RETOUR SUR 2019

par Samuel Furfari, Professeur à l’Université libre de Bruxelles

L’année 2019 aurait été celle de l’hystérie climatique. Les manifestations des jeunes qui ont suivi avec enthousiasme les conseils d’une jeune suédoise ont donné à des politiciens en quête de raison d’être une opportunité pour montrer qu’ils s’occupent de la jeunesse, mais aussi de l’environnement ou plus précisément de « sauver la Planète ».
Qui n’est pas en faveur de la protection de l’environnement ?
Qui n’est pas attentif à la santé ?
L’occasion rêvée pour redonner du sens à la politique était trop belle, d’autant plus qu’il y avait en 2019 l’élection d’un nouveau parlement européen. L’inflation de promesses inconsidérées ne s’est pas fait attendre. Elle a abouti le 11 décembre 2019 à la publication d’une nouvelle stratégie de la Commission européenne appelée « Green Deal » et à son adoption par le Conseil européen le 13 décembre, avec un parlement européen qui en veut encore plus.

L’inflation des promesses est à son comble, tout comme le budget qu’il va falloir débourser pour atteindre ces promesses, destinées en fait à redonner une raison d’être à une Union européenne en manque de projets enthousiasmants pour ses citoyens et ignorée par les pays qui dirigent  les grands enjeux géopolitiques comme l’a manifestement montré le camouflet infligé à Angel Merkel lors de la conférence sur la Libye à  Berlin le 21 janvier 2020 .

Pourtant, sur le front de l’énergie, et non des politiques énergétiques, le début de la révolution annoncée n’a même pas commencé. Au contraire, la toute-puissance des énergies fossiles a été confirmée voire renforcée. La nouvelle géopolitique de l’énergie, qui a été créée grâce à l’abondance des énergies fossiles, s’est affermie et est entérinée par une grande partie du business de l’ énergie.

J’ai récemment (janvier 2020) publié un livre reprenant 28 articles de 2019 sur le sujet [1] en vue de l’affirmation de la nouvelle géopolitique de l’énergie, celle où la peur de la rupture des approvisionnements ne formate plus la politique internationale, celle où les forces du Marché s’imposent grâce aux extraordinaires progrès technologiques.

Mes détracteurs me présentent comme un ‘défenseur des énergies fossiles’. Il est un fait que je leur ai consacré le début de ma carrière à la Commission Européenne, lorsque l’UE avait annoncé que le charbon et le nucléaire devaient représenter en 1990 « 70 à 75% » de la génération d’électricité, mais par la suite j’ai été ― entre autres ― responsable de l’environnement, des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique. J’ai eu le temps d’étudier de manière approfondie toutes ces énergies et politiques énergétiques sous l’angle technologique, politique mais aussi géopolitique. J’ai pu ainsi me rendre compte de manière directe que si l’angle technologique était important, l’angle géopolitique l’était tout autant, si pas plus et ignorée par les pays qui dirigent  les grands enjeux géopolitiques comme l’a manifestement montré le camouflet infligé à Angel Merkel lors de la conférence sur la Libye à  Berlin le 21 janvier 2020

Ma connaissance non seulement des aspects proprement scientifiques de l’énergie et de la géopolitique de l’énergie, ainsi que ma longue expérience de la politique internationale me poussent à être fermement du côté du réalisme. Penser, comme le fait le GIEC, et l’UE à sa suite, que les énergies fossiles pourraient être abandonnées (quasi totalement) en un court laps de temps, au profit d’énergies renouvelables intermittentes relève de l’utopie. Les insuccès des COP 22 à 25 en sont d’ailleurs une forme de démonstration. J’y vois deux raisons : une première qui a un fondement rationnel et s’exprime en termes mathématiques et une seconde de nature géopolitique.

