Le vortex saisonnier stratosphérique polaire et son impact sur la météo

par Dr Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, émérite

INTRODUCTION

La Terre par sa position, en tant que satellite du soleil, reçoit son énergie de plusieurs façons :

1) Elle dépend directement par la qualité de l’insolation en fonction de la distance relative avec le soleil et l’obliquité de son axe de rotation, ce qui correspond au forçage orbital, pilier de l’évolution climatique terrestre, ce jusqu’à une échelle de quelques centaines d’années.

2) La troposphère reçoit superficiellement son énergie par les rayonnements photoniques solaires filtrés par la couche d’ozone ou Tropopause.

3) Un autre apport énergétique résulte de la présence du satellite terrestre, la lune, et à la constitution intrinsèque de l’ensemble du système solaire, les forces tidales ou gravitaires qui modulent également l’activité de notre étoile à l’échelle diurne à centennale en activant l’insolation directe (TSI) et jouent un rôle indirect dans beaucoup de processus terrestres comme le vortex polaire (Fig.1a).

4). La Terre reçoit enfin des flux d’ondes issu de l’activité du Soleil accompagnés de plasma, le Vent Solaire (Fig.1b), émis lors des tempêtes magnétiques, et modulé sur Terre par le champ magnétique terrestre.

5) Une dernière source énergétique, interne cette fois, est de nature géomagnétique et géothermique, issue des forces gravitaires (lune + système solaire) et de réactions nucléaires dans le noyau terrestre.

Figure 1 : a) hexagone gravitaire du jet polaire (altitude 10 km) de l’hémisphère sud 22/12/2022 (Earthfor null) ; b) impact d’une tempête magnétique de vent solaire sur la magnétosphère terrestre (Space weather NASA). Notez la présence des 2 cornets polaires (1 & 2).

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Etude de l’éclairement de la surface de la Terre. Equilibre thermique

par Thierry Piou président de l’association d’astronomie ‘’Pêcheurs d’étoiles‘’ La Baule.

Résumé

L’étude de l’ombre portée par un bâton sur le sol horizontal est riche d’enseignements. 
L’observation montre que la longueur de l’ombre et sa direction varie selon l’heure de la journée et même, pour une heure donnée, selon le jour ; peut-être aussi selon le lieu ?
Que nous apprennent ces différentes longueurs, de quoi dépendent-elles ?

De même, qu’observerions-nous si, disposant dans notre jardin d’un thermomètre à l’abri du Soleil et du vent, nous notions la température chaque jour lors du passage du Soleil au méridien ? Qu’observerions-nous si nous notions la température pendant un jour solaire vrai toutes les heures puis dans des intervalles de temps de plus en plus réduits ?

Ce document essaie d’apporter quelques éléments de réponses à ces questions. Il s’appuie sur les données de l’observatoire météorologique de Saillé en Guérande, celui-ci est en effet doté d’un pyranomètre, dispositif permettant de mesurer l’ensoleillement global du lieu. Pour illustrer notre propos, les données du 6 avril 2017 a été choisie, pourquoi ? simplement parce ce que ce jour-là, la nébulosité était très faible et en conséquence l’éclairement mesuré par le pyranomètre était proche de la valeur correspondant à l’éclairement direct.

Coucher de Soleil sur les marais salants de Batz sur Mer. Soleil et vent sont les principaux acteurs du phénomène d’évaporation.

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‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation mai 2023

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de mars 2023 est de +0,19 °C par rapport avril 2023 L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

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Le paradigme de la science moderne est en danger

par Ernest MUND
Directeur de recherches honoraire du FNRS,
Professeur extraordinaire émérite UCL.

L’affirmation peut surprendre. Elle a cependant pleinement du sens si l’on accorde toute l’attention nécessaire au mouvement appelé wokisme. Le danger est loin d’être extrême mais il faut le mettre en lumière afin d’en prévenir des conséquences potentielles très  néfastes.

