par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Il est bon de rappeler, avant d’aborder le sujet de cet article, que la priorité absolue des femmes et des hommes dénués de tout est de sortir de leur misère et pour celles et ceux qui vivent dans la précarité, est d’améliorer leurs conditions de vie. C’est vrai dans tous les pays quel que soit leur degré de développement.
Une énergie abondante, fiable et bon marché est indispensable pour atteindre ces objectifs. Celle qui est disponible localement est privilégiée aujourd’hui. Il s’agit essentiellement de l’hydraulique, du charbon, du gaz, du pétrole, et, dans une mesure nettement moindre, de la biomasse et de la géothermie.
Le cas de la Chine est significatif à cet égard. Si elle avait annoncé lors de la COP 21 en 2015 qu’elle serait, dès 2020, le premier pays en puissance éolienne et solaire, elle avait ajouté que, d’ici à 2030, elle construirait autant de centrales à charbon qu’elle en avait déjà. La position de l’Inde n’était pas fort différente. Leur pragmatisme l’emporte sur toutes considérations idéologiques.
Ceci devrait interpeller les pays « développés » sur la pertinence de leurs politiques énergétiques, dans le cadre de la transition énergétique, et, en particulier, le calendrier de leur implémentation dans les régions qui n’appartiennent pas à ce bloc.
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