SCE-info : une inondation catastrophique ?

Oui, les inondations de juillet 2021 ont été catastrophiques en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne.

Imaginons maintenant qu’une violente tempête de secteur nord-ouest, accompagnée d’une forte marée haute, provoque des inondations catastrophiques dans trois autres pays en même temps, par exemple en Belgique, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Imaginons qu’un certain nombre de digues soient éventrées par la violence des flots, et que l’eau, en s’engouffrant dans les nombreuses brèches, envahisse plusieurs cités côtières. On pourrait alors déplorer plusieurs victimes de noyade dans la ville inondée d’Ostende. Plus à l’intérieur des terres, la tourmente n’épargnerait pas d’autres régions, comme par exemple en Belgique le pays de Waes où la rupture de digues dans la région de Beveren, à Melsele et Kallo, causerait d’importantes inondations. Imaginons des vents qui atteindraient 122 km/h à Anvers et 115 km/h à Ostende. Si, en Belgique, le tribut humain payé à cette tempête serait peut-être d’une vingtaine de victimes, le bilan pourrait être en revanche beaucoup plus dramatique aux Pays-Bas et l’on pourrait compter plus de 1800 victimes.

Le récit catastrophique que vous venez de lire a vraiment eu lieu en Belgique dans la nuit du 31 janvier au 1er février 1953 (voir ici). Si cette catastrophe s’était déroulée aujourd’hui, que diraient les médias, les politiciens de tous bords, ainsi que les plus grands spécialistes du GIEC, comme le belge Jean-Pascal Van Ypersele? C’est très simple, et on les entend déjà : ils nous diraient qu’une telle tempête est simplement la conséquence de nos émissions de CO2 qui provoquent un réchauffement global, et qu’il faut accélérer les mesures pour lutter contre le « dérèglement » climatique comme par exemple abandonner les moteurs thermiques et privilégier les voitures électriques.

Cependant, personne n’a dit cela en 1953. Car à l’époque, le GIEC n’existait pas, le taux de CO2 n’était pas mesuré à Mauna Loa, Jean-Pascal Van Ypersele n’avait alors que 4 ans. A l’époque, la population belge savait que malheureusement de telles catastrophes pouvaient parfois se dérouler dans le monde. Les populations belges et hollandaises, au lieu de se lamenter et de se mettre à planter des éoliennes dans tout le pays se sont dit qu’il y avait moyen que de telles catastrophes ne se produisent plus : c’est ainsi qu’a débuté la construction du plan Delta. Il s’agit du plus grand ouvrage de défense contre les eaux au monde, situé sur le territoire et sur les côtes des Pays-Bas. Il a pour but de lutter contre les inondations maritimes, en particulier pour les provinces de Zélande, de Hollande-Méridionale et du Brabant-Septentrional. Depuis lors, il n’y a plus d’inondations maritimes, malgré la lente augmentation du niveau marin. L’homme a ainsi gagné face aux forces de la nature.

Que conclure de tout cela?

• Non, les inondations catastrophiques ne sont pas dues à la lente augmentation du taux de CO2 atmosphérique. Il y a eu des inondations catastrophiques bien avant aujourd’hui en Belgique, avec des taux atmosphériques de CO2 beaucoup plus faibles. Les inondations, qu’elles soient maritimes ou non, ont toujours existé en Belgique. Voici une liste dressée par l’IRM depuis 1905 (ici). Si vous pensez qu’il y avait moins de victimes dans le passé n’oubliez pas non plus que la population belge était beaucoup plus faible, que les villes étaient beaucoup plus petites et que les sols étaient beaucoup moins recouverts d’asphalte qui empêche l’eau de pénétrer dans le sol.

