Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

par Dr. Jean N., Professeur en Faculté des Sciences

En octobre 2017 un article signé Carl Brehmer[1] et traitant de la théorie de l’effet de serre radiatif était publié sur le site web de l’association anglaise Principia Scientific International[2]. Dans cet article, l’auteur utilisait des données fournies par les stations météorologiques SURFRAD et démontrait que la théorie de l’effet de serre ne pouvait pas expliquer les observations. Si l’auteur a raison, il s’agit encore d’un sérieux problème pour la théorie. Dans le présent article nous allons suivre les pas de Carl Brehmer mais nous allons faire nos propres calculs en employant une autre méthodologie. Arriverons-nous aux mêmes conclusions? Continuer la lecture de Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

par Dr. Jean N., professeur d’Université en Faculté des Sciences.

La théorie radiative de l’effet de serre prédit que la température de la basse atmosphère augmente lorsque le taux de CO2 croît. Si l’on prend par exemple une très vaste région, comme la Chine centrale ou le Midwest américain, qui couvrent tous deux des centaines de milliers de km2, on devrait donc observer un accroissement des températures moyennes de la basse atmosphère en fonction du temps. Effectivement, dans ces régions, et comme pour tout l’hémisphère Nord, le taux de CO2 n’a fait qu’augmenter depuis le début des mesures par spectrométrie infra-rouge en 1959. Cependant, une étude récente vient de montrer que la température moyenne n’aurait pas augmenté dans ces vastes régions, et ce malgré l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. L’étude en question a été publiée dans Energy & Environment en 2018 par deux chercheurs danois de la Danish Technical University, Frank Lansner et Jens Pedersen[1]. Il faut rester prudent, mais si cette étude est confirmée, il s’agirait d’un sérieux problème pour la théorie radiative de l’effet de serre. Continuer la lecture de Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

L’augmentation récente du taux de CO2 atmosphérique est-elle exceptionnelle ?

 

par Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles

En cas de citation prière de mentionner  Alain Préat  « L’augmentation récente du taux de    COatmosphérique est-elle exceptionnelle? http://www.science-climat-energie.be/2019/01/10/laugmentation-recente-du-taux-de-co2-atmospherique-est-elle-exceptionnelle/

1. Des évidences ?

 Une des problématiques majeures aujourd’hui concerne la cinétique de la concentration du COatmosphérique. Cette problématique aveugle le débat, tant parmi les scientifiques que les non scientifiques (politiques, médias, tout un chacun…). Le raisonnement est simple, semble même imparable, car que n’entend-on pas dire : le taux de CO2 actuel évolue comme jamais ce ne fut le cas dans l’histoire de la Terre. Cette vérité simpliste semble d’autant bien établie qu’elle n’a jamais été infirmée et qu’à l’échelle de temps de l’année, le  taux de CO2 augmente effectivement comme le montrent bien les mesures directes effectuées systématiquement depuis 1880.  Il s’agirait donc d’une évidence. L’est-elle vraiment ? Continuer la lecture de L’augmentation récente du taux de CO2 atmosphérique est-elle exceptionnelle ?

Etendue de la glace arctique : actualisation décembre 2018

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle,  mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de décembre 2018 est plus grande que les mois de décembre 2015/2016/2017.

L’année 2018 est une nouvelle année avec un faible degré de fonte de la couche de glace , comme pour les années précédentes (Polar Portal).

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour décembre 2018

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’année 2018 a été la  6ème plus chaude (température moyenne globale :  +0,23°C) depuis 1979. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à décembre 2018, soit 0,01°C/an.

L’écart de température pour décembre 2018 est de 0,25°C, soit un écart un peu moins élevé que celui de novembre 2018 (-0,03°C). La courbe est descendante par rapport aux dernières années (cf. graphique).

