‘Température moyenne globale’ pour juin 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour juin 2019 est de + 0,15 °C par rapport au mois de mai 2019. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade de janvier 1979 à février 2019, soit 0,01°C/an.

 

Scénario électrique de Groen

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

Commençons par résumer ce scénario.
Il n’est plus question de production nucléaire après 2025.
Les « verts » sont opposés, contre toute logique, à la génération électrique nucléaire comme expliqué ci-dessous [1].
Quant au renouvelable intermittent à l’horizon 2030, le tableau ci-dessous, donne, en mégawatts (MW), le mix électrique proposé par Groen (parti écologiste flamand) et, pour mieux fixer les idées, celui du Pacte énergétique interfédéral belge, ci-après « le Pacte », ainsi que le mix belge actuel.


Type de renouvelables (colonne de gauche), situations actuelle et future (ligne du haut).

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SCE INFO : 45,9°C un record en France ?

De nombreux médias l’ont annoncé, tout comme le site MétéoFrance : la barre des 45 °C aurait été franchie pour la première fois en France vendredi 28 juin 2019. On a atteint 45,9 °C à Gallargues-le-Montueux, à l’ouest du Gard, à 16 h 20. Ce serait une première en France depuis que l’on fait des mesures de températures. Température exceptionnelle? Sans remettre en cause le réchauffement global de la basse troposphère, ni l’augmentation de la fréquence des vagues de chaleur constatée par le GIEC, certaines remarques doivent être faites concernant ce record de température. Continuer la lecture de SCE INFO : 45,9°C un record en France ?

Fermeture ou prolongation de la durée de vie des centrales nucléaires : quelles conséquences économiques et environnementales ?

par Ernest MUND
Directeur de recherches honoraire du FNRS,
Professeur extraordinaire émérite UCL.

1/ Introduction

A la façon dont vont les choses il paraît de plus en plus certain que la Belgique mettra la clé sous le paillasson de son parc de centrales nucléaires en 2025, conformément à la décision de la loi Deleuze votée en 2003. Cet abandon très néfaste est la conséquence du manque de discernement de la part des Autorités politiques au pouvoir face à l’hostilité irréductible du mouvement écologiste à l’égard du nucléaire.

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CARTE BLANCHE : Faut-il céder à l’hystérie climatique?

Yves Lahaye, citoyen éco-responsable.

nb SCE-Info:  suite à l’article de M. Lahaye, une ‘mise au point’ s’est avérée nécessaire et instructive  (ici).


En pleine effervescence sur la question climatique, je reste dubitatif en considérant quelques faits avérés qui ne me paraissent pas aller dans le sens proclamé par la doctrine officielle. Je m’interroge également sur des affirmations qui me paraissent relever davantage de l’idéologie que de la science.

Bien sûr, je ne suis pas scientifique. Pour beaucoup, c’est déjà suffisant pour m’interdire d’exprimer un avis sur le sujet ou, mieux, pour m’interdire de poser des questions. Car bien évidemment, tous les scientifiques, bien plus malins que moi, ne décrètent-ils que la fin du monde est proche ? Je n’aurais donc pas d’autre droit que celui de me conformer à la bonne parole sous peine d’être mis au ban de la société.

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La croissance du CO2 dans l’atmosphère est-elle exclusivement anthropique? (1/3)

Carbone 14 et Effet Suess

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Une croissance du COatmosphérique qui serait exclusivement anthropique est contradictoire avec les observations du carbone 13 dans l’atmosphère (ici). Cet article en 3 parties va montrer qu’il existe également des contradictions avec les observations du carbone 14. Celui-ci  est utilisé à des fins de datation jusqu’à 50 000 ans BP  (Before Present) et on dispose de nombreuses études (pour calibration) sur son évolution dans l’atmosphère.   Continuer la lecture de La croissance du CO2 dans l’atmosphère est-elle exclusivement anthropique? (1/3)

The challenge of re-using the CO2

par Samuel Furfari,  Professeur de l’Université libre de Bruxelles.

Version française ici.

