Réflexions sur quelques incohérences de la politique européenne

       Jean-Pierre Schaeken Willemaers

Le conflit entre Israël et le Hamas 

L’anathème jeté par des politiques européennes (et par des organismes internationaux) sur les bombardements ciblés à Gaza par Israël est-il fondé ? Ces donneurs de leçon ne font-ils pas sciemment abstraction du fait que ce sont les massacres innommables d’un millier de civils juifs torturés et exécutés par le Hamas qui n’ont laissé d’autres choix à Israël que de combattre ces terroristes là où ils se trouvent ? Ne sont-ce pas ces derniers qui ont choisi de localiser leurs centres opérationnels dans des lieux très peuplés, voire des hôpitaux  et qui se rendent ainsi coupables de la souffrance et des morts de civils gazaouis.
Néanmoins, même si une guerre provoque toujours des victimes innocentes, le gouvernement israélien devrait mettre tout en œuvre pour en réduire radicalement le nombre. Il devrait aussi assurer, dans la mesure du possible, la sécurité de l’approvisionnement des gazaouis en nourriture et  médicaments.

En revanche,  ces mêmes personnalités européennes sont nettement moins loquaces  lorsqu’il s’agit de tortures et de massacres, ordonnés par les mollahs, de femmes iraniennes lorsqu’elles réclament tout simplement la liberté qui leur est due.  
Pourquoi les dirigeants européens ne s’empressent-ils pas d’accuser le guide de la révolution islamique et les chefs des gardiens de la révolution iraniens (les pasdaran) de crimes contre l’humanité et d’en saisir la Cour internationale de justice de La Haye ?
Ce serait d’autant plus cohérent que les dirigeants iraniens financent et entretiennent le Hezbollah qui bombarde Israël et qu’ils sont également une menace pour l’Europe, formant les sicaires qui viennent sévir chez nous.

La guerre en Ukraine 

Il est étonnant de la part de l’UE, de soutenir Mr Zelensky dans sa volonté de poursuivre une guerre sanglante et coûteuse jusqu’à une hypothétique victoire, alors : 
– que ce dernier n’a pas réussi à trouver un modus vivendi avec le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeri Zaloujny, et qu’il a préféré le démettre de ses fonctions, décision malencontreuse susceptible de déstabiliser le pays[1] ;
– que la conscription   présentée au parlement ukrainien pour faire passer l’âge de mobilisation de 27 à 25 ans est particulièrement impopulaire ; 
– et que la population ukrainienne est de plus en plus divisée à propos de la poursuite de cette guerre et  donne de plus en plus la priorité à  son pouvoir d’achat?

N’est-ce pas le moment de négocier (l’armée ukrainienne n’ayant pas réussi sa contre-offensive ni à empêcher les Russes de (re)prendre des positions qu’elle occupait et ne disposant pas du matériel militaire nécessaire au succès d’une contre-attaque) avec le président russe qui se dit « disposé » (effet d’annonce ?)  à entamer les discussions? 
Est-ce bien cohérent de la part de l’UE de pousser le président ukrainien à combattre plutôt que de négocier la paix tandis qu’elle persiste dans ses efforts pour convaincre Mr Netanyahou de négocier un cessez-le-feu à Gaza alors qu’Israël est également le pays agressé ? 
Le Hamas serait-il plus fiable que Mr Poutine? Les craintes européennes que ce dernier  n’honore pas ses promesses et ne profite d’un armistice pour se réarmer en vue d’une nouvelle attaque, ne s’appliqueraient donc pas aux terroristes?