 

Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

par Prof. Dr. Paul Berth

Comme tout le monde le sait, pour expliquer la légère hausse des températures de l’atmosphère observée au 20e siècle, le GIEC invoque un seul responsable : le taux de CO2 atmosphérique, et donc l’activité humaine. Les médias, bien entendu, suivent le GIEC et le monde entier diabolise le CO2. Cependant, n’existe-t-il pas d’autres hypothèses? Les lecteurs attentifs de ce site (SCE) savent que l’hypothèse du GIEC est mise à mal par toute une série d’observations (voir par exemple ici, ici et ici) et que certains problèmes théoriques existent dans la théorie même de l’effet de serre (voir ici et ici). Quelle est donc l’explication pour le réchauffement si ce n’est pas le taux de CO2? Bien qu’il y ait probablement des causes multiples, nous allons voir qu’une équipe de chercheurs du CERN propose une hypothèse alternative en se basant sur les résultats du projet CLOUD. Une vidéo récente (octobre 2018) présentant les résultats de cette expérience sera d’ailleurs présentée en fin d’article. Avant de regarder cette vidéo, faisons d’abord le point. Continuer la lecture de Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches ?

par Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles 

En cas de citation prière de mentionner  Alain Préat  « Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches? » http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=4127&action=edit

1. Introduction

Cet article est le résultat d’une recherche multi-disciplinaire entre géologues et biologistes. Une synthèse de cette recherche vient d’être publiée en décembre 2018 sur le site de Geologica BelgicaUn article déjà publié dans SCE peut également être consulté.

Contrairement à ce que l’on peut penser, une question simple nécessite parfois des années de recherches avec des équipes diverses et des moyens sophistiqués. La question simple concerne ici la géologie et plus particulièrement la couleur des roches sédimentaires.

Continuer la lecture de Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches ?

La biomasse globale : de larges incertitudes, également sur le cycle du carbone!

par Prof. Dr. Paul Berth

Dans un article récent de juin 2018[1], le biologiste Yinon Bar-On et ses collaborateurs ont estimé la biomasse totale de la biosphère actuelle (Bar-On et al. 2018). Pour cela, ils ont simplement estimé les nombres de bactéries, protozoaires, plantes et animaux dans tous les écosystèmes de la planète. En connaissant le poids moyen de chaque organisme, les auteurs ont ensuite réalisé des sommes. Ils arrivent au chiffre final de 550 gigatonnes (Gt) de carbone. Ce chiffre est-il élevé ? Avec quoi peut-on le comparer? Est-il précis ? Quels sont les organismes les plus importants dans la biosphère ? Quelles sont les conséquences pour le cycle du carbone, et donc pour la concentration de CO2 atmosphérique ? Voici toute une série de questions que l’on doit se poser. Nous allons voir que les résultats de Yinon Bar-On sont assez étonnants et qu’ils induisent des conséquences majeures pour le cycle du carbone dans la biosphère. Continuer la lecture de La biomasse globale : de larges incertitudes, également sur le cycle du carbone!

Marché européen du carbone : stop ou encore

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More
Président du pôle Energie, Climat, Environnement

En cas de citation prière de mentionner Jean-Pierre Schaeken Willemaers « Marché européen du carbone: stop ou encore” »  http://www.science-climat-energie.be/2018/12/07/marche-europeen-du-carbone-stop-ou-encore/

Le système d’échange de quotas d’émission de l’UE, connu sous l’acronyme SEQE-EU ou en anglais  EU ETS, est un instrument utilisé pour réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) ou de CO2 pour faire court.  Il repose sur un principe de plafonnement et d’échange des droits d’émission. Il a été adopté par la Commission Environnement du Parlement européen, le 13 octobre 2003. Continuer la lecture de Marché européen du carbone : stop ou encore

Etendue de la glace arctique : actualisation novembre 2018

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle  mois par mois de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique novembre 2018 est la plus grande depuis 2008  et aussi plus grande que 2006

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour novembre 2018

Le site SCE publie chaque mois l’ ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

Peu de variation en novembre 2018

L’écart de température pour novembre 2018 est de 0,28°C, soit un écart un peu plus élevé que celui d’octobre 2018 (+0,06 °C). L’évolution de la température est de +0,13°C/décade de janvier 1979 à octobre 2018.

 

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (4/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (4/4)  » http://www.science-climat-energie.be/2018/12/02/__trashed-4/

Au XVIsiècle, dans une ultime tentative pour sauver le système de Ptolémée, on se résigna enfin à admettre la rotation des planètes autour du Soleil mais on conserva le dogme de la position centrale de la Terre par rapport au Soleil. Le dernier pas vers l’héliocentrisme dut finalement être franchi, à regret. Au XXIesiècle, Le GIEC adapte discrètement son Almageste : on lit dans la version de novembre 2018 du Résumé à l’intention des décideurs dès la première page, 1er encadré de l’introduction → « L’augmentation mondiale de la concentration en dioxyde de carbone est essentiellement due à l’utilisation des combustibles fossiles et aux changements d’affectation des terres ». Fin de cette première page → « La source principale de l’augmentation de la concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère depuis l’époque préindustrielle provient de l’utilisation des combustibles fossiles ». La certitude absolue, naguère affichée, d’une origine 100% anthropique dans la hausse du CO2 atmosphérique disparaît donc. Un modèle mixte est désormais implicitement admis. A cinq siècles de distance, le dernier pas reste toujours difficile à franchir. Le présent article aide à trouver le chemin de Damas. Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (4/4)

