Archives de catégorie : Evènements extrêmes

Désastres naturels 2023, à l’Ouest rien de nouveau

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Pendant que l’Europe planifie avec méthode et obstination son autodestruction[1], le reste du monde prépare, tranquillement, son futur développement économique.

Ainsi l’Inde, après avoir doublé le nombre de ses aéroports – passant de 74 en 1994 à 148 en 2023[2] – projette d’en ouvrir encore 72 d’ici 2025[3]. Pour les desservir, les compagnies aériennes indiennes envisagent d’acquérir, dans les prochaines années, une flotte de 1700 avions[4] supplémentaires[5].

La Chine, quant à elle, prévoit la construction de centaines de centrales électriques au charbon[6] au rythme d’une centrale par semaine – 300 d’ici 2030[7] – pour assurer les besoins croissants d’énergie de son économie.

Tous ces pays émergents, devant assurer leur avenir, mettent en place des politiques où les obsessions climatiques occidentales ne tiennent guère de place.

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Des éditeurs corrompus par des scientifiques sans scrupules

par Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne.

Ce que nous allons vous conter dépasse l’entendement. Il semblerait que les éditeurs de certaines revues scientifiques puissent être manipulés afin de publier ou de rejeter n’importe quel article scientifique sur base de simples considérations politiques qui n’ont rien avoir avec la science. C’est ainsi qu’un article publié depuis plus de 9 mois, ayant suivi le processus du « peer review » et reprenant les conclusions du dernier rapport scientifique du GIEC (un comble!), fut retiré sur base du désaccord que certains scientifiques sans scrupules ont exprimé dans la presse.

L’article rétracté par les éditeurs avait été publié par 4 scientifiques italiens, essentiellement physiciens, et intitulé « A critical assessment of extreme events trends in times of global warming » (Gianluca Alimonti, Luigi Mariani, Franco Prodi, et Renato Angelo Ricci; les deux premiers auteurs avaient aussi publié un article sur SCE en 2020). Cet article rétracté utilise des données publiques et aucune fraude n’avait été détectée par les réviseurs. Il a été publié par des physiciens hautement qualifiés, dont un ancien éditeur de la revue en question, et tire les mêmes conclusions que le GIEC dans son rapport scientifique AR6 : il est difficile de trouver des tendances significatives dans les données concernant les évènements extrêmes. Et c’est probablement cette conclusion qui est à la base de toute cette affaire.

En effet, l’article n’a pas plu à certaines personnes car il ne faisait pas l’apologie de l’alarmisme climatique. Ces personnes se sont alors emparées des médias pour faire pression sur les éditeurs. Ceux-ci n’ont alors eu d’autre choix que de rétracter l’article. Aucun motif valable concernant la qualité des analyses n’a été donné et le processus habituel (publication d’une réponse argumentée) n’a pas été suivi par les éditeurs. Les plaignants (des scientifiques sans scrupules, connus comme « alarmistes climatiques ») n’ont même pas pris la peine d’écrire une critique reprenant leurs objections.

Après cela, continuerez-vous à croire ce qui est écrit dans les plus grandes revues scientifiques? Cette histoire vient au même moment qu’une autre : un scientifique vient d’avouer qu’il se pliait au narratif afin de pouvoir publier son article dans Nature : « I just got published in Nature because I stuck to a narrative I knew the editors would like. That’s not the way science should work.« 

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Désastres naturels 2022, rien de nouveau sous le soleil

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Aucun signe, en 2022, du déferlement de désastres naturels annoncé régulièrement dans les discours publics et les colonnes des médias.

Il est vrai que la prévision est un art difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir.

Heureusement, faute de catastrophes, on peut toujours compter sur nos habituels envoyés spéciaux pour jouer les prophètes de malheur. Avec, cette fois, des rôles à contre-emploi.

Ainsi, le toujours désopilant secrétaire général de l’ONU, pourtant socialiste, qui nous menace d’un « enfer climatique » d’ici dix ans :

« Nous sommes sur une autoroute vers l’enfer climatique avec le pied toujours sur l’accélérateur…   L’humanité a le choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif. Dans le même temps, nous devons reconnaître une dure vérité : il n’y a pas d’adaptation possible à un nombre croissant d’événements catastrophiques causant d’énormes souffrances dans le monde. Les effets mortels du changement climatique sont là et maintenant. La lutte mondiale contre le changement climatique sera gagnée ou perdue au cours de cette décennie cruciale [1]».

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« Le nombre total des catastrophes est stable depuis les deux dernières décennies » déclare une organisation internationale

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Le 5 mai 2021, l’IFRC (International Federation of Red Cross) a publié un long rapport intitulé :

« Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 – Contre Marées et Chaleurs [1]»

On y trouve le graphique et le commentaire suivants :

« Le nombre des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes déclenchés par des aléas naturels augmente depuis les années 1960 et a progressé de presque 35 % depuis les années 1990 (voir figure 1.1)… Même quand le nombre total des catastrophes s’est stabilisé au cours des deux dernières décennies [2]» !

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2021  Les désastres dans les chiffres

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Le CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters[1]) a publié, en avril dernier, un rapport analysant les conséquences des désastres naturels[2] survenus au cours de la période 2001-2021 : « 2021 Disasters in numbers[3] ».

S’y trouvent la figure et les commentaires suivants :

« Alors que le nombre de décès et le nombre de personnes touchées étaient inférieurs à leur moyenne sur 20 ans, l’année 2021 a été marquée par une augmentation du nombre de catastrophes et des pertes économiques[4] importantes » ;

« En 2021, un total de 432 événements catastrophiques a été enregistré, ce qui est considérablement plus élevé que la moyenne de 357 événements catastrophiques annuels pour la période 2001-2020 » ;

« Avec 252 milliards de dollars de dommages économiques signalés, 2021 est la quatrième année la plus dommageable enregistrée dans EM-DAT au cours des deux dernières décennies ».

Aux lecteurs de SCE ce dernier rapport n’apprendra rien de neuf. En effet, nous avons déjà présenté les données du CRED dans nos publications[5] précédentes.

C’est plutôt ce qu’il omet de dire qui est significatif.

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Les évènements météorologiques extrêmes

     

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More ,
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement

Les événements météorologiques extrêmes et les variations de phénomènes naturels

Quelle est l’origine des évènements météorologiques extrêmes tels que les tempêtes, les ouragans, les cyclones, les pluies diluviennes et les sécheresses catastrophiques ?

Pour le GIEC (Groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat), la question ne se pose pas : ce sont les émissions des gaz à effet de serre (GES) d’origine anthropique qui en sont la principale cause. Il est inutile d’en débattre : « the science is settled », alors que la véritable approche scientifique favorise au contraire la remise en question de toute théorie.

Plutôt que de se contenter de la seule théorie du GIEC, il est bon d’en tester d’autres, par exemple, les variations des phénomènes naturels (entre autres, les activités solaires et les circulations atmosphériques et océaniques) comme facteurs de déclenchement de ces évènements extrêmes.

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SCE-info : il y a de moins en moins de cyclones tropicaux

Voici une information que l’on trouvera difficilement dans nos médias avides de catastrophisme et d’alarmisme climatique : depuis 1900, il y a de moins en moins de cyclones tropicaux ! Cette information, tout à fait sérieuse, provient d’une récente étude publiée dans Nature Climate Change (Chand et al. 2022). 

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Désastres naturels 2021, retour vers la réalité

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

L’année 2021 n’aura apporté aucun changement.

D’un côté, des données qui ne montrent aucune augmentation des désastres naturels, ni de leurs conséquences, depuis le début du XXIe siècle.

De l’autre côté, les mêmes discours délirants, déconnectés du réel, au sujet des catastrophes naturelles qui déferleraient, en nombre toujours plus grand, sur toute la planète :

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Fake News à l’ONU-2, la saga continue

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

ENGLISH VERSION HERE

Il y a quelques semaines nous avons publié un article [1] démontrant la supercherie du rapport de l’UNDRR [2] (United Nations Office for Disaster Risk Reduction) de 2020 intitulé : 

« Coût humain des catastrophes — Un aperçu des 20 dernières années — 2000–2019 [3] »

Nous présagions alors que c’était une des prémices d’un mouvement plus large.

Et, cette année, c’est l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) qui s’est dévouée pour nous donner raison [4].

Le 31 août 2021, l’OMM, en collaboration avec le CRED [5] (Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres) et l’UCL (Université catholique de Louvain), a publié un rapport intitulé :

« ATLAS DE LA MORTALITÉ ET DES PERTES ÉCONOMIQUES DUES À DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES, CLIMATIQUES ET HYDROLOGIQUES EXTRÊMES (1970-2019) [6]».

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Fake News à l’ONU

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Un récent communiqué [1] publié ici s’est fait l’écho d’un « projet de rapport du GIEC, annonçant une accélération des dérèglements climatiques d’ici 2050 ».

Ainsi, prochainement, va débuter une vaste offensive du GIEC et de ses affidés [2] sur le thème : les catastrophes naturelles vont tous nous tuer bientôt [3] !

