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Nouvel article dans la rubrique ‘Opinions’

Santé, Climat, CO2 : « QUOI QU’IL NOUS EN COÛTERA ? »

Ainsi le décident, pleines d’incertitudes mais avec force d’autorité l’UE, l’OMS, l’ONU-PNUE… tandis que des contestations pourtant pertinentes sont très fréquemment étouffées ! Si ces ‘injonctions’ sont émises par des institutions bourrées d’illogismes et d’inconséquences, comment y faire entendre des avis fondés sur une ‘science rigoureuse’ ? 

Robert Vivian et les icebergs

par Jean-Claude Pont, Professeur retraité de l’Université de Genève

Avertissement SCE : Cet article est celui paru dans la Lettre n°23 de Jean-Claude Pont, Professeur retraité de l’Université de  Genève.

Robert Vivian est un glaciologue de réputation internationale avec, à son actif, une centaine de publications, livres, articles scientifiques, et de nombreuses missions sur les glaciers du monde. Il a laissé des textes inédits ou peu connus jusqu’ici, qui sont d’un très grand intérêt pour les débats actuels autour des thèses défendues par le GIEC (réf in .pdf Lettre 23). Parmi eux, un court écrit relatif aux icebergs et à leur utilisation par les milieux de la climatologie officielle. C’est à ce texte qu’est consacrée la présente Lettre

Les références du texte sont consultables dans le .pdf de la Lettre 23.

Robert VIVIAN (1936-2007), professeur d’Université
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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation juin 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de juin 2022 est de -0,11 °C par rapport mai 2022. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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Selon le physicien W. Happer il y aura peu d’effets pour un doublement du taux de CO2

English version : According to the physicist W. Happer there will be little effect for a doubling of the rate of CO2

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne

Lorsque l’on parle de l’effet de serre et du taux de CO2 atmosphérique sachez qu’il existe trois catégories de scientifiques : (i) ceux qui acceptent cet effet de serre et qui pensent que le taux croissant de CO2 aura des effets majeurs sur la température de la basse troposphère; ce sont généralement les partisans des thèses du GIEC; (ii) ceux qui acceptent l’idée d’un effet de serre mais qui pensent que le réchauffement sera modeste voire inexistant; ce sont des scientifiques qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; nous pouvons par exemple ranger dans cette catégorie des physiciens et climatologues comme William Happer, Herman Harde, Roy W. Spencer, John Christy ou Richard Lindzen; (iii) et enfin ceux qui n’acceptent pas l’idée d’un effet de serre, pour diverses raisons théoriques, et pour qui forcément il n’y aura aucun effet du taux croissant de CO2. Ces derniers scientifiques sont également qualifiés de climato-réalistes ou climato-sceptiques; Nous pouvons par exemple citer Gerhard Gerlich, Ralf D. Tscheuschner, Jack Barrett (du moins dans son article de 1995) et Georges Geuskens. Notons que les scientifiques des trois catégories ci-dessus ne nient généralement pas le léger réchauffement global, et notons finalement qu’il existe des scientifiques indécis.

Le but du présent article est de vous présenter la vision de William Happer, un physicien faisant clairement partie de la catégorie n°2.

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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation mai 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de mai 2022 est de -0,09 °C par rapport avril 2022. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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Impossible de dire si la toundra arctique sera un puits ou une source de carbone

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université Européenne.

Le Credo des alarmistes concernant le dégel du permafrost (ou pergélisol) est désormais bien connu, car relayé sans cesse par les médias : le permafrost va fondre sous l’effet du réchauffement climatique, du carbone va ensuite s’en libérer sous forme de CO2 et/ou de CH4, ce qui provoquera un emballement de l’effet de serre. Voici un exemple, publié par la RTBF en janvier 2022. Tout le monde peut comprendre ce raisonnement.

