Douter du réchauffement climatique anthropique, une aliénation mentale [1] ?

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Oui, d’après un psychologue d’une université belge. Lors d’un récent examen écrit, voici la première question posée aux étudiants :

Il ignore évidement les données – d’une unité de recherche de sa propre université – qui mettent à mal, comme on le verra ci-après, ce genre d’affirmations péremptoires.

Plus étonnant, il semble aussi ignorer la littérature de son propre domaine.

Il ne sait pas qu’une psychologue australienne, elle aussi très préoccupée par la santé mentale des climato-réalistes, a décidé d’en « psychanalyser » un certain nombre. Et ce qui en résulte [2], à sa grande surprise, n’est pas ce à quoi elle s’attendait :

« Les personnes ayant une vision du monde plus individualiste – leur priorité est l’autonomie individuelle par opposition à une vision du monde plus collectiviste –  étaient plus sceptiques quant à la possibilité que l’homme soit à l’origine du changement climatique .

Contrairement à nos prévisions, les personnes ayant de grandes capacités d’analyse étaient encore plus susceptibles d’être sceptiques à ce sujet. Nos analyses complémentaires ont suggéré que la méfiance à l’égard de la science du climat et la foi non critique dans la « science alternative » les incitaient à rejeter la science consensuelle et à trouver d’autres explications » [3].

Ainsi les climato-réalistes sont des individualistes qui, refusant la pensée de groupe, réfléchissent par eux-mêmes pour se forger une vision de la réalité.

Mais, doutant de la « science du climat », dont nous examinerons le sérieux plus loin au travers de quelques exemples, ils ajoutent « foi à des explications alternatives ou pseudo-scientifiques » parmi lesquelles, selon notre savante psychologue, figurent l’influence de « l’activité solaire » ou « la croyance que le climat change naturellement et cycliquement » !

Enfin, refusant de régurgiter machinalement les slogans dont on nous gave, ils préfèrent se fier, comme le conclut l’étude, à leurs « grandes capacités d’analyse » [4] !

Profitons donc de nos « grandes capacités d’analyse » pour examiner la santé mentale de certains tenants du réchauffement climatique anthropique. Et, pour l’illustrer, reprenons les déclarations d’un expert dans le domaine – il est avocat – le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme.

S’adressant, le 3 juillet dernier, aux participants de la 53ème session[5] du Conseil des droits de l’homme – consacrée aux conséquences du réchauffement climatique anthropique sur les droits de l’homme ! – il a émis quelques considérations tout en nuances :

« Si l’on observe le monde d’aujourd’hui, nous savons que notre environnement brûle. Il fond. Il est inondé. Il s’épuise. Il s’assèche. Il se meurt. 

L’alternance prévisible et régulière des saisons se dérègle dramatiquement. Des cyclones d’une ampleur sans précédent provoquent des ondes de tempête mortelles. Une vague de chaleur s’abat sur l’océan, menaçant la vie marine, la pêche et le corail.

Les mers et les lacs intérieurs, qui ont nourri des générations entières d’agriculteurs et de pêcheurs, se transforment en cuvettes de poussière.

De vastes territoires disparaîtraient sous la montée des océans ou deviendraient inhabitables en raison de la chaleur et du manque d’eau.

Notre sujet de ce matin est le droit à l’alimentation, et il est clair que ce droit est totalement menacé par le changement climatique [6].

Les phénomènes météorologiques extrêmes et les catastrophes soudaines et progressives causées par le changement climatique détruisent les récoltes, les troupeaux, les pêcheries et des écosystèmes entiers.

À l’échelle mondiale, le nombre de catastrophes liées aux inondations et alimentées par le climat a augmenté de 134 % entre 2000 et 2023 » [7].

On le voit, pour l’essentiel, une longue logorrhée confuse, qu’aucun fait concret, vérifiable, ne vient étayer.

Et, tant qu’il s’en tient à des généralités, sans citer de chiffres, il ne prend pas le risque d’être contredit.

Mais, tout à la fin, il s’oublie et parle d’événements passés, donnant un chiffre et des dates précises, donc des éléments susceptibles d’être confrontés à la réalité.

Examinons donc cette augmentation de 134% du nombre d’inondations, survenue entre 2000 et 2023.

