Archives de catégorie : effet de serre

SCE-info : l’Inde augmente sa production de charbon… et donc de CO2

Actuellement, la production domestique de charbon en Inde est d’environ 1 milliard de tonnes par an, ce qui donne environ 2,6 Gt de CO₂ (1 Gt = 109 t). Si l’on compare avec la Belgique, celle-ci n’émet que 0,1 Gt de CO2.

En ce début novembre 2023, New Delhi annonce que l’Inde produira 1,404 milliards de tonnes de charbon par an en 2027, c’est-à-dire dans environ 3 ans.

Ceci fera une augmentation de 404 millions de tonnes de charbon chaque année.

Selon l’EPA américaine (Environmental Protection Agency), 1 tonne de charbon produit environ 2,017 tonnes de CO2 (voir ici). Selon le degré de combustion et le type de charbon utilisé (le contenu en carbone varie) on peut même arriver à 2,8 tonnes de CO2 par tonne de charbon (voir ici).

On peut donc calculer que l’Inde produira entre 0,81 et 1.1 Gt de CO2 en plus par an, et ce dans trois ans. Pour simplifier, retenons que l’Inde produira environ 1 Gt de CO2 en plus par an, par rapport à aujourd’hui. C’est un peu comme si 10 pays comme la Belgique apparaissaient massivement dans trois ans!

La Chine ne se privera pas non plus de consommer du charbon et d’émettre encore plus de CO2 qu’aujourd’hui.

Tout ceci réduira donc à néant les efforts de l’Europe et des Etats-Unis de Joe Biden. Les chinois et les indiens auraient-ils compris que le CO2 ne peut pas émettre d’infra-rouges dans la basse troposphère et que l’hypothèse de « l’effet de serre du CO2 » ne tient pas la route? Il semblerait que l’on puisse répondre par l’affirmative.

Quant aux riches européens et américains qui ont les moyens de s’acheter une voiture électrique, ils auront bien le temps de réfléchir à tout ceci en faisant la queue plusieurs jours pour pouvoir recharger leurs véhicules équipés de batteries chinoises…

L’effet de serre ne fonctionne pas aux USA

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Lorsque l’on considère la planète entière, un accroissement de la température à long terme est observé dans les basses couches de l’atmosphère et la surface des océans, ce n’est un secret pour personne. Bien entendu, les médias et le GIEC trouvent ici un seul et unique coupable, le taux atmosphérique de CO2 et donc l’être humain. C’est cependant aller un peu vite car comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur attentif de SCE, l’effet de serre est une hypothèse basée sur des concepts physico-chimiques qui ne sont pas en accord avec la théorie (voir par exemple ici et ici), et de nombreux autres facteurs sont capables de faire varier la température. L’une des preuves est que de nombreuses villes ne se réchauffent pas malgré l’augmentation significative du taux de CO2 dans l’atmosphère (voir ici). De même, au début de l’Holocène, le Svalbard (Arctique) était 7°C plus chaud qu’aujourd’hui alors que le taux de CO2 n’était que de 260 ppm (voir ici).

Dans le présent article nous allons vous montrer que l’évolution de la température de la basse atmosphère sur l’ensemble du continent américain (USA) n’est pas corrélée avec le taux de CO2 atmosphérique, ni même avec les émissions anthropiques de CO2. Serait-ce une autre preuve?

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A propos des gaz à effet de serre

par Roland Van den Broek, Ingénieur Civil

En 2018 déjà, dans un article en deux parties (ici et ici), Georges Geuskens déclarait que la présence de CO2 dans l’atmosphère ne pouvait avoir aucune influence sur la température de la surface terrestre. En se fondant sur des données expérimentales, il expliquait qu’en raison de chocs inélastiques entre les molécules de l’atmosphère, le mécanisme de rétro-radiation imaginé par certains climatologues n’avait pas le temps de se mettre en place dans les basses couches atmosphériques et ne pouvait dès lors avoir aucune influence sur le climat.

Aujourd’hui, le mythe des gaz à effet de serre (GES) est plus présent que jamais. La croyance qu’une augmentation de la température soit provoquée par un mécanisme de rétro-radiation est toujours partagée par un grand pourcentage de la population.

Ce document ne considère pas que l’hypothèse de la rétro-radiation est absurde. Le rayonnement de fluorescence réémis par les GES a été observé à très haute altitude. Mais il montre que même s’il se produisait dans la basse atmosphère, ce mécanisme de rétro-radiation ne pourrait avoir la moindre influence sur la température de la surface terrestre.

Le raisonnement est très simple et à la portée de tous.

Il suffit de comprendre que le niveau de l’eau dans une baignoire ne peut être modifié par une pompe qui aspirerait son eau et l’y reverserait.