Cependant, c’est aller un peu vite car ce raisonnement est beaucoup trop simpliste. Il n’y a pas qu’une libération de CO2 ou de CH4 qui pourrait être observée, mais également une fixation accrue de carbone. Tout cela est discuté dans un article récent publié par le groupe Nature en janvier 2022 (Magnani et al. 2022, Scientific Reports). Cet article nous démontre qu’il est en fait impossible de dire ce qu’il va se passer pour le permafrost de la Toundra Arctique dans les années à venir. Tout simplement parce que les paramètres environnementaux sont tellement nombreux (type de plantes, humidité, température, quantité de lumière, hétérogénéité du sol, importance des nuages, etc.) qu’il est hasardeux de faire des prédictions. Les auteurs de l’article nous le démontrent en réalisant toute une série de mesures sur le terrain et en employant des appareillages mesurant les flux de CO2 du sol vers l’atmosphère. Les auteurs résument ensuite leurs recherches de la manière suivante :

« It is still unclear whether High-Arctic ecosystems will become a carbon source or sink in the next few decades. In turn, such knowledge gaps on the drivers and the processes controlling CO2 fluxes and storage make future projections of the Arctic carbon budget a challenging goal.« 

Pour savoir ce qu’en pense le GIEC, lisez la suite. Vous allez être surpris!

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Retour sur les glaciers

par Jean-Claude Pont, Professeur retraité de l’Université de Genève

Avertissement SCE : Cet article est celui paru dans une des Lettres (= Lettre n°22) de Jean-Claude Pont, Professeur retraité de l’Université de  Genève. D’emblée l’auteur entre dans le vif du sujet, voire de la polémique en reprenant la réflexion de Imboden, 2009 (réf. dans la bibliographie de la Lettre) : 

 « Il existe aujourd’hui peu de sujets plus brûlants que le réchauffement climatique et ses conséquences, et il n’y a guère d’autres sujets pour lesquels il est aussi évident que l’on ne peut pas comprendre et classer les processus actuels sans connaître suffisamment les climats passés. Sans connaissance de l’histoire du climat, une évaluation fiable de ce qui se passe aujourd’hui est illusoire : il serait impossible de déterminer si les évolutions actuelles s’inscrivent dans des cycles, s’il s’agit de phénomènes singuliers ou s’ils sont comparables à quelque chose qui s’est  déjà produit. » 

L’article  de Jean-Claude Pont est le résultat d’une récherche très fouillée intégrant les données glaciologiques confirmées depuis le Pléistocène jusqu’à aujourd’hui. Une bibliographie ciblée accrédite le propos. SCE ne peut que recommander la lecture de cette Lettre n°22.

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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation avril 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois d’avril 2022 est de +0,11 °C par rapport à mars 2022. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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SCE: Michael Mann encensé à l’Université Catholique de Louvain

English version : Michael Mann praised at the Catholic University of Louvain
Also here (via CLINTEL)

L’Université Catholique de Louvain (UCL) a décidé de décerner un titre de Docteur honoris causa 2022 au climatologue et géophysicien américain Michael E. Mann (ici). Il est vrai que ce chercheur a beaucoup fait parler de lui. En effet, il s’agit du père de la « courbe en crosse de hockey« , courbe retraçant l’évolution probable de la température des 2000 dernières années. Avec cette courbe, qui gomme l’Optimum Climatique Médiéval (OCM) et le Petit Age Glaciaire (PAG) (voir ici et ici), Michael Mann s’est positionné dans le camp des catastrophistes tel qu’il est rapporté ou perçu dans les médias. Sa courbe a d’ailleurs été reprise par Al Gore et apparaît dans les publications du GIEC à partir de son troisième rapport. Nous n’allons pas discuter ici de la validité des résultats obtenus par Michael E. Mann au cours de sa carrière, ni de ses procès. Ce sujet a fait couler beaucoup d’encre et nous renvoyons les lecteurs intéressés à d’autres articles (voir ici). Nous allons simplement vous démontrer qu’il s’agit d’un geste politique de l’UCL et que Michael E. Mann ne détient pas plus la vérité que les autres équipes de paléoclimatologues, malheureusement moins célèbres. Nous avons adressé une lettre aux autorités académiques de l’UCL marquant notre désapprobation pour l’octroi de ce titre (ici).

