Lac Moréis, s’il fallait le chauffer d’un seul degré °C
English Version : Lake Moreis, if it had to be heated by just one degree °C
Versione italiana : Il Lago Moeris, se dovesse riscaldarsi di un solo grado °C
(.pdf in PIU Europei Magazine N98, pp.10-12)
Polska wersja : Jezioro Karun, gdyby ociepliło się choćby o jeden stopień °C
1. INTRODUCTION
Cet article se veut une réflexion sur le lien entre notre consommation d’énergie par rapport à l’énergie liée à un ou plusieurs processus naturels ayant affecté la Terre. Notre consommation mondiale d’énergie peut-elle par exemple modifier la température des océans ? Pour répondre à cette question on peut partir d’un événement naturel, bien documenté, qui a affecté notre planète. Le Lac Moréis, en Égypte, se prête particulièrement bien à cet exercice : profond de 60 à 70 m, il fut asséché il y a 4.200 ans par un réchauffement climatique de portée mondiale, du moins au niveau des régions équatoriales. Ce réchauffement a aussi asséché le Nil en supprimant pendant une vingtaine d’années ses crues. Le résultat en fut une famine importante qui a été la cause de la chute de l’Ancien Empire.
Bonjour
La réflexion est un peu étrange sur le fait qu’en brûlant du carburant on produit des calories, et puisqu’il faut x calories pour réchauffer de 1°C un certain volume d’eau, alors on a un lien entre les moteurs à combustion interne et le réchauffement d’un volume d’eau.
Les alarmistes parlent des GES émis (comme si l’air réchauffait l’eau), pas des calories brûlées.
La comparaison avec les moteurs est étrange, on pourrait très bien comparer avec la consommation des calories de ceux qui font de l’exercice physique.
Je ne comprends pas pourquoi vous prenez ce lien.
Là où ça aurait été intéressant c’est de dire quelle température de l’air pourrait réchauffer un volume d’eau.
Selon moi l’augmentation de la température du lac, et son assèchement ont plus à voir avec une période à forte irradiation solaire au sol ET locale (on s’en fiche de l’irradiance totale moyenne sur toute la planète).
C’est pareil avec les 160 W/M2 d’énergie solaire reçue au sol dans les bilans : c’est une moyenne mondiale.
En été en France la moyenne est de 540W/M2, mais je suis sûr que localement en pleine journée on atteint au-delà de 1000W/m2.
D’ailleurs les instruments qui mesurent l’irradiance solaire, utilisés par ceux qui posent des panneaux photovoltaïques, sont faits pour mesurer jusqu’à 2000W/m2.
Pourquoi faire des appareils qui peuvent mesurer jusqu’à 2000W/m2 si on ne dépasse jamais les 1500W/m2 ?
Il faudrait des capteurs d’irradiance solaire pour chaque station météo.
On verrait alors le lien fort entre des canicules et le soleil.
De toute façon, quand on pratique du sport, on produit des calories, alors il y a aussi un lien entre la combustion de son propre glucose dans ses propres cytochromes et le réchauffement de son propre volume d’eau (environ 60 % de son propre poids).
Et cela vaut pour toute consommation d’énergie.
Se référer au deuxième principe de la Thermodynamique.
N.B. : Il faut savoir que le pourcentage d’eau corporel varie suivant l’âge et le sexe.
– Chez les adultes, de 12 à 18 ans, de 19 à 50 ans, de 51 ans et au-delà, la Moyenne est : 59 %
– Depuis la naissance à 6 mois, de 6 mois à 1 an, de 1 à 12 ans, nouveau-nés et enfants. la Réduction moyenne est : 74%
L’air n’a jamais réchauffé de l’eau. Ce sont les rayons solaires qui réchauffent les fonds marins, maximum à une dizaine de mètres de profondeur. Au-delà de 10 m les courants marins ‘‘diluent’’ la chaleur.
Donc, la température locale n’augmente pas et au-delà de 10 m les rayons solaires, puisqu’ils ne ‘‘touchent’’ pas les profondeurs, ils ne réchauffent rien du tout !