COP28 : vers la réhabilitation de l’énergie nucléaire ?

article d’opinion par J. van Vliet, 
Ingénieur civil, Licencié en Sciences, Directeur retraité

1. Le nucléaire fait subitement son retour

Alors que se déroule la conférence COP28, messe annuelle du climat, au moment où le GIEC, suivant une longue tradition, vient de sortir son  N+1ème rapport apocalyptique et nous rappelle journellement (à tort) que l’été 2023 a battu tous les records en matière de température et qu’il ne reste pas plus de cinq minutes pour réduire notre consommation énergétique et les émissions de CO2 qu’elle entraîne, voici que l’énergie nucléaire fait subitement son retour.

Il y a exactement 70 ans, lorsque le Président Eisenhower avait prononcé en 1953 son discours « Atoms for Peace » à l’assemblée générale de l’ONU, l’énergie nucléaire était promise à un brillant avenir. Cependant, cela n’allait pas durer au-delà de l’accident de Three Miles Island, en 1979.

Il y a quelques mois encore, le nombre de piloris était insuffisant pour y afficher tout le mal qu’il faut dire sur cette énergie: la radiation et ses effets sur la malformation des enfants, la contamination radioactive des sols après Tchernobyl et Fukushima,  la prolifération des armes nucléaires, et surtout le devenir incertain des déchets radioactifs. Les médias, avec un message sclérosé par 30 années d’antinucléarisme et de militantisme écologiste, n’hésitaient jamais à en rajouter une couche. 

Dans notre pays, l’antinucléarisme a été concrétisé par le gouvernement Verhofstadt et sa loi de 2003 sur la sortie du nucléaire. Cette loi ( Sortir du nucléaire en hiver : la roulette belge | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be) ) a culminé avec les arrêts aberrants de Doel 3 puis de Tihange 2 durant l’hiver 2021-2022, juste après l’invasion de l’Ukraine par les troupes russes et la crise du gaz qui s’est ensuivie ( Sortir du nucléaire en temps de guerre ? | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be) )

Mais depuis quelques mois, la Terre a changé et le nucléaire redevient subitement une énergie fréquentable. Est-ce parce que les enfants de Tchernobyl ont grandi et que la nature et la faune ont repris leurs droits autour de la centrale maudite, est-ce parce que les habitants de Fukushima ont été autorisés à revenir dans leurs maisons ? Non. Est-ce parce que le stockage des déchets radioactifs qui a été décidé depuis 2006 est enfin entré en fonction ? Non, ce n’est toujours pas près d’arriver. Est-ce parce qu’on commence à reconnaître les fantastiques progrès de la médecine nucléaire dans le traitement des cancers ? Pas du tout. Est-ce parce que la République Islamique d’Iran n’a pas encore fait exploser sa première bombe en utilisant l’uranium enrichi de Natanz ? Rien à voir: même s’il promeut les atrocités terroristes chez son ennemi héréditaire d’Israël, l’Iran, qui a beaucoup de gaz à vendre, n’est pas près de commettre l’erreur de la Corée du Nord qui est tenue à l’écart de la communauté internationale depuis son retrait unilatéral du Traité de Non Prolifération en 2003.

2. Pourquoi ce revirement ?

L’Europe est depuis les années 1990 sous l’influence de l’ONU et du GIEC. En espérant réduire les émissions de CO2, elle a mis en place une politique de subsidiation folle des énergies renouvelables, avec des aubaines en matière de panneaux solaires et de voitures électriques dont les classes aisées peuvent aujourd’hui largement profiter: les autres classes sont quant à elles contraintes à la bicyclette, aux transports en commun et au paiement de leur pleine facture. 