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Nous avons été fact checkés !

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

Suite à l’explosion de la circulation des informations sur le Web et à leur manipulation facilitée par les réseaux sociaux, certaines organisations  se sont arbitrairement arrogé le droit de juger de la véracité des informations qui transitent dans leurs infrastructures, en confiant cette mission à des fact checkers qui sont ainsi autorisés à juger du bien fondé de n’importe quelle publication.

Google, Meta (Facebook) et Twitter se sont lancés tête baissée dans cette voie.

Des grands journaux et agences de presse ont emboîté le pas, étendant le cadenassage des opinions à tout le Web.

On pourrait croire de prime abord que c’est une bonne chose parce que beaucoup d’informations douteuses circulent effectivement sur le Web. Mais dans certains domaines, il s’agit là en fait d’un énorme danger pour la science et la démocratie parce que cela permet de considérer sans en débattre  que les auteurs de toute publication contraire au courant de pensée principal sont des hérétiques.

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Nouvel article dans la rubrique ‘Opinions’

Le GIEC ONUsien va t-il atteindre son « CLIMAX » ?
(par son 6e rapport partiel et partial, du 28 février 2022) 

par Emmanuel Simon, citoyen lucide, sur un paquebot UE qui tangue

L’avenir de nos vies n’est-il imaginable que sous des formes cataclysmiques ? Ça nous le donne à croire, lorsqu’on observe la doxa climatique qui affecterait ‘négativement’ l’espace terrestre et les espèces vivantes ! 

La « gouvernance par le peur » existe, de tous temps et en divers lieux. A son opposé, sommes-nous autorisés à penser autrement, comme le fit Michel Serres (et bien d’autres sages) ? 

Qui sont les ‘autorités’ dont les allégations péremptoires nous infligent cette vision pessimiste du monde et de son devenir ? Elles sont clairement politiques, affairistes et certaines même classées ‘scientifiques’. Leur leitmotiv s’appuie sur des « résultats de modèles », d’une logique peut-être contestable, puis sur la nécessité d’immédiateté d’action ! Plutôt que leurs ‘certitudes’, où reste chez ces gens-là le doute, cette clé de toute connaissance et la science qui doit en rester empreinte.

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L’Europe peut-elle se passer du gaz russe ?

par Samuel Furfari, Professeur émérite Université Libre de Bruxelles
et Alain Préat, Professeur émérite Université Libre de Bruxelles

English version : CAN EUROPE COPE WITHOUT RUSSIAN GAS?

Les États-Unis  sont auto-suffisants depuis plusieurs années dans leur production énergétique surtout grâce au gaz de schiste (= ‘gaz de roche-mère), qui leur coûte 15 fois moins cher que celui dans l’Union européenne (UE), produit en très faible quantité. La Russie dispose de près de 200 milliers de  milliards de m³ ce qui en fait la première réserve mondiale prouvée de gaz naturel (20 %) devant l’Iran et le Qatar, elle est également le premier exportateur de gaz au monde. Les États-Unis, importateurs nets de gaz en 2016, sont devenus en l’espace de quelques années l’un des principaux  exportateurs mondiaux de GNL. En 2021, les États-Unis ont exporté 100 milliards de m³ (Gm³ ) de GNL (= Gaz Naturel Liquéfié, transporté par bateau sous forme liquide à une température de -161°C ).  La Russie ne pouvant prétendre, pour des raisons de réseaux de distribution des gazoducs,  à exporter son gaz que dans deux régions (l’Europe et l’Asie), s’est organisée en enlevant le monopole d’exportation à son géant du gaz – Gazprom – pour exporter elle aussi du GNL. 

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Soleil, température et CO2

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

Avant-propos

Ce document est la synthèse d’une étude beaucoup plus détaillée qui est en cours de finalisation et sera publiée en format PDF dans quelques semaines. Les lecteurs qui ne seraient pas rassasiés par cette mise en bouche pourront s’y référer pour approfondir le sujet.

