par Dr Brigitte Van Vliet-Lanoë, Directeur de recherche CNRS, émérite
INTRODUCTION
La Terre par sa position, en tant que satellite du soleil, reçoit son énergie de plusieurs façons :
1) Elle dépend directement par la qualité de l’insolation en fonction de la distance relative avec le soleil et l’obliquité de son axe de rotation, ce qui correspond au forçage orbital, pilier de l’évolution climatique terrestre, ce jusqu’à une échelle de quelques centaines d’années.
2) La troposphère reçoit superficiellement son énergie par les rayonnements photoniques solaires filtrés par la couche d’ozone ou Tropopause.
3) Un autre apport énergétique résulte de la présence du satellite terrestre, la lune, et à la constitution intrinsèque de l’ensemble du système solaire, les forces tidales ou gravitaires qui modulent également l’activité de notre étoile à l’échelle diurne à centennale en activant l’insolation directe (TSI) et jouent un rôle indirect dans beaucoup de processus terrestres comme le vortex polaire (Fig.1a).
4). La Terre reçoit enfin des flux d’ondes issu de l’activité du Soleil accompagnés de plasma, le Vent Solaire (Fig.1b), émis lors des tempêtes magnétiques, et modulé sur Terre par le champ magnétique terrestre.
5) Une dernière source énergétique, interne cette fois, est de nature géomagnétique et géothermique, issue des forces gravitaires (lune + système solaire) et de réactions nucléaires dans le noyau terrestre.
Figure 1 : a) hexagone gravitaire du jet polaire (altitude 10 km) de l’hémisphère sud 22/12/2022 (Earthfor null) ; b) impact d’une tempête magnétique de vent solaire sur la magnétosphère terrestre (Space weather NASA). Notez la présence des 2 cornets polaires (1 & 2).
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