Concernant le fondement rationnel, C. Marchetti et Nebojsa Nakicenovic, chercheurs de l’IIASA à Laxenburg, en Autriche, ont montré à la fin des années 1970, que la transition d’un système énergétique vers un autre prenait naturellement environ un siècle pour permettre au nouveau système d’occuper une part de marché égale à 50%. Ceci semble avoir été totalement perdu de vue, malgré la solidité de l’étude sur le plan méthodologique. Renverser cette propriété décrite par une loi mathématique de type logique ne peut se faire que moyennant une distorsion profonde du mode de fonctionnement actuel de la société. D’ailleurs cela est confirmé par les faits, car alors que depuis 40 années l’UE finance de multiples politiques et mesures en faveur des énergies renouvelables, l’éolien et le solaire ne représentent respectivement que 1,9% et 0,5% de la demande en énergie primaire. L’Université de Frankfort a calculé qu’entre 2010 et la mi-2019 l’Europe a dépensé 700 milliards en faveur des énergies renouvelables [ici]. J’estime – par défaut – qu’entre 2000 et 2019 c’est plus d’un trillion d’euros (un million de million d’euros) les sommes dépensées par l’UE et ses États membres pour atteindre ce résultat dérisoire. Notons aussi qu’ils préfèrent parler d’électricité que d’énergie primaire, mais comme le montre la figure 1 du chapitre 2 cela ne peut tromper que les naïfs [2].


Si les dirigeants de l’UE semblent pour l’essentiel d’accord d’imposer un changement radical, auront-ils le courage d’expliquer aux citoyens européens la portée concrète et quotidienne du changement imposé et celui d’en assumer les conséquences ? On observe déjà certaines de ces conséquences dans les mouvements sociaux apparaissant çà et là, notamment suite au renchérissement des prix de l’énergie. Observons , par exemple, la réactions des syndicats de Bulgarie qui sont très préoccupés car – malgré qu’ils veulent bien protéger l’environnement – ils estiment que ce qui est envisagé est destructeur d’emplois actuels pour d’autres hypothétiques pas pour la même catégorie de travailleurs. D’ailleurs même la Banque nationale belge s’interroge sur les conséquences économiques de ces annonces politiquement correctes mais qui vont détruire des secteurs entiers de l’économie. Si les directives du GIEC sont suivies, la résistance aux attaques contre le pouvoir d’achat que ces directives induisent ne fera évidemment que se renforcer et prendre des formes violentes. C’est la raison essentielle de mon hostilité à l’égard de cette utopie.

D’un point de vue géopolitique, dans d’autres régions du monde, en particulier les plus pauvres, l’imposition des directives du GIEC rencontrera encore plus d’opposition : celle des pays détenteurs de richesses pétrolières et gazières qui y verront un appauvrissement, et celle des pays qui n’en ont pas et dont la pauvreté rendra la chose encore plus insupportable. Il est illusoire de croire que les sommes astronomiques (les COPs parlaient de 100 milliards de dollars par an d’ici à 2020 mais nous sommes déjà en 2020 !) censées être versées par les pays riches aux pays pauvres (en ce inclus la Chine, qui veut sa part du gâteau) dans le cadre du fond vert confirmé dans l’accord de Paris suffiront à sortir ceux-ci du marasme. Pour ne parler que de l’Afrique, comme je le montre dans mon livre paru en décembre 2019 « L’urgence d’électrifier l’Afrique » [2], le véritable problème (avec des variations de pays à pays) est celui de la bonne gouvernance et de l’infrastructure technico-économique. De nombreux chefs d’État africains ne se soucient guère ― hélas ― du bien-être de leur population. En d’autres termes, les sommes versées seront essentiellement détournées par les détenteurs du pouvoir. Les ONG environnementales sont complices involontairement car elles souhaitent que ces sommes aillent au bénéfice des énergies vertes intermittentes plutôt que d’électrifier massivement l’Afrique comme il est urgent de faire. Est-il concevable de revenir à une forme de colonialisme pour éviter que la situation économique des populations concernées n’empire sous l’effet des mesures imposées ? Poser la question revient à y répondre. Je rappelle que le projet Desertec porté par la politique et l’industrie allemande a été rapidement qualifié « d’éco-colonialiste ». Ce ne fut pas là la seule raison de son échec retentissant ; à cet égard, j’aurais espéré que ceux qui l’ont vanté lors de son annonce aient le courage de reconnaître et d’annoncer aussi l’échec énorme qu’il a été.

