Archives de catégorie : température et CO2

L’effet de serre ne fonctionne pas aux USA

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Lorsque l’on considère la planète entière, un accroissement de la température à long terme est observé dans les basses couches de l’atmosphère et la surface des océans, ce n’est un secret pour personne. Bien entendu, les médias et le GIEC trouvent ici un seul et unique coupable, le taux atmosphérique de CO2 et donc l’être humain. C’est cependant aller un peu vite car comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur attentif de SCE, l’effet de serre est une hypothèse basée sur des concepts physico-chimiques qui ne sont pas en accord avec la théorie (voir par exemple ici et ici), et de nombreux autres facteurs sont capables de faire varier la température. L’une des preuves est que de nombreuses villes ne se réchauffent pas malgré l’augmentation significative du taux de CO2 dans l’atmosphère (voir ici). De même, au début de l’Holocène, le Svalbard (Arctique) était 7°C plus chaud qu’aujourd’hui alors que le taux de CO2 n’était que de 260 ppm (voir ici).

Dans le présent article nous allons vous montrer que l’évolution de la température de la basse atmosphère sur l’ensemble du continent américain (USA) n’est pas corrélée avec le taux de CO2 atmosphérique, ni même avec les émissions anthropiques de CO2. Serait-ce une autre preuve?

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Soleil, température et CO2 (version complète)

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

SCE a publié il y a un an (mars 2022)  l’article de MM. Van den Broek et Masson, intitulé Soleil, température et CO2Comme annoncé dans cette publication, une étude complète était programmée en vue d’approfondir le sujet. C’est cette étude (‘version complète’ de l’article de mars 2022) que SCE publie aujourd’hui. Elle est accessible à partir du lien suivant : Soleil, température et CO2 , version complète).

Résumé

Ce document montre qu’un modèle très simple permet d’expliquer avec une excellente corrélation les anomalies des températures océaniques depuis 1850 jusqu’à nos jours, en se basant uniquement sur le rayonnement solaire et un terme harmonique éventuel. Ce modèle optimise l’approche de (Stockwell 2011) et utilise un concept d’inertie thermique décrit par (Abdussamatov 2013). Il produit une reconstruction vraisemblable de la sortie du petit âge glaciaire, et une simulation de projection sur base des données disponibles en l’an 2000 fournit de bons résultats.

Il montre également que la température océanique annuelle moyennée par latitude est le reflet du rayonnement solaire annuel incident par latitude. Il en résulte que bien qu’étant une grandeur intensive qui n’a en principe qu’une signification thermodynamique locale, la température locale peut être moyennée spatialement pour en dériver une température ou une anomalie de température globale.

Il décrit également un autre modèle, basé sur la loi de Henry et la relation de van ’t Hoff, qui révèle que la concentration naturelle en CO2 atmosphérique, estimée selon trois approches différentes, dépend de la température. La relation trouvée entre la température et la concentration naturelle en CO2 atmosphérique est analogue à la formule de (Myhre et al. 1998) utilisée en sens contraire par le GIEC. L’accord entre la théorie et les observations est excellent lorsqu’on utilise une constante de temps de résidence du CO2 d’environ 15 ans, qui correspond précisément à celle qui a été observée après l’arrêt des essais thermonucléaires atmosphériques au début des années 1960.

Ces deux modèles ont été validés par des tests de causalité statistique.

De plus, l’examen de la corrélation croisée entre la concentration de CO2atmosphérique et l’anomalie de température montre que les variations de température précèdent celles du CO2 d’environ 8 mois. Dans ces conditions, le CO2 ne peut-être la cause de la température. Nous obtenons des résultats analogues à ceux mentionnés dans (Humlum, Stordahl, et Solheim 2013).

Ces analyses sont tout à fait à l’opposé des thèses du GIEC. Elles permettent de considérer que le climat évolue de manière entièrement naturelle sous la seule influence de l’activité solaire combinée à un effet intégrateur des océans, qui peut amplifier, avec un certain retard l’effet de faibles variations d’irradiance solaire, pour peu qu’elles perdurent assez longtemps.

Pour la suite

Soleil, température et CO2, version complète

Dérivée du CO2 et anomalie de température

par Roland Van den Broek, Ingénieur Civil

Plusieurs auteurs ont trouvé une corrélation entre la dérivée du CO2 par rapport au temps et l’anomalie de température. Par exemple Wang 2019Hocker 2020Shiers 2014. Cette dernière analyse a été récemment mise à jour: Clutz 2023. Sur le site de science-climat-énergie, en décembre 2022, JC Maurin a décrit des résultats analogues dans son analyse de l’influence de la «température» sur la vitesse de croissance du CO2 atmosphérique. Voir Maurin 2022. L’analyse de Hocker a été réfutée sur skepticalscience, mais avec une argumentation peu convaincante.