Le problème des énergies renouvelables est qu’elles ne sont effectives que 25% du temps: l’idée était et reste toujours d’assurer la production pendant les 75% restant du temps avec du gaz naturel. L’Allemagne avait construit avec la Russie plusieurs gazoducs avec l’ambition de devenir le « hub » gazier de l’Europe. Comme elle contrôlait l’Europe et ses institutions, elle avait tellement confiance dans sa propre politique d’ouverture au gaz russe que Madame Merkel a jugé opportun, juste après Fukushima, de sacrifier son parc de centrales nucléaires sur l’autel écologiste en lançant une Energiewende reposant in fine … sur le charbon.

Cette politique s’est révélée funeste avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie de Vladimir Poutine le 24 février 2022 et le sabotage subséquent des gazoducs Nordstream. L’Europe a dû ajuster sa politique énergétique avec le développement de l’hydrogène « vert » dont les fondements, qu’ils soient thermochimiques ou économiques, sont inexistants, pendant que l’Allemagne entrait en récession économique pour la première fois depuis 1950 à l’exception de la crise financière de 2009 et de la pandémie de 2020. Cependant, la France, qui est aussi nucléophile que l’Allemagne est nucléophobe, a profité de la faiblesse allemande pour créer une alliance pour le nucléaire à laquelle la Belgique s’est ralliée ! L’énergie nucléaire est en passe de revenir officiellement sur la scène européenne.

3. L’énergie nucléaire bénéficie de caractéristiques uniques

  • elle émet peu ou pas de polluants et notamment très peu de CO2;
  • elle fonctionne de préférence de manière permanente (en « base »), même si elle peut assurer un certain suivi de charge, comme c’est le cas en France;
  • elle emploie de manière importante du personnel qualifié aussi bien au niveau de l’exploitation que de la supervision et des contrôles et elle bénéficie aux collectivités locales;
  • elle nécessite du minerai d’uranium qui est largement répandu sur notre Terre, aussi bien dans la croûte terrestre que dans dans les océans où les fleuves charrient l’uranium, produit d’érosion des massifs cristallins;
  • elle engendre des déchets radioactifs à vie longue (le combustible irradié) qui peuvent en grande partie être recyclés et des déchets d’exploitation à vie courte;
  • la construction et le démantèlement des centrales nucléaires sont des techniques éprouvées;
  • le stockage définitif des déchets nucléaires a démarré en Suède et en Finlande, mais le manque d’intérêt des gouvernements et les partis écologistes retardent la mise en oeuvre de ce stockage dans de nombreux pays dont la Belgique;
  • la rentabilité du nucléaire n’est plus à démontrer en Belgique au point que ses profits sont règlementés à travers la « rente » nucléaire: le principal risque pour le nucléaire est aujourd’hui d’ordre politique, que ce soit via la sortie du nucléaire ou la gestion des déchets radioactifs: on ne peut que comprendre le besoin d’éviter une explosion de ces derniers coûts.

4. La politique climatique conduit à un monde à deux vitesses

Quels sont les derniers développements de la politique européenne en matière climatique ? Après avoir conduit une partie des entreprises à réduire leurs émissions de CO2 en délocalisant leur production vers des pays moins contraignants dont le meilleur exemple est la Chine, la politique climatique actuelle cherche de plus en plus à influencer le comportement des particuliers en réduisant les libertés individuelles

Si on peut comprendre les encouragements voire l’obligation de moderniser à terme les logements via l’isolation et l’amélioration du coefficient PEB, les politiques en matière de chauffage et de mobilité sont incompréhensibles. A titre d’exemple, ces dernières politiques interdisent à partir de 2026 le chauffage naturel au gaz dans les nouvelles constructions flamandes en le remplaçant par des pompes à chaleur, et à partir de 2036, elles interdisent la vente de véhicules neufs avec des moteurs à combustion interne en les remplaçant par des voitures électriques. Ces mesures visent à rendre le tout électrique incontournable alors que la part de l’électricité  produite avec le gaz naturel voire le charbon reste très dominante. Dans les faits, à niveau de vie constant, la combustion interne de combustibles fossiles dans les moteurs et le chauffage sera remplacée par la combustion externe des mêmes combustibles fossiles dans des centrales électriques !! Cette évolution ne se traduira par une baisse des émissions de CO2 que si elle va de pair avec une réduction du niveau de vie, dans une optique de décroissance dont personne n’ose parler.