Le terme ‘wokisme’ est issu du vocable afro-américain ‘woke’ qui se traduit par éveillé.
Il désigne la conscience de problèmes liés à la justice sociale et rappelle les nombreux réveils de puritanisme qui se sont produits aux Etats-Unis depuis leur création en 1776. C’est la raison pour laquelle le philosophe J.F. Braunstein qualifie le mouvement de religion dans l’ouvrage fondamental qu’il a consacré au sujet [1]. Le mouvement a pris racine dans des cercles universitaires américains promouvant la théorie du genre et dénonçant dans la foulée la biologie en tant que science viriliste, voire même raciste parce que développée par des mâles hétérosexuels blancs. 

Galilée et la lunette d’observation du firmament

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Elia pris au piège de la transition énergétique ? 

par Jean-Pierre Schaeken Willemaers, publié le 10.05.2023 in European Scientist

Dans cette analyse Jean-Pierre Schaeken Willemaers se penche sur les objectifs d’Elia, entreprise belge de transport d’électricité (de 30 kV à 380 kV) chargée d’assurer la stabilité du réseau électrique haute tension, dans le contexte de la transition énergétique. Elia est le gestionnaire de ce réseau, des interconnexions avec le réseau trans-européen ainsi que du réseau 50 Herz de l’est de l’Allemagne. Elle assure le développement et l’entretien de son infrastructure. Les grandes entreprises y sont directement raccordées. Elle veille à chaque instant à l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité. Vue sa position géographique au cœur de l’Europe, elle est également un acteur essentiel du marché de l’électricité et du réseau interconnecté. Le développement du réseau électrique belge s’inscrit dans la politique climatique européenne qui vise à une décarbonation quasi totale de ce secteur d’ici à 2050, via l’intégration massive de sources d’énergie renouvelable et l’intégration avec le réseau de transmission européen. 

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SCE-info :Joyeuse Journée de la Terre!

publié dans Climat et Vérité, 27/04/2023

La Journée de la Terre a 53 ans

Aucune des prédictions d’apocalypse écologique ne s’est réalisée

Qu’il s’agisse de prédire l’effondrement écologique et la fin de la civilisation ou d’avertir que le monde est à court de pétrole, toutes les prédictions écologiques catastrophistes de la première Journée de la Terre, en 1970, se sont révélées totalement erronées.

Plus de trois décennies avant la naissance de Greta Thunberg, la militante écologiste suédoise du changement climatique, plus de 20 millions d’Américains ont participé à la première Journée de la Terre, le 22 avril 1970.

Nous revenons aujourd’hui sur des citations tirées de “Earth Day, Then and Now” (La Journée de la Terre, hier et aujourd’hui), de Ronald Bailey, concernant les prédictions apocalyptiques spectaculairement erronées de la Journée de la Terre de 1970.

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‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation avril 2023

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de mars 2023 est de -0,02 °C par rapport à mars 2023. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).

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SCE a cinq ans et une nouvelle rubrique (SCE.pdf)

Cela fait 5 ans que SCE s’est lancé dans l’aventure du climat et de ses à-côtés, dont les politiques de l’énergie. Face à l’emballement médiatique concernant le climat, un ensemble de scientifiques, principalement des professeurs d’université, a décidé en 2018 que non seulement la science n’est pas dite comme beaucoup le prétendaient, mais surtout qu’il y avait, et qu’il y a toujours, une grande part de manipulations des données avec des interprétations ou extrapolations qui n’ont pas lieu d’être. Ce triste constat n’a fait que s’amplifier au point que la jeunesse en est devenue éco-anxieuse à un point inimaginable il y a 5 ans. SCE s’inscrit en faux devant cette dérive ou hystérie climatique et tente d’apporter une réflexion critique argumentée sur ce que de nombreux acteurs scientifiques, médiatiques et politiques rapportent. Pour SCE la climatologie reste une science particulièrement complexe, jeune, mal comprise avec de trop nombreuses incertitudes, et les porte-parole de la science officielle sont peu crédibles, ayant mis la charrue avant les bœufs, en décrétant notamment l’absence de rôle des phénomènes naturels dans le réchauffement actuel. Pas besoin de faire un dessin, il suffit d’ouvrir n’importe quel média pour entendre parler  du ‘bouton anthropique’ du CO2 qui règle tout et est la source de tous nos maux.

