Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More ,
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement
En adoptant la théorie du GIEC selon laquelle le réchauffement climatique est dû principalement aux émissions de gaz à effet de serre provenant des activités humaines, l’Union européenne est censée se priver des productions d’électricité thermiques, malgré les considérables progrès en matière de pollution. Elle considère, en effet, que pour limiter l’augmentation de la température de l’atmosphère à 1,5°C, il faut atteindre la neutralité carbone en 2050.
Même si l’UE ne s’est jamais opposée à l’électronucléaire, elle a souvent eu à son égard une position ambigüe. Finalement, elle a fini par lui accorder le label vert, mais a refusé que lui soient concédés les avantages dont bénéficie le renouvelable intermittent, en particulier, les aides d’États alors que ces dernières sont très (trop) généreusement distribuées au l’éolien et au photovoltaïque. Pareille discrimination est incohérente vu que l’électronucléaire est vert, sûr et bon marché, toutes les centrales européennes étant amorties, et que la prolongation de la durée de vie de nombre d’entre d’elles ne posent pas de problème technique.
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