Cette étude décrit un modèle thermique très simple qui permet d’expliquer toutes les observations des températures océaniques depuis 1850 jusqu’à nos jours en se basant sur l’activité solaire et un terme harmonique. 

Cette étude montre que la température océanique annuelle moyennée par latitude est le reflet du rayonnement solaire annuel incident par latitude. Il en résulte que bien qu’étant une grandeur intensive qui n’a en principe qu’une signification thermodynamique locale, la température locale peut être moyennée spatialement pour en dériver une température ou une anomalie de température globale.

L’étude décrit également un autre modèle, basé sur la loi de Henry et la relation de van ‘t Hoff, qui révèle que la concentration naturelle en CO2 atmosphérique, estimée selon trois approches différentes, dépend de la température. La relation trouvée entre la température et la concentration naturelle en CO2 atmosphérique est analogue à la formule semi-expérimentale de Myhre qui reçoit ainsi une justification théorique non basée sur un effet radiatif du CO2, et qui est utilisée en sens contraire par le GIEC. L’accord entre la théorie et les observations est excellent lorsqu’on utilise une constante de temps de résidence du CO2 d’environ 15 ans, qui correspond précisément à celle qui a été observée après l’arrêt des essais thermonucléaires atmosphériques au début des années 1960.

Ces modèles ont été validés par des tests de causalité statistique, et des analyses de corrélation croisée montrent que le signal de la température contient la signature de l’activité solaire.

Ces analyses sont tout à fait à l’opposé des thèses du GIEC. Elles permettent de considérer que le climat évolue de manière entièrement naturelle sous la seule influence de l’activité solaire combinée à un effet intégrateur des océans, qui peut amplifier, avec un certain retard l’effet de faibles variations d’irradiance solaire, pour peu qu’elles perdurent assez longtemps.

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La plupart des études exagèrent les effets de l’acidification de l’océan

par Prof. Dr. Paul Berth (1) et Prof. Dr. Alain Préat (2)
1. Faculté des Sciences, Université Européenne
2. Faculté des Sciences, Université Libre de Bruxelles

L’ajout de quantités importantes de COdans l’océan ne peut que légèrement ‘acidifier’ l’océan, en provoquant une diminution du pH sans pour autant rendre l’océan ‘acide’. Pour que les effets de dissolution ‘acide’ puissent avoir lieu, par exemple sur les coquilles ou tests de la plupart des invertébrés marins, le pH doit être inférieur à 7,0. Or aujourd’hui on en est loin, la valeur étant de 8,1 alors qu’elle était  probablement de 8,25 en 1750. 

Pourtant les médias et de nombreux scientifiques n’hésitent pas à grossir le trait, annonçant quasi-quotidiennement les pires scénarios pour l’effondrement des écosystèmes et la perte irrémédiable de la biodiversité. Cette exagération, le plus souvent (mais pas toujours !) inconsciente, fait partie de l’Effet de Déclin, inhérent à la méthode scientifique (par exemple ici).

Qu’en est-il finalement de l’acidification : alarmisme ou non ? Nous allons constater que cet alarmisme, surtout médiatique, n’est pas justifié concernant les poissons et a été alimenté par une dérive bien connue de l’approche scientifique liée à ce que l’on appelle l’Effet de Déclin. Cet effet, qui sévit également dans les sciences sociales et les sciences psychologiques, a également frappé les sciences biologiques lorsque les relations entre les organismes marins et  l‘acidification furent étudiées il y a environ 15 ans. 

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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation février 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de février 2022 est de -0,03 °C par rapport de janvier 2022. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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Désastres naturels 2021, retour vers la réalité

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

L’année 2021 n’aura apporté aucun changement.

D’un côté, des données qui ne montrent aucune augmentation des désastres naturels, ni de leurs conséquences, depuis le début du XXIe siècle.