SCE n’ a jamais nié le faible réchauffement actuel, mais bien son origine et ses articles n’ont eu cesse d’apporter des preuves mettant en avant le rôle primordial des phénomènes naturels. Bien entendu le ‘fin mot’ de cette histoire n’est pas connu, mais n’est-ce pas l’apanage des scientifiques que d’explorer toutes les pistes. C’en est même un devoir à partir du constat que le COanthropique’ n’a pas grand-chose à voir avec le réchauffement actuel, ni même le COnaturel dans les temps passés, historiques et géologiques. Tout cela se trouve dans les 250 à 300 articles publiés par SCE depuis 5 ans.

Pour marquer cet anniversaire nous avons décidé de créer des documents (pdf) reprenant les différents thèmes abordés par SCE au cours des 5 années passées. Ils seront progressivement mis sur le site et nous avons créé une nouvelle rubrique, intitulée SCE.pdf, sur notre page d’accueil. Nous plaçons déjà quatre de ces documents thématiques (Le cycle du carbone, Le concept de Température Globale, Ce que nous apprend le passé, Catastrophes naturelles et événements extrêmes). Cela permettra à tout un chacun d’avoir sous la main tous les articles sur un sujet, plutôt que d’aller les chercher sur le site où ils sont éparpillés suivant leur date de publication. Nous espérons qu’ils seront utiles à tous et bien diffusés.

Merci à tous les auteurs et lecteurs qui ont contribué à défendre par leurs contributions une analyse critique et argumentée sur un sujet très complexe.

SCE ne détient aucune vérité, sauf celle que le consensus n’a pas lieu d’être en science, et que seuls les faits sont à considérer.

Le carbo-réductionnisme est un mensonge qui doit cesser

par Drieu Godefridi
PhD, Sorbonne.

Depuis 1992 et le sommet de la Terre à Rio, l’Occident vit au rythme d’une ‘urgence climatique’ toujours renouvelée, jamais réalisée. Depuis 1992, l’Occident — le seul Occident — se fixe pour objectif principal, métaphysique, quasiment ontologique, la réduction des émissions de CO2 (et autres gaz à effet de serre, qui seront sous-entendus dans la suite de cet article).

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Soleil, température et CO2 (version complète)

Roland Van den Broek, Ingénieur civil
Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

SCE a publié il y a un an (mars 2022)  l’article de MM. Van den Broek et Masson, intitulé Soleil, température et CO2Comme annoncé dans cette publication, une étude complète était programmée en vue d’approfondir le sujet. C’est cette étude (‘version complète’ de l’article de mars 2022) que SCE publie aujourd’hui. Elle est accessible à partir du lien suivant : Soleil, température et CO2 , version complète).

Résumé

Ce document montre qu’un modèle très simple permet d’expliquer avec une excellente corrélation les anomalies des températures océaniques depuis 1850 jusqu’à nos jours, en se basant uniquement sur le rayonnement solaire et un terme harmonique éventuel. Ce modèle optimise l’approche de (Stockwell 2011) et utilise un concept d’inertie thermique décrit par (Abdussamatov 2013). Il produit une reconstruction vraisemblable de la sortie du petit âge glaciaire, et une simulation de projection sur base des données disponibles en l’an 2000 fournit de bons résultats.

Il montre également que la température océanique annuelle moyennée par latitude est le reflet du rayonnement solaire annuel incident par latitude. Il en résulte que bien qu’étant une grandeur intensive qui n’a en principe qu’une signification thermodynamique locale, la température locale peut être moyennée spatialement pour en dériver une température ou une anomalie de température globale.

Il décrit également un autre modèle, basé sur la loi de Henry et la relation de van ’t Hoff, qui révèle que la concentration naturelle en CO2 atmosphérique, estimée selon trois approches différentes, dépend de la température. La relation trouvée entre la température et la concentration naturelle en CO2 atmosphérique est analogue à la formule de (Myhre et al. 1998) utilisée en sens contraire par le GIEC. L’accord entre la théorie et les observations est excellent lorsqu’on utilise une constante de temps de résidence du CO2 d’environ 15 ans, qui correspond précisément à celle qui a été observée après l’arrêt des essais thermonucléaires atmosphériques au début des années 1960.

Ces deux modèles ont été validés par des tests de causalité statistique.