En plus, Chine et Inde sont les nouveaux géants de la consommation d’énergie. « L’atelier du monde » et « le bureau du monde » consomment de plus en plus de charbon, et si les progrès de la production en énergies renouvelables est une réalité cela ne change en rien la croissance indispensable de la consommation des énergies fossiles. Les statistiques pour 2019 ne seront disponibles que dans quelques mois, mais assurément elles montreront, encore une fois, que la croissance de la demande en énergies fossiles est supérieure à celle des énergies renouvelables. Sur les huit dernières années, les énergies renouvelables n’ont pris que 22% de la croissance de la demande mondiale en énergie primaire. Le fossé entre énergies renouvelables et énergies fossiles s’élargit donc, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire.

Est-ce à dire qu’il ne faut rien faire et laisser la situation actuelle en termes de rejets de gaz à effets de serre se dégrader ? Certainement pas, mais le réalisme plaide pour une transition, là où la chose est possible, des combustibles fossiles les plus néfastes en termes de rejets de CO2 vers des combustibles moins pénalisants. Il s’agit tout d’abord du gaz naturel, notamment grâce à sa surabondance depuis la production du gaz de roche mère, du nucléaire et des énergies renouvelables non intermittentes. Nombreux sont les scientifiques et experts (en particulier André Berger, éminent climatologue s’il en est et qui a co-signé un des articles repris dans cette anthologie [1 ]) qui considèrent que cette option est la plus raisonnable et est celle qui provoquera le moins de ‘destruction sociale’, à savoir la moins pénalisante pour les citoyens, notamment les plus pauvres. C’est cette option pour laquelle je me bats de toutes mes forces et qui me donne l’énergie pour décrire ce qui est. L’énergie c’est la vie et restreindre la consommation d’énergie conduira à une plus grande perte d’influence de l’UE dans le monde avide de consommation d’énergie.

Notes

[1] Furfari S. Energie 2019. Hystérie climatique et croissance des énergies fossiles. ISBN 9781652319436, Amazon Fulfillment, 222p.

[2] Furfari S. 2019. L’urgence d’électrifier l’Afrique. ISBN: 978234316202, Harmattan, 242p.

8 réflexions sur « RETOUR SUR 2019 »

  1. Faudrait quand même s’entendre!

    « laisser la situation actuelle en termes de rejets de gaz à effets de serre se dégrader ?  »

    Je croyais que le Professeur Geuskens avait clairement démontré que le CO2 anthropogénique ne pouvait pas avoir d’effet significatif sur le climat.

    1. Merci de votre remarque qui reflète effectivement la pensée de SCE. Mon texte étant très général (toute une année riche en événements, passée en revue !), la phrase que vous rapportez s’applique bien entendu au ‘mainstream’. Il est évident que des scientifiques nient l’effet du CO2 anthropogénique mais se voient refuser l’accès aux plus grandes revues, la ’science étant dite’, notamment suivant Al Gore et le GIEC. Notons quand même que le GIEC lui-même reconnaît que cette influence est minime (voir http://www.science-climat-energie.be/2018/12/14/la-biomasse-globale-de-larges-incertitudes-egalement-sur-le-cycle-du-carbone/ comme aussi indiqué à la page 471 (Figure 6.1) du rapport AR5 :

      IPCC, 2013: Climate Change 2013: The Physical Science Basis. Contribution of Working Group I to the Fifth Assessment Report of the Intergovernmental Panel on Climate Change [Stocker, T.F., D. Qin, G.-K. Plattner, M. Tignor, S.K. Allen, J. Boschung, A. Nauels, Y. Xia, V. Bex and P.M. Midgley (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, United Kingdom and New York, NY, USA, 1535 pp.

      La Figure 6.1 fait le bilan de toutes les émissions de carbone vers l’atmosphère (flux en Gt de C par an). Le texte ne mentionne pas que les émissions humaines ne font que 4%, mais il suffit de le calculer soi-même :

      – Emissions (naturelles) de puis les terres : 118.7 Gt de C
      – Emissions (naturelles) depuis les océans : 78.4 Gt de C
      – Activités humaines : 8.9 Gt de C
      – Volcans : 0.1 Gt de C
      – Dégazages depuis les lacs : 1.0 Gt de C
      Somme = 207.1 Gt de C
      Et donc 8.9 Gt de C représente 4,29% des émissions annuelles.

