« Le nombre total des catastrophes est stable depuis les deux dernières décennies » déclare une organisation internationale

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Le 5 mai 2021, l’IFRC (International Federation of Red Cross) a publié un long rapport intitulé :

« Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 – Contre Marées et Chaleurs [1]»

On y trouve le graphique et le commentaire suivants :

« Le nombre des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes déclenchés par des aléas naturels augmente depuis les années 1960 et a progressé de presque 35 % depuis les années 1990 (voir figure 1.1)… Même quand le nombre total des catastrophes s’est stabilisé au cours des deux dernières décennies [2]» !

Voilà une information que l’on n’entend pas souvent… en réalité, jamais. En tous cas venant d’instances internationales telles l’IFRC.

Ces quelques mots, perdus dans les quatre cents pages du rapport, constituent donc une première.

Ils en sont aussi la partie essentielle car ils décrivent une réalité [3], celle des vingt dernières années, tandis que le reste du rapport consiste dans les habituelles prévisions catastrophistes sur d’hypothétiques conséquences futures du changement climatique. Mais qui, en ce qui concerne les désastres naturels, tardent à se réaliser.

Bien sûr, cette « stabilité » apparaît toujours clairement sur les graphiques établis d’après les données du CRED (Centre for Research on the Epidemiology of Disasters [4]), données sur lesquelles sont basés tous les récents rapports. Mais cet aspect flagrant n’avait jamais été mis en évidence explicitement auparavant.

Voilà qui est fait et pourra désormais servir de référence valable.

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Quelques remarques encore :

1. Tout d’abord au sujet de la « stabilité » du nombre des catastrophes depuis le début du siècle. On voit parfaitement sur le graphique de l’IFRC, ainsi que sur celui du CRED publié dans une étude [5] précédente et reproduit ci-dessous, que cette « stabilité » est surtout une lente et continue diminution !

2. Nous avons précédemment commenté et confronté les rapports de l’UNDRR [6] (United Nations Office for Disaster Risk Reduction) et de l’OMM [7] (Organisation Météorologique Mondiale), mettant en évidence les conclusions contradictoires auxquelles ils aboutissent.

Aujourd’hui, ajoutons-y celui de l’IFRC et comparons le aux deux précédents.

Tous trois :

  • traitent du même sujet, l’évolution de la fréquence des désastres naturels ;
  • utilisent la même base de données, EM-DAT [8];
  • couvrent, notamment, les trois dernières décennies, 1990-2019.

Et, puisque la vaste majorité des catastrophes, 81% comme on peut le calculer d’après le graphique de l’OMM [9] ci-dessous, a eu lieu au cours de ces trois dernières décennies, on s’attendrait à ce que leurs conclusions, sur l’évolution de la fréquence des désastres naturels, soient du même ordre de grandeur.

Or, pas du tout !

Voici les variations qu’ils annoncent pour les périodes couvertes respectives  :

  • +400% pour l’OMM, entre 1970 et 2009, soit sur 40 ans [10] ;
  • +100% pour l’UNDRR, entre 1980 et 2019, soit sur 40 ans ;
  •   +35% pour l’IFRC, entre 1990 et 1999, et
  •       0% pour l’IFRC, entre 2000 et 2019.

Force est de constater que ces résultats sont totalement irréconciliables. Rien ne justifie de telles différences sauf un total mépris des faits allié au désir de produire un effet dramatique.

Au moins le rapport de l’IFRC reconnaît qu’il y a stabilité du nombre des désastres naturels depuis les deux dernières décennies. Mais qu’en est-il des 35% d’augmentation qui se seraient produits entre 1990 et 1999 ?

Interrogeons à ce sujet la source même des données utilisées par les trois rapports, le CRED, probablement la mieux placée pour en parler.

