Archives de catégorie : rayonnement thermique

La loi de Beer-Lambert : une loi méconnue du public et qui relativise l’effet du CO2 sur les océans

par Prof. Dr. Jean N, Faculté des Sciences, Université Européenne

La loi de Beer-Lambert est fondamentale en physique et également très utilisée en chimie et biologie car elle nous permet de décrire le phénomène d’atténuation des rayons lumineux lorsqu’ils traversent un milieu d’épaisseur donnée, qu’il s’agisse de liquides ou de milieux gazeux. Les chimistes et biologistes utilisent cette loi pour, par exemple, déterminer la concentration de diverses substances chimiques en solution.

En raison de l’hystérie climatique actuelle il est important de rappeler l’existence de cette loi. Car elle nous suggère que le CO2 atmosphérique ne peut pas réchauffer les océans, contrairement au soleil. Et comme notre planète est recouverte à 70% par des océans, si le CO2 n’a aucun effet sur eux il est fort probable qu’il n’ait qu’un effet marginal sur les climats terrestres.

Comme la plupart des climatologues se sont bien entendu rendu compte que le CO2 atmosphérique ne pouvait absolument pas réchauffer directement les océans, certains chercheurs ont pensé à un mécanisme indirect : le CO2 pourrait, selon eux, avoir un effet sur la microcouche de surface des océans (la « TSL »). Nous allons cependant montrer que cette hypothèse ne tient pas la route.

Pour être convaincu de tout ceci il suffit de lire la suite, la démonstration est simple et imparable. La loi de Beer-Lambert sera présentée après un bref rappel concernant la composition de la lumière solaire.

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Le système Terre-atmosphère est-il à l’équilibre énergétique ?

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Sur la base de son interprétation des données d’observation et de sa modélisation informatique, le GIEC affirme avec une grande confiance qu’il y a un déséquilibre énergétique sur notre planète : il y aurait plus d’énergie entrante (IN) que d’énergie sortante (OUT) et donc, en conséquence, la Terre se réchaufferait.

Le prix Nobel de physique 2022, John F. Clauser, s’est penché sur le problème et ses conclusions sont sans appel : il serait statistiquement impossible de conclure quoi que ce soit! Bien entendu, certains diront que la climatologie n’est pas le domaine d’expertise de John Clauser. Cependant, la climatologie est une science basée sur de la physique et les mathématiques. Et si un physicien soulève un problème, c’est qu’il y en a probablement un, d’autant plus s’il s’agit d’un prix Nobel!

Dans l’article qui suit nous allons vous présenter l’argument de John Clauser. Pour cela, les chiffres bruts donnés par le GIEC seront présentés et nous calculerons le bilan énergétique. Nous pourrons ainsi voir que dans certaines conditions un réchauffement peut être déduit du calcul, alors que dans d’autres conditions aucun réchauffement ne peut être conclu. Nous vous montrerons également que les incertitudes sont très grandes, et parfois bien plus grandes que les mesures elles-mêmes. De nombreux biais méthodologiques sont présents. En d’autres termes, si l’on veut rester prudent, il est impossible de conclure quoi que ce soit!

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Puissances en jeu dans le système Terre/atmosphère (3/3)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Estimations complémentaires, influences anthropiques

La première partie de l’article a exploré l’équilibre 1980/2020 pour les flux énergétiques [1] ainsi que le flux solaire entrant, la deuxième partie a décrit les flux énergétiques sortants. Dans cette troisième partie, on tentera d’estimer quelques puissances en jeu à l’intérieur du système Terre/atmosphère. Un schéma récapitulatif pour les puissances moyennes globales est proposé ainsi qu’une discussion sur les influences anthropiques et solaires.

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Du bon usage de la formule de Stefan-Boltzmann

La formule de Stefan-Boltzmann est l’outil de travail des climatologues qui veulent prédire des variations de température à partir des flux énergétiques intervenant dans le bilan énergétique de la Terre ( voir  ici ). Sous la forme  utilisée, elle lie le flux unidirectionnel  F rayonné (vers la Terre ou vers l’espace) à la température T (en K)  à la puissance  4 (σ = constante de Stefan = 5,67 x 10-8 W m-2 K-4) :

F (W m-2)  = σ T4          (1)

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