Pour accéder à l’article, voyez ici


Pourquoi l’effet du CO2 sur le climat est exclu par la physique

Jean Van Vliet , Master en Sciences et Master et Engineering, directeur retraité

INTRODUCTION

Cette présentation (pdf) est une version complètement revue et élargie « v2 » d’un article au titre identique qui avait été publié sur SCE en décembre 2020. Cet article, ainsi qu’un article concomitant du Professeur Georges Geuskens, avait suscité un nombre très important de commentaires et de questions, montrant combien la question du lien encore hypothétique entre teneur de l’atmosphère en CO2 et climat reste une question ouverte, quoiqu’en disent les plus éminents représentants de l’ONU quand ils affirment « détenir la Science » (sic) et avoir ainsi le monopole de la Vérité. 

Cette nouvelle version est organisée en 4 parties:

  1. la description succincte de quelques concepts élémentaires, dont celui de l’effet de serre ;
  2. une présentation nécessairement simplifiée, mais aussi objective que possible de la théorie (contenue dans les milliers de pages des rapports AR5 et AR6 du WG1 du GIEC)  sur laquelle ce dernier prétend l’existence d’un « consensus » ;
  3. une analyse très synthétique de 3 phénomènes naturels influençant les températures de la troposphère, à savoir le transfert de chaleur vertical dans l’atmosphère, l’énergie corpusculaire en provenance du Soleil et l’inertie thermique des océans et des glaces permanentes.
  4. une discussion du contenu et enfin des conclusions relatives aussi bien à notre environnement qu’à notre mode de vie.

Une des questions qui restent sans réponse est celle de la raison pour laquelle un débat ouvert sur le rôle du CO2 sur le climat n’est apparemment pas possible au sein de la communauté scientifique belge. Un tel débat est pourtant absolument indispensable au moment où les gouvernements mettent en place des politiques coercitives au nom d’une transition énergétique à marche forcée socialement et économiquement irresponsable : les objectifs de l’UE en 2030 et 2050 reviennent en effet à ramener les émissions de la Belgique aux niveaux respectifs de 1900 et 1850, pour une population qui aura triplé depuis.

Selon le physicien W. Happer il y aura peu d’effets pour un doublement du taux de CO2

English version : According to the physicist W. Happer there will be little effect for a doubling of the rate of CO2

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Lorsque l’on parle de l’effet de serre et du taux de CO2 atmosphérique sachez qu’il existe trois catégories de scientifiques : (i) ceux qui acceptent cet effet de serre et qui pensent que le taux croissant de CO2 aura des effets majeurs sur la température de la basse troposphère; ce sont généralement les partisans des thèses du GIEC; (ii) ceux qui acceptent l’idée d’un effet de serre mais qui pensent que le réchauffement sera modeste voire inexistant; ce sont des scientifiques qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; nous pouvons par exemple ranger dans cette catégorie des physiciens et climatologues comme William Happer, Herman Harde, Roy W. Spencer, John Christy ou Richard Lindzen; (iii) et enfin ceux qui n’acceptent pas l’idée d’un effet de serre, pour diverses raisons théoriques, et pour qui forcément il n’y aura aucun effet du taux croissant de CO2. Ces derniers scientifiques sont également qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; Nous pouvons par exemple citer Gerhard Gerlich, Ralf D. Tscheuschner, Jack Barrett (du moins dans son article de 1995) et Georges Geuskens. Notons que les scientifiques des trois catégories ci-dessus ne nient généralement pas le léger réchauffement global, et notons finalement qu’il existe des scientifiques indécis.

Le but du présent article est de vous présenter la vision de William Happer, un physicien faisant clairement partie de la catégorie n°2.

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SCE-info : Le GIEC confirme, l’Antarctique est resté stable depuis 1979 !

Une nouvelle étude, publiée dans Environmental Research (Kumar et al., 2021), rapporte que « la tendance globale » pour la température de surface de l’eau (SST) dans la mer de Weddell en Antarctique est négative, depuis 1979. En d’autres mots, il n’y a aucun réchauffement observé dans cette région de l’Antarctique. Cela s’est produit simultanément avec une expansion de l’étendue de la glace de mer. Ensuite, une autre nouvelle étude, publiée dans Journal of Climate (King et al., 2021) rapporte que les plus anciennes stations de mesure de température de l’Antarctique montrent une tendance au refroidissement, depuis 1956. Tout cela en dépit de l’augmentation significative du taux de CO2 atmosphérique, y compris en Antarctique… Voici donc (encore) un sérieux problème pour l’hypothèse du « réchauffement anthropique causé par le CO2 ». Mais en fait, que dit le GIEC sur l’Antarctique dans son dernier rapport? C’est ce que nous allons voir maintenant.