Cette modélisation produit des résultats incohérents. A température constante, le CO2 peut augmenter ou diminuer indéfiniment.

Si l’on effectue ce genre d’analyse avec une longue série de température dont la droite de tendance a une pente constante dans le temps, on obtient une évolution quasi-parabolique du CO2 en fonction du temps qui ne dépend pas de la pente de la droite de tendance de la série de température. On peut par exemple reconstituer la même évolution du CO2 avec deux relevés de température ayant des tendances linéaires complètement différentes. Si l’on remonte dans le passé, le CO2 diminue avant de remonter indéfiniment, quelle que soit la pente de la droite de température, qu’elle soit positive ou négative.

En réalité, cette modélisation est une corrélation fallacieuse dans laquelle la dérivée du CO2 ne dépend pas de la température mais du temps. Il n’y a donc aucun modèle physique sous-jacent, il ne s’agit que d’une corrélation temporelle.

La suite de l’article est consultable ici  https://qblog-rcli.netlify.app/posts/derivee-co2-temp/

CO2 atmosphérique (3/3)

Influence des zones chaudes océaniques

par JC Maurin, Professeur agrégé de physique

La partie 1/3 de l’article a présenté la légère différence de concentration du CO2 atmosphérique entre hémisphères Nord et Sud. La partie 2/3, à partir d’une corrélation entre 1980 et 2020 et en exploitant les données de concentration de 13 observatoires, a proposé une relation empirique reliant vitesse de croissance globale du CO2 dans l’atmosphère [1] et ‘température’ (anomalie de température UAH) [2].

Cette partie 3/3 décrit brièvement deux des interprétations possibles pour cette corrélation. Un éclairage partiel est apporté grâce aux données de concentration disponibles pour la vaste zone chaude océanique « West Pacific Warm Pool ».

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CO2 atmosphérique (2/3)

Influence de la « température » sur la vitesse de croissance

par J.C. Maurin, professeur agrégé de physique

Les mesures modernes de la concentration du CO2 dans l’atmosphère démarrent au pôle Sud en 1957. Depuis cette date, on observe une croissance de la concentration et la vitesse de cette croissance semble liée/corrélée à la « température » (indicateurs UAH ou RSS). Cette vitesse de croissance est-elle secondairement influencée par la latitude de l’observatoire?

En utilisant les données de concentration mesurées dans 13 observatoires [1], on compare la vitesse de croissance lors d’une année froide et lors d’une année chaude. On déduit, grâce à ces 2 séquences transitoires, une relation approchée empirique reliant la croissance annuelle globale (vitesse de croissance) et l’indicateur global de température UAH [2].

Pour la première partie de cet article cliquez ici.

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CO2 atmosphérique (1/3)

Influence de la latitude sur la concentration

par J.C. Maurin, professeur agrégé de physique

Pour information: cet article (1/3) est suivi de deux autres parties sur le même thème (2/3 et 3/3) publiées respectivement en novembre et décembre 2022.

Partie 1/3 ci-dessous

Les mesures en continu de la concentration du CO2 dans l’atmosphère démarrent en 1957 au pôle Sud, puis en 1958 à Mauna Loa. La concentration dans l’atmosphère est déduite par la différence d’absorption IR (infra-rouges) avec un étalon (précision ≈ ± 0,05%) [1]. L’agence américaine d’observation océan/atmosphère (NOAA/ESRL) dispose désormais de données de concentration issues de plus de 150 observatoires, dont quelques dizaines de séries presque complètes sur plusieurs décennies [2].

Grâce aux mesures satellitaires, on dispose également, depuis ≈ 1980, d’indicateurs globaux (RSS et UAH) [3] pour la « température » (température de brillance déduite de la luminance via satellite, précision < 0,1%). Ces observations modernes entre 1980 et 2020, vont permettre d’explorer les influences que peuvent avoir latitude et « température » sur le CO2 atmosphérique (concentration et vitesse de croissance).

Cet article comportera 3 parties :

– Avec les données de 13 observatoires, cette première partie 1/3 étudie prioritairement l’influence de la latitude sur la concentration notée [CO2].

– Avec les mêmes données, la deuxième partie 2/3 examinera principalement l’influence de la « température » sur la vitesse de croissance notée d[CO2]/dt.