De plus, l’examen de la corrélation croisée entre la concentration de CO2atmosphérique et l’anomalie de température montre que les variations de température précèdent celles du CO2 d’environ 8 mois. Dans ces conditions, le CO2 ne peut-être la cause de la température. Nous obtenons des résultats analogues à ceux mentionnés dans (Humlum, Stordahl, et Solheim 2013).

Ces analyses sont tout à fait à l’opposé des thèses du GIEC. Elles permettent de considérer que le climat évolue de manière entièrement naturelle sous la seule influence de l’activité solaire combinée à un effet intégrateur des océans, qui peut amplifier, avec un certain retard l’effet de faibles variations d’irradiance solaire, pour peu qu’elles perdurent assez longtemps.

Pour la suite

Soleil, température et CO2, version complète

Le délitement de la démocratie qui mine la France

par J.P. Schaeken Willemaers Institut Thomas More ex membre comité direction Engie Tractebel EG, paru dans Atlantico, 27 mars 2023

Une réflexion sur la démocratie, en particulier occidentale, implique de s’interroger sur l’évolution de la société et l’impact de celle-ci sur les valeurs démocratiques.

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Transition technologique accélérée et risque de verrouillages pernicieux

Samuel Furfari, Université Libre de Bruxelles
Ernest Mund, FNRS et Université Catholique de Louvain

Résumé

De nombreux dirigeants politiques dans le monde veulent éliminer les combustibles fossiles comme sources d’énergie primaire et les remplacer à un horizon de quelques décennies par des sources de trace carbone minimale, pour faire face aux menaces pesant sur le climat. La réussite d’une telle démarche doit tenir compte de mécanismes inhérents aux transitions de technologie, difficiles à maîtriser. Ces transitions nécessitent du temps. Les précipiter peut conduire à des résultats éloignés d’un optimum, la conquête progressive du marché par des solutions très performantes pouvant être bloquée par des choix de qualité moindre, un phénomène désigné sous le nom de ‘verrouillage’. L’analyse faite dans ce travail est axée sur la production d’électricité sans trace carbone pour laquelle tout semble indique qu’une situation de ce type pourrait se présenter.

Mots-clés : Transition énergétique, Facteur temps, Verrouillages technologiques

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‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation mars 2023

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de mars 2023 est de +0,12 °C par rapport à février 2023. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).

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Mathématiquement, le GIEC a tout faux !

par Henri Masson, Professeur (émérite) à l’Université Antwerpen

Cet article reprend dans une large mesure, une partie de la présentation faite par l’auteur lors de la 12eme conférence annuelle EIKE (Munich 2018). Mais le texte encadrant les diapos PowerPoint de la présentation est inédit, tout comme ce qui constitue le cœur de cette étude : l’analyse des résidus d’ajustement des données Hadcrut 5.0.1.0 par une somme de sinusoïdes ou une droite de régression linéaire.

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Dérivée du CO2 et anomalie de température

par Roland Van den Broek, Ingénieur Civil

Plusieurs auteurs ont trouvé une corrélation entre la dérivée du CO2 par rapport au temps et l’anomalie de température. Par exemple Wang 2019Hocker 2020Shiers 2014. Cette dernière analyse a été récemment mise à jour: Clutz 2023. Sur le site de science-climat-énergie, en décembre 2022, JC Maurin a décrit des résultats analogues dans son analyse de l’influence de la «température» sur la vitesse de croissance du CO2 atmosphérique. Voir Maurin 2022. L’analyse de Hocker a été réfutée sur skepticalscience, mais avec une argumentation peu convaincante.

Cette modélisation produit des résultats incohérents. A température constante, le CO2 peut augmenter ou diminuer indéfiniment.

Si l’on effectue ce genre d’analyse avec une longue série de température dont la droite de tendance a une pente constante dans le temps, on obtient une évolution quasi-parabolique du CO2 en fonction du temps qui ne dépend pas de la pente de la droite de tendance de la série de température. On peut par exemple reconstituer la même évolution du CO2 avec deux relevés de température ayant des tendances linéaires complètement différentes. Si l’on remonte dans le passé, le CO2 diminue avant de remonter indéfiniment, quelle que soit la pente de la droite de température, qu’elle soit positive ou négative.

