Archives de catégorie : Satellites

Puissances en jeu dans le système Terre/atmosphère (3/3)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Estimations complémentaires, influences anthropiques

La première partie de l’article a exploré l’équilibre 1980/2020 pour les flux énergétiques [1] ainsi que le flux solaire entrant, la deuxième partie a décrit les flux énergétiques sortants. Dans cette troisième partie, on tentera d’estimer quelques puissances en jeu à l’intérieur du système Terre/atmosphère. Un schéma récapitulatif pour les puissances moyennes globales est proposé ainsi qu’une discussion sur les influences anthropiques et solaires.

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SCE-info : La neige n’est pas près de s’arrêter de tomber…

Depuis le début des mesures satellitaires en 1967, la couverture neigeuse de l’hémisphère nord a augmenté en automne et en hiver. Ce phénomène incontestable a par exemple été illustré en graphiques par un laboratoire spécialisé dans les chutes de neige à la Rutgers University aux Etats Unis, le Global Snow Lab, mais également par l’Organisation Météorologique Mondiale.

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Des observations satellitaires qui ne confirment pas les modèles climatiques

par Prof. Dr. Jean N.

Le Professeur Konstantinos (Costas) Varotsos est  un physicien grec, spécialisé dans la physique de l’atmosphère. Ses centres d’intérêt sont la télédétection, la dynamique du climat, la physique et chimie de l’atmosphère, le changement climatique et les processus non linéaires. Il enseigne à l’université NKUA d’Athènes et possède un CV impressionnant. En effet, il est auteur de plus de 300 publications dans des journaux contrôlés par les pairs ainsi que de 11 livres publiés chez Springer. Il semblerait donc qu’il connaisse bien son sujet.

Avec son collègue N.M. Efstathiou, le Prof. Varotsos a publié un article qui vaut le détour. Cet article, que nous allons vous présenter dans ses grandes lignes, est paru dans un numéro de Janvier 2019 du Journal of Atmospheric and Solar-Terrestrial Physics (182:31–38; 2019). Pour vous convaincre de son intérêt, commençons par présenter la conclusion de cet article, qui pourra faire sursauter certaines personnes :

 » Sur la base de nos résultats, et tout en gardant à l’esprit la complexité du système climatique et les incertitudes des modèles climatiques, il n’est plus possible de soutenir la thèse comme quoi le réchauffement climatique, avec un effet de serre accru, serait causé par les activités humaines. »

Comme nous allons vous le montrer, les conclusions du Prof. Varotsos rejoignent parfaitement celles du Dr John R. Christy, Professeur en Sciences Atmosphériques et Climatologue de l’Etat d’Alabama à l’Université d’Alabama (Huntsville, USA), qui possède également plus d’une centaine de publications dans le domaine de la climatologie, particulièrement dans celui du traitement des données satellitaires.

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A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Afin d’élaborer les indicateurs de température, on utilise des radiomètres MSU, AMSU ou ATMS embarqués sur des satellites, puis on construit l’indicateur à partir des mesures et de diverses corrections. On obtient ainsi un indicateur qui concerne la quasi-totalité du globe, contrairement aux indicateurs terrestres basés essentiellement (avant 1980) sur quelques milliers de stations américaines et européennes. Au sujet des mesures par satellites, et sans être spécialiste dans ce domaine, un physicien peut néanmoins donner quelques éléments d’appréciation qu’ignore parfois un lecteur intéressé par la climatologie. Le but de la seconde partie de l’article sera atteint si ce lecteur a appris des éléments nouveaux, il pourra ensuite approfondir la question par lui-même. Continuer la lecture de A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

A partir des notions intuitives de chaleur et température, les physiciens (Carnot, Thomson, Clausius, Maxwell, Boltzmann) arrivèrent progressivement à la notion scientifique de température thermodynamique. La Conférence Générale des Poids et Mesures  adopta en 1927 l’échelle thermodynamique proposée en 1911, puis l’unité kelvin en 1954.
La notion de température thermodynamique nécessite que l’équilibre thermique soit atteint, ce qui n’est pas le cas dans l’atmosphère de la Terre. Il n’existe pas une « température thermodynamique de l’atmosphère ». A défaut, on utilise une « moyenne des températures » mesurées en divers points de l’atmosphère. Mais la température thermodynamique étant une grandeur intensive, une moyenne, quelle que soit son élaboration, ne peut jouer qu’un rôle d’indicateur. L’usage est néanmoins d’utiliser le kelvin pour les indicateurs. On exprimera de préférence les variations des indicateurs sous forme relative. L’indicateur va être dépendant de l’échantillonnage (spatial et temporel) des mesures et surtout de son mode d’élaboration.
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