A propos des gaz à effet de serre

par Roland Van den Broek, Ingénieur Civil

En 2018 déjà, dans un article en deux parties (ici et ici), Georges Geuskens déclarait que la présence de CO2 dans l’atmosphère ne pouvait avoir aucune influence sur la température de la surface terrestre. En se fondant sur des données expérimentales, il expliquait qu’en raison de chocs inélastiques entre les molécules de l’atmosphère, le mécanisme de rétro-radiation imaginé par certains climatologues n’avait pas le temps de se mettre en place dans les basses couches atmosphériques et ne pouvait dès lors avoir aucune influence sur le climat.

Aujourd’hui, le mythe des gaz à effet de serre (GES) est plus présent que jamais. La croyance qu’une augmentation de la température soit provoquée par un mécanisme de rétro-radiation est toujours partagée par un grand pourcentage de la population.

Ce document ne considère pas que l’hypothèse de la rétro-radiation est absurde. Le rayonnement de fluorescence réémis par les GES a été observé à très haute altitude. Mais il montre que même s’il se produisait dans la basse atmosphère, ce mécanisme de rétro-radiation ne pourrait avoir la moindre influence sur la température de la surface terrestre.

Le raisonnement est très simple et à la portée de tous.

Il suffit de comprendre que le niveau de l’eau dans une baignoire ne peut être modifié par une pompe qui aspirerait son eau et l’y reverserait.

Pour accéder à l’article, voyez ici


34 réflexions sur « A propos des gaz à effet de serre »

  1. Sur Venus,l’atmosphère c’est 95 % de CO2 et il fait 450 degrés à la surface
    Ce qu’on ne dit pas à la population (des terriens) c’est que l’atmosphère de Venus pèse 100 fois la nôtre,
    donc en passant de 200 à 400 ppm de CO2 dans l’atmosphère, il y a de la marge.

  2. **La croyance qu’une augmentation de la température soit provoquée par un mécanisme de rétro-radiation est toujours partagée par un grand pourcentage de la population.**

    Aucun scientifique ayant étudié sérieusement le fonctionnement de l’atmosphère terrestre et de l’effet de serre ne prétendra une chose pareille il suffit de lire Dufresne ou Lindzen pour s’en rendre compte.

    1. L’article ne s’attaque qu’au mécanisme de rétro-radiation repris par le GIEC, dont on retrouve aujourd’hui encore, les interprétations sur le site de la NASA (https://earthobservatory.nasa.gov/features/EnergyBalance et https://earthobservatory.nasa.gov/features/EnergyBalance/page6.php), celui du CNRS (https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/effetserre/index.htm et https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/contenu/alternative/alter_etape1.html), celui de l’UCAR (https://scied.ucar.edu/learning-zone/how-climate-works/greenhouse-effect) et celui de Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre). Vous n’aurez aucun mal à en trouver bien d’autres.

      1. Pas exactement, vous avez lu Dufresne en diagonale. Contrairement à vous il ne remet pas en cause l’existence de l’effet de serre et ne prend pas un schéma (bilan radiatif de Trenberth) pour ce qu’il n’est pas.

  3. Monsieur,
    Votre article est le meilleur que j’ai jamais lu sur aucun site climato-réaliste concernant la propagande du GIEC, son origine, et ses conséquences désastreuses sur nos sociétés via la mise en place de futurs régimes totalitaires collectivistes. Tous les cocus des régimes collectivistes (du léninisme au polpotisme, en passant par le maoïsme, j’en passe et des meilleurs…) sont rentrés par la fenêtre grande ouverte de l’ONU pour se refaire une santé et imposer aux méchants humains que nous sommes de nouvelles dictatures pour sauver la Terre (on parle sans cesse de la « Planète », mais il y en a huit dans notre système solaire, donc je préfère la « Terre »).
    Je suis tellement atterré depuis 35 ans par les mensonges et manipulations scientifiques et historiques du GIEC que je ne me considère même plus comme un climatoréaliste mais comme un climatorévolté.
    Sans doute environ deux milliards d’individus, essentiellement dans le monde occidental, sont maintenant victimes de cette propagande. Pour les médias, c’est une aubaine: ils ont un fond de commerce de plusieurs décennies pour apeurer et effrayer les populations converties au dieu GIEC. Ca fait bien vendre.
    Le problème du sujet « climat » est qu’il est tellement complexe et nécessite des connaissances de haut niveau, qu’un individu seulement sur 5000 ou 10000 peut-être, a des connaissances lui permettant de réagir aux mensonges onusiens. Mais un jeune activiste du climat a plus d’écoute qu’un spécialiste de la physique moléculaire des gaz, alors qu’il est incapable de répondre à la question: pourquoi y a-t-il quatre saisons sur Terre ?
    Je crains que le retournement des opinions n’apparaitra que lorsque les mesures restrictives commenceront à peser véritablement sur la vie des citoyens, lesquels se révolteront plus violemment que ce qu’ils nous ont déjà montré récemment. Mais j’espère me tromper !
    Merci à vous de prendre du temps, comme tant d’autres scientifiques intellectuellement honnêtes, pour nous apporter ces explications et démonstrations qui nous facilitent les messages à faire passer autour de nous à l’intention de ceux qui ne savent plus très bien où est la vérité.
    Bien à vous,

