Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Cet article s’inscrit dans le cadre de l’activité actuelle médiatique tout azimut en Belgique, notamment relayée par les marches hebdomadaires des étudiants pour le climat. Comme vous le savez peut-être si vous êtes un lecteur fidèle de SCE, nous avons démontré dans plusieurs articles que l’hypothèse de l’effet de serre radiatif ne tient pas la route (ici, ici et ici) et n’explique pas le léger réchauffement actuel de la basse atmosphère. Les fins connaisseurs savent également qu’il existe de nombreuses publications scientifiques remettant en cause l’hypothèse de l’effet de serre radiatif (plus de 500 publications rien que pour 2018), toutes écrites par des physiciens, des chimistes, des géologues ou des climatologues. Si cette somme d’évidences vous a convaincu, le GIEC aurait alors tort sur toute la ligne et le CO2 d’origine anthropique n’aurait aucun rôle majeur déterminant la température de la basse troposphère. Cependant, admettons un instant que vous ne soyez pas convaincu et admettons donc que le GIEC ait raison. Tout ce qui est écrit dans son dernier rapport spécial devrait alors être vrai… Quelle serait alors la part de la Belgique dans le réchauffement? Asseyez-vous pour ne pas tomber, vous allez être surpris. Continuer la lecture de Le CO2 belge : que représente-t’il vraiment ?

Science-Climat-Energie (SCE) a un an

SCE fête son premier anniversaire avec 70 articles, près de 300 commentaires publiés (questions et réponses) et plus de 260 000 visiteurs.

Ce succès, il le doit à ses lecteurs car nous pensons qu’ils y trouvent une analyse critique des thèmes qui ne cessent d’occuper le devant de la scène médiatique nous montrant une dérive climatique tous azimuts symboliquement illustrée par la marche des lycéens, cautionnée par le monde politique et hélas aussi scientifique.

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Etendue de la glace arctique : actualisation mars 2019

 

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de mars 2019 est plus grande que celles des mois  2005-2006-2007, 2009,  2011  et la plus étendue depuis 2015.

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour mars 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour mars 2019 est de -0,02°C par rapport au mois de février 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à janvier 2019, soit 0,01°C/an.

 

‘L’impossible équation des écologistes’

par  Ch. Leclercq-Willain, Professeur honoraire
Physique Nucléaire Théorique et Mathématique, Université Libre Bruxelles

1. Introduction

Depuis plusieurs années un des combats mené par les écologistes dans différents pays européens (Allemagne, France, Belgique, ..) fut et reste celui du nucléaire mené actuellement en parallèle avec celui de la réduction des gaz à effet de serre (GES). Les « verts » allemands ont obtenu la fermeture de presque toutes les centrales nucléaires et l’Allemagne a toujours une exploitation importante de centrales gaz-charbon. L’Allemagne est ainsi le plus grand émetteur de CO2 en Europe. Il en est de même des pays de l’Est et de la Russie qui exploitent essentiellement des centrales gaz-charbon. En Belgique, la fermeture définitive des centrales nucléaires est prévue pour 2025. Continuer la lecture de ‘L’impossible équation des écologistes’

La transition électrique européenne, une impasse?

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers
Institut Thomas More, Président, Pôle Energie, Climat, Environnement

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La transition énergétique est abondamment traitée dans les médias, souvent de manière univoque (ce que d’aucuns appellent le débat confisqué) en ignorant les conséquences socio-économiques. Dans ce papier, nous nous limiterons à sa composante électrique.
Rappelons tout d’abord que la finalité première d’un système électrique est d’assurer l’adéquation entre la production et la consommation d’électricité.

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INFO-SCE: 5% d’augmentation de production d’électricité en Chine : cela fait quoi?

English version

Selon le dernier rapport de l’IEA, la consommation d’énergie mondiale a augmenté de 2,3% en 2018 ce qui représente la plus forte augmentation des dix dernières années. Le gaz naturel fut le plus consommé et représente 45% de l’augmentation de la consommation totale d’énergie.