      Cela devrait relativiser les discours entretenus quotidiennement par les médias sur les ‘GES’

  2. Emissions naturelles 197 Gt. Il s’agit bien de carbone, pas de CO2 ?
    Et s’agit-il d’émissions nettes tenu compte de l’absorption par photosynthèse ?
    Et dans ce cas, comment explique-t-on et calcule-t-on l’augmentation de la teneur en CO2 de l’air de 300 à 400 ppm en 100 ans ?
    COMMENT puis-je me procurer VOTRE LIVRE ?

    1. Réponse à Francis CAUDRON :

      – Il s’agit bien de carbone, pas de CO2.
      – Les 197 Gt de C/an correspondent aux flux naturels vers l’atmosphère (dégazage des océans, respiration des animaux et des bactéries, émissions de volcans; etc.). Avec les émissions humaines cela fait un total de 207 Gt de C vers l’atmosphère. A côté de cela il y a des fixations de C (photosynthèse, dissolution, etc.) pour un total de 203 Gt de C/an. Ces chiffres proviennent de l’AR5 du GIEC (2013). On constate donc un déséquilibre de 4 Gt de C/an en faveur des flux vers l’atmosphère. Ceci explique donc la lente augmentation du taux de CO2 atmosphérique.
      – Maintenant il faut faire attention à ceci : les émissions anthropiques augmentent, certes. Mais il se pourrait que les émissions naturelles augmentent également par rapport aux fixations, et que ces augmentations naturelles soient prépondérantes. Une preuve de tout ceci nous est fournie par l’évolution des rapports isotopiques du carbone (13C/12C) dans l’atmosphère : cette évolution ne peut s’expliquer qu’en tenant compte à la fois des émissions humaines et des émissions anthropiques. Les détails du calcul sont donnés dans les articles de JC Maurin publiés ici même : http://www.science-climat-energie.be/2018/11/12/evolutions-recentes-du-co2-atmospherique-3-4/

      – Le livre de Samuele Furfari est disponible sur Amazon :
      https://www.amazon.fr/Energie-2019-Hyst%C3%A9rie-climatique-croissance/dp/1652319433/ref=sr_1_2?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&keywords=Energies+2019&qid=1582837412&sr=8-2

  3. Je vous remercie pour votre réponse.
    Je crois que le raisonnement des alarmistes est de dire que ces 4% s’accumulent dans l’atmosphère et sont responsables du fait que nous serions passés de 280ppm à près de 400ppm en 150 ans, soit une augmentation de 120ppm environ ou de plus de 40%.
    Ce que dit le professeur Geuskens, me semble-t-il, c’est que même ces 40% supplémentaires ne peuvent pas avoir d’influence sur le climat, et il invoque des lois de la physique très convaincantes à l’appui de cette théorie.
    Les alarmistes invoquent d’autres lois, des modèles informatiques, et leur fameux consensus.
    Je m’inquiète de ce que chaque camp campe sur ses positions et prétend que l’autre doit prouver que la théorie de l’autre est fausse.
    Personne ne se soucie de démontrer expérimentalement les propriétés radiatives du CO2 dans les conditions de pression de température et de présence d’autres gaz qui règnent en haute atmosphère, ni de démontrer expérimentalement comment cet éventuel caractère radiatif réchaufferait le sol ou la basse atmosphère.
    Votre article montre bien que l’on passe plus de temps à minimiser ou à exagérer l’impact du CO2 sur le climat au moyen de théories, de modèles informatiques ou d’invocations de consensus, que de chercher à le démontrer expérimentalement.
    Ce n’est pas très scientifique tout cela !
    Le Boson de Higgs et la physique des particules mérite le gros cyclotron du CERN, alors que le CO2 ne mérite que les élucubrations du GIEC !
    Pourtant, en termes de coût, la lutte contre le climat lié aux émissions de CO2 pourrait coûter considérablement plus, et impacter fondamentalement plus notre mode de vie, que le boson de Higgs, en tout cas à moyen terme.
    Alors que le CO2 est peut-être un faux coupable ou un simple bouc émissaire.

  4. Merci Prof. Furfari de ces éléments documentés.

    « Green deal » ? Les autorités publiques d’UE n’en étant plus à une erreur stratégique près, puis-je m’autoriser une remarque à caractère SOCIO-économique ? Des sondages 2020 révèlent une sensibilité de 62% des gens – toutes couches sociales confondues – à leur situation économique individuelle. Celle-ci touchant bien plus vite nos populations que leur aptitude à résorber l’hystérie engendrée par la souche virale greta++  ?