Une des premières salves de cet assaut est une communication d’une des agences de l’ONU.

Le 12 octobre 2020, l’UNDRR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction [4] ), en collaboration avec le CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters[5] ), a publié un rapport intitulé :

« Coût humain des catastrophes – Un aperçu des 20 dernières années – 2000-2019 ».

On y compare cette période à la précédente, 1980-1999.

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La catastrophe planétaire annoncée, pour quand exactement ?

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Combien de temps nous reste-t-il, 12 ans [1]?, 8ans [2]? Beaucoup moins [3]?
On ne le sait pas car les experts ne sont pas unanimes.

Ce que l’on connaît parfaitement, par contre, c’est la cause de la catastrophe finale. La fin du monde résultera de la révolte de notre Mère, la Terre. Lassée de notre comportement irresponsable elle provoquera des catastrophes qui balayeront l’humanité de la surface de la planète.

Comment le savons-nous ?

C’est ce que nous annoncent les autorités compétentes !

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Déluge et changement climatique (2/2)

Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, 
Emérite UMR 6538 CNRS, Brest, France

La façade océanique

Les inondations en zones côtières sont souvent très meurtrières parce que moins récurrentes que les inondations fluviales ou de nappes. Ces dernières se combinent très souvent avec les aléas submersifs côtiers. Ils sont actuellement attribués à tort au relèvement du niveau marin sous contrôle du changement climatique.

Nous ne traiterons pas de la génération des conditions climatiques favorables aux tempêtes et précipitations, ce qui a été présenté dans la partie 1/2 (voir SCE), la part continentale. Nous regarderons les différents phénomènes susceptibles d’accentuer les inondations par débordement / submersion et leur contrôle par la géologie et l’évolution du climat.  L’évolution du trait de côte, de son aménagement et de son urbanisation sont également des facteurs très importants.

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Sur l’augmentation des catastrophes naturelles

 par Gianluca Alimonti et Luigi Mariani

English version (original) here

Titre original : Sur l’augmentation exponentielle des catastrophes naturelles au 20e Siècle. Quelques commentaires sur un rapport récent de l’ONU et du CRED. Voir également leur article en italien ici.

Le 13 octobre 2020, journée internationale pour la réduction du risque de catastrophe, un rapport de l’ONU a été publié (ONU2020) : « Le coût humain des catastrophes – Un aperçu des 20 dernières années 2000-2019 » (ci-après le rapport UNDRR). Ce rapport se base sur des données de l’ensemble EM-DAT CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters) de l’Université catholique de Louvain en Belgique.

La conclusion du rapport est que ces événements ont presque doublé, passant de 4212 au cours des deux décennies 1980-1999 à 7348 au cours de la période 2000-2019. Le rapport parle d’une « augmentation fulgurante des catastrophes liées au climat au cours des vingt dernières années » et affirme que « nous transformons notre seule demeure en un enfer inhabitable pour des millions de personnes ».

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Déluge et changement climatique (1/2)

Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS,
Emérite UMR 6538 CNRS, Brest, France

La part continentale

Ces dernières années, de nombreuses crues ont affecté le Sud de l’Europe mais également le Nord de la France, l’Ouest et nos voisins britanniques. C’est à l’échelle mondiale un des désastres naturels les plus fréquents (https://www.emdat.be/). Leur fréquence s’accroît depuis 1970 et bien entendu, le changement climatique dont l’homme devrait être le responsable est mis en accusation. Nous ne traiterons pas ici des inondations associées à la proximité de l’océan ( voir Déluge et Changement Climatique 2/2, sur SCE).  

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Exagérations climatiques extrêmes

Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ou lise dans les médias que le climat est « déréglé » et qu’il y a de plus en plus d’évènements climatiques extrêmes. Et de nombreux scientifiques semblent penser la même chose. Par exemple, une pétition publiée fin janvier 2019 et signée par 3400 scientifiques belges, déclare au point 3 : “Le seul réchauffement actuel de 1°C entraîne déjà une augmentation de l’occurrence et de l’intensité des extrêmes climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou encore les inondations. » Aucune référence n’est malheureusement donnée par les signataires de la pétition… Ces phénomènes climatiques sont-ils exagérés? Consultons donc le dernier rapport du GIEC, l’AR5 publié en 2013, et particulièrement le chapitre 2 qui traite des évènements climatiques extrêmes (depuis 2013, le GIEC n’a plus rien publié d’aussi complet sur le sujet). Préparez-vous à être surpris! Continuer la lecture de Exagérations climatiques extrêmes