Suite à cette augmentation de consommation d’énergie les émissions de CO2 se sont accrues de 1,7% pour atteindre 33,1 Gt en 2018. Près d’un tiers de ces émissions provient des centrales de charbon, surtout celles de la Chine.

Il faut noter que les émissions de CO2 en Chine ont augmenté de 2,5%, ou 230 Mt, pour atteindre 9,5 Gt. Un bond de plus de 5% de la production d’électricité à partir de centrales au charbon a ainsi entraîné une augmentation des émissions, ce qui a plus que compensé l’impact de la baisse de l’utilisation du charbon en dehors du secteur de l’énergie.

Pour comparer… la Belgique a émis entre 87 et 103 Mt de CO2 par an entre 2010 et 2015 (millions de tonnes; chiffres de l’OECD).

DONC…l’augmentation des émissions en Chine dues au charbon en 2018 représente plus du double de toutes les émissions de CO2 de la Belgique pour la même année.

Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces

par Prof. Dr. Paul Berth

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Contrairement à ce que les médias tentent de vous faire croire, le changement climatique global n’est pas une cause majeure de disparition d’espèces. Une récente étude publiée en mars 2019 dans le journal Frontiers in Ecology and the Environment vous le démontre : la cause majeure d’extinction est l’introduction d’espèces exotiques envahissantes (EEE) dans les écosystèmes. Ce phénomène, bien connu des biologistes et confirmé par l’IUCN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature), est malheureusement peu connu du grand public. Continuer la lecture de Le « changement climatique global » ne cause pas de disparitions d’espèces

Exagérations climatiques extrêmes

Il ne se passe pas une journée sans que l’on entende ou lise dans les médias que le climat est « déréglé » et qu’il y a de plus en plus d’évènements climatiques extrêmes. Et de nombreux scientifiques semblent penser la même chose. Par exemple, une pétition publiée fin janvier 2019 et signée par 3400 scientifiques belges, déclare au point 3 : “Le seul réchauffement actuel de 1°C entraîne déjà une augmentation de l’occurrence et de l’intensité des extrêmes climatiques tels que les canicules, les sécheresses ou encore les inondations. » Aucune référence n’est malheureusement donnée par les signataires de la pétition… Ces phénomènes climatiques sont-ils exagérés? Consultons donc le dernier rapport du GIEC, l’AR5 publié en 2013, et particulièrement le chapitre 2 qui traite des évènements climatiques extrêmes (depuis 2013, le GIEC n’a plus rien publié d’aussi complet sur le sujet). Préparez-vous à être surpris! Continuer la lecture de Exagérations climatiques extrêmes

Etendue de la glace arctique : actualisation février 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de février 2019 est plus grande que celles des mois  2005-2006-2007 et la plus étendue depuis 2013.

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour février 2019

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour février 2019 est de -0,01°C par rapport au mois de janvier 2019. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à janvier 2019, soit 0,01°C/an.

 

 

L’art de gommer les incertitudes

Comme déjà mentionné dans un article précédent publié sur SCE, la variation de la couverture nuageuse a probablement un effet majeur sur la température moyenne globale de la basse atmosphère. Si l’on veut prédire le climat du futur comme le prétend le GIEC il faut savoir modéliser la formation des nuages. Que nous dit le dernier rapport scientifique (AR5) du GIEC à ce sujet? Le but du présent article est simplement de vous présenter quelques phrases tirées de ce rapport. La science est-elle dite? Continuer la lecture de L’art de gommer les incertitudes

A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

Afin d’élaborer les indicateurs de température, on utilise des radiomètres MSU, AMSU ou ATMS embarqués sur des satellites, puis on construit l’indicateur à partir des mesures et de diverses corrections. On obtient ainsi un indicateur qui concerne la quasi-totalité du globe, contrairement aux indicateurs terrestres basés essentiellement (avant 1980) sur quelques milliers de stations américaines et européennes. Au sujet des mesures par satellites, et sans être spécialiste dans ce domaine, un physicien peut néanmoins donner quelques éléments d’appréciation qu’ignore parfois un lecteur intéressé par la climatologie. Le but de la seconde partie de l’article sera atteint si ce lecteur a appris des éléments nouveaux, il pourra ensuite approfondir la question par lui-même. Continuer la lecture de A propos des indicateurs de température par satellites (2/2)

Le réchauffement climatique d’origine anthropique

Le climat peut changer, comme il l’a toujours fait et continuera à le faire sous l’action de variables naturelles. Les activités humaines peuvent-elles avoir une influence comme le prétend la théorie du réchauffement climatique d’origine anthropique ? Cette théorie est basée sur l’existence d’un hypothétique effet de serre défini comme un phénomène radiatif causé par des gaz tels la vapeur d’eau ou le CO2 qui absorbent une fraction du rayonnement infrarouge émis par la Terre et le réémettent  ensuite dans toutes  les directions et notamment vers la surface terrestre dont la température serait, de ce fait, plus élevée qu’en l’absence de gaz absorbant l’infrarouge. L’effet de serre résulterait donc essentiellement de l’émission par les molécules de CO2 d’un rayonnement  de fluorescence  dans le domaine infrarouge [1]. Cette définition est claire et scientifiquement valable car conforme au principe de réfutabilité défini par Karl Popper. Nous l’examinerons à la lumière de théories physiques bien établies et de faits expérimentaux connus. Continuer la lecture de Le réchauffement climatique d’origine anthropique

A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

par J.C. Maurin, Professeur agrégé de physique

A partir des notions intuitives de chaleur et température, les physiciens (Carnot, Thomson, Clausius, Maxwell, Boltzmann) arrivèrent progressivement à la notion scientifique de température thermodynamique. La Conférence Générale des Poids et Mesures  adopta en 1927 l’échelle thermodynamique proposée en 1911, puis l’unité kelvin en 1954.
La notion de température thermodynamique nécessite que l’équilibre thermique soit atteint, ce qui n’est pas le cas dans l’atmosphère de la Terre. Il n’existe pas une « température thermodynamique de l’atmosphère ». A défaut, on utilise une « moyenne des températures » mesurées en divers points de l’atmosphère. Mais la température thermodynamique étant une grandeur intensive, une moyenne, quelle que soit son élaboration, ne peut jouer qu’un rôle d’indicateur. L’usage est néanmoins d’utiliser le kelvin pour les indicateurs. On exprimera de préférence les variations des indicateurs sous forme relative. L’indicateur va être dépendant de l’échantillonnage (spatial et temporel) des mesures et surtout de son mode d’élaboration.
Continuer la lecture de A propos des indicateurs de température par satellites (1/2)

Etendue de la glace arctique : actualisation janvier 2019

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle, mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de janvier 2019 est plus grande que les mois de janvier 2010 à 2018.

 

 

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

Température moyenne globale’ pour janvier 2019

 

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour janvier 2019 est de +0,12°C par rapport au mois de décembre 2018. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à décembre 2018, soit 0,01°C/an.

 

 

 

 

Réponse à la pétition « Plus d’ambitions climatiques »