La transcription [8] de l’allocution du Commissaire renvoie à ce propos à une note d’information [9] de l’UNDP (United Nations Development Programme) qui, sans en donner les sources, affirme :

« Les risques liés à l’eau ont augmenté en fréquence au cours des 20 dernières années. Depuis 2000, les catastrophes liées aux inondations ont augmenté de 134 %, et le nombre et la durée des sécheresses ont également augmenté de 29 % »[10].

Pour vérifier ces affirmations confrontons les à la base de données du CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters [11]). C’est cette base qui a été utilisée dans tous les récents rapports, réalisés par différentes institutions internationales, traitant de l’évolution de la fréquence des désastres naturels et de leurs conséquences.

Voici les résultats que l’on obtient :

On observe, « depuis 2000 », une stabilité du nombre des désastres hydrologiques – essentiellement les inondations – et la diminution du nombre des désastres climatologiques, dont font partie les sécheresses.

Ainsi, les augmentations annoncées – 134% et 29% – et dont, à ce stade, on ignore la source, sont en totale contradiction avec les conclusions tirées des données du CRED, qui révèlent une réalité à l’exact opposé : stabilité et diminution de ces deux types de désastres !

Pour faire bonne mesure, voici les résultats pour les aléas météorologiques et géophysiques :

Ici aussi on observe une stabilité du nombre des désastres météorologiques – tempêtes et températures extrêmes – et la diminution de celui des désastres géophysiques, essentiellement les tremblements de terre.

Pour confirmer ces résultats présentons un diagramme, réalisé par le CRED pour une récente étude, qui révèle que l’évolution du nombre des désastres naturels, depuis le début du siècle, s’inscrit bien dans une lente mais continuelle décroissance !

Mais revenons un instant aux chiffres cités – 134% et 29%.

La note de l’UNDP n’en donne aucune référence explicite mais une rapide recherche en ligne permet de retrouver la source de ces nombres. Ils sont tirés d’une étude [12] de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) publiée le 13 décembre 2021 :

« 2021 State of Climate Services – Water ».

Et, ô surprise, on découvre [13] que la source sur laquelle cette étude s’appuie est la base des données du CRED !

On aboutit ainsi à la situation paradoxale que les conclusions tirées directement des données du CRED – voir les graphiques ci-dessus – infirment celles qu’en donne l’OMM.

Mais cela n’est pas si étonnant que cela, puisque nous avons montré que trois récents rapports [14], portant sur l’évolution de la fréquence des désastres naturels, aboutissent tous trois à des conclusions contradictoires. Et cela alors qu’ils utilisent cette même base de données et couvrent des périodes similaires :

  • quintuplement pour l’OMM entre 1970 et 2009
  • doublement pour l’UNDRR entre 1980 et 2019
  • augmentation de 36% entre 1960 et 1999, stabilité entre 2000 et 2021 pour l’IFRC

On s’attendrait à ce que leurs conclusions soient du même ordre de grandeur mais, force est de constater, ces résultats sont totalement irréconciliables. Rien ne justifie de telles différences sauf un total mépris des faits allié au désir de produire un effet dramatique afin qu’il soit répercuté par les médias.

Notons l’ironie de la situation, une telle disparité de conclusions ne semble pas gêner outre mesure les tenants du réchauffement climatique anthropique, pourtant tous très friands de consensus !

Mais, au moins, ces divergences proviennent de trois différentes institutions.

Plongeons maintenant dans le monde de l’Absurde, celui de l’OMM, dont tous les membres sont justement de chauds partisans du réchauffement climatique anthropique ou, du moins, des nombreux avantages que sa hypothétique réalité leur procure.