De l’autre côté, les mêmes discours délirants, déconnectés du réel, au sujet des catastrophes naturelles qui déferleraient, en nombre toujours plus grand, sur toute la planète :

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Climat : le scepticisme est bien vivant !

par Guillermo GM, étudiant en physique à l’Université Catholique de Louvain

En août 2020, un climatologue belge affirma ceci : « Je crois que les climatosceptiques sont plutôt une espèce en voie de disparition, et heureusement » [1]. Que nenni ! Une étude parue en décembre 2021 par Ipsos et pour l’Électricité de France (EDF) permet précisément de démentir cette affirmation. En réalité, les sceptiques du changement climatique d’origine humaine, en plus de couvrir près d’un tiers de la population mondiale, sont une espèce qui soit stagne, soit s’étend, mais qui n’est certainement pas en voie de disparition. Cet article le démontre en détail.

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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique: actualisation janvier 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de janvier 2022 est de -0,18 °C par rapport de décembre 2021. L’évolution de la température est de +0,14°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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L’Arctique se réchaufferait depuis les années 1890

par Prof. Dr. Jean N., Faculté des Sciences, Université européenne

Une publication récente (Tesi et al. 2021), parue dans Science Advance fin novembre 2021 et en libre accès, nous indique que l’Arctique se réchaufferait depuis au moins 1890. Ce résultat provient de l’analyse de microfossiles dans des carottes sédimentaires prélevées dans le détroit de Fram. Si ce résultat est confirmé, le réchauffement actuel de l’Arctique pourrait provenir d’une modification de la circulation thermohaline datant d’il y a au moins 130 ans. C’est un phénomène qui a été appelé « atlantisation ». En d’autres termes, le réchauffement atmosphérique, les aérosols ou l’effet direct de l’ensoleillement sont loin d’être les uniques facteurs intervenant dans le réchauffement de l’Arctique. L’activité humaine sur l’Arctique est donc pour le moins discutable. Les auteurs de la publication nous montrent en outre que les derniers modèles informatiques (CMIP6) ne proposent aucun réchauffement en 1890 dans la région, ce qui est bien entendu contraire aux preuves micropaléontologiques relevées par les auteurs. Les modèles informatiques sont donc à revoir et ne peuvent en aucun cas être qualifiés de « précis », contrairement à ce que pense le Comité Nobel (2021).

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Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique: actualisation décembre 2021

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de novembre 2021 est de +0,13 °C par rapport de novembre 2021. L’évolution de la température est de +0,14°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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La géologie, la température et le CO2

par Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université d’Antwerpen
et Alain Préat Professeur (émérite) à l’Université Libre de Bruxelles

1. Introduction

S’il est un problème récurrent et délicat en géologie ‘climatique’, c’est bien la relation température et teneur atmosphérique en CO2, il y règne un flou artistique effarant, tout et son contraire sont légion. A bien y regarder cela n’est pas si anormal tant les imprécisions sont la règle : imprécisions sur les âges géologiques des périodes ou intervalles étudiés, imprécisions sur la quantification de la ou des températures (globales et/ou régionales), du taux de CO2, et de leurs enchaînements dans la suite des processus naturels. Est-ce à dire qu’on est complètement démunis ? Heureusement non, comme le montrent par exemple les événements hyperthermiques (ici) et les Optimas Climatiques (ici et ici). Néanmoins on reste sur sa faim car une vision globale à l’échelle géologique manque. C’est la qualité première de l’article de J.W. Davis (2017) d’établir une vision complète des relations T/ CO2/∆RFCO2 (forcing CO2), depuis le début des temps phanérozoïques (soit 541 Ma suivant l‘échelle des temps géologiques, ici) jusqu’à aujourd’hui.

Annonçons d’emblée le résultat ou plutôt les deux résultats majeurs de cette étude :

1° premier résultat plutôt pressenti : il n’ y a aucune corrélation entre la température (estimée à partir de nombreux ‘proxies ‘ou indicateurs) et la concentration atmosphérique du CO2  au cours du Phanérozoïque, la concentration atmosphérique du COne pilote donc pas la température des climats anciens ;

2° deuxième résultat plutôt inattendu : limiter les émissions anthropiques de COn’est d’aucune utilité pour limiter le réchauffement actuel, mais serait essentiel pour préserver la biodiversité.

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