Comme le prévoyait Aldous Huxley, nous allons vers le meilleur des mondes, un monde à deux vitesses, où la caste des alphas bénéficiera de voitures électriques et d’habitations bien isolées chauffées par pompe à chaleur et équipées de panneaux photovoltaïques, tandis que la caste des betas sera, à l’instar de Cuba, équipée de vieilles voitures ou de bicylettes, avec des habitations vétustes chauffées avec de vieilles chaudières et le célèbre système D (D pour débrouille). Et ce sont les partis dits progressistes et les organisations syndicales qui favorisent ce monde nouveau … 

5. Faut-il décarboner ?

A force d’essayer de comprendre les finalités d’une politique climatique tordue, nous en avons oublié la question principale, la question qu’il est devenu interdit de poser sous peine d’excommunication médiatique et politique: faut-il décarboner ? 

Les climato-puristes vous diront qu’il faut laisser cette question à la « Science » et aux seuls climatologistes (à ne pas confondre avec les climatologues), à savoir ceux qui participent aux travaux du GIEC et publient dans les revues dites « pal-reviewed » (où les articles sont critiqués par les copains militants). Inutile de dire que je n’appartiens pas à cette catégorie, et que je suis donc disqualifié a priori pour parler du climat.

Mais ce n’est pas grave, car comme tout ingénieur, j’ai dû assimiler les théories du transfert de chaleur[1] qui, au contraire de la climatologie, est une science exacte.  Appliquant le principe du Libre Examen[2], je me suis forgé ma propre opinion sur le transfert thermique vertical dans la troposphère, avec ses diverses composantes convectives et radiatives: cela n’a pas été instantané, j’ai dû lire de nombreux articles, consulter différents professeurs d’université, mais je suis arrivé à une conclusion suffisamment nette pour cela vaille la peine de la publier.

Cette conclusion est sans appel: l’effet du CO2 sur le climat est exclu par la physique: Pourquoi l’effet du CO2 sur le climat est exclu par la physique | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be). De manière résumée, cette conclusion repose sur deux arguments, à savoir la capacité très élevée de transfert thermique par convection dans la troposphère et l’atténuation massive de l’émission infrarouge des gaz à effet de serre sous l’effet de la pression élevée de la troposphère[3]. Il faut noter que des atmosphères convectives sont présentes dans le Soleil, sur 7 des 8 planètes du système solaire et sur le satellite Titan: c’est un domaine familier de l’astrophysique. Ainsi, même sur Vénus, avec 96,5% de CO2 dans l’atmosphère, la pression très élevée rend le profil de température convectif [4].

A la question faut-il décarboner, l’astrophysique répond donc sans appel par la négative. Le réchauffement climatique n’a rien à voir avec la teneur du CO2 dans l’atmosphère: il résulte de causes extérieures à l’atmosphère, comme le Soleil et la température des océans.

6. Le véritable pourquoi de l’énergie nucléaire

Mais si le CO2 est sans effet sur le réchauffement climatique, pourquoi faut-il redéployer le nucléaire ?

Tout d’abord, il ne faut pas se leurrer: même si la physique dit que la décarbonation n’a pas de sens, la politique aura toujours le dernier mot. Dans tous les cas, il faudra un laps de temps certain pour que le monde politique européen change d’avis et amorce un virage à 180° en matière de décarbonation: il a fallu 20 ans pour mettre les politiques climatiques en place, il faudra au moins un temps comparable pour les modifier. Et les énergies renouvelables trouveront leur juste place … sans forcer.