La politique d’élargissement de l’Union européenne

Avant d’entreprendre un tel projet, ne serait-il pas raisonnable de renforcer la cohésion entre les États membres ? Car il nous faut hélas! constater que les deux principaux pays de l’Union, la France et l’Allemagne,  sont loin de parler d’une même voix. Sans une meilleure collaboration entre eux, peut-on envisager un élargissement? En effet, si les pays de l’Ouest européen ne sont pas sur la même longueur d’onde, il leur sera encore plus difficile d’obtenir des États membres de l’Est de s’aligner sur une politique commune alors que la priorité de ces derniers est de combler leur retard économique.
Qu’en est-il de l’Ukraine? N’est-il pas déraisonnable de déclarer, comme on l’a entendu de la part de dirigeants européens, qu’il est évident que l’Ukraine devrait être candidate à son intégration dans l’UE, alors que ce pays est en guerre ? Vraisemblablement encore pour des années, si les EU et l’UE ne se décident pas à convaincre l’Ukraine d’entamer des négociations avec la Russie en vue d’un cesser-le-feux, dans un premier temps, et ensuite d’un traité de paix plus global et durable. Quid du coût d’une telle éventuelle adhésion d’un pays en ruine, alors que les budgets de l’Union et de ses États membres sont sous haute tension ?

Les conséquences délétères  de la transition énergétique et de la politique zéro carbone

L’avenir de l’UE s’avère morose.
Selon les prévisions du FMI pour 2024, la croissance de la zone euro ne serait que de 1,2% alors que la croissance mondiale atteindrait 2,5%. Le PIB par habitant  des États membres du sud de l’Union européenne, y compris la France, est modeste, voire dérisoire (Espagne), et nettement inférieur à celui des pays nordiques (Danemark, Norvège et Suède),  de la Suisse et même d’Israël. L’économie de l’Allemagne, jadis la quatrième puissance mondiale, dont l’industrie représente une part significative de son PIB (une petite vingtaine de pour cent), souffre. En 2023,  selon Destatis, la production de l’industrie manufacturière allemande s’est contractée et les exportations, qui représentent près de la moitié du PIB allemand, sont en recul de 1,8%. [2]

L’endettement rapporté au PIB de nombre de pays européens ne cesse de croître. En France, il a largement dépassé 100% alors qu’en Suisse, il tourne autour de 15% et en Suède et au Danemark, il est d’environ 30%.[3]

Le taux de population active laisse à désirer : la France est en retrait (sensiblement moins de 50%) par rapport aux pays scandinaves (plus de 50%) et à la Suisse (plus de 55 %). Il en va de même pour la durée de la vie active.[4]

C’est dans ce contexte difficile que l’UE s’obstine à donner la priorité absolue à sa politique de réduction des GES (gaz à effet de serre) extrêmement coûteuse[5], pour un résultat pour le moins douteux, conduisant à son affaiblissement économique vis-à-vis du reste du monde qui, à la différence de l’Europe,  se préoccupe avant tout de prospérité et de rentabilité des activités économiques. 

En outre, cette focalisation sur la transition énergétique et la politique zéro carbone ont  quelque peu relâché l’attention de l’Union sur les défis du futur tels que  l’intelligence artificielle et les attaques ou guerres hybrides[6].

La lutte contre les violences terroristes et mafieuses

Les démocraties sont-elles en mesure de s’adapter à un monde toujours plus complexe et en mutation constante ? Sont-elles capables de faire preuve de pragmatisme au-delà des idéologies, voire du droit, lorsque les circonstances l’exigent, notamment, pour lutter contre des organisations terroristes ou mafieuses ?
Pourquoi, en Europe, tant de précautions oratoires,  tant d’atermoiements et de procédures sans fin avant de condamner les terroristes qui n’hésitent pas à massacrer ceux qui ne partagent pas leur doxa, et ceux qui se rendent coupables de violences mortifères?

À cet égard, que penser de la relaxe de terroristes et de violeurs impulsifs, sachant par expérience qu’une fois libérés, les premiers vont en très grande majorité reprendre leurs attentats et les seconds, leurs crimes sexuels ? Ces affaires  de violences extrêmes ne devraient-elles pas être confiées à une juridiction spéciale ?

NOTES

[1] En effet, Valeri Zaloujny est nettement plus populaire que le Président (92% pour le commandant en chef contre 77% pour le Président). 

[2] Le PIB allemand en baisse de 0,3% en 2023, mission allemande en France, 17 janvier 2024.

[3] Ces handicaps structurels qui entravent l’économie française, Claude Sicard, 26 janvier 2024.

