par Samuel Furfari
Alors que s’ouvre la COP30 à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025, avec près de 70 000 participants attendus, il devient plus que jamais indispensable d’engager une évaluation critique de l’efficacité réelle de ces conférences climatiques. Cette nouvelle édition, par sa démesure organisationnelle, incarne le fossé croissant entre le processus diplomatique et les réalités énergétiques mondiales. Le bilan de trois décennies de négociations climatiques est sans appel : en dépit de l’accumulation de déclarations solennelles et d’engagements ambitieux, les émissions mondiales de CO₂ ont augmenté de 65 % depuis le Sommet de la Terre qui a inauguré le processus de la décarbonation.
Science-climat-énergie a demandé à Samuel Furfari de présenter à nos lecteurs la thèse de son dernier ouvrage, « La vérité sur les COP. Trente ans d’illusions » (également disponible en anglais), une analyse rigoureuse et documentée des échecs successifs de ce processus, et interroge la pertinence de sa perpétuation. Cet ouvrage est dédié au Professeur Ernest Mund, qui fut un contributeur régulier sur Science, Climat, Energie (ici).













