SCE FETE SES TROIS ANS

SCE fête ses trois ans et remercie ses lecteurs pour leur intérêt et interaction.

Comme rappelé lors de son premier anniversaire (ici) notre site ne veut pas attiser la polémique mais bien susciter le débat car notre ligne directrice est l’argumentation et la discussion constructive en dehors de tous propos haineux, injurieux ou fantaisistes.

 Au terme de ces trois années, notre audience s’est élargie tant dans les sujets abordés que dans l’origine des auteurs, qui viennent principalement de Belgique, France, Italie et Canada.  Les compétences sont celles des principales disciplines scientifiques, celles de l’ingénieur et celles touchant à la manière dont nos sociétés fonctionnent, donc celles touchant au domaine politique (voir la liste des auteurs).

Au cours de ces trois années, il nous a fallu ‘combattre’ de nouveaux thèmes qui ont occupé le devant de la scène médiatique et qui furent -et sont toujours- portés par des icônes dont on peut raisonnablement douter de leurs compétences scientifiques. Aussi avons-nous tenté de démontrer l’absurdité du ‘bouton CO2’ pour expliquer le réchauffement actuel,  de souligner le non-sens d’une ‘température moyenne globale, de critiquer la notion d’une urgence climatique et de dévoiler les contradictions nombreuses que porte la transition énergétique. Ces sujets, et d’autres,  sont abordés séparément  dans les articles de SCE alors qu’ils font l’objet de raccourcis et d’amalgames au niveau de nos responsables politiques et de leurs relais médiatiques. SCE s’est aussi fortement inquiété d’une forme de manipulation de la jeunesse, qui a l’occasion de descendre régulièrement dans la rue, la permission étant octroyée  comme allant de soi par les instances officielles de l’Enseignement. Outre l’absence d’esprit critique face ‘aux problèmes climatiques actuels’, il faut souligner la confusion systématique entre climat et pollution dans les slogans portés par la jeunesse, confusion également entretenue par le pouvoir politique.

SCE se bat donc sur tous ces fronts, propose des articles scientifiques bien étayés ouverts à la critique et au débat. Les commentaires contestant nos arguments sont publiés, pour autant qu’ils ne soient ni injurieux, ni grossiers, et ces commentaires reçoivent chaque fois une réponse ce qui alimente le débat. 

Rappelons ce que nous écrivions il y a deux ans au terme de notre première année d’existence : ‘SCE n’est lié à aucun parti politique, à aucun lobby, à aucune idéologie. SCE est libre et seulement mû par la compréhension d’un problème extrêmement complexe, le climat. SCE ne prétend pas détenir la vérité scientifique, mais essaie de comprendre les mécanismes à la base des variations climatiques et se heurte à ceux qui pensent les avoir compris, qui refusent le débat et qui imposent leurs théories. Les décisions qui en découlent peuvent  conduire à des choix de politique énergétique qui ont été analysés dans plusieurs articles car les problématiques du climat et de l’énergie sont étroitement liées’.

La complexité reste bien entendu de mise, et il nous semble hélas que la fuite en avant dans la décarbonation de nos sociétés s’est accentuée à l’échelle de la Belgique, de l’Europe, du Monde : c’est presque à qui sera le premier de classe ? Pourtant il est facile de voir que nous sommes engagés sur une fausse route, et l’expérience grandeur nature qui se déroule actuellement ‘grâce au Covid-19 montre que malgré une diminution du CO2 anthropique, le CO2 ‘tout court’ poursuit inexorablement sa course vers le haut (par exemple ici et ici). Dans ce contexte ‘vertueux’ de réduction des émissions anthropiques, qui est vraiment vertueux ? La Chine qui s’est engagée lors de la COP-21 en 2015 de réduire ses émissions …. à partir de 2030 ?,  l’Allemagne et d’autres qui remplacent le nucléaire par le renouvelable en ouvrant de nouvelles centrales thermiques pour pallier au caractère intermittent du renouvelable ?, les Ecolos prônant l’éolien et les quantités astronomiques de terres rares arrachées, par les enfants du Kivu et d’ailleurs, dans des zones que personne ne contrôle,  etc. Tous ces sujets ont été abordés à SCE et nous continuerons de couper l’arbre qui cache la forêt…car ces arbres semblent justement là bien plantés pour leurrer la plupart d’entre nous, et surtout la jeunesse…. La discussion n’est même plus possible !

Terminons par notre conclusion d’il y a deux ans, plus dramatique aujourd’hui car les décisions politiques sont enclenchées, voire imposées,  dans une voie que nous pensons inadaptée :

L’hystérie climatique, vous l’aurez remarqué est hors norme, elle a récemment atteint des sommets que personne n’avait imaginé il y a seulement quelques années, et le ‘politiquement correct’ est devenu la règle de base pour qui ne veut pas d’ennuis. Combien de lycéens, de politiques, parfois même de scientifiques ont-ils lu les rapports du GIEC ? Connaissent-ils seulement les concentrations actuelle et passées du CO2, la composition de l’atmosphère… ? On peut en douter.

SCE poursuivra son activité dans l’exercice de son esprit critique basé sur des données intangibles et non des scénarios de l’à peu près. C’est un défi des plus enthousiasmants et aussi une grande responsabilité.

9 réflexions sur « SCE FETE SES TROIS ANS »

  1. « l’Allemagne et d’autres qui remplacent le nucléaire par le renouvelable en ouvrant de nouvelles centrales thermiques pour pallier au caractère intermittent du renouvelable ? »

    Si l’ouverture de ces nouvelles centrales thermiques jouait un rôle significatif sur la production électrique nous verrions la part du fossile augmenter dans l’électricité allemande et ce n’est pas ce qui ce passe:
    2006 : 58% de l’électricité allemande générée par les fossiles (avant sortie du nucléaire)
    2020 : 36% donc il y a bien une baisse du nucléaire ET du fossile
    voir : https://ca-acigne.blogspot.com/2020/12/transition-energetique-allemande.html

    1. Il est évident que la transition énergétique allemande se veut vertueuse par rapport au CO2.
      C’est une des motivations de l’abandon des centrales à énergie fossile (surtout charbon) émettrices de CO2. C’est dans ce sens que SCE a mentionné l’Allemagne. Ce gouvernement a aussi décidé d’abandonner les centrales nucléaires peu ou pas émettrices de CO2, la transition énergétique allemande est ainsi fort contestée, face à ces deux actions contradictoires.
      https://notrickszone.com/2019/06/11/wind-energy-woes-german-expansion-collapses-to-near-zero-2019-threatens-to-be-a-disaster/
      https://notrickszone.com/2019/03/06/unreliable-power-source-adding-capacity-does-little-to-solve-germanys-green-energy-power-gaps/

      Suite à cette politique énergétique, les émissions de CO2 n’ont pas été modifiées
      https://www.science-climat-energie.be/2018/08/21/lelectricite-intermittente-une-realite-et-un-prix/#more-3369
      ce qui n’est pas étonnant au vu des émissions de CO2 par les centrales thermiques au gaz
      https://www.huffingtonpost.fr/maurice-leroy/abandon-nucleaire-emissions-de-co2_b_1650919.html

      D’autres pays suivent le même chemin, il y a notamment l’exemple bien connu (et imposé par l’UE) de la Pologne qui va diminuer sa production et consommation de charbon pour produire de l’électricité à partir de gaz naturel. Autre exemple, mais moins connu : l’abandon du lignite grec qui sera remplacé par du gaz naturel : https://energytransition.org/2021/01/just-transition-in-greek-lignite-regions-the-clocks-ticking/

      Au terme de cette politique énergétique le prix de l’électricité explose,
      https://wattsupwiththat.com/2018/09/30/germanys-energiewende-program-exposed-as-a-catastrophic-failure/

      Votre comparaison 2006-2020, que nous ne remettons pas en cause, porte sur l’année 2020, exceptionnelle dans le domaine de l’énergie suite à la pandémie. Il faudra vérifier cette comparaison dans les prochaines années, mais comme rappelé ci-dessus le propos de notre article était implicitement consacré au CO2. Une abondante littérature lui est consacrée, nous n’avons repris que quelques liens.

      Pour le futur on peut raisonnablement penser que d’autres centrales au gaz seront ouvertes partout, mais probablement pas beaucoup, car les investisseurs n’ont plus confiance dans le politique et ils craignent pour la rentabilité de leurs investissements. Cette ‘nouvelle politique’ est basée sur le fait que c’est le ‘bouton CO2’ qui pilote le climat (cf les médias etc.), ce que SCE ne pense pas.

    1. Excellent humour que celui de dilbert … probablement est-il inaccessible à la compréhension moyenne et à l’hypocrisie de nos politiciens UE, gens forcément peu compétents en ces matières complexes mais habilement « con-seillés » par desdits gourous-climatologistes ! D’où nombre de décisions en contresens !!!

      Sur un site germanophone, il se trouve nombre de remarques (et de figures) qui dénoncent ces comportements répréhensibles. L’auteur est un scientifique :
      ……………………………………………………………………..
      Täglicher Newsletter über aktuelle Klimathemen
      Professor Vahrenholt holds a doctorate in chemistry and started his professional career at the Federal Environmental Agency in Berlin (responsible for the chemical industry) before joining the Hessian Ministry of the Environment. From 1984 until 1990 he served as state secretary for environment, from 1991 till 1997 as minister for energy and environment in the state of Hamburg.

      6. Mai 2021 von Kalte Sonne
      Hier schreibt Fritz Vahrenholt seine monatliche Kolumne. In allgemeinverständlicher Form berichtet er über neue Entwicklungen aus den Klimawissenschaften und von der Energiewende.
      TRADUCTION GOOGLE = [[ Fritz Vahrenholt écrit sa chronique mensuelle ici. Sous une forme généralement compréhensible, il rend compte des nouveaux développements de la climatologie et de la transition énergétique.]]

      https://kaltesonne.de/monatliche-sonnenkolumne/

      OBSERVEZ-Y simplement la seconde figure ? Elle reflète l’extrême divergence des « modèles de référence » et des mesures 1979-2021 ( ERSSTv5 ) ! Eclairant ?

  2. « Les commentaires contestant nos arguments sont publiés, pour autant qu’ils ne soient ni injurieux, ni grossiers, et ces commentaires reçoivent chaque fois une réponse ce qui alimente le débat.  »

    Il semblerait que non. J’ai tenté à 2 reprises de poster un commentaire non injurieux ou grossier en réponse à G. Geuskens sur l’article « L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre », mais sa publication a toujours été refusée. Je souhaite s’il vous plaît des explications. Voici le commentaire concerné :

    « Professeur Geuskens,
    Pourquoi un « simple spectromètre » pourrait aisément détecter l’effet de serre radiatif au voisinage de la surface terrestre, alors que, selon vous, un interféromètre de type AERI ne le peut pas ? »

    Notez qu’en plus d’être impeccablement polie, j’ai tenté d’alimenter le débat scientifique. Ce qui n’a pas semblé être le cas de votre côté.

    1. Le Comité éditorial de SCE n’exerce aucune censure et transmet toujours les messages aux destinataires. Cependant, les auteurs d’articles publiés sur notre site peuvent estimer, dans le cas de commentaires répétitifs qu’une réponse supplémentaire est inutile car l’essentiel des arguments a été épuisé. Dès lors, la discussion n’apporte plus rien de fondamental.

      1. Merci pour votre explication. Il ne s’agit pas d’un commentaire répétitif. Je connais très bien l’avis de mon interlocuteur à propos de l’interféromètre AERI (il me l’a explicité dans un autre commentaire), mais PAS d’un spectromètre qui pourrait, selon lui, « aisément détecter l’effet de serre au voisinage de la surface terrestre ». La question que j’avais posée était donc inédite. Dans tous les cas, votre refus de prendre en considération mon commentaire pour supposée cause de répétition n’est absolument pas justifié par votre politique de commentaires disponible sur la page https://www.science-climat-energie.be/politique-de-commentaires/, ce qui, je vous l’avoue, m’a rendue assez perplexe, d’autant plus qu’en parcourant votre site, certains commentaires grossiers et injurieux ont quant à eux réussi à être publiés. Je me permets donc de vous demander une explication plus approfondie.

        1. A nouveau nous publions votre message. Nous avons contacté l’auteur qui se dit vouloir être conciliant, et pour clôturer la discussion nous vous proposons de lui poser une dernière question claire et précise se référant à son article plutôt qu’à des commentaires d’autres intervenants. Par ailleurs nous tenons à vous faire remarquer que tenir une rubrique de commentaires n’est pas une tâche des plus faciles, cela nécessite une certaine souplesse mais aussi des ‘balises’ pour éviter les dérives que l’on observe dans les réseaux sociaux (agressivité, discussion sans fin, etc).

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