Une opportunité pour un nécessaire reformatage du système électrique ?
par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
L’affaiblissement considérable des partis verts tant au niveau de l’Union que des États membres sont la conséquence, entre autres, de leur obsession de vouloir imposer une conception aberrante du système énergétique et de leur désintérêt des dommages socio-économiques qui en résultent.
Fondée sur l’élimination accélérée de toutes formes d’énergies fossiles et sur leur suspicion à l’égard du nucléaire civil, la politique électrique des adeptes de l’absence totale d’émissions de GES d’origine anthropique d’ici à 2050 se focalise essentiellement sur l’éolien, le photovoltaïque, la biomasse, la géothermie dans une moindre mesure et dans un futur plus ou moins lointain, l’hydrogène, en plus de l’hydraulique (centrales de pompage-turbinage).
Il est évident que cette conception de l’avenir du système électrique européen est appelée à évoluer.
La tendance à moins d’idéologie et à plus de pragmatisme est confirmée par les résultats des élections européennes de cette année. La voie est dégagée pour adopter une production électrique qui permette à l’UE de retrouver sa place de grande puissance, une énergie abondante, fiable, continue, diversifiée et bon marché étant la base de sa prospérité
Nous proposons donc d’analyser les différents types de production d’électricité actuels, de dégager leurs vertus et lacunes respectives pour tenter d’en déduire le mix électrique qui est censé être adopté à la suite de l’évanescence des partis verts tant au niveau de l’Union européenne que des États membres.