In its Special Report n° 15 « Global warming of 1.5°C » (SR15) [1], IPCC proposes four scenarios  to limit Earth temperature increase to 1.5°C. In all  scenarios COemissions are kept at virtually zero by 2050. These scenarios are based on the technology called Carbon Dioxide Removal (CDR) that will remove COto compensate COanthropic emissions. Continuer la lecture de The challenge of re-using the CO2

‘Température moyenne globale’ pour mai 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour mai 2019 est de – 0,12 °C par rapport au mois d’avril 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à février 2019, soit 0,01°C/an.

 

 

Etendue de la glace arctique : actualisation mai 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update de septembre 2018.

L’étendue de la glace arctique de mai  2019 est très légèrement supérieure aux années 2006, 2016 et 2018.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

Des coraux qui s’adaptent aux températures plus élevées

par Prof. Dr. Paul Berth

 Selon certaines prédictions, basées sur des modèles informatiques, de nombreux récifs coralliens auront disparu des océans tropicaux au cours des 80 prochaines années[1]. La cause est bien évidemment le réchauffement climatique pouvant provoquer un blanchiment des coraux. Par exemple, en 2014–2017, a eu lieu un évènement global de blanchiment, le 3e au cours des 20 dernières années, et de nombreux coraux furent affectés sur des milliers de kilomètres carrés[2],[3]. Les médias, avides de catastrophisme, en ont beaucoup parlé avec des titres une fois de plus très alarmistes (exemple ici).

Cependant, les choses ne sont pas si simples. Des données satellitaires et des études de terrain ont montré que tous les récifs coralliens ne se comportent pas de la même manière: de nombreux récifs n’ont pas blanchi pendant le dernier épisode El Niño, une très grande partie des coraux a résisté au stress thermique, et de fortes variations locales et régionales ont été observées dans le blanchiment[4]. La relation entre température élevée de l’eau de mer et blanchiment des coraux n’est donc pas évidente. Afin d’éclaircir la situation une équipe américaine a récemment publié une analyse globale des évènements de stress thermique en considérant 3351 sites différents dans 81 pays (Sully et al. 2019, dans Nature Communications[5]). Cette analyse globale est unique et démontre que les coraux sont en train de s’adapter par sélection naturelle et sont désormais un peu plus résistants au blanchiment. Nous avons ici une belle démonstration du fait que les modèles informatiques sont parfois bien loin de la réalité de terrain et qu’il ne faut pas tirer de  conclusions toujours hâtives! Continuer la lecture de Des coraux qui s’adaptent aux températures plus élevées

Sylvie Brunel : un livre qui ne nous gâche pas la vie…

Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles

Nous sommes manifestement dans une période médiatico-politique rarement rencontrée dans notre histoire, excepté peut-être aux passages des millénaires et des siècles où les peurs tous azimuts ont engendré chaque fois des comportements irrationnels. Pourtant aujourd’hui nous sommes de plain pied dans un siècle, il n’y a aucune date revêtant une signification particulière et il est presque question de la fin du monde tous les jours puisque le slogan à la mode est ‘la fin du mois ou la fin du monde’. Slogan répété à l’envi par tant de jeunes, de ‘défavorisés’, de retraités et repris en cœur dans les médias et aussi par des scientifiques.

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L’aluminium, symbole du désarroi climatique ? Pas pour tous….

par Samuel Furfari,  Professeur de l’Université libre de Bruxelles.

 

1/ Introduction

La Commission européenne a publié dès le début de l’année 2019 son rapport sur l’évolution des prix et coûts de l’énergie en Europe.  On peut y lire que l’étude de ces coûts devrait conduire à  « veiller à̀ ce que les entreprises ne soient pas désavantagées ni écartées » et que « les prix de détail (réels) dans l’Union sont plus élevés qu’aux États-Unis, au Canada, en Russie, en Chine et en Turquie, mais inférieurs à̀ ceux observés au Japon et au Brésil. » Le graphique suivant (Figure 1) illustre bien le fait que les industries européennes sont pénalisées par rapport aux entreprises d’autres pays qui sont des concurrents directs sur les marchés internationaux, y compris pour nos importations. Le rapport ajoute pudiquement, sans y insister que « l’évolution des prix de l’électricité est dominée par les taxes et prélèvements ».

