par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles
Pendant que l’Europe planifie avec méthode et obstination son autodestruction[1], le reste du monde prépare, tranquillement, son futur développement économique.
Ainsi l’Inde, après avoir doublé le nombre de ses aéroports – passant de 74 en 1994 à 148 en 2023[2] – projette d’en ouvrir encore 72 d’ici 2025[3]. Pour les desservir, les compagnies aériennes indiennes envisagent d’acquérir, dans les prochaines années, une flotte de 1700 avions[4] supplémentaires[5].
La Chine, quant à elle, prévoit la construction de centaines de centrales électriques au charbon[6] au rythme d’une centrale par semaine – 300 d’ici 2030[7] – pour assurer les besoins croissants d’énergie de son économie.
Tous ces pays émergents, devant assurer leur avenir, mettent en place des politiques où les obsessions climatiques occidentales ne tiennent guère de place.