En réalité, cette modélisation est une corrélation fallacieuse dans laquelle la dérivée du CO2 ne dépend pas de la température mais du temps. Il n’y a donc aucun modèle physique sous-jacent, il ne s’agit que d’une corrélation temporelle.

La suite de l’article est consultable ici  https://qblog-rcli.netlify.app/posts/derivee-co2-temp/

‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation février 2023

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de février 2023 est de +0,12 °C par rapport à janvier 2023. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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Désastres naturels 2022, rien de nouveau sous le soleil

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Aucun signe, en 2022, du déferlement de désastres naturels annoncé régulièrement dans les discours publics et les colonnes des médias.

Il est vrai que la prévision est un art difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir.

Heureusement, faute de catastrophes, on peut toujours compter sur nos habituels envoyés spéciaux pour jouer les prophètes de malheur. Avec, cette fois, des rôles à contre-emploi.

Ainsi, le toujours désopilant secrétaire général de l’ONU, pourtant socialiste, qui nous menace d’un « enfer climatique » d’ici dix ans :

« Nous sommes sur une autoroute vers l’enfer climatique avec le pied toujours sur l’accélérateur…   L’humanité a le choix : coopérer ou périr. C’est soit un pacte de solidarité climatique, soit un pacte de suicide collectif. Dans le même temps, nous devons reconnaître une dure vérité : il n’y a pas d’adaptation possible à un nombre croissant d’événements catastrophiques causant d’énormes souffrances dans le monde. Les effets mortels du changement climatique sont là et maintenant. La lutte mondiale contre le changement climatique sera gagnée ou perdue au cours de cette décennie cruciale [1]».

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Les tribulations de l’industrie européenne

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More 
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement

Ces dernières décennies, les décideurs politiques européens ont sous-estimé l’importance de l’industrie manufacturière. Ce n’est que depuis quelques années qu’ils se sont rendus à l’évidence que sans une industrie florissante, l’Union européenne (UE) risque de devenir une puissance secondaire, laissant le champ libre aux superpuissances que sont les États-Unis et la Chine.

L’UE et ses États membres se sont focalisés  sur la politique climatique, mobilisant des moyens financiers et humains énormes diminuant d’autant les ressources nécessaires au développement de son industrie et fragilisant la sécurité d’approvisionnement énergétique. La priorité absolue de « sauver la planète »  est très largement diffusée par nombre de médias européens et en particulier, par la télévision qui s’y réfère quotidiennement dans ses actualités, publicités, débats et interviews.

L’avalanche de ces messages quasi identiques et sans cesse répétés est-elle un signe précurseur de l’imposition d’une pensée unique ?

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Pourquoi l’effet du CO2 sur le climat est exclu par la physique

Jean Van Vliet , Master en Sciences et Master et Engineering, directeur retraité

INTRODUCTION

Cette présentation (pdf) est une version complètement revue et élargie « v2 » d’un article au titre identique qui avait été publié sur SCE en décembre 2020. Cet article, ainsi qu’un article concomitant du Professeur Georges Geuskens, avait suscité un nombre très important de commentaires et de questions, montrant combien la question du lien encore hypothétique entre teneur de l’atmosphère en CO2 et climat reste une question ouverte, quoiqu’en disent les plus éminents représentants de l’ONU quand ils affirment « détenir la Science » (sic) et avoir ainsi le monopole de la Vérité. 

Cette nouvelle version est organisée en 4 parties:

  1. la description succincte de quelques concepts élémentaires, dont celui de l’effet de serre ;
  2. une présentation nécessairement simplifiée, mais aussi objective que possible de la théorie (contenue dans les milliers de pages des rapports AR5 et AR6 du WG1 du GIEC)  sur laquelle ce dernier prétend l’existence d’un « consensus » ;
  3. une analyse très synthétique de 3 phénomènes naturels influençant les températures de la troposphère, à savoir le transfert de chaleur vertical dans l’atmosphère, l’énergie corpusculaire en provenance du Soleil et l’inertie thermique des océans et des glaces permanentes.
  4. une discussion du contenu et enfin des conclusions relatives aussi bien à notre environnement qu’à notre mode de vie.