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De l’avenir de la voiture à moteur thermique

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

 

Dans un contexte de remise en question des voitures à moteur thermique et de lobbying pour en interdire la vente, à brève échéance, on serait bien avisé avant de se précipiter dans un tel changement radical et brutal de paradigme, de s’interroger sur la pertinence de son urgence et, partant, sur une approche plus pragmatique tenant compte des réalités socio-économiques. Continuer la lecture de De l’avenir de la voiture à moteur thermique

‘Température moyenne globale’ pour avril 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour avril 2019 est de + 0,10 °C par rapport au mois de mars 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à février 2019, soit 0,01°C/an.

 

Etendue de la glace arctique : actualisation avril 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique d’avril  2019 est la plus faible des mois d’avril depuis 1979 et suit la tendance de très légère baisse amorcée depuis avril 2012.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

Un mécanisme russe pour expliquer le réchauffement global

par Prof. Dr. Jean N.

Dans une récente publication[1] de 2019, l’équipe russe de G.A. Zherebtsov présente un mécanisme permettant d’expliquer le réchauffement global. Ce mécanisme, basé sur une série d’observations, ne fait pas intervenir le taux de CO2 atmosphérique mais les rayons cosmiques solaires ainsi que le champ électromagnétique terrestre. Les chercheurs qui ont pensé à ce mécanisme (inconnu du GIEC) font tous partie de l’institut de Physique Terrestre et Solaire de la Branche Sibérienne de l’Académie Russe des Sciences (Irkutsk, Russie). Si le mécanisme de l’équipe de Zherebtsov est correct, on pourrait alors se passer de l’hypothèse de l’effet de serre radiatif qui, comme vous le savez peut-être, pose certains problèmes (voir ici, ici et ici). Le but du présent article est simplement de présenter ce mécanisme et de montrer par la même occasion que la science du climat est loin d’être dite. Continuer la lecture de Un mécanisme russe pour expliquer le réchauffement global

Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle?


Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles
 Albert Jacobs, retired geologist, Calgary, Canada

En cas de citation prière de mentionner  A. Préat et A. Jacobs  « Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle? » http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=4127&action=edit

0/ English Version Tertiary hyperthermal events : precursors of today?
1/ Introduction

Le but de cet article est de montrer combien la climatologie (actuelle et celle du passé) est complexe et que’ la science est loin d’être dite’. Pour ce qui est de la climatologie actuelle de très nombreux articles existent, dont une partie sur SCE. Pour la climatologie du passé les exemples géologiques ne manquent pas (également quelques articles généraux sur SCE, ici). Le propos de cet article est basé sur une analyse détaillée des événements hyperthermiques de la limite Paléocène/Eocène il y a 56 Ma et de l’Eocène inférieur (pour l’intervalle 54-52 Ma, Figure 1). Cet exemple montrera que la Terre a connu à de nombreuses reprises des températures bien plus élevées que celles d’aujourd’hui, avec des océans plus chauds, parfois plus acides et une atmosphère beaucoup plus riche en CO2 (ou en CH4) que l’actuelle. Continuer la lecture de Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle?

Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Cet article s’inscrit dans le cadre de l’activité actuelle médiatique tout azimut en Belgique, notamment relayée par les marches hebdomadaires des étudiants pour le climat. Comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur fidèle de SCE, nous avons démontré dans plusieurs articles que l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne tient pas la route (ici, ici et ici) et n’explique pas le léger réchauffement actuel de la basse atmosphère. Les fins connaisseurs savent également qu’il existe de nombreuses publications scientifiques remettant en cause l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (plus de 500 publications rien que pour 2018), toutes écrites par des physiciens, des chimistes, des géologues ou des climatologues. Si cette somme d’évidences vous a convaincu, le GIEC aurait alors tort sur toute la ligne et le CO2 d’origine anthropique n’aurait aucun rôle majeur déterminant la température de la basse troposphère. Cependant, admettons un instant que vous ne soyez pas convaincu et admettons donc que le GIEC ait raison. Tout ce qui est écrit dans son dernier rapport spécial devrait alors être vrai… Quelle serait alors la part de la Belgique dans le réchauffement? Asseyez-vous pour ne pas tomber, vous allez être surpris. Continuer la lecture de Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Science-Climat-Energie (SCE) a un an

SCE fête son premier anniversaire avec 70 articles, près de 300 commentaires publiés (questions et réponses) et plus de 260 000 visiteurs.