    1. Merci pour votre excellent commentaire.

      Il m’a vraiment fait plaisir. Je vous en remercie profondément.

      Malheureusement, beaucoup trop de lecteurs semblent n’avoir pas compris que la situation actuelle est vraiment très critique.

      On chuchote avec beaucoup d’insistance que le PNUE (une émanation de l’ONU) et Joe Biden seraient sur le point de faire une déclaration d’urgence climatique. Il s’arrogerait ainsi des pouvoirs spéciaux lui permettant de court-circuiter les voies démocratiques. Il ne fait aucun doute que l’Europe lui emboîtera le pas. Le lockdown Covid temporaire paraîtra bien dérisoire en regard du lockdown climatique permanent.

      L’audience de SCE est plutôt scientifique et relativement réduite.

      Je demande dès lors à tous les lecteurs de SCE de diffuser cet article en masse, et de convaincre leurs relations d’avoir la même démarche qu’eux.

      C’est le seul moyen à notre disposition, parce que les MSM occidentaux sont complètement hermétiques aux points de vue climato-réalistes.

      Il faut qu’il batte tous les records de lecture, et que le forum de discussion soit inondé d’avis favorables.

      Sinon, comment allons-nous convaincre nos représentants politiques?

      Pensez à vos enfants et petits-enfants.

      1. @Roland Van den Broek
        Pas trouvé ce que sont les MSM
        Sinon je suis bien d’accord avec le fond de vos pensées concernant la crise climatique ; mais je ne sais pas où intervenir pour faire passer un message qui va contre ce qu’on entend à la télé, qu’on lit dans les journaux et comme vous dites qui est plus ou moins enseigné dans les écoles , les églises , les universités
        Fritz

        1. Les MSM sont les mainstream media (médias de masse).

          Faites vous la main dans une soirée entre amis en montrant le PDF mentionné quelques paragraphes avant la fin de l’article.
          Faites la comparaison avec la pompe (et la pluie). L’eau aspirée par la pompe correspond aux flèches bleues vers le haut, et l’eau reversée aux flèches vers le bas. Vous serez étonnés que (presque) tout le monde comprendra vos explications.

          Ensuite, envoyez des mails à vos connaissances. Procédez par petits groupes, en commençant par les plus proches.

          Par exemple:

          ==========
          Bonjour X, Y, Z

          J’ai lu cet article: https://qblog-rcli.netlify.app/posts/gaz-effet-serre-fr/
          Il a été publié sur https://www.science-climat-energie.be/.
          C’est un site belge climato-réaliste créé il y a 5 ans par des professeurs d’université retraités.

          J’ai très bien compris que les mesures que le GIEC tente de nous imposer n’auront aucune influence sur le climat, et qu’elles risquent très fort de déboucher sur un lockdown climatique permanent qui sera infiniment plus désagréable que le lockdown Covid.

          Lisez tranquillement l’article, et si vous avez compris, ayez la même démarche que moi. Sinon, recontactez-moi.

