Archives de catégorie : océan(s)

La loi de Beer-Lambert : une loi méconnue du public et qui relativise l’effet du CO2 sur les océans

par Prof. Dr. Jean N, Faculté des Sciences, Université Européenne

La loi de Beer-Lambert est fondamentale en physique et également très utilisée en chimie et biologie car elle nous permet de décrire le phénomène d’atténuation des rayons lumineux lorsqu’ils traversent un milieu d’épaisseur donnée, qu’il s’agisse de liquides ou de milieux gazeux. Les chimistes et biologistes utilisent cette loi pour, par exemple, déterminer la concentration de diverses substances chimiques en solution.

En raison de l’hystérie climatique actuelle il est important de rappeler l’existence de cette loi. Car elle nous suggère que le CO2 atmosphérique ne peut pas réchauffer les océans, contrairement au soleil. Et comme notre planète est recouverte à 70% par des océans, si le CO2 n’a aucun effet sur eux il est fort probable qu’il n’ait qu’un effet marginal sur les climats terrestres.

Comme la plupart des climatologues se sont bien entendu rendu compte que le CO2 atmosphérique ne pouvait absolument pas réchauffer directement les océans, certains chercheurs ont pensé à un mécanisme indirect : le CO2 pourrait, selon eux, avoir un effet sur la microcouche de surface des océans (la « TSL »). Nous allons cependant montrer que cette hypothèse ne tient pas la route.

Pour être convaincu de tout ceci il suffit de lire la suite, la démonstration est simple et imparable. La loi de Beer-Lambert sera présentée après un bref rappel concernant la composition de la lumière solaire.

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L’Arctique se réchaufferait depuis les années 1890

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université européenne

Une publication récente (Tesi et al. 2021), parue dans Science Advance fin novembre 2021 et en libre accès, nous indique que l’Arctique se réchaufferait depuis au moins 1890. Ce résultat provient de l’analyse de microfossiles dans des carottes sédimentaires prélevées dans le détroit de Fram. Si ce résultat est confirmé, le réchauffement actuel de l’Arctique pourrait provenir d’une modification de la circulation thermohaline datant d’il y a au moins 130 ans. C’est un phénomène qui a été appelé « atlantisation ». En d’autres termes, le réchauffement atmosphérique, les aérosols ou l’effet direct de l’ensoleillement sont loin d’être les uniques facteurs intervenant dans le réchauffement de l’Arctique. L’activité humaine sur l’Arctique est donc pour le moins discutable. Les auteurs de la publication nous montrent en outre que les derniers modèles informatiques (CMIP6) ne proposent aucun réchauffement en 1890 dans la région, ce qui est bien entendu contraire aux preuves micropaléontologiques relevées par les auteurs. Les modèles informatiques sont donc à revoir et ne peuvent en aucun cas être qualifiés de « précis », contrairement à ce que pense le Comité Nobel (2021).

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Qu’est-ce qui influence le plus la température en Belgique?

par Prof. Dr. Jean N

Plusieurs paramètres peuvent influencer la température moyenne de nos contrées et rien ne justifie le rôle majeur attribué au CO2. Parmi ces paramètres nous trouvons l’OAM (l’Oscillation Atlantique Multidécennale), l’ONA (l’Oscillation Nord Atlantique) et le cycle solaire. Le but de cet article est de discuter l’importance de ces trois paramètres et de montrer à quel moment de l’année ils entrent en action en Belgique. Pour cela une publication récente (Lüdecke et al. 2020) sera présentée. Mais avant toutes choses, analysons les températures mesurées à la station d’Uccle (Bruxelles, Belgique).

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Des réchauffements répétitifs sans CO2 ?

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1. Faculté des Sciences, Université Européenne
2. Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

Depuis le début des mesures thermométriques directes, les 4 principales séries de température  que nous possédons (thermomètres terrestres et satellites) nous montrent que la température globale de la basse troposphère a augmenté de ± 0,8°C en 138 ans (entre 1880 et 2018). Cela correspond à ± 0,28°C en 50 ans soit 0,006°C/an (actuellement environ 0,01°C/an pour les 30 dernières années). Les médias nous rappellent chaque jour que cette hausse est exceptionnelle et que le CO2 anthropique en est à l’origine, c’est-à-dire est le grand coupable suivant la terminologie consacrée.

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