Nous assistons ici à une sorte d’apothéose, puisqu’un même organisme, l’OMM, produit deux études, et B, qui se résument ainsi :

  • A, publiée le 31 août 2021 :

    « Atlas de la mortalité et des pertes économiques dues à des phénomènes météorologiques, climatiques et hydrologiques extrêmes (1970-2019) » [15],

    traite des aléas [16] hydrologiques, climatologiques et météorologiques et, pour la période 1970-2019, conclut :

    « Le nombre des catastrophes a été multiplié par cinq [soit une augmentation de 400%] au cours de la période de 50 ans ».
  • B, publiée le 13 décembre 2021 :

    « 2021 State of Climate Services – Water »,

    décrit les aléas hydrologiques et climatologiques et, pour la période 1980-2019, conclut :

    « Les catastrophes liées aux inondations, enregistrées depuis 2000, ont augmenté de 134 % par rapport aux deux décennies précédentes… Par rapport à la période 1980-1999, la fréquence des catastrophes liées à la sécheresse a augmenté de 29 % depuis 2000 » [17].

La logique voudrait que deux rapports, produits par une même institution, traitant du même sujet à quelques mois d’intervalle, couvrant des périodes similaires et utilisant des données identiques, arrivent aux mêmes conclusions.

Or, puisque les aléas hydrologiques se contentent de doubler et les climatologiques augmentent d’un maigre 29%   selon l’étude B – pour arriver au quintuplement – annoncé par l’étude – il faudrait en reporter la responsabilité quasi entière sur les seuls désastres météorologiques, c’est-à-dire considérer probablement leur décuplement. Ce qui est absurde car, comme on le constate sur notre graphique, leur nombre demeure stable depuis au moins les 23 dernières années.

Bref, de quelque côté que l’on se tourne, on constate la supercherie de ces pseudo « études ».

On voit le total mépris de leurs auteurs vis-à-vis de la réalité et de leurs lecteurs. Et cela car ils savent pouvoir compter sur la complaisance d’une bonne partie des médias occidentaux.

Entre le conformisme des uns, le militantisme des dévoués à la cause, la défendant à l’encontre de toute réalité, et ceux qui ne veulent nuire à leur carrière en questionnant le dogme dominant, tous sont frappés de cécité et de mutisme volontaires.

Aucun ne prendra la peine, ou le risque, de consulter les données ni de questionner les conclusions qu’on en tire, alors que vérifier et divulguer l’information constitue leur seule raison d’être. Tous se contenteront de reproduire fidèlement, tels quels, les communiqués de presse qu’on daignera bien leur fournir.

C’est d’autant plus incompréhensible qu’aucune connaissance scientifique particulière n’est requise pour lire tous ces rapports et signaler leurs inconsistances. La première, et probablement unique, victime du réchauffement climatique anthropique sera bien le journalisme.

Pour planter un dernier clou dans les absurdités de toutes les agences et personnalités citées, reprenons les propos de la directrice du CRED qui, lors d’une interview en juillet 2020, rappelait :

« Quand vous regardez les données à partir de 1900, ce que vous constatez c’est une très grande augmentation du nombre des catastrophes et c’est souvent utilisé par beaucoup de gens… pour montrer que les catastrophes naturelles augmentent maintenant dans le monde, cela constitue… un grand problème statistique que nous connaissons et que tout le monde devrait connaître, c’est qu’avec le temps, la collecte [des données] est devenue beaucoup plus facile… et comme la collecte devient meilleure, le nombre d’événements qui entrent dans une base de données augmente, non que cela ne se produisait pas avant, juste que cela n’était pas rapporté

Aujourd’hui encore, des gens nous citent en disant que la base de données EM-DAT montre que le nombre des catastrophes augmente de manière alarmante. Il n’augmente pas de manière alarmante… Je pense que c’est un vœu pieux… C’est une statistique facile de dire que les catastrophes climatiques augmentent, c’est un slogan facile… Ces deux dernières années nous avons dit, lors de notre conférence de presse, qu’il n’y a pas eu d’augmentation… Personne ne veut de bonnes nouvelles [18]».

Ainsi, depuis le début de ce siècle, on observe une diminution de la fréquence des désastres naturels, une diminution du nombre de morts qu’ils provoquent, une diminution du nombre de personnes qu’ils affectent, une diminution des montants normalisés des dommages [19] qu’ils causent, voilà la réalité.

Nos psychologues-climatologues amateurs ignorent bien sûr ces faits, ils tirent leur « science » des médias qui les gavent d’« effets délétères », censés survenir dans le futur, et qu’ils croient être des faits bien établis.

Or, les seules conséquences vraiment délétères du réchauffement climatique anthropique, sont celles qu’il provoque dans les esprits de certains de nos contemporains.