          Placez un post sur le forum de discussion de cet article pour signifier que vous avez également sorti votre bâton de pèlerin. Cela nous permettra de faire savoir que nous avons autant voix au chapitre qu’Extinction Rebellion, Just Stop Oil ou autres.
          Si nous ne faisons rien, il ne faudra pas s’étonner de nous retrouver tondus jusqu’à l’os d’ici très peu de temps.

          Pensez à vos enfants et petits-enfants.
          ==========

  4. Monsieur Roland
    j’aurai plein de commentaires à faire à votre papier ; pour commencer
    – «  » » » » » »La Terre dissipe l’énergie reçue du Soleil par trois mécanismes distincts: évaporation de l’eau, convection et rayonnement thermique. » » » » » »
    il aurait fallu dire «  »la surface de la terre » » »; très important , parce qu’on s’enfout de ce qui se passe 50 000 km au dessus de nos têtes
    – et puis l’évaporation de l’eau , quand elle se condense , libère la même chaleur et puis il faudrait m’expliquer comment la convection change quoique ce soit au bilan thermique de la terre
    Et puis je ne comprends pas que vous ne citiez pas la chaleur transmise par le noyau terrestre et le CO2 dans votre article et je vais pas plus loin

    1. Vous avez raison: c’est bien de la surface de la Terre qu’il s’agit.

      L’évaporation refroidit la surface de la Terre, mais la condensation se produit en altitude dans l’atmosphère, sans influence directe sur la température de la surface terrestre.

      Dans les schémas, le CO2 et les autres gaz à effet de serre sont repris dans la fraction f.

      Le rayonnement solaire représente 99,97% de l’énergie reçue par la Terre.
      Voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Bilan_radiatif_de_la_Terre

      Pour la convection, c’est plus compliqué.
      Elle permet de faire monter la vapeur d’eau en altitude où l’énergie sera finalement dissipée sous forme de rayonnement.
      Voir https://www.science-climat-energie.be/2020/12/11/leffet-de-serre-et-le-bilan-energetique-de-la-terre/#more-14552

  5. Je ne suis pas sûr de bien comprendre. Si à l’équilibre, la terre réemet 1+f au lieu de 1, cela veut dire que sa température n’est plus proportionnelle à la racine quatrième de 1 mais à celle de 1+f. Elle devrait donc augmenter proportionnellement d’1/4 f environ si f <<1.
    Que les flux soient égaux, on n’en doute pas, par définition de l’équilibre, mais que cela n’ait pas d’impact sur la température, c’est pour moi moins clair.
    Mais mes notions de physiques sont fort anciennes…

    1. La Terre émet 1 + f et reçoit 1 + f.
      Les flux sont donc effectivement égaux.

      Seul le terme 1 a provoqué un ajustement de sa température.

      Le terme f ne joue aucun rôle parce que le réchauffement provoqué par la réémission est en permanence compensé par le refroidissement provoqué par l’absorption.

      Reprenons l’analogie avec la baignoire, dont le trou de vidage n’est pas bouché.

      Ouvrons le robinet d’alimentation.
      Si le débit d’alimentation est suffisant, le niveau de l’eau va monter dans la baignoire, et le débit évacué va augmenter.

      A un certain moment, le niveau de l’eau va se stabiliser parce que le débit d’évacuation est devenu égal au débit d’alimentation. Ce niveau est l’équivalent de la température à la surface terrestre.

      Utilisons maintenant une pompe qui reverse dans la baignoire toute l’eau qu’elle y a puisée. Le débit de la pompe est l’équivalent du terme f dans le bilan thermique. Ceci n’aura aucun effet sur le niveau de l’eau et le débit d’évacuation restera égal au débit d’alimentation, quel que soit le débit de la pompe. La température à la surface terrestre ne changera pas non plus.