Nous avons produit précédemment de nombreuses citations à ce propos. En voici une supplémentaire où, il y a près de vingt ans déjà, le CRED avertissait :

« Le graphique 2 [ci-dessous] pourrait laisser croire que les catastrophes sont plus fréquentes aujourd’hui qu’au début du siècle. Cependant, il serait incorrect de tirer une telle conclusion en se basant uniquement sur ce graphique. En fait, ce que la figure montre réellement, c’est l’évolution de l’enregistrement des occurrences des catastrophes naturelles au fil du temps [11]».

Différents éléments ont concouru à l’amélioration de la collecte des données. Les progrès des moyens techniques de détection et de communication, satellites et internet, de même que la prise de conscience des avantages qu’il y a à déclarer de tels désastres, ne serait-ce que pour l’appui logistique et financier que l’on peut ainsi espérer obtenir. Tout cela a du inciter des pays de plus en plus nombreux à déclarer de manière plus volontaire les catastrophes naturelles au cours des ans.

Pour illustrer cette supposition, comparons l’évolution du nombre des désastres naturels avec celui des pays les déclarants :

On constate une évidente corrélation.

Et, en admettant qu’il existe un lien de cause à effet entre ces deux courbes,

si on adopte le principe de parcimonie qui privilégie l’explication la plus économe et demande de ne pas introduire de nouvelles hypothèses [12] tant que celles déjà énoncées suffisent…

et si on postule que le nombre des désastres varie peu annuellement et est simplement proportionnel à l’étendue du territoire considéré ainsi qu’à la qualité de la collecte de l’information…

alors, si davantage de pays les déclarent de façon plus exhaustive, davantage de désastres seront enregistrés !

Et c’est exactement ce que l’on observe pendant la première période, 1980–1999.

Ensuite, dans la seconde période, 2000–2019, la lente décroissance du nombre des pays déclarants coïncide avec une lente décroissance du nombre des désastres enregistrés, ce qui apparaît conforter le postulat de départ et… confirmer les affirmations du CRED, répétées avec constance dans ses multiples publications au cours des vingt dernières années, sur le rôle central joué par la collecte de l’information.

Quant aux chiffres extravagants, mentionnés plus haut, de certains rapports, nous avons déjà examiné, dans les articles cités, les artifices de calcul qui ont conduit l’OMM et l’UNDRR à parler de « quintuplement » et de « doublement » du nombre des désastres naturels. Allégations dénuées de tout lien avec la réalité.

Si les tenants d’un changement climatique dévastateur se voient dans la nécessité de recourir à de tels expédients pour tenter d’emporter le débat et forcer l’adhésion, cela prouve bien à quel point leur science est incertaine et, contrairement à ce qu’ils prétendent pourtant dans un mantra bien établi, qu’elle est loin d’être « settled » !

Il est donc remarquable que l’un d’entre eux, probablement par inadvertance, en vienne à accepter le réel pour un moment, même s’il n’est pas conforme à l’opinion dominante. Cela créé, en tous cas, un précédent auquel on pourra désormais se référer.

Un premier pas dans la bonne direction ?