Car comment comprendre le comportement de l’OMM, affirmant une chose et son contraire le lendemain, sinon comme un dédoublement de la personnalité tel qu’il a été décrit par Orwell :

« La double-pensée… [c’]est d’employer la duperie consciente, tout en retenant la fermeté d’intention qui va de pair avec l’honnêteté véritable. Dire des mensonges délibérés tout en y croyant sincèrement, oublier tous les faits devenus gênants puis, lorsque c’est nécessaire, les tirer de l’oubli pour seulement le laps de temps utile, nier l’existence d’une réalité objective alors qu’on tient compte de la réalité qu’on nie, tout cela est d’une indispensable nécessité » [20].

Comment qualifier les propos surréalistes du Haut-Commissaire, parlant d’un « environnement [qui] brûle [et] fond » [21], autrement que de bouffée délirante ? 

Comment arriver à accorder de la crédibilité, simultanément, à quatre rapports traitant du même sujet mais se contredisant l’un l’autre, sinon par un déni total de la réalité et de la logique, signes manifestes d’une aliénation mentale.

Et tous ces cas cliniques ne choquent pas nos psychologues.

Ce qui les choque, c’est qu’on relève ces contradictions, les rejette en argumentant, et propose une vision plus cohérente des faits.

Et c’est ainsi que, de proche en proche, par petites touches, tout le corps social est contaminé par cette psychose collective, au point d’être persuadé que quiconque n’y adhère pas pose problème, comme en témoigne la question d’examen de notre psychologue.

Nous voilà revenus à notre point de départ. Pour terminer, retournons la faveur à nos psychologues et, en leur souhaitant un bon rétablissement, dédions leur la conclusion d’un article [22] du Wall Street Journal :

« Les hypocondriaques du climat méritent d’être traités avec compassion, comme toute personne souffrant d’une maladie mentale. Ils ne doivent cependant pas s’attendre à ce que tout le monde accepte leurs névroses » [23].

Amen. 

NOTES

1L’aliénation mentale désigne un trouble mental instable, dans lequel un individu se trouve psychiquement séparé du monde extérieur.

2https://www.usc.edu.au/about/unisc-news/news-archive/2022/september/inside-the-mind-of-a-sceptic-the-mental-gymnastics-of-climate-change-denial.

3« Those with stronger individualistic worldviews – their priority is individual autonomy as opposed to a more collectivist worldview – were more skeptical about humans causing climate change. Contrary to our predictions, people with high analytical abilities were even more likely to be skeptical about this. Our further analyses suggested that mistrust in climate science and uncritical faith in “alternative science” prompted them to reject consensus science and generate other explanations ».

4Elle ne se rend pas compte que cette seule constatation fragilise tous les arguments qu’elle pourrait leur opposer. En effet, si leur capacité d’analyse, outil essentiel en sciences exactes, est grande, alors leur appréhension des faits est vraisemblablement meilleure et, par conséquent, leur point de vue plus plausible. 
À contrario, ceux qui soutiennent la vision opposée – dont l’auteur de l’étude –  possèdent de faibles capacités d’analyse, ce qui se manifeste par des réactions plus émotives que réfléchies.
L’une d’entre elles est leur besoin de consensus, caractéristique d’un esprit de ruche, qu’elle-même qualifie très justement de « collectiviste ». Ils en viennent à croire à l’existence d’une « science consensuelle », contradiction dans les termes, qui les rassure en créant l’illusion qu’une opinion partagée par davantage d’individus est plus vraisemblable. 
Une autre de ces réactions, soulignée par l’emploi de termes tels que « foi » ou « croyance » pour décrire l’activité solaire ou la variabilité naturelle du climat, est la religiosité qui anime souvent les adeptes du réchauffement climatique anthropique.
C’est elle qui leur donne cette vision inquisitoriale de la vie où le désaccord avec l’opinion de la majorité ne peut être qu’un signe de désordre mental auquel il faut remédier. La rééducation, ou pire s’ils persistent, des hérétiques en est l’étape logique suivante. C’est ce qui vient d’arriver à Jordan Peterson, célèbre psychologue canadien, critique, entre autres, des excès des partisans du réchauffement climatique anthropique, à qui ses pairs ont ordonné de suivre un programme de rééducation sur le « professionnalisme dans les déclarations publiques », faute de quoi il perdrait sa licence de pratiquer.