– La dernière partie 3/3 discutera des interprétations possibles, puis traitera de l’influence des zones chaudes océaniques.

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Selon le physicien W. Happer il y aura peu d’effets pour un doublement du taux de CO2

English version : According to the physicist W. Happer there will be little effect for a doubling of the rate of CO2

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Lorsque l’on parle de l’effet de serre et du taux de CO2 atmosphérique sachez qu’il existe trois catégories de scientifiques : (i) ceux qui acceptent cet effet de serre et qui pensent que le taux croissant de CO2 aura des effets majeurs sur la température de la basse troposphère; ce sont généralement les partisans des thèses du GIEC; (ii) ceux qui acceptent l’idée d’un effet de serre mais qui pensent que le réchauffement sera modeste voire inexistant; ce sont des scientifiques qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; nous pouvons par exemple ranger dans cette catégorie des physiciens et climatologues comme William Happer, Herman Harde, Roy W. Spencer, John Christy ou Richard Lindzen; (iii) et enfin ceux qui n’acceptent pas l’idée d’un effet de serre, pour diverses raisons théoriques, et pour qui forcément il n’y aura aucun effet du taux croissant de CO2. Ces derniers scientifiques sont également qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; Nous pouvons par exemple citer Gerhard Gerlich, Ralf D. Tscheuschner, Jack Barrett (du moins dans son article de 1995) et Georges Geuskens. Notons que les scientifiques des trois catégories ci-dessus ne nient généralement pas le léger réchauffement global, et notons finalement qu’il existe des scientifiques indécis.

Le but du présent article est de vous présenter la vision de William Happer, un physicien faisant clairement partie de la catégorie n°2.

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Soleil, température et CO2

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

Avant-propos

Ce document est la synthèse d’une étude beaucoup plus détaillée qui est en cours de finalisation et sera publiée en format PDF dans quelques semaines. Les lecteurs qui ne seraient pas rassasiés par cette mise en bouche pourront s’y référer pour approfondir le sujet.

Cette étude décrit un modèle thermique très simple qui permet d’expliquer toutes les observations des températures océaniques depuis 1850 jusqu’à nos jours en se basant sur l’activité solaire et un terme harmonique. 

Cette étude montre que la température océanique annuelle moyennée par latitude est le reflet du rayonnement solaire annuel incident par latitude. Il en résulte que bien qu’étant une grandeur intensive qui n’a en principe qu’une signification thermodynamique locale, la température locale peut être moyennée spatialement pour en dériver une température ou une anomalie de température globale.

L’étude décrit également un autre modèle, basé sur la loi de Henry et la relation de van ‘t Hoff, qui révèle que la concentration naturelle en CO2 atmosphérique, estimée selon trois approches différentes, dépend de la température. La relation trouvée entre la température et la concentration naturelle en CO2 atmosphérique est analogue à la formule semi-expérimentale de Myhre qui reçoit ainsi une justification théorique non basée sur un effet radiatif du CO2, et qui est utilisée en sens contraire par le GIEC. L’accord entre la théorie et les observations est excellent lorsqu’on utilise une constante de temps de résidence du CO2 d’environ 15 ans, qui correspond précisément à celle qui a été observée après l’arrêt des essais thermonucléaires atmosphériques au début des années 1960.

Ces modèles ont été validés par des tests de causalité statistique, et des analyses de corrélation croisée montrent que le signal de la température contient la signature de l’activité solaire.

Ces analyses sont tout à fait à l’opposé des thèses du GIEC. Elles permettent de considérer que le climat évolue de manière entièrement naturelle sous la seule influence de l’activité solaire combinée à un effet intégrateur des océans, qui peut amplifier, avec un certain retard l’effet de faibles variations d’irradiance solaire, pour peu qu’elles perdurent assez longtemps.

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SCE-info : La «température moyenne globale» est en train de chuter !

Depuis février 2020, la « température moyenne globale » de la basse troposphère chute de manière presque constante, et cela ne semble pas terminé. Si l’on consulte par exemple les données satellitaires (données UAH 6.0), on verra que l’anomalie de température de février 2020 était de +0,59°C alors qu’en avril 2021 elle était à –0,05°C, ce qui fait une chute de 0,64°C en seulement un an et deux mois (Figure 1). Pendant ce temps, le taux de CO2 atmosphérique global (mesuré à Mauna Loa, données ici) a augmenté significativement de 413,52 ppm à 415,93 ppm, soit une augmentation de plus de 2 ppm. Nous voyons donc que le taux de CO2 atmosphérique peut augmenter avec une température globale qui chute drastiquement de 0,64°C en environ un an.