Chers Collègues scientifiques signataires de la pétition (ici),

Vous avez signé une pétition en tant qu’académique scientifique. Tous les signataires le sont-ils ? Avez-vous remarqué des signataires qui n’ont pas existé ou qui sont décédés ? Trofik Lysenkom, inconnu sur Google, par contre Trofim Lysenko a bien existé (1898-1976) et reste de triste mémoire dans le monde scientifique. Outre cet aspect cocasse, il y a plus grave : en tant que signataires vous cautionnez que la science est dite (‘the science is settled’) et si tel est bien le cas alors vous ignorez de très nombreuses publications scientifiques, émanant de scientifiques de ‘haut vol’ qui montrent que le doute est permis, qu’il doit rester la règle en science, et que la climatologie ne se résume pas aux énoncés simplistes de la pétition (qui ne mentionne aucunes références pour argumenter). Bien entendu vous avez peut-être lu des articles et vous vous êtes fait une opinion. Dans ce cas, vous avez exercé votre esprit critique et vous avez tout compris de la climatologie. Il n’y a donc plus de doute pour vous, et du fait de votre signature la science est effectivement dite. L’essentiel des politiques et médias, bien qu’ils n’aient pas une grande connaissance scientifique, pensent comme vous.

Dans cet article, qui se veut une ouverture au débat, nous allons donner notre point de vue aux questions qui ont suscité votre adhésion. Nous ne ferons pas de politique, notre site Science, Climat et Energie (SCE) ayant une vocation scientifique. Nous souhaitons cependant que ceux qui n’ont pas fait l’effort de lire la manière dont les publications sont validées par le GIEC aillent consulter le site du GIEC.

Vous l’aurez compris, la climatologie est une science jeune, fort complexe, et contrairement aux affirmations et ‘matraquages’ quotidiens, elle est loin d’être comprise.

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Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

par Dr. Jean N., Professeur en Faculté des Sciences

En octobre 2017 un article signé Carl Brehmer[1] et traitant de la théorie de l’effet de serre radiatif était publié sur le site web de l’association anglaise Principia Scientific International[2]. Dans cet article, l’auteur utilisait des données fournies par les stations météorologiques SURFRAD et démontrait que la théorie de l’effet de serre ne pouvait pas expliquer les observations. Si l’auteur a raison, il s’agit encore d’un sérieux problème pour la théorie. Dans le présent article nous allons suivre les pas de Carl Brehmer mais nous allons faire nos propres calculs en employant une autre méthodologie. Arriverons-nous aux mêmes conclusions? Continuer la lecture de Encore des observations n’allant pas dans le sens de la théorie!

Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

par Dr. Jean N., professeur d’Université en Faculté des Sciences.

La théorie radiative de l’effet de serre prédit que la température de la basse atmosphère augmente lorsque le taux de CO2 croît. Si l’on prend par exemple une très vaste région, comme la Chine centrale ou le Midwest américain, qui couvrent tous deux des centaines de milliers de km2, on devrait donc observer un accroissement des températures moyennes de la basse atmosphère en fonction du temps. Effectivement, dans ces régions, et comme pour tout l’hémisphère Nord, le taux de CO2 n’a fait qu’augmenter depuis le début des mesures par spectrométrie infra-rouge en 1959. Cependant, une étude récente vient de montrer que la température moyenne n’aurait pas augmenté dans ces vastes régions, et ce malgré l’augmentation du taux de CO2 atmosphérique. L’étude en question a été publiée dans Energy & Environment en 2018 par deux chercheurs danois de la Danish Technical University, Frank Lansner et Jens Pedersen[1]. Il faut rester prudent, mais si cette étude est confirmée, il s’agirait d’un sérieux problème pour la théorie radiative de l’effet de serre. Continuer la lecture de Pas de réchauffement pour les zones éloignées des océans

L’augmentation récente du taux de CO2 atmosphérique est-elle exceptionnelle ?

 

par Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles

En cas de citation prière de mentionner  Alain Préat  « L’augmentation récente du taux de    COatmosphérique est-elle exceptionnelle? http://www.science-climat-energie.be/2019/01/10/laugmentation-recente-du-taux-de-co2-atmospherique-est-elle-exceptionnelle/

1. Des évidences ?

 Une des problématiques majeures aujourd’hui concerne la cinétique de la concentration du COatmosphérique. Cette problématique aveugle le débat, tant parmi les scientifiques que les non scientifiques (politiques, médias, tout un chacun…). Le raisonnement est simple, semble même imparable, car que n’entend-on pas dire : le taux de CO2 actuel évolue comme jamais ce ne fut le cas dans l’histoire de la Terre. Cette vérité simpliste semble d’autant bien établie qu’elle n’a jamais été infirmée et qu’à l’échelle de temps de l’année, le  taux de CO2 augmente effectivement comme le montrent bien les mesures directes effectuées systématiquement depuis 1880.  Il s’agirait donc d’une évidence. L’est-elle vraiment ? Continuer la lecture de L’augmentation récente du taux de CO2 atmosphérique est-elle exceptionnelle ?

Etendue de la glace arctique : actualisation décembre 2018

Le DMI (Danish Meteorological Institute) publie régulièrement l’évolution temporelle,  mois par mois, de l’étendue de la glace de l’Arctique. Le site SCE met en ligne les ‘updates’ concernant cette évolution depuis l’update d’octobre 2018 .

L’étendue de la glace arctique de décembre 2018 est plus grande que les mois de décembre 2015/2016/2017.

L’année 2018 est une nouvelle année avec un faible degré de fonte de la couche de glace , comme pour les années précédentes (Polar Portal).

Egalement se reporter à Connolly et al. 2017 pour l’évolution à plus long terme (depuis 1900).

‘Température moyenne globale’ pour décembre 2018

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’année 2018 a été la  6ème plus chaude (température moyenne globale :  +0,23°C) depuis 1979. L’évolution de la température reste de +0,13°C/décade de janvier 1979 à décembre 2018, soit 0,01°C/an.

L’écart de température pour décembre 2018 est de 0,25°C, soit un écart un peu moins élevé que celui de novembre 2018 (-0,03°C). La courbe est descendante par rapport aux dernières années (cf. graphique).

 

Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

par Prof. Dr. Paul Berth

Comme tout le monde le sait, pour expliquer la légère hausse des températures de l’atmosphère observée au 20e siècle, le GIEC invoque un seul responsable : le taux de CO2 atmosphérique, et donc l’activité humaine. Les médias, bien entendu, suivent le GIEC et le monde entier diabolise le CO2. Cependant, n’existe-t-il pas d’autres hypothèses? Les lecteurs attentifs de ce site (SCE) savent que l’hypothèse du GIEC est mise à mal par toute une série d’observations (voir par exemple ici, ici et ici) et que certains problèmes théoriques existent dans la théorie même de l’effet de serre (voir ici et ici). Quelle est donc l’explication pour le réchauffement si ce n’est pas le taux de CO2? Bien qu’il y ait probablement des causes multiples, nous allons voir qu’une équipe de chercheurs du CERN propose une hypothèse alternative en se basant sur les résultats du projet CLOUD. Une vidéo récente (octobre 2018) présentant les résultats de cette expérience sera d’ailleurs présentée en fin d’article. Avant de regarder cette vidéo, faisons d’abord le point. Continuer la lecture de Une autre hypothèse pour expliquer la hausse des températures

Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches ?

par Alain Préat, Professeur émérite de l’Université Libre de Bruxelles 

En cas de citation prière de mentionner  Alain Préat  « Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches? » http://www.science-climat-energie.be/wp-admin/post.php?post=4127&action=edit

1. Introduction

Cet article est le résultat d’une recherche multi-disciplinaire entre géologues et biologistes. Une synthèse de cette recherche vient d’être publiée en décembre 2018 sur le site de Geologica BelgicaUn article déjà publié dans SCE peut également être consulté.

Contrairement à ce que l’on peut penser, une question simple nécessite parfois des années de recherches avec des équipes diverses et des moyens sophistiqués. La question simple concerne ici la géologie et plus particulièrement la couleur des roches sédimentaires.

Continuer la lecture de Une question des plus simples en géologie : la couleur des roches ?