Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS,
Emérite , Brest, France
Cette année est particulièrement chaude et les médias et les chercheurs confirmés y voient les conséquences de l’activité humaine, notamment du CO2. Nous allons donc voir quels sont les paramètres susceptibles d’induire ce réchauffement anormal de 2023.
1. LE CONTEXTE SOLAIRE
Le soleil est notre principale source d’énergie terrestre. Nous sommes sur le premier maximum du cycle solaire 25, en accord avec le nombre de taches solaires et leur modélisation. Le cycle solaire est en train de devenir à peine plus puissant que celui du 24 et atteindra son apogée vers le début de l’été 2025 (Javaraiah 2017 ; Kalkan et al., 2023). Les niveaux d’activité des cycles 25 et 26 devraient être très proches ou plus faibles (cycle 26) que le cycle 24. Ceci suggère que ces deux cycles correspondent au niveau minimum du cycle de Schwabe (9 ans pour le cycle 25 et 11 ans pour le 26). La tendance de l’activité solaire devrait encore diminuer au cours des prochains cycles 25 et 26, ce que prévoit Javaraiah (2017) suivi par Zarkova et al. (2019) en se basant sur les cycles solaires au cours de la période 1610 – 2015 et les époques où le moment angulaire orbital du Soleil est fortement diminué (1600 – 2099). Le Soleil atteindrait un nouveau minimum de type Dalton. Cependant, les cycles 26-27- 28, 29 devraient remonter en puissance croissante pour rediminuer à nouveau avec le cycle 30 (Kalkan et al., 2023). Le maximum du cycle 29 devrait représenter le prochain maximum de Schwabe.
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