• Le GIEC ne conclut pas la même chose que Jean-Pascal Van Yppersele, qui brandit le premier rapport du GIEC lors d’une interview. En effet, les derniers rapports du GIEC sont beaucoup plus précis. Comme l’a fait remarquer l’Association des Climato-Réalistes, le GIEC estime dans son 5e rapport, et ce avec un degré de confiance élevé « que des inondations plus importantes que celles observées depuis 1900 se sont produites au cours des cinq derniers siècles dans le nord et le centre de l’Europe. » En 2012, dans son rapport spécial sur les événements extrêmes, le GIEC confirmait qu’il n’est pas possible d’ « évaluer les changements induits par le climat sur l’ampleur et la fréquence des crues », en raison du manque d’observations et des changements dans l’utilisation des sols. Par ailleurs, une étude de 2017 (Hodgkins et al. 2017), plus ciblée sur l’Europe, indique que l’évolution des inondations majeures est « de l’ordre de ce qu’on peut attendre du hasard seul », et qu’elles sont « dominées par la variabilité multi décennale ».

• Oui, nous pouvons empêcher de futures inondations en Belgique. Les inondations que nous venons de subir en juillet 2021 sont exceptionnelles et ne se reproduiront probablement pas de sitôt. Et pour qu’elles ne se reproduisent plus il faut repenser la structure des villes et empêcher les habitations le long des rivières. Construire des éoliennes n’aura aucun effet et les inondations se reproduiront. Il suffit de suivre l’exemple du plan Delta. La population de 1953 n’était pas aussi endoctrinée par les alarmistes que celle d’aujourd’hui…

Et oui cher Jean-Pascal, tu as encore beaucoup de choses à apprendre et comme lecture nous te conseillons les derniers rapports du GIEC.

19 réflexions sur « SCE-info : une inondation catastrophique ? »

  1. Sans même quelque respect à l’égard de nos populations, encore cruellement touchées par ces situations météorologiques, il est visible que des activistes patentés se sont déjà remis à leur sordide besogne. User de l’ignorance et de la crédulité publique en faveur de ce qui constitue « leur fond de commerce » ne doit souffrir d’aucun délai !

    Par médias et réseaux sociaux interposés, ces oracles rappellent leur hypocrite conviction d’un RCA (Réchauffement Climatique ANTHROPIQUE)… attribuable selon eux à ce satané CO2, notre gaz de la vie naturelle ! Dans la foulée donc, nos gazettes y vont bien sûr ‘full speed’.
    Ainsi le très sérieux The Economist du 16/07 tombe partiellement dans le panneau de la causalité réchauffisme (…more likely…). Chez des gazettes belges, c’est plus affirmatif : p.ex. dans LLB 16/07 en p.5., un verdoyant patenté ‘G.T.’ , versé en thèmes « environnementalistes », y va d’une référence à ce Pr. JPvY : [[ Immanquablement, un épisode de précipitations intenses tel que nous le vivons pose la question de leur lien avec les ‘dérèglements du climat ‘. … JPvY rappelait… qu’en 1990 premier rapport du GIEC… blablabla…]]

    Pourtant, des gens plus intègres réagissent, et pas uniquement les seuls scientifiques ou certains qualifiés tels ! Cours de géographie (niveau 6e primaire), on y parlait de bassin hydrologique, de bassin versant, du cycle de l’eau de bout en bout, etc.
    La Meuse liégeoise 1926, la Seine parisienne 1910, s’en rappelle-t-on un peu ? L’année 1953 et la Mer du Nord valurent à nos aïeux les drames d’une marée sauvage et de crues dites « centennale ». Le terme reste fort débattu, mais il soucie profondément les gouvernants et leurs conseillers compétents.
    Quand ? Où ? Comment agir ? secouent toutes les pensées intègres.

    A JPvY et d’autres ainsi qu’à une clique de journaleux subordonnés aux thèses RCA, je suggère de lire les yeux grands ouverts le site suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Principales_inondations_en_Europe

    On y trouve (avec effarement) un long tableau récapitulatif de PLUS DE 120 (cent vingt !) cas d’inondations importantes ayant détruit des lieux sur l’ensemble des pays d’Europe. Leur datation s’étend de : 120-114 av JC , puis 589 , 1104 , 1170 , 1219 , 1287 , 1304 , 1342 , 1382 , 1404 , 1421 , 1436 , 1530 , 1532 , 1570 , 1607 , 1613 , 1634 , 1651 , 1703 , 1717 ,1738 , 1755 , 1789 , … jusqu’en plein dans « l’ère industrielle » qui fait les choux gras de nos pseudoscientifiques !!!
    Quelle périodicité climaxtique peut-on établir de ce recensement historique ? Quelle corrélation faut-il établir là avec le CO2 ANTHROPIQUE des générations de ces deux millénaires écoulés ??

