Il nous faut constater que l’Union européenne n’est pas à la veille de changer de politique énergétique (verte) alors que celle-ci ne tient pas ses promesses.
La volonté de la nouvelle Commission de maintenir le cap de la précédente n’est pas surprenante vu les engagements politiques des commissaires qui ont été désignés.
La couche d’ozone est normalement localisée entre 10 et 40 km d’attitude. L’ozone naturel (hors pollution anthropique) est surtout formé à basse altitude par les orages, les fumées des feux de forêts plus particulièrement dans la zone intertropicale et, au-dessus de la glace des grandes calottes. Les données du site web Copernicus s’avèrent un excellent complément pour la compréhension des Réchauffements Stratosphériques Soudains (RSS). Le réchauffement du vortex polaire et complexe (SCE, 2024) est lié à la destruction de l’ozone sous contrôle par les particules importées par des vents solaires, notamment en période de forte activité solaire et surtout d’émissions de masses coronales (CME).
Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’écart de température pour le mois de septembre 2024 est supérieur de 0,12 degré par rapport au mois de août 2024. L’évolution de la température est de +0,16°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,016°C/an. Egalement ici.
SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici)
Oui, il suffit de regarder les chiffres. En 1976, lorsque le Shah était au pouvoir, l’Iran produisait 5,4 millions de barils par jour (Mb/j), ce qui représentait 18% de la consommation mondiale de pétrole qui était à l’époque environ 30 Mb/j.
Depuis, la consommation mondiale de pétrole a plus que triplé car le monde actuel consomme environ 100 Mb/j. Mais aujourd’hui, selon les chiffres de 2023, l’Iran n’exporte plus que 2,8 Mb/j, ce qui correspond donc à 2,8% de la demande mondiale. Le graphique ci-dessous vous présente l’évolution de la production pétrolière de l’Iran en fonction du temps.
This paper is the transcript of my talk given at the European Physical Society Energy Group Meeting on 14/05/2024 in Cadarache (ITER).
Introduction.The present work is my attempt to make sense of what we are seeing and hearing in the press, in the media, in journals, in official statements from governments, scientific or activist groups and even from people around us about Climate. Trying also to understand why climate considerations are constraining if not ruling decisions on energy, mobility, social organization, and how they impact moral judgment. My point of view is that of a physicist, and this is the way I address the question below.
Les démonstrations de contestation, d’insatisfaction, de frustration et de défiance vis-à-vis des autorités publiques se multiplient dans quasi tous les États membres de l’Union européenne. Partagés entre leur souci de maintenir l’ordre et celui de préserver la liberté d’expression dans la rue comme dans les médias, les politiques tergiversent et finissent par prendre des décisions qui ne font qu’augmenter la confusion. L’instabilité s’installe.
Quand la priorité climatique étouffe la réalité énergétique
par Samuele Furfari, Professeur Emerite, Université Libre de Bruxelles et Professeur de géopolitique de l’énergie à ESCP London
Le très attendu rapport de Mario Draghi sur la compétitivité de l’Union européenne vient enfin d’être publié (voir ici). Son retard suspect soulève des questions quant à une éventuelle manipulation de l’opinion publique à l’approche des élections européennes. Ce document, censé être une boussole pour l’avenir économique de l’UE, s’avère malheureusement être un compas déréglé, pointant obstinément vers une direction idéologique, au mépris des réalités énergétiques et géopolitiques.
Ce volumineux rapport, axé sur l’amélioration de la compétitivité de l’UE, aborde de nombreux points qui la pénalisent. Parmi ceux-ci figurent les choix de politique énergétique adoptés par l’UE depuis une décennie. Dans cette analyse, je me limiterai aux aspects concernant cette stratégie, m’abstenant de traiter des sujets hors de mon domaine d’expertise professionnelle. Hélas, en matière d’énergie, ce rapport préconise essentiellement de poursuivre la politique actuelle en lui allouant davantage de fonds publics. Si ces mesures sont appliquées, elles risquent de continuer à saper la force économique et la sécurité énergétique de l’UE, tout en n’ayant qu’un impact marginal sur les émissions globales. Il est fort probable que ce rapport sera instrumentalisé par Ursula von der Leyen pour étendre la portée du Pacte vert.