NOTES

[1] https://www.ifrc.org/sites/default/files/2021-10/2020_WorldDisasters_Full_FR.pdf
[2] Extrait complet : « Dans leur immense majorité, les catastrophes des dix dernières années (83 % ont été déclenchées par des aléas naturels) ont été provoquées par des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, tels que des inondations, des tempêtes et des vagues de chaleur. Le nombre des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes déclenchés par des aléas naturels augmente depuis les années 1960 et a progressé de presque 35 % depuis les années 1990 (voir figure 1.1). La proportion des catastrophes attribuables aux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes a elle aussi nettement augmenté durant cette période. Même quand le nombre total des catastrophes s’est stabilisé au cours des deux dernières décennies, la proportion attribuable aux phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes, comme les inondations, les tempêtes et les vagues de chaleur, a continué de croître, passant de 76 % de l’ensemble des catastrophes dans les années 2000 à 83 % dans les années 2010 ».
[3] Cela n’empêche pas, bien sûr, le rapport de se contredire à de nombreux endroits. Ainsi, par exemple, déjà à la page iv de l’avant-propos on trouve :
« Les catastrophes climatiques et météorologiques ont des conséquences humanitaires massives partout dans le monde et ont directement touché 1,7 milliard de personnes durant la seule décennie écoulée. Nous craignons une aggravation de cette situation, car le nombre, l’intensité et la variabilité des phénomènes extrêmes augmentent ».
Donc le nombre des phénomènes extrêmes augmente… tout en restant stable depuis deux décennies !
Et, puisque ce nombre demeure stable, leur intensité peut être jaugée par l’évolution des montants des dégâts occasionnés. Or ces montants diminuent, comme le montrent les données des compagnies d’assurance : https://www.science-climat-energie.be/2022/09/16/2021-les-desastres-dans-les-chiffres/.
Quant à l’augmentation de la « variabilité », il y aurait donc des quota auxquels les différentes catégories de désastres naturels seraient tenus de se conformer et auxquels ils auraient dérogé ? Ou alors des nouveaux types de désastres apparaîtraient ? Lesquels ?
Beaux exemples d’une pensée cohérente, s’en tenant strictement aux faits.
[4] Le CRED ( https://www.cred.be/ ) est un centre de recherche de l’Université Catholique de Louvain. Il fait partie de l’École de Santé Publique située à Bruxelles, en Belgique.
Il collabore à des études internationales portant sur les conséquences humanitaires et sanitaires des catastrophes naturelles. A cet effet, il gère une base de données, EM-DAT, qui recense les désastres naturels survenant sur toute la planète. Les résultats du CRED sont repris par Our world in data https://ourworldindata.org/natural-disasters ), une publication en ligne de l’Université d’Oxford.
[5] https://www.undrr.org/sites/default/files/inline-files/Human%20Cost%20of%20Disasters%202000-2019%20FINAL.pdf
[6] https://www.science-climat-energie.be/2021/11/05/fake-news-a-lonu/
[7] https://www.science-climat-energie.be/2021/12/17/fake-news-a-lonu-2-la-saga-continue/
[8] https://public.emdat.be/. L’IFRC fait référence à d’autres sources mais les courbes qu’elle produit semblent être essentiellement basées sur les données du CRED.
[9] L’histogramme de l’OMM ne tient pas compte des désastres géophysiques et biologiques, courbes verte et rouge sur le graphique de l’IFRC. Il est à comparer avec la courbe bleue, reprenant les désastres climatiques et météorologiques uniquement. Bien que reprenant moins d’événements donc, il conclut, malgré tout, à une augmentation 14 fois supérieure, 500%, à celle de 35%, surface hachurée, avancée par l’IFRC.
[10] Le rapport couvre bien une période de 50 ans, 1970-2019. Mais, pour rendre le résultat ainsi obtenu plus effrayant, il compare la première décennie, 711 désastres, à l’avant-dernière, 3536 désastres, et non à la dernière, 3165 désastres seulement ! Bien sûr aucune explication quant à cette bizarrerie n’est avancée.
[11] « Figure 2 might lead one to believe that disasters occur more frequently today than in the beginning of the century. However, reaching such a conclusion based only on this graph would be incorrect. In fact, what the figure is really showing is the evolution of the registration of natural disaster events over time » :https://www.unisdr.org/preventionweb/files/1078_8761.pdf
[12] Ici ce serait l’hypothétique influence du changement climatique sur l’évolution du nombre des désastres naturels. Influence toujours possible bien sûr, mais qui, pour le moment, tendrait à diminuer ce nombre !
Cette hypothèse d’un changement climatique facteur de stabilité, comme l’attestent les faits, nous conviendrait donc parfaitement aussi.
Il y aurait eu ainsi deux phases. Tout d’abord, jusqu’en 1999, avec la mise en place du système de collecte de l’information, où c’est l’adjonction continue de nouveaux acteurs qui aurait joué un rôle prépondérant dans l’augmentation constatée du nombre des désastres. Et, depuis l’an 2000, une fois le système arrivé à maturité, c’est réellement le nombre des désastres naturels qui déterminerait celui des pays participants.
C’est lors de cette deuxième phase que le rôle de l’éventuelle influence du changement climatique apparaîtrait. Et, dans ce cas, il est indéniable que ce rôle est bénéfique puisqu’il tend, actuellement, à stabiliser voire à diminuer le nombre des désastres naturels !

3 réflexions sur « « Le nombre total des catastrophes est stable depuis les deux dernières décennies » déclare une organisation internationale »

  1. Grand merci, Monsieur Budyn, pour la pertinence de vos constats.

    Permettez-moi une digression thématique qui s’en écarte à peine ?
    Pendant longtemps la grandeur des sciences et techniques a tenu – hors exceptions – à un esprit d’originalité du chercheur, à sa rigueur (de la théorisation autant que la vérification expérimentale), le tout doublé d’une indépendance d’esprit. Actuellement, les distorsions observées y foisonnent.

    Une des causes présentes tiendrait à une prolifération des organes R&D, un fait à la fois stimulant mais aussi révélateur d’une « hyper concurrence » entre eux. Cela se double d’une « interdépendance – connivences » clairement établie entre la R&D – la politique – la haute finance – couverte par des réseaux de médias (organes guère neutres, voire idéologisés…), ce qui pèse et mène vers l’obédience ‘conformiste à la DOXA prédominante’.

    Si on y observe de surcroît la « dynamique organisationnelle interne » de ces organes respectifs, puis leurs liens externes, tout y prête à des interrogations et des errements… dénoncés par beaucoup de milieux sérieux, mais sans correctifs vraiment ad hoc. Lâcheté ordinaire et/ou corruption masquées sont bien présentes !

    Où en reste alors le besoin d’une « interdisciplinarité honnêtement menée » ? Des chercheurs multidisciplinaires rigoureux s’en exprimèrent résolument, tel un Jean Piaget (Prix Eramus 1972) et bien d’autres… qui le clamèrent sans pouvoir empêcher les distorsions.

    Il est normal qu’à tout « organe de recherche ou chercheur », il faut des thèses et des projets (par subsides publics ou des contrats de financement par ‘mécènes intéressés’). Ainsi se justifie-t-on d’une passion existentielle et l’envie de faire heureusement avancer l’état de la science et de nos connaissances.

    Des distorsions pouvant mener à la corruption ? Jugeons en :

    1° parmi d’autres « mondialistes », le GIEC – cette ‘filiale ramifiée’ et organe clairement politico-scientifique de l’ONU s’étend aussi vers l’OMM, l’UNDRR, etc. en illustrant assez parfaitement ce que redoutait l’honorable chercheur Piaget ! L’idéologie « climatique » prégnante subordonne beaucoup de milieux, au-delà de la science …

    2° Dans la foulée, on peut remarquer divers articles médiatisés à caractère de « catastrophisme ». L’histoire humaine est révélatrice de moteurs et freins à un changement. Ainsi, l’usage de ‘la peur’ en tant que moyen/méthode de contrôle sur l’opinion publique, subtile forme de dictature ? p.ex. :

    … Interview L’ECHO (BE) du 4/01/23 : « Une bataille économique majeure se joue sur le climat »
    « La climatologue Valérie Masson-Delmotte, une des figures majeures du Giec, observe de près la « mise à jour logiciel » des décideurs politiques et économiques sur la bataille climatique. « C’est pour moi assez étonnant, parfois. » »
    Paradoxe de la poule et l’oeuf ? Cette chercheuse prendrait-elle conscience que l’arnaque climatique mondialisée a des conséquences socio-économiques dramatiques pour nos populations, pas seulement celles ‘pauvres’ mais particulièrement tous milieux dans l’UE ?
    Au lieu d’argumenter ses versions de la bible GIECienne, Madame eut avantage à diversifier ses sources de lectures et de réaliser à quel jeu sordide les valets de la pseudo-science s’en sont emparés du leitmotiv, sans vergogne… en restant -eux- déconnectés des « réalités chiffrées » du monde RÉEL !

    … Article de l’Institut polytechnique de Paris – où une Prof. (économiste) Patricia Crifo (3/01/23) ne variera qu’à peine en publiant (et s’activant?) sur :
    «  Banques centrales : les OUTILS pour lutter contre le changement climatique »
    https://www.polytechnique-insights.com/tribunes/economie/les-banques-centrales-et-la-lutte-contre-le-changement-climatique/ (*)
    D’une observations perso ? TOUT y est dérivé du thème CO2 … et d’une financiarisation accrue requise via les BC’s et nos gouvernements… jusqu’à subordonner les entreprises ‘prises en étau’ ?
    (*) Article aussi basé sur des « sources indiscutables ? » telles IPCC…, les travaux COP21… (TCFD), CSR (Corporate Social Responsibility), etc., etc.

    3° Un paquet d’articles de nos gazettes (et leurs ‘journaleux attitrés’) sur l’annonce d’études (sic) préfiguratrices d’une fin du monde. Bourrage de crânes garanti !

    En finale, un monde où certains « scientifiques vaniteux et des financiers cupides » tentent de reconstruire une 2e mythique « Tour de Babel » (cet endroit où règne le bruit ‘médiatisé’, une confusion ‘intellectualisée’ et où bien des gens ne se comprennent plus) ? Suivit ou la précéda aussi, dit encore la bible, il y eut ce « Déluge planétaire » … et une ‘arche de Noé’ !
    Sera-ce ceux de l’an 2050 pour notre Occident des aveuglés politico-scientifiques ???

  2. La falsification des données et calculs statistiques est un problème récurrent en politique -et notamment dans les dossiers environnementaux.
    Comme on sait, la fréquence d’un type de catastrophe peut varier sensiblement d’une année à l’autre pour un pays donné, voire même pour une région donnée, comme un canton en Suisse ou une province canadienne. Il est certes possible qu’une année voit sur son territoire 2,3,4 fois plus d’un certain type de catastrophe que disons les quelques années précédentes. Par généralisation, c’est la « preuve » que sur l' »ensemble de la Terre » ce type de catastrophe est en augmentation constante.
    Un autre exemple intéressant, même si non lié directement aux sujets abordés par SCE. La « crise des abeilles » a été créée de la manière suivante:
    Deux données d’abord: Une reine a une espérance de vie de 2 à 3 ans, ce qui fait une probabilité moyenne de décès de 0,4 par année. Les apiculteurs individuels ont entre 1 et 50 ruches. Si nous suivons l’ensemble des apiculteurs d’un pays et comptons le nombre de ruches perdues sur le total, nous obtiendrons environ 40% de perte annuelle. Cependant, si nous suivons disons une centaine d’apiculteurs ayant 20 à 30 ruches, la probabilité de perdre 60% ou plus de ruches est de 2% à 20 ruches et 0,8% à 30 ruches. (Par la loi binomiale) On peut d’ailleurs voir dans les données de FAOSAT que la production de miel naturel suit celle de la population mondiale à long terme.
    De là à conclure que la mortalité « moyenne pour l’ensemble des ruches est d’ « au moins » 60% il n’y a qu’un pas, et les environnementalistes l’ont fait. Il y a d’autres manières de truquer les données, et elles ne sont pas seulement utilisées en environnement. Malheureusement, elles semblent avoir droit de cité dans le débat public. À dénoncer.

  3. « Le nombre total des catastrophes est stable »
    Vous rêvez : les guerres , les conflits sociaux , économiques et politiques , les migrations , les catastrophes sanitaires et les confinements qui s’en suivent, les problèmes énergétiques que nous imposent les écologistes, la main mise des politiques sur tous les médias , l’inflation, la décroissance et la promesse du zéro carbone dans peu de temps .
    Les carastrophes climatiques , c’est du pipeau à côté

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