    Dites-nous donc, spécialistes du GIEC onusien et tenants de grasses $$$-€€€ Bourses du carbone ( = celui du ‘CO2 anthropique’ généré par notre modernité mondialisée) !
    J’attendrai patiemment vos réponses chiffrées via les canaux de médias dont VOUS usez si abondamment !!!
    Bien cordialement vôtre, Emmanuel

  2. Pour la référence du rapport spécial des événements extrêmes de 2012, le GIEC dit précisément « il y a des preuves limités à moyennes que[…] ». Il ne dit PAS « il n’est pas possible que » ou tout autre terme évoquant l’impossibilité d’évaluer les changements induits par le climat sur l’ampleur et la fréquence des crues…
    En outre il serait peut-être mieux de traduire crues par inondations.

    1. Pour ce que dit précisément le GIEC, se reporter ici :

      https://www.dreuz.info/2021/07/recuperation-ignoble-des-inondations-par-la-propagande-ecologiste-248031.html

      Pour une analyse détaillée des crues/inondations, le sujet a été abordé ici par SCE

      Nous reproduisons les conclusions de la première partie:
      https://www.science-climat-energie.be/2020/11/20/deluge-et-changement-climatique-1-2/

      ‘Les crues ont toujours existé. L’impact d’un réchauffement climatique sur les précipitations, et donc sur l’apparition de crues exceptionnelles, est évident et n’est pas un phénomène neuf.
      ‘Néanmoins la menace d’un déluge sous contrôle des précipitations est bien réelle depuis 1975 et surtout 1997, en conséquence du réchauffement actuel lié à l’activité essentielle du soleil. Cette situation risque de s’accentuer en raison de l’inertie thermique de l’océan d’une part et, d’autre part, du refroidissement des zones polaires généré par des cycles solaires calculés comme très faibles (24-25-26 ; Yousef et al. 2009). Cette accentuation devrait donc de durer plusieurs décennies en fonction de l’évolution de l’activité solaire réelle (Van Vliet, 2020). Certains parlent de perturbations jusqu’en 2050 (Zharkova et al, 2015 ; Van Vliet, 2020).
      Depuis la Néolithisation, les pratiques agricoles sont responsables pour beaucoup de la brutalité et de l’intensité de la montée en crue en réduisant le couvert forestier. L’urbanisation galopante imperméabilise les surfaces, concentrant le ruissellement et contraignant également dans l’espace une majorité des cours d’eau. Ces aménagements obligent les eaux à envahir des zones aujourd’hui urbanisées qui jadis servaient de zones d’expansion pour les crues, ce malgré une connaissance des mécanismes en jeu et les outils législatifs existants. Le changement climatique naturel, sous contrôle de la qualité de l’insolation a certainement sa part de responsabilité (crues millénaires), mais la gestion anthropique de l’aménagement des bassin-versants est la responsable principale des catastrophes hydrologiques récentes (crues centennales et décennales). A l’Homme de se prendre en main’.

      Ici la conclusion de la seconde partie :
      https://www.science-climat-energie.be/2021/01/11/deluge-et-changement-climatique-2-2/

      ‘Pour conclure, la fréquence plus élevée des épisodes pluvieux accompagnant ou non des tempêtes est bien relation avec une bascule climatique, mais en réalité vers le froid en raison de la diminution importante de l’activité solaire depuis 2010, après une période d’activité exceptionnelle à l’échelle du millénaire ; ce refroidissement est prévu pour une cinquantaine d’années. Le contraste thermique avec les périodes très chaudes de 1930-1940 et de 1985-2019 accentue l’intensité des aléas. L’inertie thermique d’une dizaine d’années de l’océan austral a heureusement allongé et adoucis la période de contraste. L’impact de l’activité humaine sur l’importance des dégâts occasionnés est également certain, que ce soit en termes d’occupation et de gestion des sols, ou plus particulièrement de l’urbanisation croissante des côtes et des grandes vallées fluviales. L’homme n’est pas le responsable des périodes chaudes que nous venons de subir, mais il est pour beaucoup dans l’accentuation « artificielle » des dégâts occasionnés par les aléas climatiques générés indirectement par l’activité solaire.’