Paradoxalement, au vu des constats dressés par Mario Draghi lui-même, ce pacte mériterait plutôt d’être rebaptisé « Pacte noir ».
par Joe Oliver, Financial Post, Canada, publié le 2/07/2024
SCE (avant propos): Un des buts majeurs de SCE est l’analyse critique de la science climatologique. Nous ne sommes bien entendu pas les seuls, et force est de constater que l’information dans ce domaine est très partiale, les analyses et/ou opinions, souvent bien argumentées par des scientifiques reconnus, sont passées sous silence. C’est hélas une manière efficace d’étouffer le débat sur le sujet.
SCE met à disposition de ses lecteurs un texte soumis en novembre 2023 à la Cour de La Haye par trois scientifiques américains remettant en cause les principes de base des politiques de réduction nette des émissions de CO2. Ce texte vient d’être publié le 2 juillet 2024 dans le Financial Post. Il n’a pas été beaucoup (pas du tout ?) diffusé dans nos médias habituels. Et pour cause ?
Nous espérons qu’il sera diffusé.
Ci-dessous le début du texte, et le lien vers la version complète (.pdf)
A submission to the Hague Court by three distinguished U.S. scientists challenges the basic premises of net-zero policies targeting CO2
An expert opinion, submitted pro bono last November to the Hague Court of Appeals by three eminent American scientists, presents a devastating refutation of climate catastrophism.
Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’écart de température pour le mois d’août 2024 est supérieur de 0,03 degré par rapport au mois de juillet 2024. L’évolution de la température est de +0,16°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,016°C/an. Egalement ici.
SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici)
Alain Préat, Prof. Emérite, Université Libre de Bruxelles et Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, Emérite, Brest, France
Fil conducteur : Nous avons récemment montré (SCE, 2023) à quel point l’interprétation des variations du niveau marin est délicate car elles sont ‘relatives’ et ‘absolues’. Les Vikings, installés en 985 ans de notre ère (= 985 AD) au Groënland, en auraient subi les conséquences, ayant été forcés de quitter au début du Petit Age Glaciaire cette grande île après quelques siècles d’occupation. Des récentes études de Long et al. (2012) et une modélisation par Borreggine et al. (2023) montrent de manière contre-intuitive que cet exode serait lié à une augmentation ‘relative’ du niveau marin suite à une re-extension de l’inlandsis groenlandais. Cette augmentation relative du niveau marin liée à l’augmentation de la taille et de l’épaisseur de la calotte a engendré une importante remontée du niveau de la mer qui s’est surajoutée à de nombreux autres paramètres vitaux défavorables. Ce relèvement temporaire et mesuré du niveau marin pourrait être le catalyseur du départ des populations vikings du « Green Land ». Comme mentionné dans l’article de SCE (2023) c’est le jeu des variations relatives et absolues du niveau marin qu’il faut considérer dans la zone de colonisation, et il ne faut ne pas confondre aspect régional (ici néfaste pour les Vikings) et aspect global (ici minime).
par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne
La folie européenne actuelle visant à éliminer ou très fortement réduire les émissions de CO2ne sert absolument à rien. Pourquoi? La première raison est évidente et nous vous en parlons depuis 2018 avec la création de SCE : pour des raisons physico-chimiques, les molécules de CO2 ne peuvent pas émettre d’infrarouges dans les basses couches atmosphériques et ne peuvent donc pas nous réchauffer (voir ici).
Mais admettons que vous n’ayez pas été convaincus et venons en donc à la deuxième raison, c’est-à-dire l’inutilité d’une réduction des émissions de CO2. Le GIEC nous le dit en effet dans son dernier rapport : les chiffres sont imparables et nous montrent que l’augmentation de température qui serait observée en 2100 si l’Europe continuait à émettre ses 2,7 GtCO2 par an est absolument insignifiante, et inférieure à 0,1°C. Il est donc inutile de s’inquiéter pour le CO2 émis par nos industries et nos voitures!