5https://www.ohchr.org/en/news/2023/07/high-commissioner-human-rights-environment-dying-and-right-food-comprehensively

6En réalité, les statistiques publiées par la FAO (Food and Agriculture Organisation) montrent que les récoltes des principales denrées agricoles explosent et cela, notamment, grâce à l’action du CO2 : https://www.science-climat-energie.be/2021/06/11/la-terre-devient-un-paradis/   

7https://www.unognewsroom.org/story/en/1860/hrc-53-annual-panel-on-adverse-impacts-of-climate-change-03-july-2023

8https://www.unognewsroom.org/pdf/1860/en

9https://www.undp.org/rwanda/publications/policy-brief-january-2023-climate-risk-mapping-and-mitigation-measures-orient-private-sector-investment-rwandan-agriculture

10https://www.undp.org/sites/g/files/zskgke326/files/2023-02/Climate%20Risk%20Mapping%20final%20.pdf

11Le CRED (https://www.cred.be/) est un centre de recherche de l’Université Catholique de Louvain. Il fait partie de l’École de Santé Publique située à Bruxelles, en Belgique. Il collabore à des études internationales portant sur les conséquences humanitaires et sanitaires des catastrophes naturelles. A cet effet, il gère une base de données, EM-DAT (https://public.emdat.be/), qui recense les désastres naturels survenant sur toute la planète. Les données du CRED sont reprises par Our world in data (https://ourworldindata.org/natural-disasters), une publication en ligne de l’Université d’Oxford.

12https://library.wmo.int/records/item/57630-2021-state-of-climate-services-water#:~:text=1278),-PDF&text=More%20than%202%20billion%20people,for%20the%20past%2020%20years

13On apprend aussi que, contrairement à ce qu’indique erronément la note l’UNDP,  les 134% ne décrivent pas ce qui s’est produit pendant la période 2000-2022 stricto sensu, mais résultent d’une comparaison entre cette période et la précédente, 1980-1999.

14Celui de l’UNDRR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction) en 2020, traité ici : https://www.science-climat-energie.be/2021/11/05/fake-news-a-lonu/ ;
celui de l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) en 2021 : https://www.science-climat-energie.be/2021/12/17/fake-news-a-lonu-2-la-saga-continue/ ;
et celui de l’IFRC (International Federation of Red Cross) en 2021 : https://www.science-climat-energie.be/2023/01/06/le-nombre-total-des-catastrophes-est-stable-depuis-les-deux-dernieres-decennies-declare-une-organisation-internationale/.

15https://public.wmo.int/fr/resources/library/atlas-de-la-mortalit%C3%A9-et-des-pertes-%C3%A9conomiques-dues-%C3%A0-des-ph%C3%A9nom%C3%A8nes ou PDF direct : https://library.wmo.int/doc_num.php?explnum_id=11124

16Le CRED range les désastres naturels dans 5 sous-groupes : biologiques, géophysiques, climatologiques, hydrologiques et météorologiques.

17« Flood-related disaster events recorded since 2000 increased by 134% compared to the two previous decades… As compared to 1980-1999, since 2000 drought-related disasters have increased in frequency by 29% ».

18« 28 : 29  When you look at the data from 1900 onwards what you see is a very great increase in the number of disasters and that is often used by many people… to show that, how natural disasters are increasing in the world now, that has… a big statistical problem which we know and everybody else should know is that as time has gone on, reporting has become much easier… and as reporting becomes better the number of events that enter a database increases not that it didn’t happen before just that it didn’t get reported.
47 : 30 Even today we have people quoting us saying that the EM-DAT database shows the number of disasters is increasing in an alarming way. It’s not increasing in an alarming way… I think it’s wishful thinking… It’s an easy statistic to say climate disasters are increasing, it’s an easy slogan… In the last two years, we’ve said at our press conference, there’s not been an increase… Nobody wants good news » : 
https://anchor.fm/anders-bolling/episodes/7–Weather-extremes-may-be-less-extreme-than-you-think–Debby-Guha-Sapir-ehcvis/a-a2qk5rr  ou sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=H9pTDhAiQoo

19https://www.science-climat-energie.be/2023/03/03/desastres-2022-rien-de-nouveau-sous-le-soleil/

201984, Georges Orwell, Gallimard.