Figure 1. « Température moyenne globale » de la basse troposphère (anomalies, données UAH 6.0) en fonction du temps entre 2015 et aujourd’hui (mai 2021). La flèche orange indique la chute brutale de température. La ligne en pointillés est la courbe de tendance tracée parmi les données (moindres carrés, pente : 0.006 / an).
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L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre

par Georges Geuskens, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (ULB)

Dans presque toutes les sciences, les notions élémentaires sont les plus difficiles et elles sont parfois mal comprises. Par la suite, elles sont souvent  négligées car elles ne s’opposent pas à la publication d’articles dans des domaines spécialisés où les auteurs, à la recherche de notoriété ou de subsides, sont jugés par leurs pairs. La climatologie, science récente et pluridisciplinaire par essence, n’échappe pas à cette règle. C’est ainsi que beaucoup de climatologues, réputés tels ou simples amateurs, développent des théories dont les hypothèses sont contraires aux principes fondamentaux de la chimie et de la physique. Néanmoins,  sur la base de ces théories mal étayées, des modèles informatiques sont élaborés qui conduisent, avec une précision rassurante, à des prévisions alarmantes. Dans cette note nous rappellerons d’abord quelques notions élémentaires concernant l’émission et l’absorption de rayonnements par la Terre et par les gaz atmosphériques avant de revoir d’un point de vue critique les notions généralement admises à propos de l’effet de serre et du bilan énergétique de la Terre.

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Ces villes qui ne se réchauffent pas

par Prof. Dr. Jean N.

Non, le réchauffement de la planète n’est pas global comme l’affirment les médias. Selon la dernière version des données officielles de température fournies par le Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA (les séries thermométriques terrestres GHCNv4), il existe dans le monde toute une série de villes, villages et régions où aucun réchauffement de la troposphère n’est observé au niveau du sol en fonction du temps. Ceci est d’ailleurs confirmé par la récente étude de Lansner & Pedersen publiée en 2018 (et qui avait fait l’objet d’un article ici-même), mais aussi par d’autres publications qui analysent par exemple le « warming hole » des Etats-Unis (Partridge et al. 2018). Et pourtant, dans ces régions qui ne se réchauffent pas, le taux atmosphérique de CO2 a bel et bien augmenté de manière significative (voir ici). Le but du présent article est d’abord de vous présenter 12 de ces villes et régions. Nous verrons ensuite que le rôle attribué au CO2 est exagéré et que de nombreux facteurs, méconnus, entrent en jeu et jouent probablement un rôle dominant.

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Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Cet article s’inscrit dans le cadre de l’activité actuelle médiatique tout azimut en Belgique, notamment relayée par les marches hebdomadaires des étudiants pour le climat. Comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur fidèle de SCE, nous avons démontré dans plusieurs articles que l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne tient pas la route (ici, ici et ici) et n’explique pas le léger réchauffement actuel de la basse atmosphère. Les fins connaisseurs savent également qu’il existe de nombreuses publications scientifiques remettant en cause l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (plus de 500 publications rien que pour 2018), toutes écrites par des physiciens, des chimistes, des géologues ou des climatologues. Si cette somme d’évidences vous a convaincu, le GIEC aurait alors tort sur toute la ligne et le CO2 d’origine anthropique n’aurait aucun rôle majeur déterminant la température de la basse troposphère. Cependant, admettons un instant que vous ne soyez pas convaincu et admettons donc que le GIEC ait raison. Tout ce qui est écrit dans son dernier rapport spécial devrait alors être vrai… Quelle serait alors la part de la Belgique dans le réchauffement? Asseyez-vous pour ne pas tomber, vous allez être surpris. Continuer la lecture de Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

par Dr. Jean N., Professeur en Faculté des Sciences

En octobre 2017 un article signé Carl Brehmer[1] et traitant de la théorie de l’effet de serre radiatif était publié sur le site web de l’association anglaise Principia Scientific International[2]. Dans cet article, l’auteur utilisait des données fournies par les stations météorologiques SURFRAD et démontrait que la théorie de l’effet de serre ne pouvait pas expliquer les observations. Si l’auteur a raison, il s’agit encore d’un sérieux problème pour la théorie. Dans le présent article nous allons suivre les pas de Carl Brehmer mais nous allons faire nos propres calculs en employant une autre méthodologie. Arriverons-nous aux mêmes conclusions? Continuer la lecture de Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

par Dr. Jean N., professeur d’Université en Faculté des Sciences.