      Egalement ceci

      https://www.thetimes.co.uk/article/germany-knew-the-floods-were-coming-but-the-warnings-didnt-work-cn99wjxzs?mc_cid=ca0e4c3860&mc_eid=b9fdc60fd9

  3. Comment Expliquez-vous le réchauffement indéniable du climat attesté e.a. par la fonte des glaces dans les deux pôles, du permafrost en Sibérie, le recul des glaciers dan les Alpes….

    1. Encore l’océan, via le stockage thermique dans l’océan austral lié aux cycles solaires important de 1970 à 2010; cette chaleur est transmise dans l’hémisphère nord par la circulation océanique, ce jusque dans le bassin arctique. Dans la zone périantarctique, la banquise ne recule pas mais s’étend (NSDIC).
      Les glaciers de montagne reculent parce que leur bassin versant est restreint et donc leur très grande sensibilité à la qualité de l’insolation (cycles solaires et albedo).
      Ceux du Groenland, fondent seulement à basse altitude (circulation océanique). Quand à l’Antarctique, il ne fond pas mais pratique l’effondrement gravitaire (augmentation de la plasticité de la glace pendant le bref été) , ce qui aboutit à une crue ( comme à l’Est de la plateforme de Ross) et parfois à l’effondrement des plateformes de glace flottantes comme le long de la péninsule antarctique. La fonte ne se produit pas souvent et seulement pendant les 3 mois d’été. NB l’augmentation des tempêtes dans la zone périantarctique facilite le démantèlement des langues de crue ou des bords de plateformes.

  4. vous ne convaincrez pas des croyants avec des arguments rationnels
    d’ailleurs, je trouve que Mr. Van Pyperzeel, du striou, notre gloire nationale, chef de gare à ses heures, commence à ressembler furieusement, au Philipulus de notre regretté Hergé,encore quelques semaines, sa barbe aura poussé, manquera plus que la toge,

    il a quelques années, 35 ans, j’ai vendu un très joli moulin, car après 3 inondations catastrophiques, j’en ai eu assez
    depuis, il n’a plus jamais été inondé, preuve que le climat a bien changé

    1. Effectivement nous ne sommes pas des ‘croyants’, mais seuls les faits et leur analyse la plus objective est notre démarche.
      SCE estime que le ’bouton CO2′ à même de tout expliquer n’a pas grand chose à voir (cf nos nombreux articles) avec le très léger réchauffement observé depuis plus de 100-150 ans. Autrement dit la ‘Science n’est pas dite’… mais pour tout type de croyant sa Vérité, à lui, est dite.

  5. J’ai lu vos références, mais je ne les trouve pas pertinentes (elles ne répondent pas à ma question). L’article de Dreuz.info cite la page 177 du rapport du GIEC mais qui ne concerne PAS votre phrase « il n’est pas possible d’ « évaluer les changements induits par le climat sur l’ampleur et la fréquence des crues » ».

    Il suffit de prendre la citation du GIEC dans son rapport spécial sur les évén. extrêmes, bas de la page 8 : « There is limited to medium evidence available to assess climate-driven observed changes in the magnitude and frequency of floods at regional scales. » Le GIEC affirme donc qu’il y a « des preuves limitées à évidentes pour évaluer les changements observés d’origine climatique […] » et NON qu’il est « pas possible d’évaluer les changements observés d’origine climatique […] ».

    Concernant les deux articles de « Déluge et changement climatique », ces deux articles ne tentent pas de différencier crue et inondation. Puisque le GIEC parle de « magnitude and frequency of FLOODS », il suffit de consulter la traduction de « flood » sur le site WordReference (https://www.wordreference.com/enfr/flood) : sa traduction est « inondation ».

