CARTE BLANCHE : Faut-il céder à l’hystérie climatique?

Yves Lahaye, citoyen éco-responsable.

nb SCE-Info:  suite à l’article de M. Lahaye, une ‘mise au point’ s’est avérée nécessaire et instructive  (ici).


En pleine effervescence sur la question climatique, je reste dubitatif en considérant quelques faits avérés qui ne me paraissent pas aller dans le sens proclamé par la doctrine officielle. Je m’interroge également sur des affirmations qui me paraissent relever davantage de l’idéologie que de la science.

Bien sûr, je ne suis pas scientifique. Pour beaucoup, c’est déjà suffisant pour m’interdire d’exprimer un avis sur le sujet ou, mieux, pour m’interdire de poser des questions. Car bien évidemment, tous les scientifiques, bien plus malins que moi, ne décrètent-ils que la fin du monde est proche ? Je n’aurais donc pas d’autre droit que celui de me conformer à la bonne parole sous peine d’être mis au ban de la société.

Mais faut-il être titulaire d’un doctorat en sciences pour s’intéresser à la question et se documenter avec la rigueur intellectuelle nécessaire ? Je ne pense pas avoir moins connaissances qu’une adolescente suédoise qui, manifestement, ne fréquente plus beaucoup l’école ? Pourtant, nos élites politiques se prosternent devant elle comme devant la pythie qui menaçait la Grèce antique de la colère des dieux.

En quoi aurais-je moins de compétences que les gourous qui nous promettent l’apocalypse? Que je sache, Al Gore, Leonardo di Caprio et autres Nicolas Hulot n’ont pas un bagage scientifique plus important que le mien.

1/ Regardez les faits

« Regardez les faits ». « Les faits ne mentent pas. » Tels sont les slogans qu’on peut lire sur les pancartes des manifestants du climat qui veulent nous inciter à l’action.

Et bien oui, regardons-les, ces faits. Ils sont parfaitement documentés. Certains d’entre eux figurent même noir sur blanc dans les rapports du GIEC.

Certes, il n’est pas question de nier que la Terre s’est réchauffée au 20ème siècle. L’élévation de la température moyenne a été de 0,6 ° selon le site de Météo France.

Il n’est pas question, non plus, de nier que le CO2 est un gaz à effet de serre.

Mais faut-il rappeler au passage que le COn’est pas un polluant ; il est même essentiel à la vie  puisqu’il participe à la photosynthèse et permet ainsi la croissance des végétaux. Certes, le CO2– que les médias s’évertuent à illustrer avec des images d’inquiétantes fumées noires – est un gaz (incolore) à effet de serre. Mais dans quelle mesure ?

Depuis plus de 20 ans, il n’y a pas eu d’accélération marquante du réchauffement.
Les données des satellites UAH ( Université de Alabama, Huntsville) donnent une augmentation de 0,092°C par décade entre 1997 et 2019. C’est peu. J’aurais tendance à dire que c’est insignifiant pour le commun des mortels. Les écoliers qui manifestent aujourd’hui n’ont donc pas connu de réchauffement climatique digne de ce nom.

Si des records de chaleurs ont pu être battus ici ou là, c’est souvent pour quelques centièmes de degré qui ne remettent pas en cause la tendance statistique sur 20 ans. (Des records de froid ont par ailleurs été battus notamment en Antarctique en 2018 ou aux États-Unis en 2019). Le cinquième rapport du GIEC confirme que le taux de réchauffement a été réduit à 0,05 °C [1] par décennie entre 1998 et 2012 contre 0,12 °C par décennie entre 1951 et la fin du siècle passé. Et si les médias affirment haut et fort que 2018 fut la quatrième année la plus chaude, on peut aussi en déduire ….que la température n’augmente plus.

Or depuis 20 ans, le taux de COdans l’air est passé de 365 ppm à 412 ppm soit l’augmentation la plus rapide que la Terre ait connu depuis longtemps.

Le rôle du COdans l’augmentation des températures paraît clairement surestimé.

Pour cette même période, les modèles climatiques se sont lourdement trompés. La climatologie repose en effet sur des modèles mathématiques qui se sont révélés être en contradiction avec les observations du climat réel depuis 20 ans.

L’évolution du climat de ces 20 dernières années se situe bien en deçà de ce que les modèles les moins catastrophistes avaient prédit [2].

Les événements climatiques extrêmes ne sont ni plus nombreux ni plus intenses qu’il y a 50, 100 ou 200 ans ? Ils sont simplement plus médiatisés.

Faut-il rappeler que la pire inondation de Rome eut lieu en 1598. Un monument est là pour le commémorer à la Place d’Espagne (Piazza di Spagna). Paris a connu ses pires inondations en 1910 à une époque où l’urbanisation à outrance était inexistante et n’était donc pas encore un facteur aggravant. La canicule de 1911 coûta la vie à 40.000 personnes, bien plus que celle de 2003 qui est encore dans toutes les mémoires.

Toutes les sources de données concordent : il n’y a pas d’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des événements extrêmes depuis le début de l’ère industrielle, qu’il s’agisse des cyclones, des tempêtes, des inondations, des sécheresses et des vagues de chaleur. Le GlEC lui-même le reconnaît dans son rapport spécial sur les événements extrêmes de 2012, et dans son 5e rapport de 2013 [3].

On peut également consulter les sources de données de l’assureur AON qui produit tous les ans un rapport sur les désastres naturels [4].

On peut également consulter le site Belgotopia [5] qui recense les catastrophes naturelles depuis l’an 7 jusqu’à nos jours.

La banquise arctique a incontestablement perdu d’importantes masses de glace depuis 40 ans, les gains de l’hiver ne compensant pas les pertes de l’été. Mais la banquise s’est stabilisée au cours des dix dernières années. A son minimum estival au 31/08/2018, la calotte glaciaire du Groenland, a encore gagné, comme l’année précédente, environ 500 gigatonnes de glace (500 milliards de tonnes), soit 150 gigatonnes au-dessus de la moyenne [6]. Et surprise, le glacier Jakobshavn qui perdait environ 2,5 km par an depuis 2012 recommence à croître selon une récente étude de la Nasa [7].

Or, selon les prédictions d’Al Gore, la banquise arctique aurait dû disparaître en 2014.

