par Samuel Furfari, Professeur à l’Université libre de Bruxelles
L’année 2019 aurait été celle de l’hystérie climatique. Les manifestations des jeunes qui ont suivi avec enthousiasme les conseils d’une jeune suédoise ont donné à des politiciens en quête de raison d’être une opportunité pour montrer qu’ils s’occupent de la jeunesse, mais aussi de l’environnement ou plus précisément de « sauver la Planète ».
Qui n’est pas en faveur de la protection de l’environnement ?
Qui n’est pas attentif à la santé ?
L’occasion rêvée pour redonner du sens à la politique était trop belle, d’autant plus qu’il y avait en 2019 l’élection d’un nouveau parlement européen. L’inflation de promesses inconsidérées ne s’est pas fait attendre. Elle a abouti le 11 décembre 2019 à la publication d’une nouvelle stratégie de la Commission européenne appelée « Green Deal » et à son adoption par le Conseil européen le 13 décembre, avec un parlement européen qui en veut encore plus.