Carottes de glace, CO2 et micro-organismes

par Prof. Dr Paul Berth

Les microbulles de gaz emprisonnées dans les carottes de glace sont fréquemment utilisées pour estimer le taux de CO2 de l’atmosphère du passé. Il s’agit de méthodes de mesure indirectes. Par exemple la carotte de glace EPICA Dome C en Antarctique nous suggère que le CO2 de l’atmosphère a varié entre 180 et 300 ppmv pendant les derniers 650 000 ans (Brook 2005). Cependant, le taux de CO2 observé dans ces carottes de glace représente-il vraiment l’atmosphère du passé? Nous allons montrer ici qu’un paramètre est souvent négligé par les glaciologues, et que ce paramètre pourrait avoir un effet considérable sur le résultat des analyses : il s’agit de la présence de micro-organismes dans la glace et les microbulles. Continuer la lecture de Carottes de glace, CO2 et micro-organismes

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (3/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (3/4) » http://www.science-climat-energie.be/2018/11/12/evolutions-recentes-du-co2-atmospherique-3-4/

L’IPCC (GIEC en français) fut créé en 1988 par l’UNEP (United Nations Environment Programme) et le WMO (World Meteorological Organization). Dans les principes régissant les travaux du GIEC (1) on lit : Le GIEC a pour mission d’évaluer … les risques liés au changement climatique d’origine humaine.  Le GIEC respecte son propre principe fondateur : il attribue l’intégralité de la hausse du taux de CO2 depuis 1958 à une cause anthropique. Nous examinerons ici le modèle anthropique du GIEC et nous le confronterons aux mesures contemporaines, puis à un modèle mixte. Cet article fait suite aux deux précédents publiés sur le site SCE au cours des mois de septembre (1/4) et octobre 2018 (2/4). Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (3/4)

Biodiversité, le vrai, le faux et l’incertain

Le 30 octobre 2018 sortait le dernier rapport du WWF[1] concernant l’état de la biodiversité (voir ici). Les données obtenues sont très préoccupantes. De nombreux médias ont bien entendu présenté ce rapport de façon très alarmiste en exagérant certains points. Le but du présent article est de remettre les pendules à l’heure, en démêlant le vrai du faux et en présentant certaines incertitudes. Continuer la lecture de Biodiversité, le vrai, le faux et l’incertain

‘Température moyenne globale’ pour octobre 2018

Le site SCE publie chaque mois l’ ‘update’ de la ‘température moyenne  globale’  établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site  de Roy W. Spencer.

Peu de variation en octobre 2018

L’écart de température pour octobre 2018 est de 0,22°C, soit un écart  un peu plus élevé que celui de septembre 2018 (+0,14 °C). L’évolution de  la température  est  de +0,13°C/décade de janvier 1979 à octobre 2018.

 

 

 

Pas d’erreurs pour l’Arctique!

par Prof. Dr. Paul Berth

Comme mentionné dans un article précédent, le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique en millions de km2. Le dernier graphique publié (Fig. 1) nous montre l’étendue de la glace au mois de septembre entre 1979 et 2018 (c’est au mois de septembre que l’étendue de glace arctique est la plus faible, moins de 10 millions de km2). Une droite, dont la pente est négative, est tracée parmi les points : tous les 10 ans, la surface semble diminuer de 11,4%. Si l’on extrapole la droite ont peut calculer qu’il n’y aura plus de glace en Arctique dans 60 ans. Cependant, ne remarquez-vous rien d’étrange sur ce graphique? Continuer la lecture de Pas d’erreurs pour l’Arctique!