    Ces 62% sont-ils si étonnants ? En un lien pas toujours évident, l’aspect énergétique contribue à notre niveau d’aisance générale ou à une précarité accrue des populations… pas seulement liées au seul prix ‘consommateur’ de l’électricité ! Or, en ce moment d’inquiétudes covid-19, peu de journaux consacrent encore une attention à notre approvisionnement énergétique belge.

    Pourtant, dès début janvier 2020, ELIA (le gestionnaire réseau HT) avait émis des statistiques intéressantes sur 2019.
    « Durant l’année 2019, la Belgique a exporté (+- 2%) plus d’électricité qu’elle n’en a importé  » (tandis qu’en 2018, il s’agissait d’importation à hauteur de +- 20%) !
    https://www.elia.be>2020>20200108_Press Release_Mix-Electrique-2019_FR.pdf

    Effectivement, la production de nucléaire (et celle de gaz) se sont alors accrues. Avec l’effet de faire rentrer (un peu) d’argent dans les caisses nationales…. plutôt que de les vider. Vases communiquants pas toujours évidents ? Or qu’ils le sont sur la balance commerciale (et indirectement sur notre dette publique qui ne cesse d’enfler) ! Ceci parait-il évident aux yeux de Mr/Mme Tout-le-monde ?
    Puissance installée actuelle agrégée par type de combustible
    https://www.elia.be/fr/donnees-de-reseau/production/parc-de-production

    MIX énergétique. D’une courte analyse de « causes à effets », d’où résultait donc cette inversion des flux électriques ? Ben d’abord de la relance du nucléaire, longtemps laissé en rade pour démontrer que les installations n’avaient rien de défaillant… contrairement à ce que donnaient à penser les clameurs d’activistes de Greenpeace & Co.
    Plus subtilement masqués sont des déficiences 2019 de la production voltaïque (la météo BE n’est pas celle du Sahara et la couverture nuageuse de notre climat tempéré a de ces impacts surprenants sur les fluctuations de la puissance nette induite sur des dalles). D’autant que, automne-hiver doux joueraient en faveur de cette production-là. Les C.V. (certificats verts) et subsidiations indues expliquent probablement le reste !
    Suivi continu et les prévisions de production photovoltaïque
    https://www.elia.be/fr/donnees-de-reseau/production/production-photovoltaique

    Pour la part des moulins à vents fluctuants en BE, les stats disent qu’il y eut un boom. En effet, au-delà de toute démonstration pourtant documentée de l’inefficacité éolienne chez nous, les autorités UE (donc BE) persistent à soutenir tout projet dit « d’indépendance énergétique ».
    De la stratégie ‘deux poids deux mesures’, les incitants publics iront encore longtemps aux moulins. La boucle des erreurs tend donc à se perpétuer…
    « Errare humanum est, perseverare diabolicum »

  5. « Réponse à Francis CAUDRON :

    – Il s’agit bien de carbone, pas de CO2. »

    PARDON ?

    En quoi consiste exactement une émission de carbone ? Des particules ? Si c’est ça, outre l’aspect polluant , cela aurait plutôt un effet de refroidissement par obstruction du rayonnement solaire.

    Ce vocable « carbone » qu’on trouve partout n’est en général que le résultat d et l’incompétence et la fainéantise des auteurs qui abrévient « dioxide de carbone » et disent ou écrivent « carbone », générant des confusions comme celle plus haut.

    Je trouverais fort étonnant que par exemple les océans émettent naturellement du carbone pur. Et encore plus étonnant que le dégazage des lac produise des particules (carbone) et pas… du gaz (CO2) !

    Se laisser aller à cette confusion comme la masse des journalistes en mal de copie ne peut entraîner que confusion et perte de crédibilité.

    1. Je ne suis pas chimiste. mais sais que le CO2 (sa production et son bilan) est bien du gaz (parfait), pas du noir de carbone, ni du graphite, ni du diamant, ses autres formes cristallographiques. Ma question était en rapport à la façon de mesurer la quantité produite parce que je crois savoir que le pois moléculaire du carbone est 12, alors que celui du CO2, c’est 44. Je me trompe ?

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