À l’opposé, l’Antarctique est stable. La superficie de banquise Antarctique est en moyenne en hausse constante depuis le début des mesures par satellite en 1979. Selon une étude de la NASA (publiée en octobre 2015) [8], les gains de masse de l’inlandsis antarctique sont supérieurs aux pertes, remettant en cause les conclusions du 5e rapport du GIEC. Il est vrai que la glace fond mais uniquement à l’Ouest au niveau de Pine Island et du glacier Thwaites. Cependant, une étude publiée en juin 2018 dans la revue Nature [9] apportait des preuves d’une source de chaleur volcanique en amont de Pine Island qui pourrait expliquer cette fonte localisée à l’ouest de l’Antarctique.

La population des ours polaires a plus que triplé depuis 1960, passant d’une population de 6 à 8.000 individus à 25 à 28.000 aujourd’hui, se reporter au site ‘Polar Bear Science [10].

Le niveau des mers n’augmente pas de manière catastrophique, soit au plus 10 cm par siècle. Le niveau de la mer est stable aux Maldives, à Tuvalu à Vanuatu [11].

Axel Mörner, spécialiste des océans et auteur de centaines de publications sur le sujet conclut à une élévation de 0,5 ± 0,5 mm/an [12]. Il confirme la stabilité du niveau de la mer aux Maldives, au Bangladesh, à Goa, à Tuvalu, à Vanuatu, à Kiribati, à Majuro, au Surinam ou à Venise (où ce n’est pas le niveau de l’eau qui monte mais la ville qui s’enfonce lentement.)

La plupart des prévisions catastrophistes émises depuis une dizaine d’années ne se sont pas réalisées :

  • la neige devait avoir disparu du Royaume-Uni en 2015 : on y a enregistré des chutes record;
  • Les stations de ski françaises étaient menacées. On y a connu un enneigement record aux cours des deux dernières années;
  • Les précipitations devaient augmenter fortement : elles ont stagné;
  • le nombre et la gravité des tornades devaient fortement augmenter : elles ont stagné;
  • Les glaciers de l’Himalaya devaient disparaître. Le GIEC a reconnu son erreur;
  • Al Gore prédisait la disparition de la banquise arctique. Les bateaux qui s’y sont aventurés ont été bloqués et ont dû être secourus;
  • la production agricole devait diminuer : elle a fortement augmenté ; loin de se multiplier comme prédit, les famines ont pratiquement disparu;
  • les migrants climatiques devaient se compter par dizaines de millions : le rapport des Nations-Unies sur les réfugiés en 2015 ne mentionne même pas cette catégorie de migrants.

Comme l’a très bien dit Ross McKitrick [13] à propos du GIEC « Depuis que nous avons commencé en 1990, nous avons vu juste pour l’Arctique, faux pour l’Antarctique, faux pour la troposphère tropicale, faux pour la température de surface, faux pour les ouragans, faux pour l’ Himalaya, faux pour la sensibilité climatique. Nous sommes dans le brouillard au sujet des nuages et inutiles au sujet des tendances régionales. Et pourtant au vu de ces constats, nous sommes confiants à 95% d’avoir raison. » 

2/ Pas de consensus

Il a été montré que l’étude relative au consensus de 97% de scientifiques sur la question climatique était entaché d’erreurs méthodologiques [14].

En revanche, on a pu répertorier jusqu’au 29 juin 2018  un total de 2 871 (dont 254 durant les 6 premiers mois de 2018) articles publiés dans des revues internationales à comité de lecture, relativisant l’effet du CO2 d’origine anthropique sur le climat, voire le réfutant [15].

Le site Belgotopia publie par ailleurs une liste de 550 scientifiques climato-sceptiques [16].

3/ Science ou dogme ?

Je suis ouvert au débat. Je veux bien qu’on m’explique que les affirmations qui précèdent sont inexactes. Je suis prêt à entendre que je me trompe.

Mais aujourd’hui on ne peut pas énoncer ces faits et émettre des doutes sans être traité d’illuminé, d’irresponsable ou pire de fasciste sans même qu’il y ait le moindre début de réponse argumentée. Corine Lepage, ancienne ministre de l’environnement veut ficher les climato-sceptiques. Un écologiste américain a déclaré que les scientifiques climato-sceptiques devraient être jugés comme des criminels de guerre. Les climato-sceptiques sont régulièrement assimilés aux négationnistes de la shoah. C’est ahurissant.

De tels propos relèvent-ils encore de la science ? Ils confinent dangereusement aux tortures que l’Église infligeait aux hérétiques du Moyen-Âge.

La démarche scientifique est-elle celle qui suscite le questionnement ou celle qui affirme de façon péremptoire que la science est établie ?

Ce refus du débat scientifique, cette culture de l’insulte, cette incitation à la censure m’incitent à penser que les données que je reprends ci-dessus dérangent. Cette attitude me fait croire que le climatisme a quitté le domaine de la science pour devenir une nouvelle religion. Il en a toutes les caractéristiques. La Vérité nous est révélée par les rapports du GIEC, les nouveaux livres sacrés. Al Gore et Nicolas Hulot sont les prédicateurs de la cause climatique et Greta Thunberg sa madone. Les fidèles viennent de partout pour assister au grand pèlerinage des COP. Les marches du climat sont les nouvelles processions, rythmées par les psaumes « on est plus chaud, plus chaud, que le climat ». Les hérétiques sont pourchassés et excommuniés. Nos péchés contre le climat peuvent être rachetés par nos bonnes actions (prendre le train) ou en achetant des indulgences (en achetant des quota carbone).

Faut-il ajouter que le GIEC n’est pas un organisme scientifique mais une institution technocratique créée par l’ONU pour « évaluer […] les informations d’ordre scientifique, technique et socio-économique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les fondements scientifiques des risques liés au changement climatique d’origine humaine ».

Dès sa création, le débat est pipé puisque les responsables onusiens partent du postulat que les changement climatiques sont dus à l’homme. Toute autre interprétation irait de fait à l’encontre des statuts du GIEC et priverait de leur job quelques centaines de fonctionnaires. Je ne prétends pas qu’il n’y a pas scientifiques au sein du GIEC. Mais sans trahir la vérité, il faut reconnaître qu’on y retrouve une foule de fonctionnaires et de diplomates, voire d’activistes verts.

Le GIEC n’a pas reçu le prix Nobel de physique ou de chimie mais le prix Nobel de la Paix.

LE GIEC ne fait pas de recherche scientifique mais fait la synthèse des publications parues dans des revues scientifiques, souvent de manière partisane [17].

Les travaux du GIEC s’articulent autour de 3 groupes.