Une des questions qui restent sans réponse est celle de la raison pour laquelle un débat ouvert sur le rôle du CO2 sur le climat n’est apparemment pas possible au sein de la communauté scientifique belge. Un tel débat est pourtant absolument indispensable au moment où les gouvernements mettent en place des politiques coercitives au nom d’une transition énergétique à marche forcée socialement et économiquement irresponsable : les objectifs de l’UE en 2030 et 2050 reviennent en effet à ramener les émissions de la Belgique aux niveaux respectifs de 1900 et 1850, pour une population qui aura triplé depuis.

CO2 atmosphérique (3/3)

Influence des zones chaudes océaniques

par JC Maurin, Professeur agrégé de physique

La partie 1/3 de l’article a présenté la légère différence de concentration du CO2 atmosphérique entre hémisphères Nord et Sud. La partie 2/3, à partir d’une corrélation entre 1980 et 2020 et en exploitant les données de concentration de 13 observatoires, a proposé une relation empirique reliant vitesse de croissance globale du CO2 dans l’atmosphère [1] et ‘température’ (anomalie de température UAH) [2].

Cette partie 3/3 décrit brièvement deux des interprétations possibles pour cette corrélation. Un éclairage partiel est apporté grâce aux données de concentration disponibles pour la vaste zone chaude océanique « West Pacific Warm Pool ».

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‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation janvier 2023

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de janvier 2023 est de -0,09 °C par rapport à décembre 2022 . L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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Les mutations de la mondialisation

Jean-Pierre Schaeken Willemaers, Institut Thomas More ,
Président du pôle Énergie, Climat, Environnement
paru dans Trends_le Vif le 4/01/2023

Après trente années de mondialisation croissante, les crises successives (financière, sanitaire et la guerre en Ukraine) ont bouleversé l’économie mondiale et provoqué un repli sur soi. Le protectionnisme n’est plus un gros mot.
La sécurité énergétique s’impose comme une priorité des gouvernements, en particulier, européens. Ce n’est, d’ailleurs, pas la seule préoccupation : l’approvisionnement en matières premières et en denrées alimentaires est devenu un souci quotidien.

Visite du chancelier allemand Olaf Scholz à Pékin, début novembre. © AFP
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SCE-Info : mieux vaut s’informer ! (2/2)

Registered Open New Year’s Letter to the UN Secretary-General António Guterres
Amsterdam, January 2, 2023 Professor Guus Berkhout
office@clintel.org

Partie 1/2 ici

Version française ici

Your Excellency,

You have announced a Climate Ambition Summit in September 2023. For this Summit you make the usual plea for an extra effort to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. More specific, you say: “There will be no room for back-sliders, green-washers, blame-shifters, …….” These are big words, but are you aware that:

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« Le nombre total des catastrophes est stable depuis les deux dernières décennies » déclare une organisation internationale

par Ludwik Budyn, Licencié en Sciences Chimiques, Université Libre de Bruxelles

Le 5 mai 2021, l’IFRC (International Federation of Red Cross) a publié un long rapport intitulé :

« Rapport sur les catastrophes dans le monde 2020 – Contre Marées et Chaleurs [1]»

On y trouve le graphique et le commentaire suivants :

« Le nombre des phénomènes météorologiques et climatiques extrêmes déclenchés par des aléas naturels augmente depuis les années 1960 et a progressé de presque 35 % depuis les années 1990 (voir figure 1.1)… Même quand le nombre total des catastrophes s’est stabilisé au cours des deux dernières décennies [2]» !

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‘Température moyenne globale’ et Etendue de la glace arctique : actualisation décembre 2022

Le site SCE met chaque mois la mise au point ou ‘update’ de la ‘température moyenne globale’ établie officiellement à partir des données satellitaires UAH. Les données de base et des informations complémentaires sont accessibles sur le site de Roy W. Spencer.

L’écart de température pour le mois de décembre 2022 est de -0,12 °C par rapport novembre 2022. L’évolution de la température est de +0,13°C/décade depuis janvier 1979, soit 0,01°C/an.

SCE a déjà discuté le non sens d’une ‘température moyenne globale’ (ici, ici et ici).
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