  6. Merci pour ce superbe article. Deux questions de béotien:
    – pourquoi la retro-radiation est elle devenue égale à (1+f) x f ? Pourquoi cette multiplication ?
    – lorsque de nuit le ciel est clair, les températures chutent. S’il est couvert de nuages, les températures subissent une baisse limitée. Si la vapeur d’eau n’a aucun effet, est-ce son état liquide ou solide qui bloque l’émission des radiations vers l’espace et maintient l’air aux températures plus douces ?
    Merci d’avance pour votre réponse, et désolé pour ces questions qui doivent paraître un peu bêtes…

    1. La première fois, la Terre émet 1 et la rétro-radiation vaut 1 * f :
      E1 = 1
      R1 = 1 * f = f

      La deuxième fois, la Terre émet (1 + f) et la rétro-radiation vaut (1 + f) * f:
      E2 = 1 + f
      R2 = (1 + f) * f

      La troisième fois
      E3 = 1 + f + (1 + f) * f = (1 + f)**2
      R3 = (1 + f)**2 * f

      La quatrième fois
      E4 = (1 + f)**2 + (1 + f)**2 * f = (1 + f)**3
      R4 = (1 + f)**3 * f

      D’une manière générale, la n-ième fois
      En = (1 + f)**(n-1)
      Rn = En * f

      Pour les nuages, je reprends ici la réponse du 3 octobre 2019 de Georges Geuskens à une question identique:

      Les nuages nocturnes agissent comme le toit d’une serre agricole : ils réduisent les courants de convection responsables du transfert de chaleur de la surface terrestre vers la haute atmosphère. Il ne s’agit évidemment pas d’un effet de serre radiatif au sens où l’entend le GIEC.

  7. Le raisonnement est incomplet. Que l’équilibre thermique demeure le même ne prouve en aucune manière qu’il n’y a pas augmentation de température.
    Illustration du raisonnement avec le bilan thermique d’une maison : à l’équilibre, l’énergie apportée par le système interne de chauffage ( électrique, gaz, bois… ) est égale à l’énergie thermique dissipée de la maison vers l’extérieur. Cette dissipation thermique est proportionnelle à la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur, et inversement proportionnelle au coefficient d’isolation thermique de la maison. Si vous améliorez l’isolation thermique de votre maison au point de doubler le coefficient d’isolation thermique, et que par ailleurs le chauffage et la température extérieure demeurent les mêmes, la différence de température sera elle aussi doublée, donc votre maison sera nettement plus chaude.
    Le bilan thermique global n’a pourtant pas changé ; un raisonnement portant uniquement sur celui-ci n’est pas suffisant pour déterminer la température.

    1. Votre raisonnement n’est pas celui du GIEC tel qu’il est expliqué sur le site de la NASA (https://earthobservatory.nasa.gov/features/EnergyBalance et https://earthobservatory.nasa.gov/features/EnergyBalance/page6.php), celui du CNRS (https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/sysfacte/effetserre/index.htm et https://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim/contenu/alternative/alter_etape1.html), celui de l’UCAR (https://scied.ucar.edu/learning-zone/how-climate-works/greenhouse-effect) et celui de Wikipedia (https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_de_serre).

      L’article s’attaque à ces explications, et la comparaison avec la baignoire en est un bon reflet.

      Dans l’article suivant:

      Gerlich, Gerhard, and Ralf D Tscheuschner. 2009. “Falsification of the Atmospheric CO2 Greenhouse Effects Within the Frame of Physics.” International Journal of Modern Physics B 23 (03): 275–364. https://arxiv.org/pdf/0707.1161.pdf

      les auteurs mentionnent 14 interprétations différentes du mécanisme d’action des gaz à effet de serre, et pourquoi elles sont fausses.

    2. Ce qu’il faut retenir c’est que les GES sont comme une couverture isotherme de survie.
      Ils ralentissent le refroidissement de la surface du sol, comme la couverture de survie ralentie le refroidissement de la surface du corps humain enveloppé sous cette couverture.
      En aucun cas la couverture ne réchauffera le corps au-dessus de sa température de 37°C.
      En aucun cas les GES ne réchauffent la surface du sol.
      La température élevée du sol vient du fait que le soleil l’a réchauffé. Puis les GES empêchent le sol de se refroidir en l’isolant (mais pas parfaitement non plus).
      Du coup le sol sera effectivement plus chaud avec plus de GES, mais jamais plus chaud que ce que les rayons solaires ont pu apporter.

      Le « rétro rayonnement » des GES vers le sol est comme le rétro rayonnement sous la couverture de survie vers le corps humain.