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L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre

par Georges Geuskens, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles (ULB)

Dans presque toutes les sciences, les notions élémentaires sont les plus difficiles et elles sont parfois mal comprises. Par la suite, elles sont souvent  négligées car elles ne s’opposent pas à la publication d’articles dans des domaines spécialisés où les auteurs, à la recherche de notoriété ou de subsides, sont jugés par leurs pairs. La climatologie, science récente et pluridisciplinaire par essence, n’échappe pas à cette règle. C’est ainsi que beaucoup de climatologues, réputés tels ou simples amateurs, développent des théories dont les hypothèses sont contraires aux principes fondamentaux de la chimie et de la physique. Néanmoins,  sur la base de ces théories mal étayées, des modèles informatiques sont élaborés qui conduisent, avec une précision rassurante, à des prévisions alarmantes. Dans cette note nous rappellerons d’abord quelques notions élémentaires concernant l’émission et l’absorption de rayonnements par la Terre et par les gaz atmosphériques avant de revoir d’un point de vue critique les notions généralement admises à propos de l’effet de serre et du bilan énergétique de la Terre.

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Les nuages ont plus d’effets que vous ne le pensez

par Prof. Dr. Jean N.

Le 22 janvier 2020 paraissait dans Scientific Reports, une revue du groupe Nature, un article en libre accès concernant le climat (Delgado-Bonal et al. 2020)[1]. Cet article vaut le détour et le but est de vous le présenter brièvement ici. Les 4 auteurs de l’article travaillent aux USA pour la NASA (NASA Goddard Space Flight Center). En employant des méthodes d’analyses assez sophistiquées, et sans faire intervenir le taux de CO2 atmosphérique, les auteurs démontrent que sur les 40 dernières années la quantité de radiations de courte longueur d’onde (SW) arrivant sur le sol de notre planète (donc en provenance du soleil) aurait varié de manière conséquente en raison d’un changement significatif de la quantité de nuages. Les résultats obtenus suggèrent donc que le léger réchauffement global observé depuis 40 ans (pour rappel, moins de 0,5°C) ne serait pas causé par une variation du taux de CO2 mais simplement par l’évolution de la couverture nuageuse! Comme nous vous l’avions montré à plusieurs reprises sur SCE (par exemple ici, ici, ici et ici) le CO2 n’a probablement aucun rôle dans le réchauffement global constaté actuellement. Les résultats de Delgado-Bonal et al. 2020 soutiennent donc nos conclusions.

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Le réchauffement climatique d’origine anthropique

Le climat peut changer, comme il l’a toujours fait et continuera à le faire sous l’action de variables naturelles. Les activités humaines peuvent-elles avoir une influence comme le prétend la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique ? Cette théorie est basée sur l’existence d’un hypothétique effet de serre défini comme un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent  ensuite dans toutes  les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. L’effet de serre résulterait donc essentiellement de l’émission par les molécules de CO2 d’un rayonnement  de fluorescence  dans le domaine infrarouge [1]. Cette définition est claire et scientifiquement valable car conforme au principe de réfutabilité défini par Karl Popper. Nous l’examinerons à la lumière de théories physiques bien établies et de faits expérimentaux connus. Continuer la lecture de Le réchauffement climatique d’origine anthropique

Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

par Dr. Jean N., Professeur en Faculté des Sciences

En octobre 2017 un article signé Carl Brehmer[1] et traitant de la théorie de l’effet de serre radiatif était publié sur le site web de l’association anglaise Principia Scientific International[2]. Dans cet article, l’auteur utilisait des données fournies par les stations météorologiques SURFRAD et démontrait que la théorie de l’effet de serre ne pouvait pas expliquer les observations. Si l’auteur a raison, il s’agit encore d’un sérieux problème pour la théorie. Dans le présent article nous allons suivre les pas de Carl Brehmer mais nous allons faire nos propres calculs en employant une autre méthodologie. Arriverons-nous aux mêmes conclusions? Continuer la lecture de Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

Le CO2 et le climat avec et sans effet de serre

De tous temps les hommes se sont intéressés au climat et ont tenté de prévoir son évolution. Dès l’Antiquité il était connu que des caractéristiques géographiques comme la latitude mais aussi l’altitude ou le voisinage de vastes étendues d’eau avaient une grande influence sur le climat. Sur cette base les climatologues ont été amenés à distinguer différents types de climats tels que tropical, désertique, tempéré, polaire, etc. Ensuite, il est progressivement apparu que le climat est un système extrêmement complexe qui dépend de l’activité solaire ainsi que de  la distance et de l’orientation de la Terre par rapport au Soleil, facteurs qui varient à des échelles de temps très différentes.

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