Prof. dr. Pierre L. Kunsch, PhD in Sciences ETH Zürich et économiste de l’énergie
Professeur honoraire de l’Université Libre de Bruxelles et de la Vrije Universiteit Brussel ; senior economist retraité de ondraf/niras (organisme public Belge de gestion des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies)
Trop de renouvelables intermittents nuit aux réseaux électriques et aux citoyens
Contenu et objectif de de la note
De plus en plus de voix s’élèvent contre le déploiement excessif et non régulé des technologies intermittentes – éoliennes et panneaux solaires photovoltaïques – sur les réseaux d’électricité européens, et en Belgique en particulier. Le blackout du 28 avril 2025 en Espagne et au Portugal a démontré qu’il y a une limite à ne pas dépasser pour leur installation sur les réseaux de transport et de distribution. On a observé en même temps dans d’autres pays, par exemple en Allemagne, que ces sources sont trop irrégulières que pour pouvoir remplacer valablement les sources thermiques domestiques qui ont assuré jusqu’ici l’approvisionnement sans faille des besoins électriques du pays. L’objectif de la présente note est de montrer à partir des données des réseaux Belges pour les dernières années qu’une telle limite de durabilité existe, de la mesurer – elle est de moins de 10% de la consommation, alors qu’elle est dépassée de beaucoup en 2025. Il faudra donc réfléchir dans une seconde analyse, encore à produire, à la façon de revenir vers cette limite raisonnée pour pouvoir résoudre les nombreux problèmes créés par ce dépassement. Le présent article ne s’attache qu’à la problématique de la sécurité d’approvisionnement.












