement de nos « économies avancées » et de celles qui – ailleurs – aspirent à le devenir handicapent le futur d’un monde et créent des tensions et atermoiements. A cet égard, les institutions publiques (surtout celles supra-nationales ?) pêchent par une introversion qui les écarte de penser lucidement à de la croissance rentable (un vilain mot en UE ?). Leur leitmotiv de « durabilité et emplois » est pourtant à ce titre ! Car il n’y eut jamais / n’y a pas / n’y aura pas de durabilité sans des puissances énergétiques contrôlables en appui au développement des peuples
Notre ‘vieille Europe’ doit-elle souffrir les affres d’idéologies bornées ?

La France de la COP21 et son parti EELV se sont enfoncés dans un processus pseudo-scientifique qui nous fut révélé par les « 150 recommandations  issues d’une « Convention Citoyenne pour le Climat 2020» (150 personnes encadrées laissant libre cours à l’imagination, hors un savoir-faire guère confirmé…). Sous l’insistance des partis Ecolo/Groen, la Belgique 2021 incline à imiter la démarche dont on peut deviner les aboutissements intellectuels… Pseudo-science ou pseudo-démocratie ? 

Plus sérieusement, l’AIE et l’OCDE ont publié un rapport d’intérêt : Low carbon emissions ? [[ Electricity generation from nuclear power plants is the dispatchable low-carbon technology with the lowest expected costs, according to the Projected Costs of Electricity Generation 2020 report, published today by the International Energy Agency and OECD Nuclear Energy Agency. ]] 
Projected Costs of Generating Electricity 2020 – Fuel report – December 2020. 

Nuclear one of the lowest cost low-carbon options, according to new IEA/OECD NEA study 

Un puissant outil politique en matière d’influence « toxicologique » et de sa possible dramatisation réside dans l’émission de NORMES de pollution ‘particules fines’ et gaz aux limites assez sévères. Là règnent les directives UE… Lorsqu’il s’agit d’en appliquer la mesure aux grandes centres urbains, le problème vite perçu est que l’air se laisse porter par les vents… donc que les mesures locales sont essentiellement faussées quant aux origines potentielles ! La BE dispose ici de divers centres parapublics (laboratoires IBGE, Vlaamse milieuadministratie – Leefmilieu, etc.) et d’autres forcément universitaires ou industriels.
Que veulent donc dire l’IRM et son parti-pris en ligne avec le GIEC et le RCAnthropique (sinon de projections confirmées à 2100) ?

Déforestation ? (ex. : forêt amazonienne) LE sujet pour lequel les activistes usent de chiffres impressionnants (mais jamais en % de l’immensité d’étendue = 7,9 millions de km2 ! Selon wiki : la perte totale depuis 1970-2018 atteindrait 792.051 km² (en nette diminution), soit 10% ? Si la forêt regagne, Greenpeace et WWF n’en commentent pas les correctifs ! Habituellement, les accents à mettre sur des progrès sociaux connexes n’y sont guère commentés. Faut pas trop en demander aux tenants de l’écologisme !

5/ Quels domaines d’investissements productifs pour l’UE 2030-2050 ?

Le climat constitue une opportunité de développement sectoriel. Sur ce leitmotiv récurrent, les pouvoirs publics oublient l’énormité des autres domaines de déploiement ! Or, acculés à devoir s’adapter aux messages UE tambourinés à longueur d’année et aux pressions de lobbies verts, nos industriels ont eux-mêmes emprunté les voies d’une certaine soumission. La conformité va au ‘novlanguage’ et la réorientation de leurs activités. Tout devient désormais vert – bio – recyclable – vertueux… en certaines voies de cul-de-sac ?

L’Europe UE27 souffre d’une désindustrialisation dangereuse au plan stratégique pour plusieurs Etats (dont la France). Nos challengers (Chine, USA, Russie, Inde, d’autres), sont conquérants et redoutables. Les mesures de confinement imposées durant l’année 2020 aggraveront la situation d’un grand nombre d’entreprises. En résultat combiné de quoi, l’effort majeur doit porter sur les domaines de compétitivité dans lesquels NOS industriels – mieux que quiconque –  estiment opportun de miser pour un redéploiement, selon leurs expertises et partenariats respectifs. Eux seuls peuvent jauger la « différentiation compétitive et l’opérationnalité durable » ainsi que les potentiels d’une nécessaire rentabilité à y associer… bien au-delà de choix à caractère politico-bureaucratique qui sont dorénavant ‘rivetés’ sur les slogans du climat ! Le monde et ses créneaux d’opportunité sont complexes et multiples, eux le savent. La compétence entrepreneuriale (et pas seulement la locomotive allemande) favorise l’emploi (skills/M.O.), elle stimule les produits & procédés de production en ligne avec la demande des marchés. Les réseaux appuient l’exportation lointaine en lieu et place des logiques habituelles de subsidiation publique et une dévotion aux seuls ‘circuits courts’. L’industriel n’éprouve pas le besoin d’être cornaqué à chaque prise d’initiative, d’autant sur des axes hautement aléatoires et risqués ! 

Il s’agit de dépasser une focalisation politique sur la seule création d’emplois mais de concevoir celle-ci et des avancées face à des marchés concurrentiels. Tous les segments et tailles d’entreprises imaginent des solutions au-delà d’une simple crise covid-19 qui handicape déjà profondément nos structures existantes en 2020. Grandes – moyennes – petites entreprises sont de la partie, quand bien même elles sont invitées à penser « climat climat climat ». L’avenir appartient à bien d’autres domaines, hors l’immixtion de nos eurocrates. L’Etat vient en appui, non comme un substitut à des manquements ! 
Le monde académique peut certes contribuer, en association d’efforts R&D diversifiés. Mais ce ne sont pas une myriade de spin-offs, de start-ups et de structures « parapubliques subsidiées » qui seules combleront nos manques historiques et pourront juguler nos faiblesses UE sur un horizon du court à moyen terme. Citons-en quelques exemples ?

Des messages pragmatiques viennent de divers horizons, tels p.ex. : L’ERT (European Round Table) , qui rassemble les 49 plus grandes entreprises européennes, situées dans 18 pays de l’UE, est le principal commanditaire et auteur du traité constitutif de l’Union européenne
et de Driving European Growth  Invest Europe  [[ Read more about the private equity industry’s key policy priorities for 2019 to 2024 in our Manifesto. ]] 01 Sep 2019    
voire encore pour les PMEs : #SME4Future en plus de (etc…) Entrepreneurship and Small and medium-sized enterprises (SMEs). 

6/ Une tentative de conclusion

Tous les efforts honnêtes de R&D publique/privée ainsi que des dispositifs de contrôle rigoureux contribuent à limiter les taux de pollutions et donc les risques sur l’environnement. Le dilemme sera de les tenir écartés des organes politiciens qui influent au travers de leurs allocations budgétaires aux seuls projets ‘reconnus par eux’ !  

En chiffres, l’UE27 représente seulement 12% de l’enjeu mondial… mais elle consacre une part démesurée de ses ressources (fiscales) à vouloir lutter contre des facteurs planétaires qui dépassent l’entendement !

L’avenir productif à retombées socio-économique ne doit pas se limiter à suivre les seules « orientations climatiques » promulguées par les institutions bureaucratiques et passablement idéologisées de l’UE !

Les réseaux d’ONG activistes au niveau mondial et celles centrées sur l’UE disposent d’une puissance de lobbying démesurée, elle font trop aisément plier la plupart des instances élues. Le rôle de ONU (PNUE & Co) agit là en convergence avec ces ONG et leurs argumentaires fallacieux.    

Au fil des 20-30 dernières années, les médias ‘mainstream’ et certains articles de ‘magazines scientifiques’ ont introduit une distorsion informative en matière de climat et du rôle réel des GES – dont le CO2. Ceci appelle à douter de la fiabilité de ce qu’ils publient « en parfaite conformité avec les courants dominants ». L’Internet introduit heureusement un rééquilibrage des vrais constats et thèses découverts par une part de la communauté scientifique qui n’est guère publiée autrement que par ce canal ! 

Les preuve se multiplient au travers des R&D quant à la réfutation d’influence CO2 (naturel et anthropique) sur la T° du globe. Espérons que les pouvoirs élus en place accepteront l’augure des errements antérieurs et la nécessité de correctifs … douloureux !  

Vive donc les recherches et l’innovation ‘hors influences’ …

NOTES

[1] https://www.poetryfoundation.org/poems/56965/speech-to-be-or-not-to-be-that-is-the-question
[2]
 https://fr.wikipedia.org/wiki/Herman_Kahn#%C2%AB_L%E2%80%99an_2000_%C2%BB

[3]  Les gouvernements sont-ils aptes à assurer la transition énergétique ?

De Samuel Furfari – 30.11.2020   [[ Le 4 décembre 2019, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré, lors de sa première conférence de presse à Bruxelles qu’elle dirigerait une « Commission géopolitique ». Un an plus tard, nous attendons toujours des résultats « géopolitiques ». En fait, il s’agirait plutôt d’une « Commission verte », puisque même la crise Covid — bien que sa cause soit totalement étrangère à l’énergie — est utilisée pour renforcer la « transition énergétique », voulue par la chancelière allemande. (cont’d)]]

[4] Deep Ecology (Ecologisme radical)

[4bis] https://greendealflow.com/climate-politics-0-0-0-0-0

[5] Confessions d’un repenti de Greenpeace. Pour une écologie scientifique et non politique – Patrick Moore,  Octobre 2020  Essais ISBN : 9782810009138

[6] L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre, par Georges Gueskens

https://www.science-climat-energie.be/2020/12/11/leffet-de-serre-et-le-bilan-energetique-de-la-terre/
[6] Pour en finir avec la théorie de l’effet de serre atmosphérique, 
par Jacques Henry

[[ Retour sur la confusion qu’a entraîné l’interprétation tendancieuse et erronée de l’équilibre atmosphérique soumis au champ gravitationnel de la Terre.]]
https://www.contrepoints.org/2014/11/05/187217-pour-en-finir-avec-la-theorie-de-leffet-de-serre-atmospherique

[7] Les chiffres clés de l’édition 2019 des « Key World Energy Statistics » de l’AIE
 https://www.connaissancedesenergies.org/les-chiffres-cles-de-ledition-2019-des-key-world-energy-statistics-de-laie-191001
[8] 
Halpern Charlotte, Lascoumes Pierre et Le Galès Patrick

Publié 15/07/2015 L’instrumentation de l’action publique, 
Paris : Presses de Sciences Po, 2014, 526 p.

Une réflexion sur « The world, decarbonized by 2050 or Not ? – That’s the question ! »

  1. Retour sur la confusion qu’a entraîné l’interprétation tendancieuse et erronée de l’équilibre atmosphérique soumis au champ gravitationnel de la Terre.]]
    Sujet : interprétation
    Complément direct : confusion, placé devant
    L’inversion du verbe et du sujet ne change pas la règle.
    donc : « la confusion que l’interprétation a entraînée » ou « la confusion qu’a entraînée l’interprétation

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