Les limites des lois de la physique dans la transition énergétique

par Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles

En cas de citation prière de mentionner  Alain Préat  « Les limites des lois de la physique dans la transition énergétique »  http://www.science-climat-energie.be/2018/10/17/les-limites-des-lois-de-la-physique-dans-la-transition-energetique/

 

1. Introduction
Bertrand Cassoret a récemment publié un excellent ouvrage [1] sur le sujet. Cet auteur est ingénieur et docteur en génie électrique et s’est lancé sans a priori dans le dédale des ‘promesses’ des énergies vertes en tentant de préciser ce qu’il en est à partir d’une quantification rigoureuse des rendements énergétiques réels. Pourquoi ‘réels’ ? Simplement parce qu’il faut débusquer tout ce qui n’est pas mis en avant (principalement pertes énergétiques cachées) et surtout mettre à plat les ordres de grandeurs du monde de l’énergie. Sa conclusion sera sans appel « même si l’efficacité énergétique est utile et même indispensable, elle ne sera pas suffisante… il est nécessaire de modifier l’usage que l’on fait des appareils consommateurs ». Autre conclusion sans appel « mon objectif n’est pas de critiquer les énergies renouvelables, ni les nécessaires mesures d’efficacité, mais plutôt de montrer qu’elles pèsent bien peu face à l’ampleur des problèmes ». Continuer la lecture de Les limites des lois de la physique dans la transition énergétique

Etendue de la glace arctique : actualisation septembre 2018

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle  mois par mois de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE va également mettre en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution.

Les données du graphique DMI montrent que l’extension de la glace Arctique est la quatrième plus élevée depuis 2006 et la plus importante depuis 2014. Les données du graphique concernent les mois de septembre depuis 1978 (courbe rouge), la droite de pente négative donne la tendance de ce mois depuis 1978. Pour les autres mois, il faut consulter le site DMI et ‘cliquer’ sur le mois souhaité. Si on extrapole la droite dans le temps (vers la droite sur le graphique) on peut prévoir, si la tendance se maintient (on n’ a jamais que 40 ans de recul !), qu’il n’y aura plus de glace en Arctique dans soixante ans environ. Continuer la lecture de Etendue de la glace arctique : actualisation septembre 2018

‘Température moyenne globale’ pour septembre 2018

 

Le site SCE mettra chaque mois la mise au point  ou ‘update’ de la ‘température moyenne  globale’  établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site  de Roy W. Spencer.

Le mois de septembre 2018 a été le mois de septembre le plus froid depuis 10 ans.

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (2/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (2/3) » http://www.science-climat-energie.be/2018/10/04/evolutions-recentes-du-co2-atmospherique-2-3/

Partie B : Corrélations CO2 versus « température »

Pour tenter de comprendre les évolutions récentes du CO2 on va s’intéresser aux corrélations existantes. Lorsque deux grandeurs A et B sont corrélées, on peut envisager une relation de cause à effet: soit A est la cause de B, soit B est la cause de A (suivant l’antériorité entre A et B). Toutefois il reste aussi possible qu’une autre grandeur C soit la cause à la fois de A et de B.  Pour le CO2 , il existe 3 corrélations, deux sont basées sur les mesures récentes, la troisième utilise des indicateurs indirects = proxies. Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (2/4)

Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (1/4)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

En cas de citation prière de mentionner J.C. Maurin  « Evolutions récentes du COatmosphérique (1/3) »  http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=3050&action=edit

Dans les années 80, la découverte dans les archives glaciaires d’une corrélation entre température et taux de CO2 permit de soupçonner une influence anthropique sur le climat: les taux mesurés depuis 1958 étaient supérieurs aux taux des archives glaciaires. Continuer la lecture de Evolutions récentes du CO2 atmosphérique (1/4)

Les coraux blanchissent depuis très longtemps

par Prof. Dr. Paul Berth

Le blanchissement des coraux est un phénomène dont on entend souvent parler dans les médias. Il s’agirait d’un grave problème environnemental, dont la fréquence augmente, et qui pourrait mener à la perte totale des récifs coralliens. Le réchauffement climatique global, qui serait causé par l’augmentation de la concentration atmosphérique en CO2 est, bien entendu, pointé du doigt. Cependant, le blanchissement des coraux n’est-il pas un phénomène très ancien? Est-il seulement causé par des variations de température? Quel recul avons-nous à ce sujet? Une récente publication de Nicholas Kamenos et Sebastian Hennige, deux chercheurs anglais des Universités de Glasgow et d’Édimbourg, apporte de nouveaux éléments[1]. Continuer la lecture de Les coraux blanchissent depuis très longtemps