    1. Il semble que vous prenez à la lettre les phrases du GIEC, allons plus loin en tentant de voir quelles sont réellement, objectivement les fameuses preuves limitées et évidentes pour évaluer objectivement les changements d’origine climatique (naturel ? ou selon le GIEC anthropique, puisque pour ce dernier le réchauffement est anthropique). Ces preuves irréfutables n’existent pas, du moins pour un lien ‘évident’ avec le soi-disant réchauffement anthropique. C’est le même problème avec les modèles (plus d’une centaine) de l’évaluation des anomalies de ‘température moyenne’ qui tous surchauffent par rapport aux mesures réelles de température. Au cours du temps ces modèles passent par plusieurs degrés de confiance, depuis ‘confident’ (en 1990) jusqu’à à ‘extremely likely, soit > 95% (en 2015) alors que l’écart entre modélisations et mesures n’a cessé de s’accroître. Il faut donc faire très attention à ce qui est dit car c’est rarement argumenté en terme scientifique.

      Pour la deuxième partie nous avons contacté l’auteure et vous délivrons cette information, même si ses conclusions étaient déjà très claires dans les deux articles mentionnés :
      « La crue est la conséquence physique d’aléas météorologiques (précipitations) à signature primaire climatique, l’inondation est le résultat final et un aléa environnemental. Ce résultat est très fort impacté par les pratiques humaines que ce soit en aménagement ou en agriculture. Leur fréquence est associé à la teneur en eaux précipitables de l’atmosphère et …. probablement gérée par le chaos ( pseudocyclicités).
      Pour sa gouverne dans le dictionnaire des Sciences de l’Environnement (Québec ,1990) crue= flood, inondation = flooding, flood water

      J »ai écrit: 1/1
      La formation d’une crue est essentiellement liée à l’intensité du ruissellement.
      Le changement climatique naturel, sous contrôle de la qualité de l’insolation a certainement sa part de responsabilité (crues millénaires), mais la gestion anthropique de l’aménagement des bassin-versants est la responsable principale des catastrophes hydrologiques récentes (crues centennales et décennales). A l’Homme de se prendre en main ».

      1. Vous m’avez convaincue en ce qui concerne la crue/inondations.

        Je suis également d’accord avec vous sur le fait qu’il est très difficile (voire impossible) d’évaluer objectivement les changements d’origine climatique. Cependant, lorsque vous dites dans votre article « le GIEC CONFIRMAIT qu’il n’est pas possible d’ « évaluer les changements induits par le climat sur l’ampleur et la fréquence des crues » », vous attribuez au GIEC des propos qu’il n’a pas tenu.

        Je maintiens donc qu’il serait correct d’écrire  » Le GIEC affirme qu’il y a des preuves limitées à moyennes que […] », même si (et là nous sommes d’accord), en réalité, ils ont tort puisqu’il n’est tout simplement PAS possible d’évaluer objectivement les changements d’origine climatique comme vous l’avez bien expliqué.

        Ceci dit, et c’est le plus important : votre article reste excellent.

  6. «  » » » » » »Selon Nicolas Hulot, «la chronologie des dernières semaines est effrayante». Il cite «une fonte de la banquise antarctique comme on ne l’a jamais vue, des chaleurs inédites en Sibérie, une température insoutenable dans l’Ouest canadien, des incendies dramatiques dans l’Ouest américain, les crues meurtrières en Belgique et en Allemagne…». «Chaque matin, l’histoire donne raison à l’écologie» et «les enfants qui naissent maintenant seront confrontés, dans trente ans, à un chaos monstrueux», dit-il. » » » » » » » »
    https://www.lefigaro.fr/flash-actu/hulot-c-est-maintenant-ou-jamais-qu-il-faut-changer-de-modele-20210717
    Du grand n’importe quoi; mais comment se débarrasser de ces gens ?

    1. Comme vous le dites, c’est « selon Nicolas Hulot », grand scientifique mondialement reconnu…
      Pour s’en débarrasser? Très très difficile… La seule chose à faire : leur montrer des faits indiscutables.

  7. Les chaleurs dans l’Ouest Canadien s’expliquent par un phéomène météo. Météo et climat, ce n’est pas la même chose. Mais là encore quand ce sont des carbocentrés qui le disent, on fait l’amalgame et ça passe crème.