Nous vous avions déjà parlé de ce constat sur SCE en avril 2019 (ici), en juin 2021 (ici), et en janvier 2024 (ici). L’ingénieur et polytechnicien français Christian Gérondeau vient également d’en parler avec une superbe démonstration dans le chapitre I de son dernier livre « Climat, tout ça pour rien » (160 pages, éditions L’Artilleur, 24 avril 2024) (voir aussi ici).
La démonstration est indiscutable et peut être facilement comprise par le plus grand nombre, il suffit de savoir réaliser une règle de trois. Pas besoin donc d’être ingénieur ou de savoir ce qu’est une molécule de CO2. Le but du présent article est de vous présenter cette démonstration très simple, qui ne comporte que trois points, et que vous devriez diffuser le plus largement possible.
Acceptons que ce « principe de précaution… générique ou celui climatique » déjà débattu en long dans la partie (1/2) a des racines éminemment politiques. Selon ses fondements, l’application de ce ‘principe’ devrait mieux s’appuyer sur des bases chiffrées : anthropologique, scientifique et technique, soit des éléments justifiés, sans les a priori et des aveuglements juridiques tant constatés.
Un principe appuyé alors sur le savoir et plus de rationalité, flanqués de la lucidité et d’éthique qui incombent au véritable « Politique » dont chacun peut jauger la raréfaction en nos pays. Cela afin de ne pas s’égarer vers du pire et des drames futurs… Est-ce trop demander aux ‘élites’ ?Politique et rationalité ? Henri Poincaré, mathématicien, physicien théoricien et philosophe des sciences français (1854 – 1912) l’avait énoncé de la façon suivante : « La pensée ne doit jamais se soumettre, ni à un dogme, ni à un parti, ni à une passion, ni à un intérêt, ni à une idée préconçue, ni à quoi que ce soit, si ce n’est aux faits eux-mêmes; parce que, pour elle se soumettre, ce serait cesser d’exister ». Face à l’actualité réelle, avouons que le monde en est loin !
Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’écart de température pour le mois de juillet 2024 est supérieur de 0,05 degré par rapport au mois de juin 2024. L’évolution de la température est de +0,15°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,015°C/an. Egalement ici.
SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici)
par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne
Sur la base de son interprétation des données d’observation et de sa modélisation informatique, le GIEC affirme avec une grande confiance qu’il y a un déséquilibreénergétique sur notre planète : il y aurait plus d’énergie entrante (IN) que d’énergie sortante (OUT) et donc, en conséquence, la Terre se réchaufferait.
Le prix Nobel de physique 2022, John F. Clauser, s’est penché sur le problème et ses conclusions sont sans appel : il serait statistiquement impossible de conclure quoi que ce soit! Bien entendu, certains diront que la climatologie n’est pas le domaine d’expertise de John Clauser. Cependant, la climatologie est une science basée sur de la physique et les mathématiques. Et si un physicien soulève un problème, c’est qu’il y en a probablement un, d’autant plus s’il s’agit d’un prix Nobel!
Dans l’article qui suit nous allons vous présenter l’argument de John Clauser. Pour cela, les chiffres bruts donnés par le GIEC seront présentés et nous calculerons le bilan énergétique. Nous pourrons ainsi voir que dans certaines conditions un réchauffement peut être déduit du calcul, alors que dans d’autres conditions aucun réchauffement ne peut être conclu. Nous vous montrerons également que les incertitudes sont très grandes, et parfois bien plus grandes que les mesures elles-mêmes. De nombreux biais méthodologiques sont présents. En d’autres termes, si l’on veut rester prudent, il est impossible de conclure quoi que ce soit!
