Brigitte Van Vliet-Lanoë
directeur de Recherche CNRS émérite
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THE SUN, THE OCEAN AND CO2 : AN OBJECTIVE APPROACH TO THE SOLAR ENERGY CONTRIBUTION
Nous sommes sur une planète bleue dont la caractéristique première est la présence d’un océan responsable de 70% du stockage énergétique d’origine solaire. La masse océanique terrestre correspond à 300 fois la masse de l’atmosphère et, sa capacité de stockage thermique représente 1000 fois celle de l’atmosphère. L’océan joue donc le rôle de régulateur thermique de la planète puisqu’ il possède une plus grande inertie thermique que l’atmosphère. Notre planète, étant donné la présence de l’océan (Fig. 1), possède une atmosphère riche en vapeur d’eau et donc une nébulosité variable. La vapeur d’eau atmosphérique, le principal gaz à effet de serre, intervient majoritairement dans l’équilibre radiatif de la Terre, en absorbant le rayonnement infrarouge entrant (solaire) et sortant réémis à la surface de la planète.
Figure 1a. Hémisphère Nord couvert à 62 % par l’eau avec Océan Arctique alors que l’Hémisphère Sud l‘est à 82% avec l’Océan Circum Antarctique.
Figure 1b. Nuages noctulescents liés à l’augmentation de l’humidité dans la haute stratosphère et la mésosphère (entre 75 et 90 km d’altitude) en relation avec les injections convectives de vapeur (cf éruption du Hunga Tunga et orages tropicaux) ainsi que la destruction de l’ozone par les UVC produit par l’activité solaire.
Ils ont été observés pour la première fois en 1885, deux ans après l’éruption du Krakatoa en 1883.
Photo Jónína G. Óskarsdóttir fin Novembre 2024 , Islande.