  8. @ fritz : Non seulement un Nicolas Hulot mais toute une CLIQUE d’idéologues d’UE « intéressés » sont (seront), prêts à affirmer tout et n’importe quoi pour « paraître » sur leur réseau de nos médias-à-la-con.
    Ce faisant, ILS TROMPENT ou ABUSENT les foules et des élus qui manquent cruellement du courage d’agir avec prévenance ! Avec comme résultats ces dommages irréversibles commis aux personnes et aux bien, qui eussent mérité une ANTICIPATION D’INFRASTRUCTURES ad hoc (ce dont manquent d’imagination les bobos verts, certains ‘experts académiques’ et les bureaucrates trop rivés à émettre et lire leurs dossiers)!

    Dernier cas d’actualité : l’Allemagne de Mme Merckel ! Donnant lieu à de justes critiques : [[ Many of the over one hundred people who died in the recent flood disaster in Central Western Germany could have been prevented – had the responsible institutions heeded the warnings that had been already issued days in advance by the weather services. Authorities had been warned days early, yet they did nothing to prepare to evacuate and mobilize resources. The media did nothing to warn.

    Veteran meteorologist: “much could have been prevented”
    Swiss meteorologist Jörg Kachelmann told in a PULS 24 interview that “much of it could have been prevented” and that “people could have been warned”. (cont’d) ]]
    https://notrickszone.com/2021/07/17/criminal-negligence-authorities-failed-to-heed-flood-warnings-let-people-drown-monumental-system-failure/

    A l’inverse, on remarquera que chez nos voisins HOLLANDAIS, s’il y eut effectivement des drames « matériels » (entraînés par l’aval de nos fleuves Meuse – Rhin – etc.), leur habituel PRAGMATISME CULTUREL aura massivement préservé leur population de drames humains tels que les autorités DE et BE doivent encore les dénombrer !

    Outre le Pr. JPvY (qui semble redoubler de prudence dans ses derniers dires TV, me rapporte un auditeur), on remarquera via AFP (reprise par la gazette belge LLB 17/07 (*) ) l’interview d’un Jean Jouzel (paléoclimatologue français…). Jouzel ? un ardent prosélyte depuis 1987 du thème «  »CO2 = RCA du climat » ». Son verbiage d’interview entremêle à la fois des faits réels, des phénomènes récurrents (connus de nos météorologues), mais autant de prédictions hasardeuses : [[…Il ne faut en effet pas croire que le changement climatique, ce n’est que ça, quelques catastrophes, n’ayant que des effets limités à une région, ou dans le temps. Avec 3 ou 4 degrés supplémentaires, les événements extrêmes se multiplieront, deviendront plus fréquents, intenses, que ce soit des sécheresses, des vagues de chaleurs, les pluies… ]] !
    Ah, ces 3 ou 4°C c’est pour le scénario RCP x.x. du GIEC, Mr J.J. ?
    (*) https://www.lalibre.be/planete/environnement/2021/07/17/inondations-nous-vivons-les-premices-du-rechauffement-climatique-

    De tout ceci, nous retiendrons que les bassins hydrologiques constituent un invariant géographique dont l’avenir politique DEVRA TENIR COMPTE, autrement que par des « rapports » émis N fois antérieurement … sans que les mesures réalistes aient été mises en chantier ! Ce ne sont pas 3.10^9 (trois milliards) d’arbres UE exigeant une emprise au sol de 100.000 km² (!) dans l’UE … qui vont nous résoudre ce qui vient d’un CO2 émis massivement par les chinois et d’autres peuples en quête de leur développement !!!

    Citation opportune de feu Albert Einstein ?
    [[ Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue.]] Albert Einstein

    1. @Emmanuel Simon
      «  » » » » »Ce ne sont pas 3.10^9 (trois milliards) d’arbres UE exigeant une emprise au sol de 100.000 km² (!) dans l’UE … qui vont nous résoudre ce qui vient d’un CO2 émis massivement par les chinois et d’autres peuples en quête de leur développement !!! » » » » » »
      Cela tue tout votre commentaire

  9. @ re-bonjour Fritz (v/19/07 à 17:44) :
    Si vous éprouvez -comme moi- une affinité avec les zones vertes et les forêts, notre sens commun du réalisme doit autant réfléchir les DILEMMES que posent des mesures de ‘sylviculture’ émises à l’emporte-pièce par nos bureaucraties de l’UE, ces gens « vivant sous une puissante influence » !
    Car ces Greenpeace, WWF, la jeune Greta Thunberg & Co, (tous des lobbyists affirmés) opèrent-ils sans des effets profonds sur les décisions en UE ? Des décisions devenues politiciennes, à défaut d’être rationnelles ?
    RAISONNONS un pas plus avant :

    Emissions CO2 ‘Fossil Fuel’ dans le monde (2017) [1]
    Chine 28,2% // USA 14,5% // UE28 (est.) 11% //
    Inde 6,6% // Russie 4,7% // Japon 3,4% // etc…

    Vous admettriez que le CO2 atmosphérique (anthropique + les échanges océans/air, naturels) ne connaît pas de frontières. Les vents du dieu Eole se chargent bien d’en transporter là où l’homo UE devrait modestement admettre une limitation de ses ambitions idéologisées …

    Des relevés satellitaires estiment [2] que
    (superficies exprimée en millions d’hectares de forets) :
    World = 4.240 millions (une réduction d’env. 4% sur 30 ans)
    UE-27 = 182 millions (une expansion de +22% sur 30 ans)
    UE = 4,3% des étendues vertes mondiales …
    Belgique= 0,689 million (une expansion +3% sur 30 ans)

    Que penser de tels chiffres ? Et desdites opportunités de ‘captation CO2’ par une végétalisation accrue ?
    1) Un arbre adulte absorberait-il entre 10 et 50 kg de CO2 par an ? Peut-être !
    Encore faut-il savoir nuancer : https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/detecteur-rumeurs/2021/02/09/captation-co2-arbres-4-choses-savoir
    2) Nos gens d’Europe n’ont pas attendu ces fracassantes « déclarations UE » pour nous assurer un verdissement !
    3) Il ne suffit pas de formuler des intentions mirobolantes pour qu’elles soient réalisables en temps, en espace (!), en besoins hydriques ajoutés (!), en budgets-subsides publics alors exigés, et en taxes citoyennes… à y engouffrer pour complaire leur éventuelle mise en oeuvre !
    4) Géographie Belgique = 30.700 km² ; son eau = 250km² (0,82%) [3]
    Tandis que UE 27 représente 4,2 mio km² avec une proportion fluctuante d’eau, géographique et temporelle (hors phénomènes météos, probabilistes).
    5) Les plantes ET les arbres ont soif… Or que nos idéologues verts refusent certains OGM résilients à la sécheresse dont ils critiquent tellement le risque futur (et des OGM luttant contre de nombreux parasites) ! « ON » va donc s’imposer de planter 3.10^9 arbres, sans trop en avoir anticiper les conséquences ? [4]
    6) A cet égard, peut-on rappeler l’ouvrage écrit par Jean Kervasdoué et Henri Voron
    https://www.lisez.com/livre-grand-format/pour-en-finir-avec-les-histoires-deau/9782259216104
    Evidemment, après l’horrible dernier drame des inondations UE (surtout DE-BE-NL), certains penseront ‘cyniquement’ que ces arbres-là pourraient mieux arrêter les phénomènes météos à venir et vider l’atmosphère d’une fraction de sa composante en CO2 (bien sûr d’origine anthropique c-à-d env. 5%) ???

    Concluons ? La vertu UE n’est pas unique (même si son nombrilisme culturel idéologisé et celui de géopolitique tend à lui faire revendiquer une supériorité intellectuelle face à d’autres gouvernants du monde). Je réfléchis librement ici diverses problématiques sociales ET celles technologiques, ce qui me conduit à mesurer et à relativiser ce qu’ON veut nous imposer… Haro sur les diktats infondés ?
    Bien cordialement, à la veille d’une Fête nationale ternie par l’eau…
    …………………………
    [1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9missions_de_dioxyde_de_carbone#Classement_selon_les_%C3%A9missions_de_CO2_li%C3%A9es_%C3%A0_l'%C3%A9nergie_en_2017

    [2] Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB:
    [[ La planète bleue reverdit : Les images satellitaires recueillies par la NASA depuis des décennies montrent une augmentation significative de la surface foliaire dans les régions végétalisées de la planète. Le gain de superficie réalisé durant cette période représente deux fois le territoire des États-Unis. ]] Rien que ça ???
    https://www.nasa.gov/feature/goddard/2016/carbon-dioxide-fertilization-greening-earth
    https://www.science-climat-energie.be/2021/06/11/la-terre-devient-un-paradis/#more-15503
    https://ourworldindata.org/grapher/forest-area-km?tab=table&country=~OWID_WRL