Ce succès, il le doit à ses lecteurs car nous pensons qu’ils y trouvent une analyse critique des thèmes qui ne cessent d’occuper le devant de la scène médiatique nous montrant une dérive climatique tous azimuts symboliquement illustrée par la marche des lycéens, cautionnée par le monde politique et hélas aussi scientifique.

Continuer la lecture de Science-Climat-Energie (SCE) a un an

Etendue de la glace arctique : actualisation mars 2019

 

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de mars 2019 est plus grande que celles des mois  2005-2006-2007, 2009,  2011  et la plus étendue depuis 2015.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour mars 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour mars 2019 est de -0,02°C par rapport au mois de février 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à janvier 2019, soit 0,01°C/an.

 

‘L’impossible équation des écologistes’

par  Ch. Leclercq-Willain, Professeur honoraire
Physique Nucléaire Théorique et Mathématique, Université Libre Bruxelles

1. Introduction

Depuis plusieurs années un des combats mené par les écologistes dans différents pays européens (Allemagne, France, Belgique, ..) fut et reste celui du nucléaire mené actuellement en parallèle avec celui de la réduction des gaz à effet de serre (GES). Les « verts » allemands ont obtenu la fermeture de presque toutes les centrales nucléaires et l’Allemagne a toujours une exploitation importante de centrales gaz-charbon. L’Allemagne est ainsi le plus grand émetteur de CO2 en Europe. Il en est de même des pays de l’Est et de la Russie qui exploitent essentiellement des centrales gaz-charbon. En Belgique, la fermeture définitive des centrales nucléaires est prévue pour 2025. Continuer la lecture de ‘L’impossible équation des écologistes’

La transition électrique européenne, une impasse?

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

English version

La transition énergétique est abondamment traitée dans les médias, souvent de manière univoque (ce que d’aucuns appellent le débat confisqué) en ignorant les conséquences socio-économiques. Dans ce papier, nous nous limiterons à sa composante électrique.
Rappelons tout d’abord que la finalité première d’un système électrique est d’assurer l’adéquation entre la production et la consommation d’électricité.

Continuer la lecture de La transition électrique européenne, une impasse?

INFO-SCE: 5% d’augmentation de production d’électricité en Chine : cela fait quoi?

English version

Selon le dernier rapport de l’IEA, la consommation d’énergie mondiale a augmenté de 2,3% en 2018 ce qui représente la plus forte augmentation des dix dernières années. Le gaz naturel fut le plus consommé et représente 45% de l’augmentation de la consommation totale d’énergie.

Suite à cette augmentation de consommation d’énergie les émissions de CO2 se sont accrues de 1,7% pour atteindre 33,1 Gt en 2018. Près d’un tiers de ces émissions provient des centrales de charbon, surtout celles de la Chine.

Il faut noter que les émissions de CO2 en Chine ont augmenté de 2,5%, ou 230 Mt, pour atteindre 9,5 Gt. Un bond de plus de 5% de la production d’électricité à partir de centrales au charbon a ainsi entraîné une augmentation des émissions, ce qui a plus que compensé l’impact de la baisse de l’utilisation du charbon en dehors du secteur de l’énergie.

Pour comparer… la Belgique a émis entre 87 et 103 Mt de CO2 par an entre 2010 et 2015 (millions de tonnes; chiffres de l’OECD).

DONC…l’augmentation des émissions en Chine dues au charbon en 2018 représente plus du double de toutes les émissions de CO2 de la Belgique pour la même année.

Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces

par Prof. Dr. Paul Berth

English version

Contrairement à ce que les médias tentent de vous faire croire, le changement climatique global n’est pas une cause majeure de disparition d’espèces. Une récente étude publiée en mars 2019 dans le journal Frontiers in Ecology and the Environment vous le démontre : la cause majeure d’extinction est l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (EEE) dans les écosystèmes. Ce phénomène, bien connu des biologistes et confirmé par l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), est malheureusement peu connu du grand public. Continuer la lecture de Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces