Archives de catégorie : bon à savoir

2021  Les désastres dans les chiffres

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Le CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters[1]) a publié, en avril dernier, un rapport analysant les conséquences des désastres naturels[2] survenus au cours de la période 2001-2021 : « 2021 Disasters in numbers[3] ».

S’y trouvent la figure et les commentaires suivants :

« Alors que le nombre de décès et le nombre de personnes touchées étaient inférieurs à leur moyenne sur 20 ans, l’année 2021 a été marquée par une augmentation du nombre de catastrophes et des pertes économiques[4] importantes » ;

« En 2021, un total de 432 événements catastrophiques a été enregistré, ce qui est considérablement plus élevé que la moyenne de 357 événements catastrophiques annuels pour la période 2001-2020 » ;

« Avec 252 milliards de dollars de dommages économiques signalés, 2021 est la quatrième année la plus dommageable enregistrée dans EM-DAT au cours des deux dernières décennies ».

Aux lecteurs de SCE ce dernier rapport n’apprendra rien de neuf. En effet, nous avons déjà présenté les données du CRED dans nos publications[5] précédentes.

C’est plutôt ce qu’il omet de dire qui est significatif.

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La Grande Barrière de Corail en 2022

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1 Faculté des Sciences, Université Européenne
2 Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

La rapport annuel officiel 2021/2022 (Australian Government et Australian Institute of Marine Science) sur l’état des récifs coralliens vient de paraître et se veut rassurant.

Ce rapport fait suite à de nombreux articles alarmistes faisant les gros titres des médias depuis longtemps.

 Pour rappel la Grande Barrière Récifale ou Barrière de Corail, au large de la côte du Queensland au nord-est de l’Australie, est le plus grand écosystème sur Terre, elle s’étend sur près de 350 000 km2 et représente un peu moins de 0,1% de la surface océanique. 

 Elle renferme des milliers de récifs (près de 3000) et des centaines d’îles (près de 900) constituées de plus de 600 types de coraux durs (des scléractiniaires principalement) et mous (des alcyonaires principalement). Elle fut initiée il y a un peu plus de 500 000 ans, et son évolution récente est liée aux changements environnementaux ayant cours depuis 30 000 ans (Webster et al., 2018). La dynamique récifale actuelle s’est mise est en place il y environ 10 000 ans au cours de l’interglaciaire holocène. Certaines colonies de coraux sont vieilles de plus de 4000 ans (Kaplan, 2009).

Grand Barrière Récifale, Jennifer Marohasy, 2022
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Hommage à James Lovelock, père de l’hypothèse Gaïa

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1 Faculté des Sciences, Université Européenne
2 Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

Le célèbre scientifique britannique James Lovelock, né le 26 juillet 1919, est décédé le jour de son anniversaire (103 ans) le 26 juillet 2022 à Abbotsbury (Angleterre). En tant que chimiste, spécialiste des sciences de l’atmosphère il publia plusieurs articles dans les années 1970 qui exposent son hypothèse Gaïa selon laquelle la composition de l’atmosphère et les fluctuations de température terrestres sont régulées par les êtres vivants, notamment les bactéries. Sa théorie fut accueillie avec beaucoup d’indifférence, pour susciter vingt ans plus tard de nombreux débats. Comme nous allons le voir, cette hypothèse est basée sur des éléments  factuels justes, mais l’hypothèse ne peut être retenue faute de démonstration en bonne et due forme. De plus nous verrons que cette hypothèse qui se veut finaliste (la Nature aurait ‘une intention’) ne peut être retenue dans le monde scientifique. Nous verrons aussi que cette hypothèse a trouvé un large écho dans le milieu écologique qui fut séduit par l’idée d’une Terre organisme vivant.

James Lovelock avec l’une de ses premières inventions, un chromatographe en phase gazeuse maison, utilisé pour mesurer les gaz atmosphériques (source : ici).
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SCE-info : il y a de moins en moins de cyclones tropicaux

Voici une information que l’on trouvera difficilement dans nos médias avides de catastrophisme et d’alarmisme climatique : depuis 1900, il y a de moins en moins de cyclones tropicaux ! Cette information, tout à fait sérieuse, provient d’une récente étude publiée dans Nature Climate Change (Chand et al. 2022). 

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La dérive énergétique allemande

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More ,
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement
publié à Trends-tendances, le 05.07.2022

L’Allemagne ne sait comment se dépêtrer du désastreux imbroglio énergétique qu’elle s’est infligé, dont une des conséquences est un prix de l’électricité le plus élevé d’Europe (plus de 30 c€/kWh).

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Nous avons été fact checkés !

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

Suite à l’explosion de la circulation des informations sur le Web et à leur manipulation facilitée par les réseaux sociaux, certaines organisations  se sont arbitrairement arrogé le droit de juger de la véracité des informations qui transitent dans leurs infrastructures, en confiant cette mission à des fact checkers qui sont ainsi autorisés à juger du bien fondé de n’importe quelle publication.

Google, Meta (Facebook) et Twitter se sont lancés tête baissée dans cette voie.

Des grands journaux et agences de presse ont emboîté le pas, étendant le cadenassage des opinions à tout le Web.

On pourrait croire de prime abord que c’est une bonne chose parce que beaucoup d’informations douteuses circulent effectivement sur le Web. Mais dans certains domaines, il s’agit là en fait d’un énorme danger pour la science et la démocratie parce que cela permet de considérer sans en débattre  que les auteurs de toute publication contraire au courant de pensée principal sont des hérétiques.

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La plupart des études exagèrent les effets de l’acidification de l’océan

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1. Faculté des Sciences, Université Européenne
2. Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

L’ajout de quantités importantes de COdans l’océan ne peut que légèrement ‘acidifier’ l’océan, en provoquant une diminution du pH sans pour autant rendre l’océan ‘acide’. Pour que les effets de dissolution ‘acide’ puissent avoir lieu, par exemple sur les coquilles ou tests de la plupart des invertébrés marins, le pH doit être inférieur à 7,0. Or aujourd’hui on en est loin, la valeur étant de 8,1 alors qu’elle était  probablement de 8,25 en 1750. 

Pourtant les médias et de nombreux scientifiques n’hésitent pas à grossir le trait, annonçant quasi-quotidiennement les pires scénarios pour l’effondrement des écosystèmes et la perte irrémédiable de la biodiversité. Cette exagération, le plus souvent (mais pas toujours !) inconsciente, fait partie de l’Effet de Déclin, inhérent à la méthode scientifique (par exemple ici).

Qu’en est-il finalement de l’acidification : alarmisme ou non ? Nous allons constater que cet alarmisme, surtout médiatique, n’est pas justifié concernant les poissons et a été alimenté par une dérive bien connue de l’approche scientifique liée à ce que l’on appelle l’Effet de Déclin. Cet effet, qui sévit également dans les sciences sociales et les sciences psychologiques, a également frappé les sciences biologiques lorsque les relations entre les organismes marins et  l‘acidification furent étudiées il y a environ 15 ans. 

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Climat : le scepticisme est bien vivant !

par Guillermo GM, étudiant en physique à l’Université Catholique de Louvain

En août 2020, un climatologue belge affirma ceci : « Je crois que les climatosceptiques sont plutôt une espèce en voie de disparition, et heureusement » [1]. Que nenni ! Une étude parue en décembre 2021 par Ipsos et pour l’Électricité de France (EDF) permet précisément de démentir cette affirmation. En réalité, les sceptiques du changement climatique d’origine humaine, en plus de couvrir près d’un tiers de la population mondiale, sont une espèce qui soit stagne, soit s’étend, mais qui n’est certainement pas en voie de disparition. Cet article le démontre en détail.

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Les petits réacteurs nucléaires, une technologie prometteuse!

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More ,
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement
publié à Trends-tendances, le 15.01.2022

Actuellement en raison, entre autres, du coût d’investissement élevé des réacteurs de grande puissance, de la nécessité de servir des réseaux électriques de faible capacité, voire la recherche d’indépendance d’industriels soucieux d’assurer la sécurité de leur approvisionnement électrique, une tendance se dessine pour des unités plus simples et de puissances nettement plus faibles. Elles peuvent être installées indépendamment ou en vue de constituer progressivement un ensemble de capacité plus élevée par addition successive d’unités supplémentaires.

La conception des SMR (Small Modular Reactors) ou des AMR (Advanced modular reactors), réacteurs de moins de 300 MWe, répond à de telles préoccupations. Elle est caractérisée par une complexité réduite et une architecture compacte, un assemblage en usine, une production en série et de courts délais de fabrication, une flexibilité nettement plus grande, un système de sûreté passive et des quantités plus faibles de déchets radioactifs.

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Fake News à l’ONU-2, la saga continue

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

ENGLISH VERSION HERE

Il y a quelques semaines nous avons publié un article [1] démontrant la supercherie du rapport de l’UNDRR [2] (United Nations Office for Disaster Risk Reduction) de 2020 intitulé : 

« Coût humain des catastrophes — Un aperçu des 20 dernières années — 2000–2019 [3] »

Nous présagions alors que c’était une des prémices d’un mouvement plus large.

Et, cette année, c’est l’OMM (Organisation Météorologique Mondiale) qui s’est dévouée pour nous donner raison [4].

Le 31 août 2021, l’OMM, en collaboration avec le CRED [5] (Centre de recherche sur l’épidémiologie des désastres) et l’UCL (Université catholique de Louvain), a publié un rapport intitulé :

« ATLAS DE LA MORTALITÉ ET DES PERTES ÉCONOMIQUES DUES À DES PHÉNOMÈNES MÉTÉOROLOGIQUES, CLIMATIQUES ET HYDROLOGIQUES EXTRÊMES (1970-2019) [6]».

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SCE-info : 18 navires piégés dans la glace près de la Russie

rapporté par Emmanuel Simon, publié dans
The Moscowtimes (22 novembre 2021) et Marine Insight.
Repris ici dans Dreuz.info.
3 décembre 2021

## La mer Arctique a gelé tôt, piégeant 18 navires dans la glace près de la Russie. ##
Les prédictions du réchauffement climatique ne se réalisent donc pas comme promis.

Le navire océanographique (le Michael Somov) pris dans la glace de la route du Nord, voir ici.
Voir également The MoscowTimes : Russia Scrambles to Escort Ships Stuck in Arctic Shipping Route – Reports et Marine Insight : Russian Nuclear-Powered Icebreaking Vessels To Rescue At Least 18 Stranded Ships.

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La Nature ignore les conférences COP

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1. Faculté des Sciences, Université Européenne
2. Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

La COP26 de Glasgow vient de s’achever. Nous ne nous attarderons pas ici à dire s’il s’agit d’un succès ou d’un échec, nous en laisserons le soin à d’autres commentateurs (voir par exemple ici ou ici). Quant à Greta Thunberg, icône de la lutte contre le « dérèglement » climatique, son avis est déjà bien connu : « blah blah blah » (voir ici).

En tant que scientifiques, aptes à raisonner sur base de résultats chiffrés, nous allons simplement faire deux constatations.

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Fake News à l’ONU

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Un récent communiqué [1] publié ici s’est fait l’écho d’un « projet de rapport du GIEC, annonçant une accélération des dérèglements climatiques d’ici 2050 ».

Ainsi, prochainement, va débuter une vaste offensive du GIEC et de ses affidés [2] sur le thème : les catastrophes naturelles vont tous nous tuer bientôt [3] !

Une des premières salves de cet assaut est une communication d’une des agences de l’ONU.

Le 12 octobre 2020, l’UNDRR (United Nations Office for Disaster Risk Reduction [4] ), en collaboration avec le CRED (Center for Research on the Epidemiology of Disasters[5] ), a publié un rapport intitulé :

« Coût humain des catastrophes – Un aperçu des 20 dernières années – 2000-2019 ».

On y compare cette période à la précédente, 1980-1999.

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Températures extrêmes et foehn – Démonter le mythe des ‘dômes de chaleur’

par Jean van Vliet(1) et Brigitte van Vliet-Lanoë (2)
(1) Master en Sciences et Engineering, Directeur retraité
(2) PhD,  Directeur de Recherche CNRS émérite

INTRODUCTION

L’observation fin juin 2021 de températures approchant les 50°C, dans le bassin de Missoula en Colombie britannique et dans le Nord-Ouest américain à l’Ouest des Rocheuses, ainsi que la vague de décès et d’incendies de forêts qui ont suivi, ont déclenché une réaction médiatique importante et justifiée. Une fois ces événements passés, les activistes du climat et les médias ont commencé à les exploiter dans le cadre de leur démarche devenue habituelle d’exagération systématique et de déformation anxiogène de l’information: en effet, la COP 26 se rapproche, et le lobby environnemental et des énergies renouvelables tient à préparer le public au sacrifice de son bien-être et de son niveau de vie sur l’autel du climat, au bénéfice de ses projets et des aubaines allouées aux acteurs réputés vertueux.  