La peur est non seulement ‘mauvaise conseillère’, mais de surcroît elle constitue une arme redoutable au profit de certains « influenceurs peu scrupuleux ». Constatons que le monde de la communication en est affecté. L’observation vaut sur l’entièreté du globe. Santé publique, CLIMAT, science, géopolitique : aucun domaine ne leur échappe !
À côté de ‘réseaux sociaux’ et Internet parfois douteux, des maîtres de la ‘comm’ savent diffuser des « infox » (rumeurs mensongères) avec buts d’intoxication mentale et de manipulations des masses ! La confiance dans beaucoup de ‘médias mainstream’ s’en trouve fort dégradée (il suffit de lire les sondages). Fasse que « l’intelligence collective » protège de vastes pans de la science pour ne pas tomber dans les mêmes travers (ou sache les en extraire) !
par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles
L’unique aspect positif du communisme était sa vision optimiste.
Moyennant un nombre suffisant de têtes coupées il prétendait réaliser une utopie où la félicité générale régnerait sur terre. Évidemment les mesures radicales utilisées pour y arriver étaient soigneusement dissimulées et, pour le monde extérieur, il se targuait d’être un parangon de liberté et de tolérance.
Tout à son opposé, l’idéologie dominante actuelle, l’écologisme, nous promet une dystopie terrifiante à laquelle peu échapperont.
Mais ici pas de dissimulation. Les moyens qu’elle entend utiliser sont largement décrits. Personne ne pourra prétendre être surpris du résultat.
Un de ces sinistres projets dont on parle peu est celui des « villes de 15 minutes »[1].
Il s’agit d’une division de la cité en quartiers où tous les services, nécessaires à une vie sociale normale, seraient dispensés dans un rayon nécessitant un trajet maximal de 15 minutes[2], à pied ou à vélo.
Le principal promoteur du projet est le « C40 Cities Climate Leadership Group »[3], fondé en 2005 et dont voici la page d’accueil internet :
Une opportunité pour un nécessaire reformatage du système électrique ?
par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
L’affaiblissement considérable des partis verts tant au niveau de l’Union que des États membres sont la conséquence, entre autres, de leur obsession de vouloir imposer une conception aberrante du système énergétique et de leur désintérêt des dommages socio-économiques qui en résultent. Fondée sur l’élimination accélérée de toutes formes d’énergies fossiles et sur leur suspicion à l’égard du nucléaire civil, la politique électrique des adeptes de l’absence totale d’émissions de GES d’origine anthropique d’ici à 2050 se focalise essentiellement sur l’éolien, le photovoltaïque, la biomasse, la géothermie dans une moindre mesure et dans un futur plus ou moins lointain, l’hydrogène, en plus de l’hydraulique (centrales de pompage-turbinage).
Il est évident que cette conception de l’avenir du système électrique européen est appelée à évoluer. La tendance à moins d’idéologie et à plus de pragmatisme est confirmée par les résultats des élections européennes de cette année. La voie est dégagée pour adopter une production électrique qui permette à l’UE de retrouver sa place de grande puissance, une énergie abondante, fiable, continue, diversifiée et bon marché étant la base de sa prospérité Nous proposons donc d’analyser les différents types de production d’électricité actuels, de dégager leurs vertus et lacunes respectives pour tenter d’en déduire le mix électrique qui est censé être adopté à la suite de l’évanescence des partis verts tant au niveau de l’Union européenne que des États membres.
Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’écart de température pour le mois de juin 2024 est inférieur de 0,10 degré par rapport à mai 2024. L’évolution de la température est de +0,15°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,015°C/an. Egalement ici.
SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici)
SCE : La science ‘officielle’ est effectivement en roue libre. Plus moyen de développer le moindre débat avec les ‘résultats’ du GIEC. Cela se traduit également par l’ostracisation quotidienne par les médias et le politique de toute analyse contradictoire émanant de scientifiques reconnus. Même le droit à la parole est très limité, voire supprimé (annulation de conférences, refus de débat etc.).