Par ailleurs, le gaz naturel étant abondant, il devrait en théorie rester bon marché, pour autant qu’un cartel des pays exportateurs de gaz ne fasse pas rapidement son apparition. Le gaz naturel souffre en effet d’un défaut: il est mal réparti. Des 6 pays avec les réserves de gaz les plus importantes, 5 sont des pays BRICS. Ce sont dans l’ordre: la Russie, l’Iran, le Qatar, le Turkmenistan, les Etats-Unis et la Chine: ils totalisent 2/3 des réserves globales de gaz. La guerre d’Ukraine montre combien la diversification des sources de gaz est souhaitable. Au contraire du transport par gazoduc, le transport de GNL par bateau facilite cette diversification.

Enfin, il est intéressant de comparer le nucléaire et le gaz dans le cas de la Belgique en comparant les besoins en combustible sur une période de 18 mois pour les 5700 MW des 7 centrales nucléaires belges, avec ceux de centrales TGV de puissance équivalente: alors que 340 assemblages combustibles (un train d’une vingtaine de wagons) sont nécessaires pour les centrales nucléaires, il faudra pour les centrales TGV 135 méthaniers de 160.000 m³ de GNL ou 2 méthaniers par semaine pour produire la même énergie. Autant il est facile de stocker le combustible nucléaire pour plusieurs années, autant il est difficile de stocker le gaz naturel équivalent. Et comme le disait M. Pouyanné, PDG de Total Energies, on trouvera toujours du gaz, mais on ne sait pas dire à quel prix. 

L’énergie nucléaire apparaît dès lors comme un facteur de stabilisation dans l’approvisionnement énergétique, là où, malgré les subsides, les énergies renouvelables persistent à ne pas tenir leurs promesses. Pousser comme le fait le groupe Engie au démantèlement des 5 dernières centrales nucléaires belges est une folie suicidaire dans le chef du citoyen belge, folie qui devient parfaitement logique dans une histoire de vente de gaz, d’ebit (earning before income tax) du groupe et de distribution de dividendes. 

Il faut enfin ajouter que le combustible nucléaire usé a un important potentiel énergétique, et que son recyclage dans les réacteurs de 4ème génération permet de se passer complètement de minerai d’uranium: les 5.000 tonnes de combustible usé disponibles en Belgique combinées à l’autre déchet que constitue l’uranium appauvri permettent avec ces réacteurs un fonctionnement éternel à l’échelle humaine (20 à 30 siècles). Cela n’est pas sans intérêt pour un pays comme la Belgique qui ne contient de l’uranium qu’à l’état de traces tout en détenant le savoir-faire nécessaire.

7. En guise de conclusion

La COP28 est prévue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï aux Émirats arabes unis. Elle a lieu pour la première fois dans un pays pétrolier, dans un contexte marqué par une augmentation soutenue des émissions de CO2. L’année 2023 a marqué le retour à la quasi-normale des marchés de l’énergie après la crise de 2022, malgré la poursuite de la guerre en Ukraine et un nouveau risque d’embrasement au Moyen-Orient. 

En toute logique, et sans être un familier de cette conférence, je crois que cette COP devrait se focaliser sur l’atteinte des objectifs 2030 de réduction des émissions de CO2. La figure ci-dessous situe les objectifs 2030 et 2050 dans la perspective globale de notre pays pour la période 1830-2050: la population de 4 millions d’habitants en 1830 passera à plus de 13 millions d’habitants en 2050. Les émissions de CO2 qui sont aujourd’hui de l’ordre de 95 Mt devraient être réduites de 47% pour passer à 50 Mt en 2030, soit le même niveau qu’en 1908, avant de tomber à 10 Mt en 2050, soit le même niveau qu’en 1850, mais avec trois fois plus d’habitants. Il est inutile de préciser combien ces objectifs « jusqu’au boutistes » manquent complètement de réalisme. Il n’est pas impossible que ces objectifs de décarbonation soient rendus moins ambitieux.