Le Groupe 1 (WG1), chargé de la partie scientifique, fait la synthèse des publications parues dans les revues scientifiques à comité de lecture. Le Groupe 2 (WG2) s’attache à identifier les conséquences du réchauffement climatique, et le Groupe 3 (WG3) s’occupe des politiques d’adaptation et d’atténuation. Il est donc faux de prétendre que le GIEC se composent de 2.500 spécialistes du climat. On en retrouve quelques-uns dans la première partie. Dans les deuxième et troisième parties, on donne la parole à des experts d’autres disciplines. Tels biologistes évaluent les conséquences du réchauffement sur la survie de la grenouille, tels agronomes s’inquiètent de la culture des céréales et tels autres sociologues prédisent l’éclatement d’une nouvelle guerre mondiale. Ces spécialistes ne sont pas toujours exempts de critiques.

Une fois que le rapport scientifique est rédigé, le résumé pour les décideurs est préparé entre les dirigeants du GIEC et les représentants des gouvernements, sous la pression plus ou moins amicale des ONG environnementalistes. Il est négocié mot par mot, à la virgule près. De ce fait, le « résumé pour les décideurs » gomme toutes les nuances et toutes les interrogations que l’on peut trouver dans le rapport scientifique et se montre beaucoup plus alarmiste que le volumineux rapport que personne ne lit. Le collectif « Science Climat et Energie » montre très bien comment le rapport pour les décideurs est tronqué dans le seul but de faire peur [18].

4/ Bidouillages

Je suis atterré en constatant que nombre de scientifiques du climat ont été pris en flagrant délit de bidouillage des données.

A commencer par le célèbre graphique dit de la crosse de hockey qui est à l’origine de l’alarmisme que nous connaissons.  Cette courbe a été sciemment falsifiée pour donner un caractère dramatique à la hausse des températures. Le GIEC a admis son « erreur » et le fameux graphique qui figurait en bonne place du résumé pour les décideurs en 2001 a été retiré des rapports suivants sans que cela n’émeuve grand monde [19].

Des e-mails hackés en 2009 ( climategate) ont révélé que le traficotage des données étaient monnaie courante dans le but d’obtenir ou d’orienter  les résultats voulus [20].

La NOAA, une agence gouvernementale américaine est soupçonnée de petits arrangements avec les données, arrangements publiés comme par hasard juste avant la COP21 pour tenter de gommer la « pause » des températures. La NOAA est sous le coup d’une injonction du Congrès américain [21]. 

La presse n’est pas en reste non plus. Le magazine “Science” a ainsi été pris la main dans le sac après avoir diffusé la photo d’un ours polaire isolé sur un morceau de glace à la dérive, faisant ainsi croire à l’urgence climatique. Il s’agissait d’un montage réalisé avec Photoshop. Le magazine l’a reconnu et s’est même excusé [22]. Mais le mal était fait : l’ours polaire est faussement devenu le symbole du réchauffement climatique.

Dans tout autre domaine, de telles révélations auraient provoqué un lynchage médiatique. Des hommes politiques qui se seraient livrés à de tels arrangements auraient été poussés à la démission. De sociétés qui auraient été coupables de telles manipulations auraient fait l’objet de boycott et mises à l’amende. Or dans le domaine de la science climatique, ces pratiques sont excusées, voire justifiées, au motif qu’elles servent une juste cause.

5/ A qui profite le crime ?

Je ne suis pas un adepte de la théorie du complot. Mais je vois dans l’alarmisme climatique une belle convergence d’opportunismes.

a/ Opportunisme de la gauche radicale qui a rapidement trouvé une occasion de combattre le capitalisme. Depuis plusieurs années, j’avais l’intuition que la gauche marxiste, orpheline de l’URSS depuis la chute du mur de Berlin, avait magistralement rebondi sur la cause climatique pour incriminer nos sociétés occidentales corrompues par une consommation excessive, cause première du réchauffement.

J’en ai aujourd’hui la conviction. Le message est clair et repris par les principaux médias. La RTBF organisait un débat le 6 mars dernier sur le thème « Réchauffement climatique. La faute au capitalisme ? »

Certaines pancartes arborées par les manifestants du climat sont éloquentes : « Moins de riches, plus de ruches ».« Sauve le climat, taxe un banquier ».

Et Greta Thunberg de s’exclamer : « Notre civilisation est sacrifiée pour permettre à une petite poignée de gens de continuer à gagner des sommes d’argent énormes. Notre biosphère est sacrifiée pour que les riches des pays comme le mien puissent vivre dans le luxe. »

b/ Opportunisme des chercheurs pour bénéficier de subventions ou tout simplement pour garder leur place. En quelques années, le budget global annuel destiné à la climatologie est passé de 170 millions de dollars à plusieurs milliards de dollars.

c/ Opportunisme de nombreux diplomates et fonctionnaires qui se réservent des postes hautement rémunérateurs.

d/ Opportunisme du monde politique  qui a  trouvé dans le sujet un bon moyen de verdir son discours et de récolter des voix. Quelle aubaine pour le monde politique, empêtré dans la gestion laborieuse du réel quotidien, de pouvoir s’ériger en sauveur de la planète. Avec un avantage inestimable : au contraire des mesures politiques ordinaires, leurs actions climatiques ne seront jugées que dans plusieurs années.

e/ Opportunisme du monde industriel qui s’est engouffré dans le juteux nouveau marché d’énergies « renouvelables » tels que l’éolien ou le photovoltaïque. C’est le triomphe du capitalisme vert qui s’assure des profits gigantesques par le seul jeu des subventions.

De manière surprenante, une connivence s’est créée entre les altermondialistes et les nouveaux capitalistes verts.

Cette convergence d’opportunismes en tout genre a pris une telle dimension mondiale que tout retour en arrière est peu probable.

6/ Faut-il avoir peur pour notre avenir ?

Oui, il faut avoir peur.

La véritable question n’est-elle pas : quels enfants allons-nous laisser à notre Terre ?

Je suis inquiet parce que le débat scientifique est confisqué. Tout avis dissident est censuré et leurs auteurs sont menacés. J’y vois l’émergence d’un totalitarisme vert qui va nous imposer non seulement ce qu’il faut faire mais aussi ce qu’il faut penser. Bienvenue chez Orwel version 2048.

Je suis inquiet parce que la rigueur scientifique régresse, parce que l’analyse scientifique cède le pas aux slogans.

Je suis inquiet parce que la science est corrompue par l’idéologie.

Je suis inquiet parce que nos jeunes n’ont plus la faculté de se faire une opinion par eux-mêmes, parce qu’ils ont perdu tout le sens critique dont ils faisaient preuve en mai 68.