21Les images satellitaires recueillies par la NASA depuis des décennies montrent un important verdissement de la Terre grâce à l’action du CO2 : https://www.nasa.gov/feature/goddard/2016/carbon-dioxide-fertilization-greening-earth

22 https://www.wsj.com/articles/climate-change-obsession-is-a-real-mental-disorder-carbon-kids-anxiety-hot-temps-df0050fa

23Version accessible de l’article: https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Farchive.ph%2FDuwvX&psig=AOvVaw1IQz7SSxRiMMlcofxjfgOJ&ust=1693152328437000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBAQjhxqFwoTCIj2pJXa-oADFQAAAAAdAAAAABBH ensuite cliquer sur https://archive.ph/DuwvX

6 réflexions sur « Douter du réchauffement climatique anthropique, une aliénation mentale [1] ? »

  1. Bonjour,

    Vous avez raison sur le fond mais vous l’exprimez d’une manière inadéquate. Je vous propose l’exercice suivant : réécrire le texte en maximum 1 page A4 (l’équivalent d’une Carte Blanche) en ne vous concentrant que sur un seul point factuel (exemple les 134%) et en limitant le caractère brutal (que je comprends du reste) de la remise en question.

    John

  2. L’analyse me paraît tout à fait correcte. Il est certain que nous autre sceptiques nous différencions des autres par une culture de la vérification et du recoupement. Toutefois, on pourrait dire la même chose du complotisme. Il est donc normal que nous soyons perçus comme tel par les climato-orthodoxes. Je suppose que c’est le prix à payer.

    1. Je ne crois pas. Les complotistes proposent une autre vision de la réalité. Je n’en propose aucune. Je prends les données utilisées par différentes organisations donc, en quelque sorte, validées par elles.

      Avec ces données mon tableur construit des graphiques.

      Je constate que les graphiques construits par le tableur ne montrent pas les évolutions annoncées par ces organisations. Sauf pour l’IFRC qui les confirme => je ne suis pas complètement fou !!

      Je n’ai pas récolté les données, je n’ai pas écrit le programme du tableur, je n’ai fait aucune déclaration quant aux évolutions de ces données dans le temps, passé, futur ou présent.

      Je constate simplement une contradiction entre ce que l’on voit, les graphiques, et les conclusions qu’on en tire. Je m’étonne de la paresse de la presse et de la naïveté des psychologues mais, à nouveau, je ne propose aucune explication, à ce stade, à tous ces phénomènes.

  3. 1) Quel serait le but d’un tel exercice ?
    2) Je ne crois pas que la brutalité soit dans mon camp. Je ne crois pas, évidement, que les gens de l’OMM ou le Haut Commissaire soient atteints d’un quelconque désordre mental. Ils sont naïfs, mal informés, manipulés, intéressés, malhonnêtes… bref des êtres humains normaux. Mais qui ne nécessitent aucun « traitement », d’aucune sorte, hormis la contradiction de leurs propos.
    Ce que je trouve d’une brutalité extrême par contre, c’est qu’un « professeur », psychologue de surcroît, donc en principe au fait des nuances de la pensée et de la parole, instille dans l’esprit de ses étudiants qu’une déviance au dernier dogme à la mode soit synonyme d’un désordre mental. Il met en cause les personnes physiques et non leurs idées. Et, comme il se croit probablement une bonne personne, il ne pourra pas les laisser dans cet état… si on le lui demande, bien sur. Effrayant.
    Et tout cela sur un sujet, qu’à l’évidence, il ne maîtrise pas, comme le montrent les données de sa propre université.
    3) Qui êtes-vous ?

  4. Etonnant que l’on retrouve le groupe des climato-sceptiques dans le groupe des antivax… et donc dans le groupe de gens qui réfléchissent.
    Quelque part, c’est donc nous accorder beaucoup de crédits, si on réfléchit trop par nous-mêmes.
    C’est pourtant ce qu’on m’a enseigné quand j’étais petit.

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