      Maintenant la question qui importe : quelle est l’augmentation de la température en cas de doublement du taux du GES CO2 ?
      Avec et sans rétroactions.
      Et l’homme peut-il arriver à encore doubler ce taux de CO2 ?
      C’est-à-dire reste-t-il assez de combustibles fossiles pour doubler le taux de CO2 ?
      Passer de 400ppm de CO2 actuels à 800ppm en brûlant des combustibles fossiles semblent très improbable étant donné les réserves.

      1. Bonne comparaison.

        Ne perdez toutefois pas de vue que le sol ne sera pas plus chaud en cas d’augmentation des GES.
        Celle-ci ne ferait qu’augmenter la fraction de rétro-radiation f sans impact sur le bilan thermique au niveau du sol.
        Songez à la comparaison avec la pompe: l’augmentation de son débit n’a aucune influence sur le niveau de l’eau dans la baignoire.

        1. En effet, le sol ne sera jamais plus chaud.
          La couverture isolante maintiens juste la température de l’air proche du corps plus chaude qu’elle ne le serait sans cette couverture.
          Le sol c’est pareil.
          C’est l’air proche du sol qui sera plus chaud qu’il ne le serait sans ces GES supplémentaires.

      2. J’ai le souvenir d’une conférence de Mr Gervais, qui indique que l’ absorption de l’infra-rouge par le co2 (deux fenêtres assez étroites du spectre EM), est déjà saturée.
        Et donc, doubler la quantité de co2, revient à rajouter un rideau opaque, sur une fenêtre déjà équipée d’un rideau opaque!
        Conclusion: augmenter le taux de co2 n’a aucun effet!

  8. Le niveau d’eau dans la baignoire dans l’exemple ne peut pas augmenter si on la remplie par de l’eau qu’on a extrait de cette baignoire.
    Idem avec les GES.
    Si le sol est à 50°C à cause du soleil qui le bombarde de ses rayons, le sol ne pourra pas excéder ces 50°C.
    Ces 50°C c’est le niveau de l’eau dans la baignoire.
    Le soleil c’est le robinet qui alimente la baignoire.

  9. J’intervenais régulièrement dans mes médias locaux jusqu’en 2017 sur différent sujets, dont l’énergie. J’avais constaté depuis lontemps que les « verts » ne savaient absolument pas de quoi ils parlaient, et en vérifiant par différentes méthodes, je suis arrivé à prouver que ce qu’ils racontaient ne voulait généralement rien dire. Je suis notament parvenu à expliquer la perte de +30% de nourriture. Globalement, la méthode consiste à évaluer la quantité d’énergie contenue dans ce qu’un pays mange et à comparer avec l’énergie totale de base nécessaire pour les citoyens. Les astuces sont de deux ordres. Premièrement, on utilise les besoins énergétiques moyens de la femme comme base de calcul. Ensuite, on ne tient pas compte des pertes immangeables comme les os de la viande ou la coquille des oeufs et des noix. Cela m’a valu d’être (officiellement) littéralement censuré dans les médias mainstream par un long éditorial. On ne dira pas qui a demandé cela, ce serait « conspirationniste. »
    Un peu vexé tout de même, j’ai continué à leur écrire, pour m’apercevoir que mes journalistes me citaient indirectement, par exemple en citant d’autres personnes disant essentiellement la même chose que moi. Bref, même si ca ne parait pas, il est possible d’influencer le débat parce que les scribes nous lisent quand même. Quand on peut prouver notre point d’une manière compréhensible pour la population, on a tout de même moyen de recentrer le débat. C’est donc important de réagir, avec des sources raisonnables (personnellement j’utilise presqu’exclusivement des sources gouvernementales qui sont considérées comme presqu’inattaquables) supportant votre point, si vous constatez des problèmes dans un reportage, et pas juste autour du débat environnemental. Ce texte doit leur être envoyé. Je le ferai prochainement.
    J’avais regretté dans un autre commentaire sur ce site que les preuves que nous pouvions apporter soient si compliquées. Mëme rigoureuses, elles sont souvent inaccessibles sans des connaissances assez avancées en math, physique ou chimie. Alors les gens, comme Saint Thomas, n’y croient tout simplement pas. De l’autre côté, les verts n’ont qu’à montrer une catastrophe après l’autre pour accréditer leurs thèses.
    C’est pourquoi cette approche est si importante. Elle est compréhensible par des gens n’ayant aucune connaissance scientifique. La rigueur est belle à l’esprit, mais la simplicité est brillante. Je suis jaloux de ne pas y avoir pensé moi-même. Monsieur, je vous salue bien bas.

    1. Un grand merci.

      J’apprécie qu’un auteur ayant publié sur SCE prenne la peine de laisser un message dans le forum de discussion et s’attelle à diffuser le message.

      J’espère que de nombreux auteurs de SCE auront la même démarche que vous.

      Il est en effet important de montrer à tous que d’autres scientifiques cautionnent l’article.
      Dans les matières qu’il ne maîtrise pas, notre cerveau décide par consensus. Le GIEC l’a très bien compris.

  10. Je lis vos articles avec toujours autant d’intérêt, mais malheureusement, la portée que cela pourrait avoir à être diffusé de mon côté est nul.
    Les gens que je connais sont :

    – soit éco-anxieux (et tout ce que vous direz n’aura pas d’incidence parce que le GIEC et BFMTV a dit le contraire, et d’ailleurs voyez ces canicules et ces incendies, en oubliant l’année passée que 95% étaient d’origine criminelle en France)

    – soit biberonnés à Bonpote (qui lui même carbure au GIEC, tout en n’y connaissant rien au climat comme il ne connaissait rien au Covid, mais ça ne l’a pas empêché de raconter des âneries pendant la pseudo-pandémie).

    Et donc en gros, les seuls scientifiques valables sont ceux du GIEC même si des milliers d’autres disent le contraire (CLINTEL et autres).

    1. Le plus efficace, ce sont les soirées entre amis. Tout le monde comprend les comparaisons avec la pompe et la pluie. Lors de la discussion, les gens sont obligés de réfléchir et cela leur permet de s’affranchir de leurs a priori.

  11. Cher Monsieur Van den Broek,

    Je suis co-fondateur et Président du site « climatetverite.net ».
    Nous sommes climato-réalistes et nous luttons contre la pseudo-science promue par l’ONU et le GIEC et toutes leurs manipulations pour imposer la condamnation du CO2 anthropique.

    Votre article est une bénédiction. La démonstration faîte dans la première partie est lumineuse. La synthèse que vous faîtes dans la 2ème partie sur la manipulation opérée par l’ONU et le GIEC est remarquable.

    Vous appelez à une action vigoureuse pour combattre ces manipulations. Je propose d’utiliser le terme « REBELLION ». Car c’est cela dont il s’agit. Il faut se rebeller contre cette manipulation planétaire.

    Votre article est long et traite de deux sujets différents : la dénonciation de l’effet de serre d’une part. La manipulation du GIEC et la rébellion nécessaire contre la DOXA de l’ONU et du GIEC d’autre part.
    Chaque sujet mérite un article séparé pour être bien mis en valeur , en précisant qu’il s’agit des parties 1 et 2 du même article.

    Je vous propose de publier votre article sur notre site en deux volets que nous intitulerons, si vous en êtes d’accord :
    1 – Nouvelle dénonciation de l’effet de serre
    Ce sont les paragraphes 1 à 3
    2 – Appel à la rébellion contre le GIEC
    C’est le reste de votre article

    On pourrait également parler ensemble d’actions à mener pour organiser cette « rébellion » contre les manipulations de l’ ONU et du GIEC en matière de climat

    Dans l’attente de votre réponse à cette propositions
    Cordialement

  12. Je suis 100% d’accord avec votre démonstration ; mais je vais même au delà : votre f est quasiment nul car l’atmosphère est opaque à quelques dizaines de mètres d’altitude (sauf dans la fenêtre atmosphérique), donc quasiment à la même température que le sol, et il ne peut y avoir de transfert de chaleur qu’entre 2 corps à températures différentes.

    Je suis également heureux de voir que vous attribuez la chaleur de la Terre au déséquilibre radiatif, et non pas à des rétro-rayonnements qui, de toutes façons, seraient d’ailleurs insuffisants, même s’ils existaient (selon Dufresne par exemple)

    Je vous renvoie, si cela vous intéresse, à ma propre démonstration : https://climatetverite.net/2021/09/13/le-retro-rayonnement-une-heresie-physique/

    1. Je ne connaissais pas le papier de Dufresne.
      Je l’avais trouvé ici: https://www.hprevot.fr/plus-subtil.pdf

      Je craignais devoir m’attaquer à une théorie hyper-compliquée.
      Mais pas du tout, une lecture rapide permet de voir que c’est une totale aberration qui discrédite complètement leurs auteurs.

      Je m’apprêtais à publier un document pour l’expliquer en réponse à @eloi, mais ce n’est plus nécessaire puisque vous avez déjà fait le travail:
      la plaque va effectivement prendre la même température que celle du sol, et ce sera aussi le cas si on prend N plaques en considération.

      Merci beaucoup

  13. Bonjour,

    La démonstration est-elle suffisante pour convaincre un large public ? L’auditeur de bonne foi subissant le lavage de cerveau réchauffiste, même s’il doute, préfèrera inconsciemment gagner des points de sociabilité par conformisme, des points de gratification sociale par répétition de mots clefs imposés de l’école aux médias en passant par le pouvoir politique.

    Si on ne lève pas les incertitudes avec un modèle simple et complet à substituer aux théories adverses, le public incapable de juger restera dans le doute. C’est alors le plus politique et non le plus scientifique des débateurs qui emportera l’adhésion, ce que le GIEC a diaboliquement intégré dès son origine. Il faut espérer construire un modèle tellement évident que le gain de gratification sera annulé par une perte de gratification encore plus importante engendrée par le ridicule de la contestation du modèle.

    La démonstration de la baignoire, très efficace, pourrait par exemple être complétée en faisant figurer le robinet (l’irradiation solaire) et les siphons (convection, évaporation, radiation) pour montrer que la hauteur d’eau (la température) ne dépend que des hauteurs relatives du robinet et des siphons par rapport au fond de la baignoire.

    1. Vous avez tout à fait raison.

      Pas plus tard que hier, je refaisais la comparaison de la baignoire lors d’une réunion entre amis.

      Quelqu’un m’a rétorqué qu’elle était fausse parce que le débit d’évacuation ne dépendait pas de la hauteur de l’eau dans la baignoire ! Ce n’est pas avec l’équation de Bernouilli que l’on peut convaincre cette personne. Heureusement, une autre personne, fine observatrice, a fait remarquer qu’elle avait constaté que le niveau de l’eau dans une baignoire baisse plus vite quand elle est pleine que lorsqu’elle est presque vide.

      Je vais donc prendre le temps pour ajouter une petite animation à l’article.

      Mais qui va le relire ?

      Le principe de fonctionnement des blogs climato-réalistes n’est pas bien adapté à diffuser l’information qui n’est publiée qu’une seule fois. Le nombre de lectures passe par un pic au moment de la publication, mais il s’estompe rapidement au fur et à mesure que d’autres articles sont publiés.

      De plus, l’audience des blogs climato-réalistes est relativement limitée. Aujourd’hui, l’article a été lu environ 900 fois, tous blogs confondus. Le nombre de lectures est tombé maintenant à environ 5 par jour. Cela ne va pas changer le monde.

      A vos arguments de gain/perte de gratification sociale, j’ajouterais la peur de ternir sa réputation scientifique.
      Il est symptomatique que sur la quarantaine d’auteurs qui ont publié sur SCE, il n’y en a que 2 qui ont laissé un commentaire dans le forum de discussion. Les autres n’ont apparemment pas compris que le grand public embrayera beaucoup plus facilement s’il peut se ranger derrière l’avis de scientifiques, et qu’il ne leur en voudra pas de ne pas avoir trouvé l’évidence.

      Ce qui précède est également valable pour les autres blogs climato-réalistes qui n’ont pas relayé le message.
      J’en ai contacté quelques uns sans recevoir de réponse. Un bloggeur m’a répondu très négativement. Par contre un autre a immédiatement traduit l’article en norvégien et le lendemain l’article était publié sur son blog.

      Oser déclarer que l’effet des gaz à effet de serre (GES) sur le climat est nul est très controversant. Trop de sites climato-réalistes pensent que ce n’est pas vrai. Ils semblent se contenter des articles de Harde 2013, ou de Van Wijngaerden-Happer 2019 et 2020 qui aboutissent à une augmentation de température pour un doublement du CO2 atmosphérique considérablement plus faible que celui annoncé par le GIEC. Ils sont cependant basés sur une hypothèse qui est fausse, à savoir que les GES induisent un déficit radiatif au sommet de l’atmosphère qui provoque un réchauffement au niveau de la surface terrestre. Ils n’établissent pas de bilan thermique à la surface terrestre. S’ils le faisaient, ils constateraient que ce bilan est déséquilibré: selon ces théories, la Terre évacue plus d’énergie qu’elle n’en reçoit du Soleil.

      Tous les éléments sont là pour expliquer que le réchauffement que l’on a connu depuis la sortie du Petit Age Glaciaire est quasiment exclusivement naturel.

      En avril 2023, nous avons publié sur SCE, Henri Masson et moi, un article très volumineux qui explique comment le Soleil réchauffe les océans, et comment la température règle la teneur en CO2 en combinaison avec les émissions anthropiques de CO2.
      Voir ici: https://www.science-climat-energie.be/2023/04/14/soleil-temperature-et-co2-version-complete/
      Un résumé de cet article a été publié en mars 2022, et nous a valu un fact-checking par l’AFP.
      Voir ici: https://www.science-climat-energie.be/2022/03/25/soleil-temperature-et-co2/

      D’autres auteurs que nous aboutissent aux mêmes conclusions.
      La liaison entre la température et le CO2 est bidirectionnelle.
      En l’absence d’émissions anthropiques, l’augmentation de la température provoque une augmentation du CO2.
      En l’absence de réchauffement externe, les émissions anthropiques de CO2 provoquent une augmentation de la température, mais l’effet sur la température est minime. Nous l’estimons à 0.05 °C pour le total des émissions anthropiques de CO2 depuis l’ère pré-industrielle.

      Ceci se traduit dans les analyses statistiques de causalité qui montrent que dans les circonstances climatiques que nous avons connues ces dernières décennies, la direction de causalité va principalement dans le sens T -> CO2.
      Voir Koutsoyiannis et al: https://www.mdpi.com/2413-4155/2/4/83 et https://www.mdpi.com/2413-4155/5/3/35

      Par une autre approche, Orssengo montre, comme nous, que le rayonnement solaire moyenné et un terme harmonique suffisent à expliquer la totalité des relevés de température, et que l’évolution de la température justifie intégralement celle du CO2.
      Voir https://doi.org/10.1029/2019EA001015

      Il est bon de rappeler que Stockwell avait publié en 2012 le modèle thermique que j’ai retrouvé par hasard lorsque je me suis lancé dans les analyses climatiques. Ce modèle thermique est confirmé par les observations. Il y a un décalage entre la température et l’irradiance totale solaire. Il est égal au quart du cycle solaire moyen, en conformité avec la solution théorique de l’équation différentielle du modèle pour un signal sinusoïdal correspondant aux cycles solaires. Le signal de la température contient véritablement la signature du rayonnement solaire.

      La démonstration de la baignoire est effectivement très efficace et a le potentiel de devenir virale, mais pas sur les blogs climato-réalistes. Il faudra passer par les réseaux sociaux pour avoir une chance de succès. Je viens de m’inscrire sur Twitter. Mon identifiant est @rvdbcli. Le potentiel est énorme. Je vais m’y consacrer pendant quelques mois, ainsi qu’à YouTube.

      Je me suis lancé dans l’étude du changement climatique il y a 4 ans et et j’y ai consacré 3 ans à temps plein.
      Je suis intellectuellement satisfait de mes découvertes, mais pas de leur impact actuel. Si rien ne change d’ici quelques mois, je vais essayer d’un peu profiter de la vie tant qu’on y sera encore autorisé. J’aurai bientôt 70 ans et j’accorderai beaucoup plus d’attentions à mes proches que j’ai bien trop délaissés ces dernières années.

      Mais je ne voudrais pas terminer sur une note pessimiste.
      L’idéal serait de faire une vidéo de la comparaison avec la baignoire aussi accrocheuse que cette perle que j’ai trouvée sur Twitter. N’oubliez pas de cliquer sur l’icône du haut-parleur, sinon vous n’aurez pas le son.
      https://twitter.com/i/status/1707052943743045914

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