La COP devra également introduire de nouveaux objectifs, et les augures sont favorables pour le nucléaire, dans la mesure où l’énergie nucléaire bénéficie du soutien des pays BRICS et d’une partie importante des pays de l’OCDE

La réhabilitation de l’énergie nucléaire serait l’occasion pour la COP de marquer des points au lieu de continuer à perdre de la crédibilité avec des objectifs d’émissions de CO2 irréalistes.


[1] Avec plusieurs grands professeurs dont j’ai gardé le meilleur souvenir: André Jaumotte, Paul Janssens, Jacques Devooght, Ernest Mund, Raymond Coutrez et Marcel Arnould

[2]  Ma compréhension du Libre Examen diffère complètement de celle d’un petit professeur de géopolitique de l’ULB qui écrivait récemment, après avoir salué le consensus sur la nature anthropique du réchauffement climatique:  » Le scepticisme quant à la nature principalement anthropique du réchauf-fement climatique me semble … en contradiction flagrante avec le principe du libre examen, … ».  En opposant Libre Examen et scepticisme, ce professeur se livre à un sophisme tout-à-fait remarquable: je plains ses étudiants !! 

[3] Prof. Georges GEUSKENS, Le CO2 dans les basses couches atmosphériques (partie 1) | Science, climat et énergie (science-climat-energie.be)

[4] Fredric W. Taylor, Håkan Svedhem and James W. Head III, Venus: The Atmosphere, Climate, Surface, Interior and Near-Space Environment of an Earth-Like Planet, Space Sci Rev (2018) 214:35

5 réflexions sur « COP28 : vers la réhabilitation de l’énergie nucléaire ? »

  1. Excellent article ; rien à redire ; peut-être une chose dans le paragraphe «  » pourquoi ce revirement » ». C’est peut-être la prise de conscience de certains politiques sur le fait que les énergies fossiles ne sont pas éternelles et que développer le nucléaire pour remplacer 80% d’énergie fossile dans le monde prendra un certain temps
    Mais j’en suis pas persuadé : que vaut-il mieux pour faire peur et taxer le peuple : lui faire croire au réchauffement climatique anthropique ou à la fin du pétrole ?
    Frederic Sommer

    1. Merci pour votre commentaire.
      Vous avez raison, les énergies fossiles ne sont pas éternelles, mais qu’il s’agisse de gaz, de pétrole ou de charbon, les réserves actuellement prouvées sont suffisantes pour 2 ou 3 générations, et on en trouvera encore.
      La fin du pétrole n’est donc pas une menace crédible.
      Le catastrophisme climatique et le contrôle des médias sont ce que le politique a trouvé de mieux en Europe pour renforcer son pouvoir. Même s’il commence à percevoir que les solutions miracles annoncées (p.ex. voitures électriques) font parfois plus de tort à la planète que le CO2.

  2. Je ne comprends pas pourquoi ce site ne reçoit pas plus de commentaires; les articles sont bien , les auteurs des scientifiques ; mais dans l’article précédent on nous annonce 3 commentaires et il n’y en a que deux ????

    1. Dans l’article précédent j’ai demandé le retrait d’un de mes commentaires. Le site a laissé apparemment le nombre de trois, face à un cas de figure inusité…?
      Vous avez raison ce site est très riche tant en articles scientifiques qu’en articles d’opinion. Les auteurs sont de haut niveau.

  3. Les articles sont de haute qualité dans la forme et le fond, très bien documentés sur le plan bibliographique. Difficile d’y trouver à redire, surtout pour des militants et/ou activistes verdâtres dont la seule arme est la hargne. La culture scientifique étant une insulte pour ces individus.
    Le peu de commentaires ne me semble pas un désaveu ou une indifférence mais bien le reflet du niveau de qualité des articles qui se prêtent difficilement à la contradiction.

    Un fidèle lecteur qui commente peu….
    Merci aux auteurs

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