    [3] https://planificateur.a-contresens.net/europe/classement_par_pays/superficie-EU.html

    [4] Les besoins en eau des plantes et l’introduction de la génétique
    Jean-Louis DURAND, (12/2014) Inra, Unité de recherches pluridisciplinaire sur la prairie et les plantes fourragères, 86600 Lusignan. Résumé …
    [[ La sécheresse s’impose comme l’une de limitations de la production agricole les plus
    difficiles à combattre. Chez les espèces qui s’y exposent, le recours à l’irrigation reste, quand
    elle est possible, la méthode la plus efficace. Cependant, un travail constant en amélioration
    des plantes depuis près d’un siècle a permis des gains non négligeables en jouant sur plusieurs
    caractères de la plante concourant à l’élaboration du rendement. La recherche progresse sur
    tous les fronts en coordonnant l’exploitation raisonnée et systématique de l’ensemble des
    ressources génétiques avec l’analyse toujours plus fine de la physiologie des variations
    génétiques de la résistance à la sécheresse.
    Mots Clefs : Réserve utile, racines, potentiel hydrique, surface foliaire, transpiration,
    conductance stomatique. ]]
    https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01207459/document

  10. Bonjour,

    En lisant l’article « Déluge et changement climatique (partie 1) » de la géologue Brigitte Van Vliet-Lanoë (https://www.science-climat-energie.be/2020/11/20/deluge-et-changement-climatique-1-2/), j’ai constaté qu’il existe un lien solide de cause à effet entre le vent solaire et les inondations (figure 10 de l’article). Ce phénomène est explicitement confirmé par la géologue qui a gentiment répondu à une de mes questions par l’affirmation suivante : « les précipitations suivent les épisodes de réchauffement et surtout de vents solaires qui terminent généralement un cycle solaire ». Or, nous avons justement connu un vent solaire exceptionnel entre 2017 et 2020 comme expliqué dans l’article de Jean Van Vliet (https://www.science-climat-energie.be/les-vagues-de-chaleur-mondiales-recentes-sont-correlees-a-un-cycle-solaire-exceptionnel-24/). Se pourrait-il que ce vent solaire exceptionnel puisse être en partie au moins responsable des récentes inondations ?

    1. Il s’agit effectivement d’un héritage du vent solaire sous forme de stockage thermique dans l’océan, véhiculé par le Gulf Stream, mais la cause principale des fortes précipitations actuelles est surtout la descente latitudinale des dépressions ( entre 45 et 55 lat N: position normale en hiver, l’été sud de la Scandinavie) en relation avec le refroidissement actuel à haute latitudes lié à l’activité solaire limitée depuis 2010 (cycles 24-25) ( – 70°C sur l’Antarctique ! La banquise arctique reprend sa position normale d’avant le GW) . Les dépressions se nucléent à l’Est de Terre Neuve, au dessus d’un Gulf stream encore très chaud puis migrent vers l’Est c-a-d nous. Vu le contraste thermique entre les latitudes ca 40° N et le Nord, l’atmosphère est très instable ce qui nous vaut les alternances de descente d’air polaire et de remontées d’air saharien. Pour donner une idée, en 1998 1999 (période très chaude à NAO très positive, les dépressions atteignaient même l’Arctique ( 79° N au Spitzberg, destruction du cordon littoral de Shismarev en Alaska). Comme le Gulf stream est encore très chaud, ceci donne beaucoup d’évaporation donc d’humidité précipitable et les dépressions « tièdes » formées entrent en contact avec de l’air polaire descendu « en goutte » bien visibles sur les images satellitaires, ce qui génèrent des orages ( gros points blancs le long du front sud de la goutte) et de grosses tempêtes. Comme nous sommes en été septentrional, la circulation géostrophique est relativement lente et les orages peu mobiles, ce qui explique les cumuls énormes de précipitations.

      Les gros dégâts sont liés aux aménagements. Et cela recommence actuellement sur la Bretagne et demain sur la même zone inondée (Sat24)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *