Sylvie Brunel : un livre qui ne nous gâche pas la vie…

Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles

Nous sommes manifestement dans une période médiatico-politique rarement rencontrée dans notre histoire, excepté peut-être aux passages des millénaires et des siècles où les peurs tous azimuts ont engendré chaque fois des comportements irrationnels. Pourtant aujourd’hui nous sommes de plain pied dans un siècle, il n’y a aucune date revêtant une signification particulière et il est presque question de la fin du monde tous les jours puisque le slogan à la mode est ‘la fin du mois ou la fin du monde’. Slogan répété à l’envi par tant de jeunes, de ‘défavorisés’, de retraités et repris en cœur dans les médias et aussi par des scientifiques.

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L’aluminium, symbole du désarroi climatique ? Pas pour tous….

par Samuel Furfari,  Professeur de l’Université libre de Bruxelles.

 

1/ Introduction

La Commission européenne a publié dès le début de l’année 2019 son rapport sur l’évolution des prix et coûts de l’énergie en Europe.  On peut y lire que l’étude de ces coûts devrait conduire à  « veiller à̀ ce que les entreprises ne soient pas désavantagées ni écartées » et que « les prix de détail (réels) dans l’Union sont plus élevés qu’aux États-Unis, au Canada, en Russie, en Chine et en Turquie, mais inférieurs à̀ ceux observés au Japon et au Brésil. » Le graphique suivant (Figure 1) illustre bien le fait que les industries européennes sont pénalisées par rapport aux entreprises d’autres pays qui sont des concurrents directs sur les marchés internationaux, y compris pour nos importations. Le rapport ajoute pudiquement, sans y insister que « l’évolution des prix de l’électricité est dominée par les taxes et prélèvements ».

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De l’avenir de la voiture à moteur thermique

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

 

Dans un contexte de remise en question des voitures à moteur thermique et de lobbying pour en interdire la vente, à brève échéance, on serait bien avisé avant de se précipiter dans un tel changement radical et brutal de paradigme, de s’interroger sur la pertinence de son urgence et, partant, sur une approche plus pragmatique tenant compte des réalités socio-économiques. Continuer la lecture de De l’avenir de la voiture à moteur thermique

‘Température moyenne globale’ pour avril 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour avril 2019 est de + 0,10 °C par rapport au mois de mars 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à février 2019, soit 0,01°C/an.

 

Etendue de la glace arctique : actualisation avril 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique d’avril  2019 est la plus faible des mois d’avril depuis 1979 et suit la tendance de très légère baisse amorcée depuis avril 2012.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

Un mécanisme russe pour expliquer le réchauffement global

par Prof. Dr. Jean N.

Dans une récente publication[1] de 2019, l’équipe russe de G.A. Zherebtsov présente un mécanisme permettant d’expliquer le réchauffement global. Ce mécanisme, basé sur une série d’observations, ne fait pas intervenir le taux de CO2 atmosphérique mais les rayons cosmiques solaires ainsi que le champ électromagnétique terrestre. Les chercheurs qui ont pensé à ce mécanisme (inconnu du GIEC) font tous partie de l’institut de Physique Terrestre et Solaire de la Branche Sibérienne de l’Académie Russe des Sciences (Irkutsk, Russie). Si le mécanisme de l’équipe de Zherebtsov est correct, on pourrait alors se passer de l’hypothèse de l’effet de serre radiatif qui, comme vous le savez peut-être, pose certains problèmes (voir ici, ici et ici). Le but du présent article est simplement de présenter ce mécanisme et de montrer par la même occasion que la science du climat est loin d’être dite. Continuer la lecture de Un mécanisme russe pour expliquer le réchauffement global

Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle?


Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles
 Albert Jacobs, retired geologist, Calgary, Canada

En cas de citation prière de mentionner  A. Préat et A. Jacobs  « Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle? » http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=4127&action=edit

0/ English Version Tertiary hyperthermal events : precursors of today?
1/ Introduction

Le but de cet article est de montrer combien la climatologie (actuelle et celle du passé) est complexe et que’ la science est loin d’être dite’. Pour ce qui est de la climatologie actuelle de très nombreux articles existent, dont une partie sur SCE. Pour la climatologie du passé les exemples géologiques ne manquent pas (également quelques articles généraux sur SCE, ici). Le propos de cet article est basé sur une analyse détaillée des événements hyperthermiques de la limite Paléocène/Eocène il y a 56 Ma et de l’Eocène inférieur (pour l’intervalle 54-52 Ma, Figure 1). Cet exemple montrera que la Terre a connu à de nombreuses reprises des températures bien plus élevées que celles d’aujourd’hui, avec des océans plus chauds, parfois plus acides et une atmosphère beaucoup plus riche en CO2 (ou en CH4) que l’actuelle. Continuer la lecture de Evénements hyperthermiques du Tertiaire : précurseurs de la situation actuelle?

Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Cet article s’inscrit dans le cadre de l’activité actuelle médiatique tout azimut en Belgique, notamment relayée par les marches hebdomadaires des étudiants pour le climat. Comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur fidèle de SCE, nous avons démontré dans plusieurs articles que l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne tient pas la route (ici, ici et ici) et n’explique pas le léger réchauffement actuel de la basse atmosphère. Les fins connaisseurs savent également qu’il existe de nombreuses publications scientifiques remettant en cause l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (plus de 500 publications rien que pour 2018), toutes écrites par des physiciens, des chimistes, des géologues ou des climatologues. Si cette somme d’évidences vous a convaincu, le GIEC aurait alors tort sur toute la ligne et le CO2 d’origine anthropique n’aurait aucun rôle majeur déterminant la température de la basse troposphère. Cependant, admettons un instant que vous ne soyez pas convaincu et admettons donc que le GIEC ait raison. Tout ce qui est écrit dans son dernier rapport spécial devrait alors être vrai… Quelle serait alors la part de la Belgique dans le réchauffement? Asseyez-vous pour ne pas tomber, vous allez être surpris. Continuer la lecture de Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Science-Climat-Energie (SCE) a un an

SCE fête son premier anniversaire avec 70 articles, près de 300 commentaires publiés (questions et réponses) et plus de 260 000 visiteurs.

Ce succès, il le doit à ses lecteurs car nous pensons qu’ils y trouvent une analyse critique des thèmes qui ne cessent d’occuper le devant de la scène médiatique nous montrant une dérive climatique tous azimuts symboliquement illustrée par la marche des lycéens, cautionnée par le monde politique et hélas aussi scientifique.

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Etendue de la glace arctique : actualisation mars 2019

 

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de mars 2019 est plus grande que celles des mois  2005-2006-2007, 2009,  2011  et la plus étendue depuis 2015.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour mars 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour mars 2019 est de -0,02°C par rapport au mois de février 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à janvier 2019, soit 0,01°C/an.

 

‘L’impossible équation des écologistes’

par  Ch. Leclercq-Willain, Professeur honoraire
Physique Nucléaire Théorique et Mathématique, Université Libre Bruxelles

1. Introduction

Depuis plusieurs années un des combats mené par les écologistes dans différents pays européens (Allemagne, France, Belgique, ..) fut et reste celui du nucléaire mené actuellement en parallèle avec celui de la réduction des gaz à effet de serre (GES). Les « verts » allemands ont obtenu la fermeture de presque toutes les centrales nucléaires et l’Allemagne a toujours une exploitation importante de centrales gaz-charbon. L’Allemagne est ainsi le plus grand émetteur de CO2 en Europe. Il en est de même des pays de l’Est et de la Russie qui exploitent essentiellement des centrales gaz-charbon. En Belgique, la fermeture définitive des centrales nucléaires est prévue pour 2025. Continuer la lecture de ‘L’impossible équation des écologistes’

La transition électrique européenne, une impasse?

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

English version

La transition énergétique est abondamment traitée dans les médias, souvent de manière univoque (ce que d’aucuns appellent le débat confisqué) en ignorant les conséquences socio-économiques. Dans ce papier, nous nous limiterons à sa composante électrique.
Rappelons tout d’abord que la finalité première d’un système électrique est d’assurer l’adéquation entre la production et la consommation d’électricité.

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INFO-SCE: 5% d’augmentation de production d’électricité en Chine : cela fait quoi?

English version

Selon le dernier rapport de l’IEA, la consommation d’énergie mondiale a augmenté de 2,3% en 2018 ce qui représente la plus forte augmentation des dix dernières années. Le gaz naturel fut le plus consommé et représente 45% de l’augmentation de la consommation totale d’énergie.

Suite à cette augmentation de consommation d’énergie les émissions de CO2 se sont accrues de 1,7% pour atteindre 33,1 Gt en 2018. Près d’un tiers de ces émissions provient des centrales de charbon, surtout celles de la Chine.

Il faut noter que les émissions de CO2 en Chine ont augmenté de 2,5%, ou 230 Mt, pour atteindre 9,5 Gt. Un bond de plus de 5% de la production d’électricité à partir de centrales au charbon a ainsi entraîné une augmentation des émissions, ce qui a plus que compensé l’impact de la baisse de l’utilisation du charbon en dehors du secteur de l’énergie.

Pour comparer… la Belgique a émis entre 87 et 103 Mt de CO2 par an entre 2010 et 2015 (millions de tonnes; chiffres de l’OECD).

DONC…l’augmentation des émissions en Chine dues au charbon en 2018 représente plus du double de toutes les émissions de CO2 de la Belgique pour la même année.

Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces

par Prof. Dr. Paul Berth

English version

Contrairement à ce que les médias tentent de vous faire croire, le changement climatique global n’est pas une cause majeure de disparition d’espèces. Une récente étude publiée en mars 2019 dans le journal Frontiers in Ecology and the Environment vous le démontre : la cause majeure d’extinction est l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (EEE) dans les écosystèmes. Ce phénomène, bien connu des biologistes et confirmé par l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), est malheureusement peu connu du grand public. Continuer la lecture de Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces

Exagérations climatiques extrêmes

Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ou lise dans les médias que le climat est « déréglé » et qu’il y a de plus en plus d’évènements climatiques extrêmes. Et de nombreux scientifiques semblent penser la même chose. Par exemple, une pétition publiée fin janvier 2019 et signée par 3400 scientifiques belges, déclare au point 3 : “Le seul réchauffement actuel de 1°C entraîne déjà une augmentation de l’occurrence et de l’intensité des extrêmes climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou encore les inondations. » Aucune référence n’est malheureusement donnée par les signataires de la pétition… Ces phénomènes climatiques sont-ils exagérés? Consultons donc le dernier rapport du GIEC, l’AR5 publié en 2013, et particulièrement le chapitre 2 qui traite des évènements climatiques extrêmes (depuis 2013, le GIEC n’a plus rien publié d’aussi complet sur le sujet). Préparez-vous à être surpris! Continuer la lecture de Exagérations climatiques extrêmes

Etendue de la glace arctique : actualisation février 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de février 2019 est plus grande que celles des mois  2005-2006-2007 et la plus étendue depuis 2013.

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour février 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour février 2019 est de -0,01°C par rapport au mois de janvier 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à janvier 2019, soit 0,01°C/an.

 

 

L’art de gommer les incertitudes

Comme déjà mentionné dans un article précédent publié sur SCE, la variation de la couverture nuageuse a probablement un effet majeur sur la température moyenne globale de la basse atmosphère. Si l’on veut prédire le climat du futur comme le prétend le GIEC il faut savoir modéliser la formation des nuages. Que nous dit le dernier rapport scientifique (AR5) du GIEC à ce sujet? Le but du présent article est simplement de vous présenter quelques phrases tirées de ce rapport. La science est-elle dite? Continuer la lecture de L’art de gommer les incertitudes

A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Afin d’élaborer les indicateurs de température, on utilise des radiomètres MSU, AMSU ou ATMS embarqués sur des satellites, puis on construit l’indicateur à partir des mesures et de diverses corrections. On obtient ainsi un indicateur qui concerne la quasi-totalité du globe, contrairement aux indicateurs terrestres basés essentiellement (avant 1980) sur quelques milliers de stations américaines et européennes. Au sujet des mesures par satellites, et sans être spécialiste dans ce domaine, un physicien peut néanmoins donner quelques éléments d’appréciation qu’ignore parfois un lecteur intéressé par la climatologie. Le but de la seconde partie de l’article sera atteint si ce lecteur a appris des éléments nouveaux, il pourra ensuite approfondir la question par lui-même. Continuer la lecture de A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

Le réchauffement climatique d’origine anthropique

Le climat peut changer, comme il l’a toujours fait et continuera à le faire sous l’action de variables naturelles. Les activités humaines peuvent-elles avoir une influence comme le prétend la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique ? Cette théorie est basée sur l’existence d’un hypothétique effet de serre défini comme un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent  ensuite dans toutes  les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. L’effet de serre résulterait donc essentiellement de l’émission par les molécules de CO2 d’un rayonnement  de fluorescence  dans le domaine infrarouge [1]. Cette définition est claire et scientifiquement valable car conforme au principe de réfutabilité défini par Karl Popper. Nous l’examinerons à la lumière de théories physiques bien établies et de faits expérimentaux connus. Continuer la lecture de Le réchauffement climatique d’origine anthropique

A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

A partir des notions intuitives de chaleur et température, les physiciens (Carnot, Thomson, Clausius, Maxwell, Boltzmann) arrivèrent progressivement à la notion scientifique de température thermodynamique. La Conférence Générale des Poids et Mesures  adopta en 1927 l’échelle thermodynamique proposée en 1911, puis l’unité kelvin en 1954.
La notion de température thermodynamique nécessite que l’équilibre thermique soit atteint, ce qui n’est pas le cas dans l’atmosphère de la Terre. Il n’existe pas une « température thermodynamique de l’atmosphère ». A défaut, on utilise une « moyenne des températures » mesurées en divers points de l’atmosphère. Mais la température thermodynamique étant une grandeur intensive, une moyenne, quelle que soit son élaboration, ne peut jouer qu’un rôle d’indicateur. L’usage est néanmoins d’utiliser le kelvin pour les indicateurs. On exprimera de préférence les variations des indicateurs sous forme relative. L’indicateur va être dépendant de l’échantillonnage (spatial et temporel) des mesures et surtout de son mode d’élaboration.
Continuer la lecture de A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

Etendue de la glace arctique : actualisation janvier 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de janvier 2019 est plus grande que les mois de janvier 2010 à 2018.

 

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

Température moyenne globale’ pour janvier 2019

 

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour janvier 2019 est de +0,12°C par rapport au mois de décembre 2018. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à décembre 2018, soit 0,01°C/an.

 

 

 

 

Réponse à la pétition « Plus d’ambitions climatiques »

Chers Collègues scientifiques signataires de la pétition (ici),

Vous avez signé une pétition en tant qu’académique scientifique. Tous les signataires le sont-ils ? Avez-vous remarqué des signataires qui n’ont pas existé ou qui sont décédés ? Trofik Lysenkom, inconnu sur Google, par contre Trofim Lysenko a bien existé (1898-1976) et reste de triste mémoire dans le monde scientifique. Outre cet aspect cocasse, il y a plus grave : en tant que signataires vous cautionnez que la science est dite (‘the science is settled’) et si tel est bien le cas alors vous ignorez de très nombreuses publications scientifiques, émanant de scientifiques de ‘haut vol’ qui montrent que le doute est permis, qu’il doit rester la règle en science, et que la climatologie ne se résume pas aux énoncés simplistes de la pétition (qui ne mentionne aucunes références pour argumenter). Bien entendu vous avez peut-être lu des articles et vous vous êtes fait une opinion. Dans ce cas, vous avez exercé votre esprit critique et vous avez tout compris de la climatologie. Il n’y a donc plus de doute pour vous, et du fait de votre signature la science est effectivement dite. L’essentiel des politiques et médias, bien qu’ils n’aient pas une grande connaissance scientifique, pensent comme vous.

Dans cet article, qui se veut une ouverture au débat, nous allons donner notre point de vue aux questions qui ont suscité votre adhésion. Nous ne ferons pas de politique, notre site Science, Climat et Energie (SCE) ayant une vocation scientifique. Nous souhaitons cependant que ceux qui n’ont pas fait l’effort de lire la manière dont les publications sont validées par le GIEC aillent consulter le site du GIEC.

Vous l’aurez compris, la climatologie est une science jeune, fort complexe, et contrairement aux affirmations et ‘matraquages’ quotidiens, elle est loin d’être comprise.

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