Soleil, température et CO2 (version complète)

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

SCE a publié il y a un an (mars 2022)  l’article de MM. Van den Broek et Masson, intitulé Soleil, température et CO2Comme annoncé dans cette publication, une étude complète était programmée en vue d’approfondir le sujet. C’est cette étude (‘version complète’ de l’article de mars 2022) que SCE publie aujourd’hui. Elle est accessible à partir du lien suivant : Soleil, température et CO2 , version complète).

Résumé

Ce document montre qu’un modèle très simple permet d’expliquer avec une excellente corrélation les anomalies des températures océaniques depuis 1850 jusqu’à nos jours, en se basant uniquement sur le rayonnement solaire et un terme harmonique éventuel. Ce modèle optimise l’approche de (Stockwell 2011) et utilise un concept d’inertie thermique décrit par (Abdussamatov 2013). Il produit une reconstruction vraisemblable de la sortie du petit âge glaciaire, et une simulation de projection sur base des données disponibles en l’an 2000 fournit de bons résultats.

Il montre également que la température océanique annuelle moyennée par latitude est le reflet du rayonnement solaire annuel incident par latitude. Il en résulte que bien qu’étant une grandeur intensive qui n’a en principe qu’une signification thermodynamique locale, la température locale peut être moyennée spatialement pour en dériver une température ou une anomalie de température globale.

Il décrit également un autre modèle, basé sur la loi de Henry et la relation de van ’t Hoff, qui révèle que la concentration naturelle en CO2 atmosphérique, estimée selon trois approches différentes, dépend de la température. La relation trouvée entre la température et la concentration naturelle en CO2 atmosphérique est analogue à la formule de (Myhre et al. 1998) utilisée en sens contraire par le GIEC. L’accord entre la théorie et les observations est excellent lorsqu’on utilise une constante de temps de résidence du CO2 d’environ 15 ans, qui correspond précisément à celle qui a été observée après l’arrêt des essais thermonucléaires atmosphériques au début des années 1960.

Ces deux modèles ont été validés par des tests de causalité statistique.

De plus, l’examen de la corrélation croisée entre la concentration de CO2atmosphérique et l’anomalie de température montre que les variations de température précèdent celles du CO2 d’environ 8 mois. Dans ces conditions, le CO2 ne peut-être la cause de la température. Nous obtenons des résultats analogues à ceux mentionnés dans (Humlum, Stordahl, et Solheim 2013).

Ces analyses sont tout à fait à l’opposé des thèses du GIEC. Elles permettent de considérer que le climat évolue de manière entièrement naturelle sous la seule influence de l’activité solaire combinée à un effet intégrateur des océans, qui peut amplifier, avec un certain retard l’effet de faibles variations d’irradiance solaire, pour peu qu’elles perdurent assez longtemps.

Pour la suite

Soleil, température et CO2, version complète

Une réflexion sur « Soleil, température et CO2 (version complète) »

  1. Merci à tous deux pour votre dernier développement.

    Le rôle insignifiant du CO2 sur le phénomène qualifié à tort « RCA » et toutes les démonstrations probantes qui en sont explicitées (telles encore celle-ci) risquent bien de ne guère inverser la folie destructrice ayant aveuglé l’armada de nos politiciens d’UE et des USA vers cette course planétaire insensée du GIEC.

    Assistés de nos médias – intellectuellement peu scrupuleux – tous ces gens « marionnettes idéologisées en ces matières complexes, et surtout inconséquentes quant à leurs implications socio-économiques » ont manipulé les masses humaines… dont tant de nos jeunes si malléables et angoissés (ainsi que des fractions électorales fort agissantes) !

    Croisons donc les doigts afin que des démonstrations par l’absurde ( = celles du réel) puissent limiter les incidences perverses dans lesquelles l’économie mondiale OCCIDENTALE est déjà bien engagée pour 2030-35-50 !

    Parmi tant d’autres scientifiques, Ian Plimer (*) s’en exprimait clairement sur cet exposé vidéo d’avril 2022 (English, durée 1h1’21 » …avec 15.242 vues) :
    https://www.youtube.com/watch?v=txQcX0fm5bs

    Prof. Plimer a publié un des innombrables ouvrages dénonçant cette avanie pseudo-scientifique sous le titre de  »Green Murder ». Mais aussi avec un 7e livre intitulé « Heaven and Earth, Global Warming: The Missing Science ».
    ……………………………………………………….

    (*) Professor Ian Plimer is Australia’s best-known geologist. He is Emeritus Professor of Earth Sciences at the University of Melbourne, where he was Professor and Head of Earth Sciences (1991-2005) after serving at the University of Newcastle (1985-1991) as Professor and Head of Geology.
    He was Professor of Mining Geology at The University of Adelaide (2006-2012) and in 1991 was also German Research Foundation Professor of Ore Deposits at the Ludwig Maximilians Universität, München (Germany). He was on the staff of the University of New England, the University of New South Wales and Macquarie University. He has published more than 120 scientific papers on geology and was one of the trinity of editors for the five-volume Encyclopedia of Geology.

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