Dans ce cadre, un nouveau terme est apparu, celui de « dôme de chaleur », présenté comme un phénomène ultra rare (millénaire) et résultant du Changement / Réchauffement climatique d’origine anthropique. Ce néologisme est erroné et injustifié : le but du présent article est de d’objectiver la discussion sur les très fortes températures observées en Colombie britannique et dans le Nord-Ouest américain et de dégager si possible une tendance générale.

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The IPCC connections before Rio

par Jeanne Marcq, une exilée belge

Avant-propos.

Ce texte est issu d’un livre en anglais, livre qui n’a jamais vu le jour en 2007, suite à la mise à pied de son auteur par une université française, sous prétexte qu’il y enseignait ses convictions scientifiques en matière d’environnement et de climat (sic).

Les prémices

 A part l’azote et l’oxygène, le gaz le plus abondant dans notre atmosphère est la vapeur d’eau dont la teneur est éminemment variable dans la troposphère (de 0,2% à 7,6%). John Tyndall conclut dès 1861 que « l’effet de serre » est dû essentiellement à la vapeur d’eau. A noter que le potentiel diffusif thermique induit par la vapeur d’eau est 8 fois supérieur à celui du CO2. C’est également ce que montrent les modèles climatiques généraux (GCM). Les deux autres principaux gaz sont le CO2 (0,04 %) et le méthane (0,016 %). La vapeur d’eau est donc le premier gaz à effet de serre. Il est curieux de constater que le taux de CO2, s’il a augmenté régulièrement ces dernières décennies pour atteindre actuellement un peu plus de 400 ppm, reste de loin largement inférieur à ce qu’il était au Paléozoïque ou au Crétacé.

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SCE-info : La cerise catastrophiste du GIEC

Il fallait faire fort et ils l’ont fait : la toute première figure du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (l’AR6), reproduite ci-dessous (Figure 1), est une véritable cerise sur leur gâteau catastrophiste. La courbe est destinée à faire peur au public, par exemple aux étudiants qui ne connaissent rien (ou très peu) de la science climatique (démonstration ici) et qui ont déjà décidé de faire grève en début d’année scolaire. Elle est également destinée aux décideurs trop occupés à leurs affaires politiques pour pouvoir se permettre d’analyser la courbe en profondeur. N’oubliez pas que le Royaume-Uni accueillera la 26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique (COP26) à Glasgow du 1er au 12 novembre 2021. Le SPM tombe donc à pic pour influencer les décideurs qui devront voter.

Figure 1. Toute première figure (SPM.1) du résumé pour décideurs (SPM) du dernier rapport du GIEC (AR6). L’axe des Y est la température (degrés Celsius), l’axe des X est le temps en années. On peut également l’appeler la « Nouvelle courbe en crosse de hockey« .

Mais n’ayons pas peur des mots : cette courbe présentée par le GIEC est tout simplement fausse. En voici déjà trois raisons.

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SCE-info: Encore des incendies…

Reprenons ce que nous écrivions ici même il y a peu : « SCE tente chaque fois que cela est possible de ‘démasquer’ (par exemple iciici et ici …) la distorsion du rendu des événements climatiques dans la presse. Tâche quasi sans limite tant la fausse information privilégiant le sensationnel, le dramatique est devenue la règle pour publier (dans l’urgence qui plus est) de l’essentiel de la presse. Plus besoin de vérifier, plus besoin de réfléchir, plus besoin de nuance(s) et surtout plus besoin de rectifier, voire de s’excuser des erreurs…. Bref vous l’aurez compris la science climatologique est aux mains de médias pour qui les mots ‘science et démarche scientifique’ peuvent être rayés du vocabulaire ». 

Feu de brousse volontaire initié par les locaux en vue de défrichage et cultures
(ph. A. Préat, savanne du sud du Gabon, 2006)
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L’impréparation du développement de la voiture électrique en Europe

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More, Président Pôle Energie, Climat, Environnement, paru dans Le Monde de l’Energie

Le déploiement des réseaux de stations de recharge des batteries est un enjeu majeur qui conditionne le succès des voitures électriques bien plus que la disponibilité de l’importante fourniture électrique requise. La plupart des automobilistes considèrent même que c’est le principal frein à l’achat de celles-ci.

Alors qu’un parc de voitures totalement électrique ne sera une réalité que dans quelques décennies (pour autant que ce soit possible), un réseau de recharge performant est une urgence.

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SCE-info : une inondation catastrophique ?

Oui, les inondations de juillet 2021 ont été catastrophiques en Belgique, au Luxembourg et en Allemagne.

Imaginons maintenant qu’une violente tempête de secteur nord-ouest, accompagnée d’une forte marée haute, provoque des inondations catastrophiques dans trois autres pays en même temps, par exemple en Belgique, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne. Imaginons qu’un certain nombre de digues soient éventrées par la violence des flots, et que l’eau, en s’engouffrant dans les nombreuses brèches, envahisse plusieurs cités côtières. On pourrait alors déplorer plusieurs victimes de noyade dans la ville inondée d’Ostende. Plus à l’intérieur des terres, la tourmente n’épargnerait pas d’autres régions, comme par exemple en Belgique le pays de Waes où la rupture de digues dans la région de Beveren, à Melsele et Kallo, causerait d’importantes inondations. Imaginons des vents qui atteindraient 122 km/h à Anvers et 115 km/h à Ostende. Si, en Belgique, le tribut humain payé à cette tempête serait peut-être d’une vingtaine de victimes, le bilan pourrait être en revanche beaucoup plus dramatique aux Pays-Bas et l’on pourrait compter plus de 1800 victimes.

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SCE-info: La Terre, une fournaise? Exagérations journalistiques…

SCE tente chaque fois que cela est possible de ‘démasquer’ (par exemple ici, ici et ici …) la distorsion du rendu des événements climatiques dans la presse. Tâche quasi sans limite tant la fausse information privilégiant le sensationnel, le dramatique est devenue la règle pour publier (dans l’urgence qui plus est) de l’essentiel de la presse. Plus besoin de vérifier, plus besoin de réfléchir, plus besoin de nuance(s) et surtout plus besoin de rectifier, voire de s’excuser des erreurs…. Bref vous l’aurez compris la science climatologique est aux mains de médias pour qui les mots ‘science et démarche scientifique’ peuvent être rayés du vocabulaire. Heureusement, nous ne sommes pas les seuls à SCE a essayer de traquer ces abus et c’est avec plaisir que nous reproduisons ci-dessous un excellent article de © Jean-Patrick Grumberg (de Dreuz.info) démystifiant une nième affirmation à l’emporte-pièce.

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La Terre devient un paradis

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Le réalisme, c’est la capacité de voir et d’accepter la réalité telle qu’elle est [1]. C’est cela être climato-réaliste [2]. Les faits montrent que le léger réchauffement climatique actuel, consécutif à la sortie du petit âge glaciaire, produit d’importants effets bénéfiques. De plus, il n’engendre pas les désastres annoncés, depuis des dizaines d’années, par les prévisions basées sur des modèles mathématiques [3] :

« Les prévisions véritablement apocalyptiques ne peuvent être observées que dans leur échec – c’est-à-dire que le monde ne s’est pas terminé comme prévu [4] ».

C’est la réalité qui a raison et non les modèles. Voilà ce que cette réalité nous apprend :

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La catastrophe planétaire annoncée, pour quand exactement ?

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, ULB

Combien de temps nous reste-t-il, 12 ans [1]?, 8ans [2]? Beaucoup moins [3]?
On ne le sait pas car les experts ne sont pas unanimes.

Ce que l’on connaît parfaitement, par contre, c’est la cause de la catastrophe finale. La fin du monde résultera de la révolte de notre Mère, la Terre. Lassée de notre comportement irresponsable elle provoquera des catastrophes qui balayeront l’humanité de la surface de la planète.

Comment le savons-nous ?

C’est ce que nous annoncent les autorités compétentes !

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