Je suis inquiet du danger que les politiques climatiques font peser sur notre avenir,

  • Parce que on va nous imposer une culture de l’interdit : voyages en avion, voitures personnelles, chauffage au mazout, maisons individuelles, consommation de viande sont, sans équivoque, dans le collimateur des zélotes du climat [23];
  • Parce que les politiques que l’on va mettre en place sont aussi ruineuses [24] (89 000 milliards de dollars) qu’inutiles.  Au mieux, les coûteuses politiques européennes limiteraient le réchauffement à 0,006° C [25].

Je suis inquiet parce que pour la première fois depuis le Moyen-Age les générations futures auront une qualité de vie inférieure à la nôtre suite aux restrictions qui seront imposées et à la ruine que cela causera.

 

Notes

[1] Les 0,092 °C et les 0,05° C du GIEC illustrent la difficulté de produire des mesures de température homogènes. L’essentiel est ici de constater que le réchauffement est insignifiant.
[2]John Christy’s testimony to congress.
[3]Rapport AR5 de 2013 http://www.climatechange2013.org/images/uploads/WGIAR5_WGI-12Doc2b_FinalDraft_Chapter02.pdf
[4]http://thoughtleadership.aonbenfield.com/Documents/20150113_ab_if_annual_climate_catastrophe_report.pdf
[5]Belgotopia.com
[6]Courbes du Danish Meteorological Institute.[7]https://www.nbcnews.com/mach/science/key-greenland-glacier-growing-again-after-shrinking-years-nasa-study-ncna987116
[8]https://www.nasa.gov/feature/goddard/nasa-study-mass-gains-of-antarctic-ice-sheet-greater-than-losses
[9]https://www.nature.com/articles/s41467-018-04421-3
[10]Susan Crockford, “Science, optimism, and the resilience of polar bears in an ever-changing Arctic”. January 15, 2018. https://polarbearscience.com/2018/01/15/science-optimism-and-the-resilience-of-polar-bears-in-an-ever-changing- arctic/ et The Polar Bear catastrophe that never happened”2019 ISBN de l’édition imprimée : 0993119085.[11]https://www.nature.com/articles/s41467-018-02954-1
[12]Mörner, N.A., 2016. Rates of sea level changes – A clarifying note. Int. J. Geosciences 7, 1318-1322 – Mörner, N.A., 2017
[13]https://fr.wikipedia.org/wiki/Ross_McKitrick
[14]Legates, D.R., Soon, W., Briggs, W.M., Monckton of Brenchley, C., 2015. Climate consensus and “misinformation”: a rejoinder to agnotology, scientific consensus, and the teaching and learning of climate science
[15]François Gervais, 2018. L’urgence climatique est un leurre, cfr. notes fin de chapitre 1, 302 pages et le site  notrickszone.com
[16]https://belgotopia.com/2015/10/10/550-scientifiques-giecosceptiques/
[17]Sur le fonctionnement du GIEC voir les ouvrages de Drieu Godefridi « Le GIEC est mort, vive la science » et Donna Laframboise « The Delinquent Teenager ».[18]http://www.science-climat-energie.be/2019/03/14/exagerations-climatiques-extremes/
[19]Entre autres : http://co2thetruth.e-monsite.com/pages/francais/resumons-comment-le-giec-s-est-discredite-par-ses-manipulations-politico-ecologiques.html
[20]https://wattsupwiththat.com/climategate/
[21]http://realclimatescience.com/2017/08/smoking-gun-of-fraud-at-noaa-2/http://notrickszone.com/2017/01/30/robust-evidence-noaa-temperature-data-hopelessly-corrupted-by-warming-bias-manipulation/ http://stevengoddard.wordpress.com/2015/07/25/biggest-fraud-in-science-history-the-nasanoaa-surface-temperature-record/
[22]http://science.sciencemag.org/content/suppl/2010/05/09/328.5979.689.DC2
[23]  Voir le site Novethic.fr « Comment s’aligner sur une trajectoire de 1,5 °C ? »
[24]89 000 milliards de dollars jusqu’en 2030 selon la Banque Mondiale http://www.worldbank.org/en/news/feature/2015/04/18/raising-trillions-for-climate-finance
[25]En effet, supposons que les thèses du GIEC soient exactes. L’UE prévoit de réduire de 20% nos émissions de CO2 pour 2020, afin de sauver la Planète. La part de CO2 anthropique mesurée dans l’atmosphère est faible : 5% de 400 ppm, soit 20 ppm. La fraction d’origine européenne est de 11%, soit 11% de 5%=0,55 %. La réduire de 20% la fera donc passer de 0,55% à 0,45% en 2020. Et cela conduirait à un impact (selon le GIEC) de 20%*11%*5%=0,1%, donc une limitation du réchauffement de 0,001 à 0,006°C, ce qui est non mesurable. https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-bardinet/blog/151016/l-ideologie-du-rechauffisme-le-plus-grand-scandale-de-notre-epoque.

 

28 réflexions sur « CARTE BLANCHE : Faut-il céder à l’hystérie climatique? »

  1. Bravo monsieur Yves Lahaye
    Vous n’êtes pas scientifique, dites-vous, mais vous avez l’honnêteté et le bon sens qui manquent à bien des scientifiques qui surfent sur la vague de l’alarmisme ambiant.
    Je suis moi-même scientifique (ancien directeur de recherche au CEA) et j’aurais aimé que tous les doctorants de mon laboratoire aient la même rigueur d’analyse et produisent des papiers de la qualité de celui-ci, avec de telles de références.
    Un grand bravo donc, à vous qui êtes comme moi un « chercheur de vérité » dans un océan de mensonges.

  2. Merci pour votre plume qui se fait porte parole (de façon très compréhensible) de (plus en plus) nombreuses personnes qui ne sont pas (plus) dupes de cette mascarade (si j’ose dire).

  3. Le plus complet résumé d’une situation dont on parlera encore des sciècles plus tard. Je suis impressionné. Au plaisir de vous relire.

  4. Vous avez bien raison de dire que vous etes pret a entendre que vous vous trompez.

    Quote: »Depuis plus de 20 ans, il n’y a pas eu d’accélération marquante du réchauffement »

    je vous renvoie au site de la Nasa
    https://climate.nasa.gov
    Qui montre une augmentation de quasi 1 degre depuis 1980

    Quote « il n’y a pas d’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la durée des événements extrêmes depuis le début de l’ère industrielle, qu’il s’agisse des cyclones, des tempêtes »

     » The number of storms with wind speeds of 200 km/h or more has doubled since 1980 and those with winds of 250 km/h and up have tripled.  » (Jeff Masters). je vous laisse checker qui est Jeff Masters.

    Quote: « la banquise s’est stabilisée au cours des dix dernières années. » (pole Nord)

    http://nsidc.org/arcticseaicenews/ (3eme graphique a droite)

    Quote: « À l’opposé, l’Antarctique est stable. »

    Pas de bol encore. Il est quasiment au plus bas
    http://nsidc.org/data/seaice_index/images/daily_images/S_stddev_timeseries.png

    Sur les glaciers de l Himalaya..Pas de bol non plus.
    On ne parlera pas des records de temperatues enregistres en Inde cette annee

    https://www.newscientist.com/article/2206940-spy-satellite-images-reveal-himalaya-glacier-ice-losses-have-doubled/

    On ne mentionnera pas non plus l acceleration du niveau de Co2 dans l’atmosphere (aux consequences inconnues pour la cognition, notamment), ni du niveau de methane record et en acceleration.

    Bref, les lecteurs jugeront de votre capacité a juger des données.

    pour ceux que ca interesse, on notera l evolution des temperatures a Paris, en Belgique et en Suisse ici . On notera que ce n est pas 1 degré, mais plutot 3.

    http://www.meteo-paris.com/ile-de-france/climat.html
    https://www.climat.be/fr-be/changements-climatiques/en-belgique/observations-en-belgique
    https://www.meteosuisse.admin.ch/content/dam/meteoswiss/fr/service-und-publikationen/publikationen/doc/2018_JJA_f.pdf

    Je rappele que la zone cruciale est le cercle arctique a cause de l’impact sur le « great conveyor belt » et la fonte potentielle du Permafrost (meme pas mentionné ici)

    bref, un BLOG TERRIFIANT

    1. En réponse à Cartwright.

      Vous semblez dire que Yves Lahaye se trompe. Mais vous exagérez et manquez de précision.

      – Vous parlez d’une augmentation de quasi 1 degre depuis 1980 mais si vous lisez attentivement le rapport de la NASA que vous citez vous constaterez que c’est depuis 1880 (et non 1980). Une augmentation de température de 1°C en 140 ans ne semble pas effrayante. De plus, Mr Lahaye ne parle que des derniers 20 ans. Et depuis 20 ans (en 1999), les données UAH montrent une augmentation de seulement +0.28°C, les données RSS de seulement +0.43°C, et les données HadCRUT4 de seulement +0.33°C. Voyez vous-même ici : http://www.woodfortrees.org/plot/uah6/from:1999/plot/uah6/from:1999/trend
      Un demi-degré tout au plus depuis 20 ans!

      – Pour les évènements extrêmes, peu importe qui est Jeff Masters, et lisez le rapport AR5 du GIEC : sur les 9 types d’évènements climatiques extrêmes, seul trois ont probablement augmenté selon le GIEC : (1) depuis 1950, la longueur et la fréquence d’épisodes chauds, incluant les vagues de chaleur. Mais seulement au niveau local car on ne sait rien pour de très nombreuses régions… (2) la fréquence et l’intensité des cyclones tropicaux les plus forts depuis les années 1970 pour l’Atlantique Nord, mais l’évidence est limitée pour les autres régions du globe… Les augmentations ne sont donc que locales (Atlantique Nord), et non globales. Et finalement (3), les marées extrêmes, mais encore une fois, ceci n’est vrai qu’au niveau local… Pour les 6 autres évènements climatiques extrêmes (précipitations, inondations, sécheresses, évènements météorologiques locaux sévères, tempêtes extratropicales, vents) le rapport du GIEC est beaucoup plus mitigé, et dit même clairement qu’il n’y a pas plus d’inondations ou de sécheresses. Voyez ici : http://www.science-climat-energie.be/2019/03/14/exagerations-climatiques-extremes/#more-4681

      – Pour la glace Arctique, notez qu’elle n’a pas encore disparu (raté Al Gore…) et que la courbe bleue sur le graphique que vous mentionnez vient de repasser au-dessus de la valeur de 2012. L’indice NSIDC est plutôt stable depuis 2007 : http://www.woodfortrees.org/plot/nsidc-seaice-n

      – Pour la glace Antarctique, aucune évolution marquante depuis 1980 de l’indice NSIDC : http://www.woodfortrees.org/plot/nsidc-seaice-s
      Nous ne sommes pas loin de la médiane 1981-2010 :
      http://nsidc.org/arcticseaicenews/antarctic-daily-image-update/

      – Pour les glaciers, vous parlez de ceux en recul, mais il y a ceux qui augmentent, par exemple au Groenland : https://www.nasa.gov/feature/jpl/cold-water-currently-slowing-fastest-greenland-glacier

      – Le CO2 dans l’atmosphère, à ± 410 ppm ne peut avoir aucun effet sur la cognition! Une classe vide dans une école présente une valeur de 1000 ppm, et lorsqu’elle se remplit on peut dépasser 3000 ppm… https://energyalliancegroup.org/sick-classrooms-require-energy-efficient-solutions-2/

      – Le méthane a augmenté, certes, mais on est à 1.8 ppm… il y a plus d’hélium (5 ppm) et de Néon (18 ppm), deux gaz rares…

      – Vous exagérez quand vous parlez de l’evolution des températures a Paris, en Belgique et en Suisse : ce n’est pas 3°C mais maximum 1.5°C. Celci peut s’expliquer aussi par une augmentation de l’urbanisation (plus de bâtiments) et donc : effet de chaleur urbain.

      – Quant au “great conveyor belt” , ou circulation thermo-haline, elle se fait toujours et il y a encore de nombreuses incertitudes à son sujet. Voyez par exemple ici : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26796579

      Comme cela, les lecteurs jugeront également de votre capacité a juger des données.

      1. Je vous invite a lire entierement l’article sur le Groenland : https://www.nasa.gov/feature/jpl/cold-water-currently-slowing-fastest-greenland-glacier
        La conclusion est que le ralentissement (car il s agit d un ralentissement) de la fonte du glacier est temporaire, ne remettant pas en question la tendance de moyen terme constatée ces 20 dernières années

        Sur l’Antarctique
        La fonte est réelle
        Cf http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/06/13/01008-20180613ARTFIG00354-fonte-acceleree-des-glaces-de-l-antarctique.php

        Et http://www.lefigaro.fr/sciences/2014-mysterieuse-annee-de-bascule-pour-la-fonte-des-glaces-en-antarctique-20190701
        Qui presente une etude de la NASA montrant l acceleration de la fonte de la banquise antarctique

        Sur l evolution des temperatures, le consensus est de 1.5 à 3° d’ici à 2100 (sur la base de l’etat actuel de l écosystème. Ce qui correspond à vos chiffres.

        Sur la température en France, je vous renvoie à
        http://www.meteofrance.fr/climat-passe-et-futur/le-rechauffement-observe-a-l-echelle-du-globe-et-en-france
        On n’est pas à +3°, certes. On est à +1° au XXe siecle. La courbe présentée est assez claire quant à l’évolution sur ces 100 dernières années.
        Votre interpretation via l effet de chaleur urbain me parait assez specieuse

        1. En réponse à Jean-Christophe Thomas.

          Concernant l’Antarctique, vous mentionnez un article de 2018 du Figaro, parlant d’une publication de Shepherd et al. publié dans Nature. Cet article mentionne effectivement une perte de masse de glace en Antarctique (il y aurait eu perte de 2,720 ± 1,390 milliard de tonnes de glace entre 1992 et 2017). Mais cet article est basé sur de la télédétection et des modèles informatiques.
          https://www.nature.com/articles/s41586-018-0179-y

          Le calcul du bilan de masse antarctique n’est pas simple. Il est nécessaire d’avoir une bonne compréhension des relations spatiales et temporelles des changements dans l’accumulation de neige en Antarctique, le résultat net des précipitations, de la sublimation de la glace, de la dérive et de la fonte des neiges. L’accumulation de neige est un paramètre très difficile à mesurer et repose en grande partie sur la télédétection (qui présente de nombreux biais) et la modélisation (les modèles ne sont pas parfaits).

          Il faut donc rester prudent. Voyez d’ailleurs la marge d’erreur énorme obtenue par les auteurs (2,720 ± 1,390). Sachez que ceux-ci ont utilisé des modèles supposés faire la distinction entre l’accumulation de neige et la fonte des glaces en dessous de la surface. Oui, vous avez bien lu, il s’agirait d’une perte de glace en-dessous de la surface… Ils concluent que de «vastes» régions de l’Antarctique occidental sont en «déséquilibre dynamique». Ils constatent ainsi que les glaciers Pine Island et Thwaites se retiraient… Mais on l’avait déjà remarqué dans les années 1990, donc rien de nouveau. Les auteurs utilisent également des modèles de changement d’épaisseur de névé et admettent que la hauteur globale de la calotte glaciaire antarctique a très peu changé.

          Une critique de l’article de Shepherd peut être lue ici :
          https://cliscep.com/2019/05/18/the-latest-antarctic-ice-sheet-alarmist-con/
          Dans les commentaires de la critiques certains évoquent la présence de volcans sous la glace Antarctique.

          Notons que de nombreuses stations Antarctiques ne montrent aucun réchauffement depuis 10 ans, et ici il ne s’agit pas de modèles ni de télédétection :
          https://notrickszone.com/2019/05/31/10-of-10-coastal-antarctic-stations-show-no-warming-over-past-decades-failed-scientists-need-to-resign/

        2. Cher Mr J-C. Thomas : votre réf. à la publication NASA  March 25, 2019 sous «  Cold Water Currently Slowing Fastest Greenland Glacier » prête à nombre d’INTERPRETATIONS. Celles journalistiques (LeFigaro and/or Co) ne faisant guère que traduire un sentiment largement partagé dans la sphère médiatique, à ne pas confondre avec celle de rigueur des sciences !

          Relisons SVP attentivement l’article original ?
          https://www.nasa.gov/feature/jpl/cold-water-currently-slowing-fastest-greenland-glacier
          Il y est fait allusion à de nouvelles techniques d’observations/mesures (OMG mission). Le phénomène récent les surprend : «  Jakobshavn Glacier … has made an unexpected about-face » … «… occurred because an ocean current that brings water to the glacier’s ocean face grew much cooler in 2016. » …  
          « The researchers SUSPECT the cold water was set in motion by a climate pattern called the North Atlantic Oscillation (NAO), which causes the northern Atlantic Ocean to switch slowly between warm and cold every five to 20 years. » … « When the climate pattern flips again, Jakobshavn will most likely start accelerating and thinning again. » … etc. !

          Nous tombons là dans leurs suppositions (EXPECTATIONS) et la récurrence (modélisée, là comme dans d’autres cas avérés, pour valoir de divination ?
          « Researchers HYPOTHESIZED that the rapid retreat of the glacier began with the early 2000s loss of the glacier’s ice shelf — a floating extension of the glacier that slows its flow. » … « « There are enough observations to see the cooling but not really enough to figure out where it came from. » » … « …were driven by the shift in the NAO. If so, the cooling is temporary and warm waters will return when the NAO shifts to a warm phase once again. »
          « Wider Implications … The WARMING climate has increased the risk of melting for all land ice WORLDWIDE, but many factors can speed or slow the rate of ice loss. »

          Autrement lu : on s’attend à … pour autant que les hypothèses et autres observations ne se trouvent contredites par des avancées encore à venir.
          Science, esprit critique et les Prophéties de Nostradamus ne font guère bon ménage. La gent médiatique contribuera t-elle à les faire se confondre ? Réponse dans 20 années ou plus tard !

      2. Bonjour Monsieur Jean N.,
        Il me semble que Cartwright est un troll.
        Bien cordialement,
        Michel

        (Général Cartwright, lequel prit part à la « Conspiration de Kithomer » dans Star Trek VI: The Undiscovered Country)

    2. Bonjour Cartwright,

      Je vous remercie pour vos commentaires que j’ai pris la peine de lire en détail dans un souci de recherche de la vérité. C’est un bon début de dialogue constructif. Cependant vos sources ne me semblent pas plus crédibles que les miennes ou que celles de Jean N. que je remercie pour son apport remarquable.
      Ce qui me gêne dans vos arguments, c’est la façon dont vous sélectionnez et triturez les données et la manière dont vous interprétez mes propos. Vous me parlez d’une période de 40 ans alors que j’évoque les 20 dernières années. Ou encore : j’ai bien mentionné qu’il y avait une accélération du taux de CO2 mais vous ne semblez pas l’avoir lu. Et enfin, le ton agressif qui percole dans votre commentaire apporte de l’eau au moulin à la thèse que je développe : l’impossibilité de mener un débat serein me paraît suspect.

      Et dernier détail : je n’ai jamais prétendu que certains glaciers de l’Himalaya ne fondaient pas. J’ai écrit que selon certaines prédictions catastrophiques les glaciers de l’Himalaya devaient disparaître. Par manque de place, c’est un point que je n’ai pas développé mais je faisais allusion à une polémique qui a dû vous échapper. Dans un de ses rapports Le GIEC a écrit noir sur blanc que les glaciers himalayens auraient disparu en 2035. Il s’est avéré que cette prédiction farfelue était un copier/coller d’un article non scientifique du WWF. Par la suite, le GIEC a fait amende honorable mais l’incident en dit long sur la rigueur qui préside à la sélection des articles. A chacun ses sources.

  5. Belle analyse, merci Yves, en tant que concitoyen éco-responsable et non scientifique, j’apprécie de lire par votre plume, de façon simple et incisive, tout ce qui se bouscule dans ma tête depuis des années …Claude

  6. Article très bien écrit , aucune exagération , que des faits prouvés
    La seule phrase qui me fait tiquer se situe dans la référence biblio 25
    «  » » » »La part de CO2 anthropique mesurée dans l’atmosphère est faible : 5% de 400 ppm, soit 20 ppm. » » » » » »
    A ce propos voire mon commentaire dans l’article de JC Maurin
    http://www.science-climat-energie.be/2019/06/13/la-croissance-du-co2-dans-latmosphere-est-elle-exclusivement-anthropique-carbone-14-et-effet-suess-1-2/#comments
    Ce pourcentage est basé sur la diminution du delta C13 du CO2 atmosphérique ; mais le Carbone 13 issu de la combustion des fossiles ne va pas seulement dans l’atmosphère ; la biosphère en est friande et végétaux et même coquilles carbonatées voient leur delta C13 diminuer depuis le début de l’ère industrielle ; comme on ne maîtrise pas la quantité de toute cette matière organique et carbonatée fossilisée , les 5 % annoncés n’ont aucune signification ; comme le delta C13 du CO2 atmosphérique baisse , la seule source c’est le fossile ou la biosphère ; comme tout le monde est d’accord et comme vous l’avez parfaitement expliqué, la biosphère augmente et l’augmentation du CO2 atmosphérique est donc 100 % liée à la combustion du charbon , du pétrole et du gaz

  7. Je partage vos avis, mais ne suis pas d’accord sur la consommation de viande. Ce n’est pas une liberté personnelle, c’est la privation de liberté pour des millions de bêtes assassinées chaque année. Nous pouvons nous en passer, c’est simple et éthique.
    Cela dit, tout en étant attentif et soucieux de l’état de la planète (l’épuisement des ressources et l’exploitation de la planète sans vergogne sont beaucoup plus dangereux que le CO2), je partage votre crainte d’un « Etat d’urgence climatique » qui est un véritable problème libertaire

  8. Votre analyse pondérée et dignement justifiée au-delà des oucases des pseudoclimatologues et autres intervenants dans le débat sur la véracité des écrits du GIEC justifie avec brio les tenants et aboutissants des acteurs actuels des crises sociétales de nos états depuis les années 60.
    Je ne vous connaissais pas auparavant,
    félicitations sincères et véritables pour votre clairvoyance.
    Michel Erpicum

  9. Merci!
    Merci d’avoir vaincu ces dogmes pour oser poser un autre avis ouvrant le débat. Mais celui-ci sera-t-il ouvert? Je l’espère!
    Car on fonce droit dans le mur avec cette idéologie.
    L’humanité ne peut s’enrichir que si le débat est ouvert.
    Merci!

  10. Magnifique étude, complète, sans doute plus précise que tous ces jugements à l’emporte-pièce trouvés dans les organes officiels.
    À notre époque des fake news, les plus grosses ne sont pas nécessairement celles qu’on pointe tous les jours.
    Je vous conseillerais de suivre les conférences du jeune Youtubeur David Louapre. Il reste redoutablement neutre et bien documenté. Et ses conclusions sont souvent du genre : « les modèles et données actuelles ne permettent pas une prévision précise de l’évolution du climat. En prenant en compte toutes les hypothèses souvent oubliées, le réchauffement sur 100 ans sera de … 1°C à 10°C ».

    Je constate également une tendance à la culpabilisation forcée du citoyen lambda. La voiture, ça pollue, certes. Mais pas les camions, qui constituent souvent une file continue sur nos autoroutes.
    Et les bateaux ne pollueraient pas ? Sans doute bien plus que l’avion.
    Et la quantité phénoménale d’électricité nécessaire à nos industries ? Elle viendraient du vent et du soleil ? À condition de les arrêter la nuit et une bonne partie de l’hiver !

    Pour le reste, il suffit de rester sourd à toutes les prophéties sataniques exprimées au conditionnel, et la vie serait plus sereine :
    – La banquise DEVRAIT disparaître dans les xx ans
    – L’agriculture SERAIT responsable de 70% des gaz à effets de serre (authentique, mais je ne retrouve plus la source de cette ineptie)
    – Il DEVRAIT y avoir 100.000.000 de réfugiés climatique dans …
    – etc.

    Et pour mémoire, rappelons que les mouvements écologiques sont nés vers 1986, juste avant l’écroulement du bloc de l’est. Un hasard ? Je n’y crois pas !

  11. Bonjour.
    Mon problème avec votre analyse, c’est qu’elle se focalise sur le terme climatique.
    Je pense qu’il y a urgence tout simplement parce que le nombre d’habitants sur la terre augmente.
    Beaucoup de paramètres sont stabilisés… Peut-être est-ce tout simplement parce que beaucoup d’actions ont été initiées.
    Bonne journée.

  12. Bravo Yves, entièrement d’accord avec toi. Une superbe analyse.
    Très mal à l’aise aussi avec cette manipulation des jeunes.
    Qui a instrumenté tout cela et dans quel but, si ce n’est d’ occulter des problèmes sociaux, bien plus cruciaux pour certains sans doute et pour occuper, voire ré occuper le devant de la scène politique sans réelle consistance, ni raisons, mis à part les énormes profits pour les divers promoteurs et LEURS copains.

  13. Merci pour cet analyse, que je partage à 99%, n’étant moi aussi pas scientifique, bien que assez informé, enseignement de la RSE oblige ! (dans un mastère d’une grande école d’ingénieurs française)
    Trois remarques en toute modestie et en toute sympathie :
    Vous avez oublié de corriger « decades » en « décennies » la première fois que vous en parlez, c’est un « faux ami » redoutable !
    Pour les événements extrêmes (météorologiques et pas climatiques, cela va de soi…), outre le fait qu’ils soient bien plus médiatisés, et même quand ils ne sont pas si « extrêmes » que cela, il faut constater une hausse… des indemnités d’assurances et en général des frais de « résilience », tout simplement parce que la population augmente, et encore plus en zone urbaine, ainsi que la richesse globale, c’est à dire les logements, usines bureaux infrastructures etc.
    Et pour terminer, un argument un peu « jésuite », bien que cette congrégation n’existât pas au Moyen Age, concrètement c’est la société civile qui fournissait, si je puis dire, bourreau et torture, les ecclésiastiques « se contentant » de poser les questions et de noter les réponses !

  14. Bravo pour ce papier de synthèse, remarquable, juste, et …. qui colle en tous points à ce que j’explique dans mon livre, Toutes ces idées qui nous gâchent la vie. J’espère que nous allons être de plus en plus nombreux à dénoncer cette hystérie climatique… En ce moment, la canicule (qui n’a rien d’exceptionnel à cette période de l’année) permet au gouvernement français de se déchaîner pour imposer tout un ensemble de mesures, immédiates (interdiction de circulation pour de nombreuses voitures) et à terme (la ruineuse et inutile taxe carbone….). Mettre le paquet sur la canicule permet de montrer à l’opinion publique l’inanité du mouvement des gilets jaunes et le bien-fondé de toutes les mesures de fiscalité dite écologique, coûteuses et vexatoires, mais si rémunératrices pour l’Etat. La fin du monde bien sûr. La fin surtout de la confiance envers des politiques publiques dictées par quelques mouvements militants et le souci de prendre des voix aux écologistes (puisque l’affrontement en France est devenu binaire : Macron En marche / Le Pen Rassemblement national).
    C’est une catastrophe pour la raison et la science… mais aussi pour la cohésion sociale.

  15. bonjour Sylvie Brunel et merci pour toutes vos interventions très médiatisées et vos interventions même sur des blogs ; faites un tour sur skyfall, vous avez de nombreux admirateurs là-bas qui sont d’accord avec toutes vos idées

  16. Merci pour cette mise au point qui donne sens aux questions que je me pose depuis bientôt 15 ans.
    J’ai participé à Coueron à une rencontre nationale Greenpeace des responsables énergie de chaque département . Les conclusions du GIEC qui nous ont été transmises par la responsable nationale énergie de Greenpeace étaient formelles : il fallait impérativement tout mettre en oeuvre dans les groupes locaux pour lancer une « alerte climat » le plus tôt possible pour ne pas dépasser les +2 degrés au delà desquels le permafrost allait libérer le méthane de façon irréversible .
    Or, à mon retour dans l ‘ héraut, le responsable départemental minimisa les choses et en finale me fit savoir que rien ne pressait, que Greenpeace aimait les « feux de paille » et qu’on pouvait parler d’autres choses.
    J’ai quitté alors ce mouvement que j’estimais, avec l’impression étrange que la vérité n’était pas leur règle principale.
    Dix ans plus tard, la Cop 21 à lieu à Paris peu de temps après les attentats du Bataclan qui entraînent l’assignation à résidence des responsables écologistes venus pour manifester dans la capitale.
    Et le même GIEC redonne le même message : ne pas dépasser les 2 degrés . ..
    Aucune évolution dans la façon de poser les choses . En dix ans rien n’a été fait, mais le chiffre est le même ET on empêche les militants de faire leur boulot de lanceurs d’alertes.
    Une énorme mascarade, mais qui profite à qui…?

  17. « À l’opposé, l’Antarctique est stable. La superficie de banquise Antarctique est en moyenne en hausse constante depuis le début des mesures par satellite en 1979 »

    Chacun appréciera la situation actuelle de Antarctique ! Ce qui est intéressant avec cet article c’est que l’évolution permet d’en mesure la véracité. Nous sommes en 2023 et la banquise Antarctique connaît des records de fonte; sa superficie n’a jamais été aussi petite

    1. Vous avez raison, si nous consultons les données NSIDC (http://nsidc.org/arcticseaicenews/antarctic-daily-image-update/) nous pouvons voir qu’en juin 2023 la surface de glace en Antarctique, mesurée par satellite, est plus petite de ± 1 million de km2 par rapport à juin 2022. Il faut cependant rester prudent car :

      • De la vraie glace peut être invisible pour les satellites, particulièrement dans les zones ou la concentration de la glace est faible. Ceci provient du traitement appliqué aux données pour enlever le bruit de fond dû aux nuages.
      • En été, la glace fond légèrement en surface (sur quelques cm) et le satellite détecte de l’eau, alors qu’il y a de la glace sous les quelques cm d’eau.
      • Lorsque la glace est trop fine (<30 cm) le satellite n’est pas performant et ne voit pas la glace.
      • De nombreuses données sont manquantes, dans l’espace et dans le temps. De l’interpolation spatiale et temporelle est donc réalisée afin de combler les lacunes.
      • La résolution spatiale est faible. En effet, selon le canal utilisé par le satellite (la fréquence micro-onde détectée par le radiomètre embarqué), la zone analysée et considérée comme un point peut être aussi grande que 148 km x 95 km (c’est la cas par exemple pour le détecteur micro-ondes de type SMMR sur NIMBUS-7). Ceci vient du fait que pour obtenir suffisamment de micro-ondes au détecteur il faut considérer une très grande surface, car la Terre émet très peu de micro-ondes. Vraiment très peu… Pour s’en rendre compte il suffit de visualiser la courbe de Planck pour 300 K avec SpectraCalc.com (en plaçant « upper limit » à 1000 microns, la ou commence le domaine micro-ondes).
      • Des problèmes de détection sont constatés à l’interface entre les côtes et la glace de mer. Dans ces zones, le satellite ne sait pas s’il s’agit de terres, de mer ou de glace. Et donc des erreurs sont commises.
      • En fin de compte, les erreurs sont de ± 1 million de km2...

      Et c'est le même problème pour l'Arctique (voir https://www.science-climat-energie.be/2018/10/21/pas-derreurs-pour-larctique/).

      Il ne faut pas oublier non plus la présence d’une source de chaleur liée à une activité volcanique de type extensive (liée au rift) sous l’Antarctique occidental (par exemple sous le Glacier Pine Island). Cette activité a été mise en évidence par l’isotope 3He (traduisant l’activité du manteau supérieur) et pourrait expliquer le glissement de plusieurs gigatonnes glace dans l’océan (Loose et al. 2018 in Nature) ce qui pourrait être la cause d’une certaine perte de glace (plus de détails ici : https://www.science-climat-energie.be/2020/05/01/lantarctique-geologique-2-2/).

      Les choses ne sont pas aussi simples que vous le pensez!

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