La théorie radiative de l’effet de serre prédit que la température de la basse atmosphère augmente lorsque le taux de CO2 croît. Si l’on prend par exemple une très vaste région, comme la Chine centrale ou le Midwest américain, qui couvrent tous deux des centaines de milliers de km2, on devrait donc observer un accroissement des températures moyennes de la basse atmosphère en fonction du temps. Effectivement, dans ces régions, et comme pour tout l’hémisphère Nord, le taux de CO2 n’a fait qu’augmenter depuis le début des mesures par spectrométrie infra-rouge en 1959. Cependant, une étude récente vient de montrer que la température moyenne n’aurait pas augmenté dans ces vastes régions, et ce malgré l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. L’étude en question a été publiée dans Energy & Environment en 2018 par deux chercheurs danois de la Danish Technical University, Frank Lansner et Jens Pedersen[1]. Il faut rester prudent, mais si cette étude est confirmée, il s’agirait d’un sérieux problème pour la théorie radiative de l’effet de serre. Continuer la lecture de Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

par Prof. Dr. Paul Berth

Comme tout le monde le sait, pour expliquer la légère hausse des températures de l’atmosphère observée au 20e siècle, le GIEC invoque un seul responsable : le taux de CO2 atmosphérique, et donc l’activité humaine. Les médias, bien entendu, suivent le GIEC et le monde entier diabolise le CO2. Cependant, n’existe-t-il pas d’autres hypothèses? Les lecteurs attentifs de ce site (SCE) savent que l’hypothèse du GIEC est mise à mal par toute une série d’observations (voir par exemple ici, ici et ici) et que certains problèmes théoriques existent dans la théorie même de l’effet de serre (voir ici et ici). Quelle est donc l’explication pour le réchauffement si ce n’est pas le taux de CO2? Bien qu’il y ait probablement des causes multiples, nous allons voir qu’une équipe de chercheurs du CERN propose une hypothèse alternative en se basant sur les résultats du projet CLOUD. Une vidéo récente (octobre 2018) présentant les résultats de cette expérience sera d’ailleurs présentée en fin d’article. Avant de regarder cette vidéo, faisons d’abord le point. Continuer la lecture de Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (3/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (3/4) » http://www.science-climat-energie.be/2018/11/12/evolutions-recentes-du-co2-atmospherique-3-4/

L’IPCC (GIEC en français) fut créé en 1988 par l’UNEP (United Nations Environment Programme) et le WMO (World Meteorological Organization). Dans les principes régissant les travaux du GIEC (1) on lit : Le GIEC a pour mission d’évaluer … les risques liés au changement climatique d’origine humaine.  Le GIEC respecte son propre principe fondateur : il attribue l’intégralité de la hausse du taux de CO2 depuis 1958 à une cause anthropique. Nous examinerons ici le modèle anthropique du GIEC et nous le confronterons aux mesures contemporaines, puis à un modèle mixte. Cet article fait suite aux deux précédents publiés sur le site SCE au cours des mois de septembre (1/4) et octobre 2018 (2/4). Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (3/4)

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (2/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (2/3) » http://www.science-climat-energie.be/2018/10/04/evolutions-recentes-du-co2-atmospherique-2-3/

Partie B : Corrélations CO2 versus « température »

Pour tenter de comprendre les évolutions récentes du CO2 on va s’intéresser aux corrélations existantes. Lorsque deux grandeurs A et B sont corrélées, on peut envisager une relation de cause à effet: soit A est la cause de B, soit B est la cause de A (suivant l’antériorité entre A et B). Toutefois il reste aussi possible qu’une autre grandeur C soit la cause à la fois de A et de B.  Pour le CO2 , il existe 3 corrélations, deux sont basées sur les mesures récentes, la troisième utilise des indicateurs indirects = proxies. Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (2/4)

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (1/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (1/3) »  http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=3050&action=edit

Dans les années 80, la découverte dans les archives glaciaires d’une corrélation entre température et taux de CO2 permit de soupçonner une influence anthropique sur le climat: les taux mesurés depuis 1958 étaient supérieurs aux taux des archives glaciaires. Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (1/4)

Forçage radiatif, sensibilité climatique et rétroactions positives

Le forçage radiatif (radiative forcing) peut être défini comme la différence entre l’énergie radiative reçue du Soleil et l’énergie radiative émise vers l’espace par la Terre. Ce concept a été introduit par les  partisans d’un réchauffement climatique d’origine anthropique pour donner une base quantitative à la théorie de l’effet de serre défini comme « un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent ensuite dans toutes les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge».

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