[4] Ibidem.

[5] Son succès est loin d’être garanti vu, entre autres, le manque très probable d’énergie électrique (et à fortiori de l’électricité prétendument verte) requise et de métaux rares indispensables au bon fonctionnement des équipements nécessaires pour une production zéro carbone.

[6] La guerre hybride consiste, selon Estelle Hoorickx, à agir sur l’ensemble du front DIMEFIL, c’est-à-dire les fronts diplomatique, informationnel, militaire, économique et financier, mais également celui du  renseignement et du droit.

4 réflexions sur « Réflexions sur quelques incohérences de la politique européenne »

  1. « Il est étonnant de la part de l’UE, de soutenir Mr Zelensky dans sa volonté de poursuivre une guerre sanglante et coûteuse »

    Dans sa volonté de libérer son pays qui est occupé par un criminel de guerre.

    Toutes les guerres de libération sont sanglantes et coûteuses.

    Il se trouve que ça n’est pas Mr Zelensky qui a décidé d’occuper la Russie, mais le dictateur criminel de guerre anti-occidental Poutine (lire la propagande anti-occidentale au service du Kremlin, a ce demander si Staline est bien mort) qui a décidé d’envahir l’Ukraine. Attaque russe contre l’Ukraine prévisible dès 2011. Raison pour laquelle l’Ukraine a fait une demande pour entrer dans l’OTAN.

    Aussi :

    — « Sur ordre du président Poutine, le bureau du procureur général russe refuse de reconnaître le Hamas comme organisation terroriste

    Le 12 octobre 2023, le député municipal de Saint-Pétersbourg Sergueï Samusev a fait appel au procureur général Igor Krasnov pour lui demander de déclarer le Hamas comme organisation terroriste. Dans sa demande, il a souligné qu’à la suite de l’invasion d’Israël par le Hamas, des milliers de personnes ont été blessées et que parmi les personnes tuées et prises en otages se trouvaient des citoyens russes.

    En réponse, le bureau du procureur a déclaré :

    “Une organisation est reconnue comme terroriste si en son nom sont menées l’organisation, la préparation et la commission d’attentats terroristes. Le bureau du procureur ne dispose pas d’informations sur les actes du groupe Hamas ni sur les faits de leurs activités”. https://theins.ru/news/266207

    La réponse du procureur précisait en outre que le Hamas se présente toujours comme une branche régionale des Frères musulmans.
    Conclusion

    Si vous êtes un partisan ou un défenseur de Vladimir Poutine, j’envisagerais peut-être de réévaluer l’ampleur de votre soutien à Israël. »- Vladimir Poutine a invité le Hamas, le Jihad islamique et d’autres groupes terroristes pour une réunion à Moscou le 26 février – Jean-Patrick Grumberg le 19 février 2024 pour Dreuz.info

    On va rappeler au passage le rôle de l’URSS dans cette sombre et sinistre affaire…

    1. Vous sortez une phrase de son contexte !
      Préférez-vous que l’UE continue d’inciter Monsieur Zelenski de poursuivre cette guerre
      qui risque de se prolonger encore longtemps aux dépens du peuple ukrainien si les deux parties ne conçoivent
      que les armes pour mettre fin à ce conflit sanglant ? Bien sûr, la Russie est l’envahisseur ! Mais la diplomatie
      est préférable à la guerre.
      Négocier n’est pas une défaite. C’est en discutant que l’UE pourra à la fois rétablir l’autonomie de l’Ukraine
      et arrêter les massacres et, par la même occasion, se protéger elle-même des menaces russes.

      1. Je ne sort pas la phrase du contexte, je ne fais que préciser.

        « Préférez-vous que l’UE continue d’inciter Monsieur Zelenski de poursuivre cette guerre »

        Oui, je suis même pour envoyer des troupes.

        Vous êtes dans ce que l’on appelle la logique de l’apaisement.

        Avec un ennemi profond de l’Occident, avec lequel nous n’aurions jamais dû faire des affaires.

        On est dans l’apaisement avec des gens apaisés.

        Poutine depuis la chute de l’Union Soviétique n’est pas apaisé, et même avant, son endoctrinement n’ayant rien fait pour l’apaiser, et là où toute personne spirituellement normalement constituée aurait dû être profondément heureuse de cette chute, quand on sait l’abomination absolue qu’a été cette tyrannie, cela a généré chez lui une dépression et du ressentiment.

        Cela fait 20 ans que je sais que cet homme allait nous planter un couteau dans le dos. C’est fait avec l’Ukraine.

        Je suis un Occidental, vous savez. Pour moi, l’équation est très simple avec les anti-occidentaux.

        Et au niveau individuel, c’est enfant que j’ai compris qu’il ne fallait jamais faire des affaires avec mes ennemis.

        De voir certaines de nos élites européennes ne pas comprendre ce que même un singe peut comprendre est pour moi très déconcertant.

        Si vis pacem, para bellum.

        Bien à vous.

        — « La France et l’Allemagne n’ont aucun intérêt économique à garder des liens avec la Russie, et là encore, des illusions idéologiques ont joué un rôle délétère: le gaz et le pétrole russes étaient disponibles pour pas cher, mais le prix politique à payer en achetant du gaz et du pétrole russes était très élevé et se paie maintenant. Se placer en dépendance énergétique d’une dictature potentiellement ennemie était donner à cette dictature des moyens financiers qu’elle ne pouvait qu’utiliser tôt ou tard pour se conduire en ennemie. La Russie se conduit en ennemie, et le prix politique se paie et a des conséquences économiques. Si Poutine avait réussi à renverser le gouvernement à Kiev en quelques jours, il est probable que les dirigeants français et allemands auraient déploré, mais ne seraient pas allés beaucoup plus loin. C’est l’échec de Poutine, la résistance de l’armée et du peuple ukrainien, l’héroïsme de Zelensky, qui ont contraint les dirigeants français et allemands à changer de position, et encore pas complètement puisqu’ils restent dans l’idée qu’un accord avec Poutine est possible et doit être envisagé. » – Le centre de gravité de l’Europe se déplace vers l’Europe centrale et orientale – Prof. Guy MILLIÈRE: Éminent essayiste néoconservateur français. Professeur d’histoire culturelle et de philosophie du droit à l’université de Paris VIII. Économiste, géopolitologue, ancien président de l’Institut Turgot à Paris, Senior Fellow au Gatestone Institute, New York, et à l’American Freedom. Alliance, Los Angeles.

  2. Merci, Monsieur Schaeken-Willemars, pour vos réflexions de sciences humaines de terrain, à portée géopolitique. Réflexions étendues à nos dites « stratégies UE » là où s’acculent erreurs de jugement et issues en culs-de-sac ainsi qu’une forme d’impuissance gouvernementale aux 27 États dissymétriques d’UE… face aux « autres blocs terrestres ».

    Vos propos ne sont-ils que polémiques ? Ils suggèrent plutôt l’appel à un sursaut de rationalité de la part d’institutions UE qui surfent de crises en crises, en dérives et ‘casseroles’ accumulées. Un appel porteur d’espoirs afin de rectifier notre trajectoire d’évolution continentale. Un appel s’opposant aux logorrhées verbales UE & à ses consorts médiatiques ‘assez serviles’. Qu’ils veillent donc à agir AUTREMENT, avec un sens plus concret pour affronter nos nouvelles réalités. Qu’ils soient enfin mus par des chiffres et processus incontestables, vers des actions efficaces, hors l’influence par tant de manipulations idéologiques qui fragilisent l’ensemble des orientations prises pour notre devenir occidental !

    Des incohérences de postures et de conduite UE, osez-vous titrer ?
    Ce sont assurément des aspects inhabituels de débat sur SCE ! Comprenons-les mieux au travers d’une référence faite ici au traditionnel Larousse : https://www.larousse.fr/dictionnaires/synonymes/incoh%C3%A9rence/11563

    « Action, parole INCOHÉRENTE » ont pour possibles synonymes :
    aberration, absurdité, contradiction, divagation, inconséquence.
    N’est-ce pas ici et là des constats posés sur nos réalités triviales ?

    Réflexions de société ? Elles sont nécessaires pour rééquilibrer nos « sciences nobles et dures » qui souffrent actuellement de distorsions absurdes (mais intéressées, au profit de certains acteurs cachés) ! En mesure t-on les impacts quantitatifs ?
    Si on évalue leurs aspects humains sur un axe du temps, allant du futur proche (géopolitique, militaro-diplomatique, stratégique) vers celui – lointain et encore flou dont se gavent nos gouvernants (2030 – 40 – 50 – 2100) – ces élites ignorantes en matière des « phénomènes climat terrestre » et de leurs conséquences sont abusées… par des projections essentiellement appuyées sur de seuls modèles peu fiables mais fort médiatisés. Qu’il s’agisse là de CO2, de GES, de T°, de mesures imposées via un Green Deal 2030 de nouveaux alchimistes, etc., tout y est « fabriqué » pour troubler nos quelques responsables lucides !

    Réflexions de bon sens donc, elles ne plaisent guère à divers ignorants de l’histoire mondiale et ses sombres réalités géopolitiques, systèmes opératifs à N facteurs influents. Clin d’oeil ici à un commentateur (N.C.) dont quelques efforts de perfectionnement sur ces matières complexes lui sembleraient utiles.
    Un questionnement vital et d’importance face aux ‘idéologies circulaires ambiantes’ : celles qui octroient p.ex. au sordide Hamas une image mythique de ‘résistants adoubés’ alors que cette organisation terroriste n’a vécu et ne survit qu’au détriment économique du « peuple palestinien » qui l’héberge à Gaza depuis 30 ans en y appauvrissant 90% de parents et enfants !

    Réflexions ne plaisant pas plus à d’hypocrites apparatchiks (ces H/F politiques et ‘conseillers’ et ‘lobbyists’ aux manoeuvres enchevêtrées). Gens obstinément rivés aux gouvernes du beau paquebot UE flottant aujourd’hui à la dérive… avec toutefois pour enjeux terribles la vie de nos 500.000.000 de citoyens… et bien de milliards d’autres gens, qui vivent ailleurs sur la planète Terre !

    A vrai dire (suite à l’observation interne et exogène des ‘institutions’), nous EUROPÉENS avons laisser glisser l’idéal dessein des vieux « Pères fondateurs à 6 », idée généreuse et socialement nécessaire pour ces États européens exsangues en post-WWII … vers ce qui ressemble furieusement aujourd’hui à une forteresse-refuge pour loger de gros profils y assemblés, « cercles étoilés de carriéristes et de politiques, H/F souvent ambitieux mais aveuglés et déconcertés par la complexité ambiante ».

    Au final, de quoi pèserons-nous (UE) sur la scène internationale ? Je n’invoque pas ici le niveau actuel de nos disciplines scientifiques. Plutôt celui de notre rayonnement futur, aux plans économique & industriel pragmatiques, à celui d’une crédibilité diplomatique retrouvée, etc. Y compris là notre capacité future à pouvoir offrir des subsides et un mécénat ad hoc vers nos R&D publiques/privées. Plus enfin un schéma de bien-être en « société développée » sans devoir y vivre de la seule sobriété prônée par apparatchiks XYZ !

    Nous sommes clairement pris en étau entre les USA (gagneurs opportunistes, mais régulièrement contestables) ET la montée irrémédiable de ces nombreux « États BRICS », une armada de peuples qui s’imposent progressivement à nous, sur toute la scène mondiale ! Les divagations d’une COP21 de Paris 2015 ne peuvent rester notre bible climatique UE. Les diplomaties occidentales doivent en actualiser leurs concepts et règles alambiqués…

    Analysons donc mieux les orientations et ces motivations BRICS au long d’une histoire des sciences et d’humanité mondiale ?
    Aucune guerre ou conflit n’est propre. Axons-nous alors sur le respect mutuel entre blocs culturels contrastés et une forme acceptable d’harmonie, sans jouer de naïvetés récurrentes ? Wishful thinking ???

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