Dans ce contexte SCE reste plus que nécessaire et se veut une fenêtre sur ce monde du politiquement correct. Clintel et le Professeur Guus Berkhout nous démontrent ci-dessous la mauvaise foi du GIEC illustré par le refus de débat scientifique de la part de scientifiques qui ont manifestement oublié que la vraie science ne s’établit que progressivement par le dialogue et la confrontation des faits expérimentaux. SCE a déjà abordé ce sujet (voir SCE, 2023).
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ignore la littérature cruciale évaluée par les pairs et sélectionne les preuves pour promouvoir des scénarios catastrophiques sur le changement climatique. Telles sont quelques-unes des conclusions du professeur émérite Guus Berkhout (84 ans), fondateur de Climate Intelligence (Clintel), après une analyse critique des rapports scientifiques du GIEC. « Ils refusent ma demande d’un débat honnête et ouvert. Le résultat est une histoire très unilatérale et alarmiste ».
par Alain Préat, Professeur Émérite, Université Libre de Bruxelles
Fil conducteur :’ Les vignerons seraient-ils climato-sceptiques ?’ Voici avec ce titre de l’article de Teil (2020) une question plutôt inattendue ? Mais finalement les vignerons ne sont-ils pas aux premières loges pour observer les effets du changement climatique, et cela depuis la ‘nuit des temps’ ? Leurs observations remontent à plusieurs siècles et même au-delà, elles sont fondamentales et ont permis par exemple à Emmanuel Le Roy Ladurie (SCE, 2019) d’apporter des informations sur le climat de nos régions depuis le Moyen-Âge. L’étude de Teil (2020) (en Open Access) est basée sur une méthodologie qualitative et traite du décalage d’interprétation des faits climatiques observés entre viticulteurs et scientifiques et entre leurs perceptions du climat.
Partie 2. LE RECHAUFFEMENT DU VORTEX : LE RÔLE DU VENT SOLAIRE ET DE L’OZONE
Résumé : Les vortex polaires terrestres sont le phénomène-clef du fonctionnement de notre atmosphère avec l’activité solaire. Après une année 2023 très chaude et très perturbée par une puissante activité solaire avec un réchauffement stratosphérique soudain important (RSS, 27/02) au niveau du vortex N (voir SCE 2023 ; Vinós, 2024). Dès l’automne 2023, un nouveau RSS est annoncé selon les médias pour début janvier 2024 avec une seconde poussée probable fin janvier (NOAA). Ce premier RSS (2/01/24) a été considéré comme responsable du changement de configuration météorologique avec vagues de froid aux États-Unis et en Europe en janvier. Selon les prévisions du 15 janvier 2024, les vents induits dans la stratosphère par un vortex arctique affaibli, « atteignant tout juste le seuil d’un réchauffement stratosphérique soudain (RSS)majeur, est attendu le 16 janvier 2024 ». Cette situation ne s’est produite qu’un mois plus tard, du 13-16 février 2024 (voir partie II Observations). Un autre événement similaire s’est produit le 2/03/14 et n’a duré que 2 jours, comme celui du 5/07/2023. Les chercheurs se questionnent sur l’évolution météorologique de cette année, suite au RSS de janvier, considéré comme une des conséquences du réchauffement anthropique de la troposphère. Les médias n’hésitent pas à envoyer des messages alarmants concernant en particulier un El Nino « exceptionnel »de ce printemps en relation avec le réchauffement anthropique.
Nous démontrons que ces phénomènes sont liés aux perturbations induites sur les vortex polaires dans la stratosphère, en relation directe avec la qualité de l’insolation, la puissance des vents solaires et le mode de destruction de l’ozone stratosphérique. Ceci suggère que quelle que soit la puissance du vortex, c’est sa configuration spatiale et les vents solaires puissants qui amènent soit un RSS (vortex faible) ou un trou dans la couche d’ozone (vortex fort), en partie boosté par les halogènes naturels ou anthropiques. La strato-mésophère (turbosphère) est la clef de notre météo en connexion avec l’activité solaire.
Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.
L’écart de température pour le mois de mai 2024 est inférieur de 0,15 degré par rapport à avril 2024. L’évolution de la température est de +0,15°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,015°C/an. Egalement ici.
SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici)
PARTIE 1 : LE CONTEXTE DES RECHAUFFEMENTS STRATOSPHERIQUES SOUDAINS
Résumé : Les vortex polaires terrestres sont le phénomène-clef du fonctionnement de notre atmosphère avec l’activité solaire. Après une année 2023 très chaude et très perturbée par une puissante activité solaire avec un réchauffement stratosphérique soudain important (RSS, 27/02) au niveau du vortex N (voir SCE 2023 ; Vinós, 2024). Dès l’automne 2023, un nouveau RSS est annoncé selon les médias pour début janvier 2024 avec une seconde poussée probable fin janvier (NOAA). Ce premier RSS (2/01/24) a été considéré comme responsable du changement de configuration météorologique avec vagues de froid aux États-Unis et en Europe en janvier. Selon les prévisions du 15 janvier 2024, les vents induits dans la stratosphère par un vortex arctique affaibli, « atteignant tout juste le seuil d’un réchauffement stratosphérique soudain (RSS)majeur, est attendu le 16 janvier 2024 ». Cette situation ne s’est produite qu’un mois plus tard, du 13-16 février 2024 (voir partie II Observations). Un autre événement similaire s’est produit le 2/03/14 et n’a duré que 2 jours, comme celui du 5/07/2023. Les chercheurs se questionnent sur l’évolution météorologique de cette année, suite au RSS de janvier, considéré comme une des conséquences du réchauffement anthropique de la troposphère. Les médias n’hésitent pas à envoyer des messages alarmants concernant en particulier un El Nino « exceptionnel »de ce printemps en relation avec le réchauffement anthropique.
Nous démontrons que ces phénomènes sont liés aux perturbations induites sur les vortex polaires dans la stratosphère, en relation directe avec la qualité de l’insolation, la puissance des vents solaires et le mode de destruction de l’ozone stratosphérique. Ceci suggère que quelle que soit la puissance du vortex, c’est sa configuration spatiale et les vents solaires puissants qui amènent soit un RSS (vortex faible) ou un trou dans la couche d’ozone (vortex fort), en partie boosté par les halogènes naturels ou anthropiques. La strato-mésophère (turbosphère) est la clef de notre météo en connexion avec l’activité solaire.
Résumé : Un travail bibliographique, portant exclusivement sur les publications de chercheurs spécialisés reconnus par le GIEC, montre que les modèles de simulation climatique qui sont le cœur de la recherche climatique actuelle et les seuls outils susceptibles de fournir des prévisions chiffrées sont en réalité inexploitables.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, ce sont les numériciens du Climat qui l’écrivent eux-mêmes dans des publications spécialisées qui restent confidentielles faute de relais médiatiques et institutionnels.
Le présent travail montre qu’en réalité la plus grande incertitude règne en la matière, avec l’incapacité de simuler certains phénomènes atmosphériques dominants (comme les nuages), l’absence de fiabilité des résultats et le caractère contestable de leur exploitation. Pourtant ces modèles sont à l‘origine de l’équation qui mène aujourd’hui le monde occidental vers la ‘ fameuse neutralité carbone en 2050 qui limiterait la hausse de la température mondiale autour de 1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle’.
Pour l’auteur, la société est ainsi entrainée sur la pente brutale de la décarbonation généralisée, en l’absence d’une information équilibrée sur l’état réel de la recherche scientifique qui fonde les décisions de politique publique.
Les trois pays figurant dans le titre de la présente analyse ont pour objectif la déstabilisation de l’Union européenne se fondant, entre autres, voire principalement sur : la géostratégie pour le premier cité, le terrorisme pour le second et l’expansion territoriale pour le dernier. Ils ont en commun de détenir l’arme nucléaire ou, pour ce qui concerne l’Iran, d’être sur le point d’y arriver, de disposer d’importantes forces militaires, des sources d’énergie abondantes et d’être gouvernés par des régimes autoritaires.